- InvitéInvité
Bonjour,
Je voulais demander aux profdocs : est-ce que certains d'entre vous ne font aucune séance pédagogique ? Si oui, comment vous occupez-vous ?
Merci pour vos témoignages,
Je voulais demander aux profdocs : est-ce que certains d'entre vous ne font aucune séance pédagogique ? Si oui, comment vous occupez-vous ?
Merci pour vos témoignages,
- menerveOracle
Et bien je me demande comment elle fait cette prof doc sans séances et sans élèves... Moi je croule sous les projets et quand je n'ai pas de séance, j'ai toujours des élèves au cdi qui me sollicitent constamment...
Je passe aussi énormément de temps à préparer des actions culturelles... Sorties au musée, invitations d'artistes, participation à semaine de la presse, fête du court métrage, printemps des poètes...
Je suis débordée... Je rentre hs tous les soirs.
Si tu n'es pas à l'aise avec les élèves, c'est normal au début mais est ce que ça t'intéresse d'enseigner ? Là est la vraie question.
Je passe aussi énormément de temps à préparer des actions culturelles... Sorties au musée, invitations d'artistes, participation à semaine de la presse, fête du court métrage, printemps des poètes...
Je suis débordée... Je rentre hs tous les soirs.
Si tu n'es pas à l'aise avec les élèves, c'est normal au début mais est ce que ça t'intéresse d'enseigner ? Là est la vraie question.
- doubledeckerSage
Mais avec un master tu ne pourrais pas tenter un concours de bibliothécaire territorial par exemple ?
Si devoir enseigner te rebute tant tu risques de vraiment mal vivre au travail. C’est parfois déjà compliqué quand on aime enseigner.
Bon courage.
Si devoir enseigner te rebute tant tu risques de vraiment mal vivre au travail. C’est parfois déjà compliqué quand on aime enseigner.
Bon courage.
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If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
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- JennyMédiateur
Ça me parait compliqué. Les stages sont aussi là pour ça. Pourquoi ne pas regarder d’autres concours ?
- Mélusine2Niveau 10
Oui, dans ce que tu dis, Ruby, tu sembles avoir oublié que dans "prof doc" il y a "prof"... si tu ne veux pas avoir affaire aux élèves, il faut que tu te trouves un autre métier : je sais, tu as demandé qu'on ne te parle pas de réorientation, mais que veux-tu qu'on te dise ?
Ce n'est pas mon métier, Menerve te répond mieux que moi, mais j'ai la même certitude : si tu as imaginé faire tes 30 heures toute seule dans ton CDI sans faire de pédagogie et donc sans t'occuper d'élèves, en bavardant 2 heures par jour, tu t'es trompée.
Ce n'est pas mon métier, Menerve te répond mieux que moi, mais j'ai la même certitude : si tu as imaginé faire tes 30 heures toute seule dans ton CDI sans faire de pédagogie et donc sans t'occuper d'élèves, en bavardant 2 heures par jour, tu t'es trompée.
- RubikNiveau 10
Tu dis "je ne m'attendais vraiment pas à ça en allant là". Mais à quoi t'attendais-tu ?
- EdithWGrand sage
Idem que les collègues… prof doc c’est avant tout de la pédagogie ou des projets, donc des contacts avec élèves et collègues. Dans certains établissements, il n’y a même quasiment que ça, surtout quand le fonds/budget/lieu n’est pas très fourni.
- kafkiNiveau 1
Bonjour Ruby,
Je vois que des collègues (documentalistes en particulier) ont déjà apporté quelques réponses.... De mon côté, j'envisage surtout de te donner mon ressenti, face à tes doutes et questionnements. Je suis en contact très régulier avec cette profession qui te fait de l'oeil puisque je suis professeur de français (en collège depuis... oulala... déjà 20 ans ?!.... mais no comment, ce n'est pas le sujet!).
1) En ce qui concerne ton stage 1, il me semble que nous sommes vraiment dans la caricature et dans l'exception (voir les sketchs des "Chevaliers du fiel" pour les agents municipaux, qui font un peu penser à ton vécu... apparemment "sympa"??? lors de ce stage ).
Cela m'évoque quelques souvenirs assez lointains (étant donné mon grand âge évidemment!!!) et vraiment RARES voire oubliés depuis longtemps :
EX1: une documentaliste grincheuse en lycée/ classe prépa dont j'ignorais totalement ce qu'elle pouvait faire de ses journées au CDI à part dire "chut" aux élèves/ étudiants présents = vision donc assez caricaturale, passéiste et pas très fun de la profession! J'avoue mon ignorance complète, à l'époque, de ce que devait représenter la gestion des fonds de cette belle et grande bibliothèque.... mais aucune séance avec les documentalistes, en ce temps-là, dans ce genre de lycée.
EX2 : quelques RARES collègues en période de réorientation (venant généralement d'une autre matière avec peu de postes disponibles et suite à une période de maladie/ dépression) = cela donnait une impression profondément dévalorisante de cette profession à part entière, avec un CAPES reconnu et difficile à l'origine.
Le CDI était alors une sorte de sas avant la retraite ou autre chose pour la dite-personne, mais pendant ce temps-là il n'y avait aucun projet, aucune action, rien de vivant au CDI pour susciter l'intérêt des élèves et créer des collaborations avec les professeurs.... Un vrai gâchis de mon point de vue de prof de français totalement frustrée face à un "beau bateau sans capitaine".
2) Dans la seconde partie de ton message, on ressent un certain malaise à propos des séances avec les élèves, de la difficulté du CAPES de doc, du salaire déconnecté du nombre d'heures et de l'investissement souvent attendu.
Je crois qu'effectivement tu oublies qu'il s'agit du métier de professeur-documentaliste et qu'il y a donc des élèves en face, d'une façon ou d'une autre.... Tous les collègues documentalistes que je connais animent a priori obligatoirement des séances pédagogiques.... et c'est aussi et surtout ce qu'ils aiment faire.
A quoi bon préparer un concours difficile si le métier ne plaît déjà pas vraiment d'après ce que tu en as vu?
Pour les salaires, des collègues documentalistes répondront mieux que moi sans nul doute, mais il me semble qu'il est possible de récupérer des heures pour se libérer des journées par ex, ce qui n'est pas vraiment possible chez les autres enseignants en principe. Mais de toute façon, les grilles des salaires de la fonction publique sont accessibles sur le net : avec un niveau d'études initial assez élevé, on ne finit par "gagner bien" sa vie qu'à l'ancienneté ; il faut donc, au minimum, commencer dans ces professions en étant motivé. Du moins, c'est ce que je ressens.... et, après 20 ans, malgré les aléas, je garde ce que l'on nomme encore parfois le "feu sacré" (= l'envie!).
3) Pour l'éducation aux médias, je pense, contrairement à toi, que les documentalistes ont un rôle essentiel pour nos adolescents.
Par exemple, le mois de Mars est connu pour sa semaine de la presse et c'est donc le moment où l'on fait un maximum d'actions autour de ce thème : en 6ème c'est généralement la découverte complète des différents médias/ journaux/ magazines + du circuit de l'information + de la déontologie nécessaire chez les journalistes + du rôle des sources et l'importance de les vérifier etc etc ; en 4ème voire 3ème, on travaille davantage sur leur esprit critique en analysant et créant par exemple des "fake news"= succès assuré à chaque fois, etc.
Bref, ces séances passionnantes se font en collaboration avec le/la collègue doc (qui a pris le temps de construire son projet selon ses envies, bien évidemment, et qui prévoit de travailler seul ou en co-animation selon les affinités ou le but qu'il poursuit).
Pardon pour ce long pavé (le défaut ordinaire du prof de français incapable de synthétiser.... :abg: )
Bon courage à toi Ruby
Bon courage à tous les collègues documentalistes qui liront
Kafki
Je vois que des collègues (documentalistes en particulier) ont déjà apporté quelques réponses.... De mon côté, j'envisage surtout de te donner mon ressenti, face à tes doutes et questionnements. Je suis en contact très régulier avec cette profession qui te fait de l'oeil puisque je suis professeur de français (en collège depuis... oulala... déjà 20 ans ?!.... mais no comment, ce n'est pas le sujet!).
1) En ce qui concerne ton stage 1, il me semble que nous sommes vraiment dans la caricature et dans l'exception (voir les sketchs des "Chevaliers du fiel" pour les agents municipaux, qui font un peu penser à ton vécu... apparemment "sympa"??? lors de ce stage ).
Cela m'évoque quelques souvenirs assez lointains (étant donné mon grand âge évidemment!!!) et vraiment RARES voire oubliés depuis longtemps :
EX1: une documentaliste grincheuse en lycée/ classe prépa dont j'ignorais totalement ce qu'elle pouvait faire de ses journées au CDI à part dire "chut" aux élèves/ étudiants présents = vision donc assez caricaturale, passéiste et pas très fun de la profession! J'avoue mon ignorance complète, à l'époque, de ce que devait représenter la gestion des fonds de cette belle et grande bibliothèque.... mais aucune séance avec les documentalistes, en ce temps-là, dans ce genre de lycée.
EX2 : quelques RARES collègues en période de réorientation (venant généralement d'une autre matière avec peu de postes disponibles et suite à une période de maladie/ dépression) = cela donnait une impression profondément dévalorisante de cette profession à part entière, avec un CAPES reconnu et difficile à l'origine.
Le CDI était alors une sorte de sas avant la retraite ou autre chose pour la dite-personne, mais pendant ce temps-là il n'y avait aucun projet, aucune action, rien de vivant au CDI pour susciter l'intérêt des élèves et créer des collaborations avec les professeurs.... Un vrai gâchis de mon point de vue de prof de français totalement frustrée face à un "beau bateau sans capitaine".
2) Dans la seconde partie de ton message, on ressent un certain malaise à propos des séances avec les élèves, de la difficulté du CAPES de doc, du salaire déconnecté du nombre d'heures et de l'investissement souvent attendu.
Je crois qu'effectivement tu oublies qu'il s'agit du métier de professeur-documentaliste et qu'il y a donc des élèves en face, d'une façon ou d'une autre.... Tous les collègues documentalistes que je connais animent a priori obligatoirement des séances pédagogiques.... et c'est aussi et surtout ce qu'ils aiment faire.
A quoi bon préparer un concours difficile si le métier ne plaît déjà pas vraiment d'après ce que tu en as vu?
Pour les salaires, des collègues documentalistes répondront mieux que moi sans nul doute, mais il me semble qu'il est possible de récupérer des heures pour se libérer des journées par ex, ce qui n'est pas vraiment possible chez les autres enseignants en principe. Mais de toute façon, les grilles des salaires de la fonction publique sont accessibles sur le net : avec un niveau d'études initial assez élevé, on ne finit par "gagner bien" sa vie qu'à l'ancienneté ; il faut donc, au minimum, commencer dans ces professions en étant motivé. Du moins, c'est ce que je ressens.... et, après 20 ans, malgré les aléas, je garde ce que l'on nomme encore parfois le "feu sacré" (= l'envie!).
3) Pour l'éducation aux médias, je pense, contrairement à toi, que les documentalistes ont un rôle essentiel pour nos adolescents.
Par exemple, le mois de Mars est connu pour sa semaine de la presse et c'est donc le moment où l'on fait un maximum d'actions autour de ce thème : en 6ème c'est généralement la découverte complète des différents médias/ journaux/ magazines + du circuit de l'information + de la déontologie nécessaire chez les journalistes + du rôle des sources et l'importance de les vérifier etc etc ; en 4ème voire 3ème, on travaille davantage sur leur esprit critique en analysant et créant par exemple des "fake news"= succès assuré à chaque fois, etc.
Bref, ces séances passionnantes se font en collaboration avec le/la collègue doc (qui a pris le temps de construire son projet selon ses envies, bien évidemment, et qui prévoit de travailler seul ou en co-animation selon les affinités ou le but qu'il poursuit).
Pardon pour ce long pavé (le défaut ordinaire du prof de français incapable de synthétiser.... :abg: )
Bon courage à toi Ruby
Bon courage à tous les collègues documentalistes qui liront
Kafki
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Desproges dixit : bleu,e adj et n.m.[bloï, blo, blef, blou, bloue, blau, bla.XI e siècle] : qui est une couleur voisine du rouge, mais pas très : un ciel bleu, des yeux bleus, les flots bleus, une Opel Kadett bleue. fig. Bouch : un steak bleu; s'emploie pour désigner un steak rouge. fig. Mar : bizut; "faut pas me prendre pour un bleu" (Rackhame-le-Rouge).
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]- CernyNiveau 2
Comme mes collègues, si tu n'aimes pas être devant élève ni l'EMI ça paraît compliqué.
Sans faire des séances à chaque heure, tu seras quand même devant élève.
Comme l'a dit doubledecker tu peux tenter les concours de bibliothèque, mais tu seras devant des lecteurs. Et ils vont te solliciter quelque soit leur âge.
Ou tu peux devenir " documentaliste" dans une entreprise. Tu devras gérer des bases de données etc mais ce n'est absolument pas le même métier.
Sans faire des séances à chaque heure, tu seras quand même devant élève.
Comme l'a dit doubledecker tu peux tenter les concours de bibliothèque, mais tu seras devant des lecteurs. Et ils vont te solliciter quelque soit leur âge.
Ou tu peux devenir " documentaliste" dans une entreprise. Tu devras gérer des bases de données etc mais ce n'est absolument pas le même métier.
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"Protéger les livres, c'est protéger le monde"
- SemiPhoreNiveau 4
Je partage l'avis des réponses au dessus, mais au cas où :
- Si tu n'aimes pas trop les séances, c'est vrai que ça va être compliqué. Cela dit, tu devrais alors peut-être plus viser un lycée qu'un collège. En collège tu es clairement plus "prof" que "documentaliste", je ne dis pas que ça s'inverse en lycée mais selon comment tu te positionne à ton arrivée c'est jouable. Certains établissements sont très demandeurs en séances, d'autres non.
- 0 séances me parait cependant impossible si tu veux faire ton travail correctement, nous avons 3 missions et en négliger 2 me parait bof niveau éthique pro. Je ne cherche absolument pas à te critiquer, chacun son fonctionnement et on a tous plus de facilités ou difficultés dans certaines missions, c'est normal, mais c'est plus une histoire de curseur à ajuster selon tes préférences que de complet rejet de certaines missions. Rien ne t’empêche de faire 50% de gestion, 30% d'ouverture culturelle/pro et 20% d'EMI, mais complètement abandonner l'EMI c'est difficilement possible, d'autant que tes élèves en auront forcément besoin.
- Essaie peut-être de voir si tu peux te faire la main avec quelques séances sur un sujet qui te passionne et sur lequel tu es vraiment à l'aise (par exemple la promotion de la lecture, si c'est plus cet aspect du métier qui te botte)? Comme ça tu teste les capacités en milieu contrôlé (stage), avant de passer sur des séances qui t'intéressent un peu moins. Les séances sont déstabilisantes au début si on a pas l'habitude d'être devant élèves, mais avec un peu de pratiques ce sont souvent d'assez bons moments, et ce même avec des sujets rébarbatifs !
- Ça reste un travail, donc certains ont la chance d'en faire une passion, pour d'autres c'est alimentaire, et les deux conceptions sont respectables. Dans les deux cas, tu vas devoir faire des concessions, on te donne un certain nombre de missions contre un salaire et il faut les remplir de ton mieux (sans t'épuiser et en prenant compte de tes goûts/capacités, hein !). Peut-être as-tu une vision un peu idéalisée du travail ? Aucun boulot ne se passe uniquement à faire ce que l'on aime. Le métier de prof doc n'est visiblement pas exactement ton idéal, mais si c'est celui que tu veux faire malgré tout il faut peut-être simplement le voir comme une série de tâches, dont certaines te plaisent et d'autres moins, mais qu'il faut toutes remplir.
Pardon pour ce long pavé mais ta question est un peut délicate et je voulais éviter les ambiguïtés. J'espère que mon ton n'est pas trop dur, il n'y a vraiment aucun jugement dans mes propos et je te souhaite bon courage!
- Si tu n'aimes pas trop les séances, c'est vrai que ça va être compliqué. Cela dit, tu devrais alors peut-être plus viser un lycée qu'un collège. En collège tu es clairement plus "prof" que "documentaliste", je ne dis pas que ça s'inverse en lycée mais selon comment tu te positionne à ton arrivée c'est jouable. Certains établissements sont très demandeurs en séances, d'autres non.
- 0 séances me parait cependant impossible si tu veux faire ton travail correctement, nous avons 3 missions et en négliger 2 me parait bof niveau éthique pro. Je ne cherche absolument pas à te critiquer, chacun son fonctionnement et on a tous plus de facilités ou difficultés dans certaines missions, c'est normal, mais c'est plus une histoire de curseur à ajuster selon tes préférences que de complet rejet de certaines missions. Rien ne t’empêche de faire 50% de gestion, 30% d'ouverture culturelle/pro et 20% d'EMI, mais complètement abandonner l'EMI c'est difficilement possible, d'autant que tes élèves en auront forcément besoin.
- Essaie peut-être de voir si tu peux te faire la main avec quelques séances sur un sujet qui te passionne et sur lequel tu es vraiment à l'aise (par exemple la promotion de la lecture, si c'est plus cet aspect du métier qui te botte)? Comme ça tu teste les capacités en milieu contrôlé (stage), avant de passer sur des séances qui t'intéressent un peu moins. Les séances sont déstabilisantes au début si on a pas l'habitude d'être devant élèves, mais avec un peu de pratiques ce sont souvent d'assez bons moments, et ce même avec des sujets rébarbatifs !
- Ça reste un travail, donc certains ont la chance d'en faire une passion, pour d'autres c'est alimentaire, et les deux conceptions sont respectables. Dans les deux cas, tu vas devoir faire des concessions, on te donne un certain nombre de missions contre un salaire et il faut les remplir de ton mieux (sans t'épuiser et en prenant compte de tes goûts/capacités, hein !). Peut-être as-tu une vision un peu idéalisée du travail ? Aucun boulot ne se passe uniquement à faire ce que l'on aime. Le métier de prof doc n'est visiblement pas exactement ton idéal, mais si c'est celui que tu veux faire malgré tout il faut peut-être simplement le voir comme une série de tâches, dont certaines te plaisent et d'autres moins, mais qu'il faut toutes remplir.
Pardon pour ce long pavé mais ta question est un peut délicate et je voulais éviter les ambiguïtés. J'espère que mon ton n'est pas trop dur, il n'y a vraiment aucun jugement dans mes propos et je te souhaite bon courage!
- CasparProphète
SemiPhore a écrit:Je partage l'avis des réponses au dessus, mais au cas où :
- Si tu n'aimes pas trop les séances, c'est vrai que ça va être compliqué. Cela dit, tu devrais alors peut-être plus viser un lycée qu'un collège. En collège tu es clairement plus "prof" que "documentaliste", je ne dis pas que ça s'inverse en lycée mais selon comment tu te positionne à ton arrivée c'est jouable. Certains établissements sont très demandeurs en séances, d'autres non.
- 0 séances me parait cependant impossible si tu veux faire ton travail correctement, nous avons 3 missions et en négliger 2 me parait bof niveau éthique pro. Je ne cherche absolument pas à te critiquer, chacun son fonctionnement et on a tous plus de facilités ou difficultés dans certaines missions, c'est normal, mais c'est plus une histoire de curseur à ajuster selon tes préférences que de complet rejet de certaines missions. Rien ne t’empêche de faire 50% de gestion, 30% d'ouverture culturelle/pro et 20% d'EMI, mais complètement abandonner l'EMI c'est difficilement possible, d'autant que tes élèves en auront forcément besoin.
- Essaie peut-être de voir si tu peux te faire la main avec quelques séances sur un sujet qui te passionne et sur lequel tu es vraiment à l'aise (par exemple la promotion de la lecture, si c'est plus cet aspect du métier qui te botte)? Comme ça tu teste les capacités en milieu contrôlé (stage), avant de passer sur des séances qui t'intéressent un peu moins. Les séances sont déstabilisantes au début si on a pas l'habitude d'être devant élèves, mais avec un peu de pratiques ce sont souvent d'assez bons moments, et ce même avec des sujets rébarbatifs !
- Ça reste un travail, donc certains ont la chance d'en faire une passion, pour d'autres c'est alimentaire, et les deux conceptions sont respectables. Dans les deux cas, tu vas devoir faire des concessions, on te donne un certain nombre de missions contre un salaire et il faut les remplir de ton mieux (sans t'épuiser et en prenant compte de tes goûts/capacités, hein !). Peut-être as-tu une vision un peu idéalisée du travail ? Aucun boulot ne se passe uniquement à faire ce que l'on aime. Le métier de prof doc n'est visiblement pas exactement ton idéal, mais si c'est celui que tu veux faire malgré tout il faut peut-être simplement le voir comme une série de tâches, dont certaines te plaisent et d'autres moins, mais qu'il faut toutes remplir.
Pardon pour ce long pavé mais ta question est un peut délicate et je voulais éviter les ambiguïtés. J'espère que mon ton n'est pas trop dur, il n'y a vraiment aucun jugement dans mes propos et je te souhaite bon courage!
¨Plus facile à dire qu'à faire, les postes en lycée sont plus chers (ne serait-ce que parce qu'il y a moins de lycées et donc moins de postes), il vaut mieux donc ne pas miser là-dessus.
- EnilaNiveau 4
menerve a écrit:Et bien je me demande comment elle fait cette prof doc sans séances et sans élèves... Moi je croule sous les projets et quand je n'ai pas de séance, j'ai toujours des élèves au cdi qui me sollicitent constamment...
Qu'est-ce que j'aimerai être toi ! Malgré mes propositions (séances et actions culturelles) mes collègues ne sont pas toujours très chauds ce qui fait que j'ai des semaines plus occupées que d'autres. Et il est rare qu'ils prennent l'initiative ne serait-ce que pour travailler au CDI avec leurs classes ... Si tu as des astuces je suis preneuse !
Pour en revenir au sujet, il est difficilement envisageable d'ignorer une des trois missions de notre métier - d'autant plus qu'il y a bien le rôle "professeur" dans "professeur-documentaliste". D'ailleurs, durant l'inspection, on te demandera d'animer une séance.
Je te rassure toutefois, j'ai le même tempérament que toi et j'arrive à enseigner (ma conscience professionnelle trompe la perspective d'être devant plus de 25 personnes). Ce n'est pas facile au début surtout quand tu n'as pas l'habitude, mais plus tu en feras mieux cela se passera et plus tu prendras confiance !
Par contre si enseigner te terrifie et qu'en plus de ça l'EMI te fait dormir, je ne te conseille pas de persister dans le métier.
- menerveOracle
Je rajoute qu'en tant qu'étudiant, on ne voit pas forcément les tenants et les aboutissant d'une séance...
On voit la séance mais pas ce qui a motivé de faire cette séance et pas une autre, pas forcément l'évaluation et on n'a pas une vision globale...
De plus quand on débute on est surtout centré sur le contenu à transmettre et au fur et à mesure on se concentre sur "comment je vais transmettre cette notion"... Et c'est cela qui est intéressant. Enseigner ne se limite pas à mettre une leçon sur un polycopié. C'est réagir en fonction d'un groupe d'élèves et se souvenir de ce qui a marché pour s'en servir lors d'une autre séance.
C'est aussi s'adapter au type d'élève... Untel va se mettre à travailler si on élève un peu la voix, un autre sera motivé si on lui parle avec douceur.... C'est aussi savoir gérer un groupe.
Bref tout cela pour dire que pour savoir si ce métier te convient ou pas, il faut l'exercer et pendant un temps suffisamment long ou à défaut multiplier les stages dans des établissements différents...
On voit la séance mais pas ce qui a motivé de faire cette séance et pas une autre, pas forcément l'évaluation et on n'a pas une vision globale...
De plus quand on débute on est surtout centré sur le contenu à transmettre et au fur et à mesure on se concentre sur "comment je vais transmettre cette notion"... Et c'est cela qui est intéressant. Enseigner ne se limite pas à mettre une leçon sur un polycopié. C'est réagir en fonction d'un groupe d'élèves et se souvenir de ce qui a marché pour s'en servir lors d'une autre séance.
C'est aussi s'adapter au type d'élève... Untel va se mettre à travailler si on élève un peu la voix, un autre sera motivé si on lui parle avec douceur.... C'est aussi savoir gérer un groupe.
Bref tout cela pour dire que pour savoir si ce métier te convient ou pas, il faut l'exercer et pendant un temps suffisamment long ou à défaut multiplier les stages dans des établissements différents...
- ElaïnaDevin
Non mais même en lycée les profs doc font des séances pédagogiques hein... et beaucoup (mention spéciale à ma collègue prof doc qui est fabuleuse).
Le souci c'est que le métier a changé, mais c'est partout pareil : les confrères des chartes qui sont entrés dans le métier en pensant qu'ils allaient avoir un beau bureau en bois avec un beau fauteuil en cuir pour répondre le matin aux courriers des chercheurs locaux et l'après-midi faire leurs recherches personnelles dans les fonds patrimoniaux sont bien tombés de l'armoire - accessoirement, les vieux chartistes qui râlent parce que "han mais maintenant les chartistes en poste y font plus de recherche" montrent surtout qu'ils n'ont pas compris que le monde avait changé et que les chartistes n'ont juste plus le temps de faire des travaux de recherche personnels en masse, à moins d'arrêter de dormir et d'avoir une vie privée.
Disons que
- ne pas avoir envie de voir des élèves
- ne pas aimer la préparation du concours
- ne pas avoir aimé les stages hors heures de papote
ça me paraît mal barré pour être prof doc. Oui, il faut envisager une reconversion. Mais ce n'est pas grave même si ça saoule d'avoir "perdu" une année.
Le souci c'est que le métier a changé, mais c'est partout pareil : les confrères des chartes qui sont entrés dans le métier en pensant qu'ils allaient avoir un beau bureau en bois avec un beau fauteuil en cuir pour répondre le matin aux courriers des chercheurs locaux et l'après-midi faire leurs recherches personnelles dans les fonds patrimoniaux sont bien tombés de l'armoire - accessoirement, les vieux chartistes qui râlent parce que "han mais maintenant les chartistes en poste y font plus de recherche" montrent surtout qu'ils n'ont pas compris que le monde avait changé et que les chartistes n'ont juste plus le temps de faire des travaux de recherche personnels en masse, à moins d'arrêter de dormir et d'avoir une vie privée.
Disons que
- ne pas avoir envie de voir des élèves
- ne pas aimer la préparation du concours
- ne pas avoir aimé les stages hors heures de papote
ça me paraît mal barré pour être prof doc. Oui, il faut envisager une reconversion. Mais ce n'est pas grave même si ça saoule d'avoir "perdu" une année.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- menerveOracle
Enila a écrit:menerve a écrit:Et bien je me demande comment elle fait cette prof doc sans séances et sans élèves... Moi je croule sous les projets et quand je n'ai pas de séance, j'ai toujours des élèves au cdi qui me sollicitent constamment...
Qu'est-ce que j'aimerai être toi ! Malgré mes propositions (séances et actions culturelles) mes collègues ne sont pas toujours très chauds ce qui fait que j'ai des semaines plus occupées que d'autres. Et il est rare qu'ils prennent l'initiative ne serait-ce que pour travailler au CDI avec leurs classes ... Si tu as des astuces je suis preneuse !
r.
Depuis combien de temps es-tu dans ton établissement ? Moi cela fait 12 ans... La première année je n'ai fait qu'un seul projet. Cela se construit petit à petit. Parfois il faut s'imposer dans les projets des collègues... J'entends une telle en sciences qui se plaint de ne pas pouvoir faire de manipulation car 29 par classe, je propose de prendre un demi groupe... J' avais travaillé sur la respiration avec comparaison de 3 sites internet...
Ma collègue de français se plaint que la chef lui demande de préparer une liaison 6e cm2, je propose de prendre une demi classe pour créer des petits films...
Ne pas hésiter non plus à proposer des projets avec l'infirmière ou la vie scolaire. La première personne avec qui j'ai travaillé c'est l'infirmière.
Je travaille aussi beaucoup avec la mairie et la mediatheque... Qui proposent des actions au collège et du coup les collègues sont un peu obligés de participer.
Après je travaille toujours plus ou moins avec les mêmes profs.
- EnilaNiveau 4
menerve a écrit:Enila a écrit:menerve a écrit:Et bien je me demande comment elle fait cette prof doc sans séances et sans élèves... Moi je croule sous les projets et quand je n'ai pas de séance, j'ai toujours des élèves au cdi qui me sollicitent constamment...
Qu'est-ce que j'aimerai être toi ! Malgré mes propositions (séances et actions culturelles) mes collègues ne sont pas toujours très chauds ce qui fait que j'ai des semaines plus occupées que d'autres. Et il est rare qu'ils prennent l'initiative ne serait-ce que pour travailler au CDI avec leurs classes ... Si tu as des astuces je suis preneuse !
r.
Depuis combien de temps es-tu dans ton établissement ? Moi cela fait 12 ans... La première année je n'ai fait qu'un seul projet. Cela se construit petit à petit. .
Ca fait trois ans. Cela dit j'ai déjà entendu parler de collègues qui étaient dans leur établissement avec la même ancienneté que moi et qui avaient des projets qui explosaient de partout ... mais bon, chaque établissement a son contexte je suppose.
Merci pour les billes en tous cas, je vais tenter de nouvelles choses !
- CernyNiveau 2
Enila a écrit:
Qu'est-ce que j'aimerai être toi ! Malgré mes propositions (séances et actions culturelles) mes collègues ne sont pas toujours très chauds ce qui fait que j'ai des semaines plus occupées que d'autres. Et il est rare qu'ils prennent l'initiative ne serait-ce que pour travailler au CDI avec leurs classes ... Si tu as des astuces je suis preneuse !
.
Moi aussi j'ai du mal (on m'a enlevé les 6e à l'année en plus ^^" ), j'ai des semaines plus remplies que d'autres.
Mais petit à petit, comme Menerve le dit, on fait son trou (mon prédécesseur ne travaillait pas trop avec mes collègues, il a fallu que je me fasse connaître). Je prends aussi un groupe de svt pour que ma collègue puisse manipuler (et je fais aussi la respiration !). Je m'occupe de pix, j'ai des ateliers lecture, de la webradio, j'ai un projet par an avec l'infirmière...
Pour revenir au sujet : Ruby2015 : tu parlais de devenir contractuelle. Je l'ai été il y a quelques années maintenant, on m'a mis devant élève pour assurer les cours d'emi de ma collègue la semaine suivant mon arrivée. Heureusement qu'elle était super et qu'elle m'avait donné ses cours (et que je maîtrisais l'EMI)
Tout ça pour dire que selon ton remplacement tu vas peut-être être amené à faire des cours directement .
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"Protéger les livres, c'est protéger le monde"
- CasparProphète
Petite pause humoristique: toute ressemblance...(je n'ai pas trouvé la version courte. Cet humoriste a aussi fait des sketches sur les profs, les parents, les Psy-EN et d'autres corps de métier, que les profs-docs ne se sentent pas spécialement stigmatisées )
- AngeleneNiveau 5
Sans vouloir jeter l'opprobre sur toi bien entendu, j'avoue que je serais très en colère de tomber dans un collège/lycée avec une doc qui ne veut pas encadrer les élèves. On a besoin de travailler main dans la main avec une documentaliste motivée. Si tu ne veux pas de contact avec les élèves, choisis un autre métier, c'est le seul vrai conseil qu'on peut te donner. On travaillera peut-être jusqu'à 65 ans, alors il vaut mieux faire les bons choix. C'est d'ailleurs à ça que servent les stages. Tu te rends compte que ce métier ne te convient pas, passe ton chemin. C'est plutôt une chance. Quand j'ai passé le capes il y a 16 ans, on ne faisait pas de stages comme aujourd'hui, et on pouvait se rendre compte après avoir eu le concours que le métier ne nous convenait pas.
Pour la question du salaire, non, une prof doc ne travaille pas plus que les autres enseignants. Le traitement est d'ailleurs le même.
Pour la question du salaire, non, une prof doc ne travaille pas plus que les autres enseignants. Le traitement est d'ailleurs le même.
- JennyMédiateur
Elaïna a écrit:Disons que
- ne pas avoir envie de voir des élèves
- ne pas aimer la préparation du concours
- ne pas avoir aimé les stages hors heures de papote
ça me paraît mal barré pour être prof doc. Oui, il faut envisager une reconversion. Mais ce n'est pas grave même si ça saoule d'avoir "perdu" une année.
Et c'est bien de s'en rendre compte tout de suite. Vraiment.
- AustenLandNiveau 6
Bonjour,
Les séances pédagogiques ne sont pas les moments que je préfère vivre dans mon job. Clairement, l'animation me plait bien plus que faire des cours d'EMI ou des séances pédagogiques autour de la recherche d'info. De ce fait, j'en fait peu, je l'avoue. Parce qu'à côté de ça j'ai un emploi du temps surchargé d'autres choses à faire car je concentre mes activités sur des collaborations sur des projets particuliers et donc je vois les élèves souvent, mais pas tellement en frontale. Je ne sais pas si j'arrive à être très claire.
Mais en fait, si tu sens déjà que tu n'apprécies pas le contact avec les élèves, il faut que tu sois conscient que tu seras obligatoirement confronté à ce "problème". As-tu fait des séances d'animation avec les jeunes ? Du genre séances d'écriture, de lecture à voix haute, de création de Unes etc... ? Si non, je te conseille d'essayer et ensuite tu verras si tu n'aimes vraiment pas être face aux élèves.
Peut-être aussi que l'expérience que tu as vécue doit être remise en perspective : tu étais observateur donc ta position, ton relationnel avec les élèves étaient forcément celui du prof documentaliste titulaire avec qui tu étais. Je pense qu'il n'est pas aisé de créer du lien avec des élèves alors qu'on ne les connait pas, qu'ils ne savent pas non plus ce qu'on fait là. Tu débarques dans le CDI de quelqu'un d'installé. Ce n'est pas simple.
Concernant les heures : nous avons un contrat de 30+6H de travail par semaine. Personnellement, je ne vois pas le temps passer et mes journées débordent mais je ne fais pas d'heures en plus. Ou alors je vois avec les chefs si mes heures supplémentaires me seront payées. Si ce n'est pas le cas, je rattrape et je pars plus tôt le lendemain ou un autre jour. Parce qu'en effet, nous n'avons pas le même traitement que les autres enseignants des autres disciplines.
Je sais que le jour où j'en aurais marre des élèves, j'irais voir du côté du monde des bibliothèques. Avec un master MEEF et un capes de documentation, la passerelle peut se faire.
Bon courage à toi !
Les séances pédagogiques ne sont pas les moments que je préfère vivre dans mon job. Clairement, l'animation me plait bien plus que faire des cours d'EMI ou des séances pédagogiques autour de la recherche d'info. De ce fait, j'en fait peu, je l'avoue. Parce qu'à côté de ça j'ai un emploi du temps surchargé d'autres choses à faire car je concentre mes activités sur des collaborations sur des projets particuliers et donc je vois les élèves souvent, mais pas tellement en frontale. Je ne sais pas si j'arrive à être très claire.
Mais en fait, si tu sens déjà que tu n'apprécies pas le contact avec les élèves, il faut que tu sois conscient que tu seras obligatoirement confronté à ce "problème". As-tu fait des séances d'animation avec les jeunes ? Du genre séances d'écriture, de lecture à voix haute, de création de Unes etc... ? Si non, je te conseille d'essayer et ensuite tu verras si tu n'aimes vraiment pas être face aux élèves.
Peut-être aussi que l'expérience que tu as vécue doit être remise en perspective : tu étais observateur donc ta position, ton relationnel avec les élèves étaient forcément celui du prof documentaliste titulaire avec qui tu étais. Je pense qu'il n'est pas aisé de créer du lien avec des élèves alors qu'on ne les connait pas, qu'ils ne savent pas non plus ce qu'on fait là. Tu débarques dans le CDI de quelqu'un d'installé. Ce n'est pas simple.
Concernant les heures : nous avons un contrat de 30+6H de travail par semaine. Personnellement, je ne vois pas le temps passer et mes journées débordent mais je ne fais pas d'heures en plus. Ou alors je vois avec les chefs si mes heures supplémentaires me seront payées. Si ce n'est pas le cas, je rattrape et je pars plus tôt le lendemain ou un autre jour. Parce qu'en effet, nous n'avons pas le même traitement que les autres enseignants des autres disciplines.
Je sais que le jour où j'en aurais marre des élèves, j'irais voir du côté du monde des bibliothèques. Avec un master MEEF et un capes de documentation, la passerelle peut se faire.
Bon courage à toi !
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