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- TangledingGrand Maître
En fait tu as raison FoP des études ont montré que quand on ne précise pas le genre, la très grande majorité des individus pensent qu'il est question d'hommes. Et pour que ce biais soit compensé, il faut préciser le genre de façon explicite.
Au passage cette règle affecte également filles et garçons.
On peut en faire l'expérience en grammaire : dans la leçon du TD le labo de grammaire 5e, sur l'accord du participe passé, ce matin, deux exemples pouvant donner lieu à un féminin pluriel ont été accordé au masculin pluriel. Tant pour un groupe jouant au ballon, que pour des élèves alors que le nom est épicene (même si la phrase semblait orientée dans l'idée d'un groupe classe entier et donc probablement mixte). Dans les deux cas c'était, hasard de l'alternance, deux élèves filles au tableau. Et il a fallu du temps pour que la possibilité du féminin pluriel émerge, c'était assez drôle. Et assez en ligne avec les études faites sur le sujet.
Au passage cette règle affecte également filles et garçons.
On peut en faire l'expérience en grammaire : dans la leçon du TD le labo de grammaire 5e, sur l'accord du participe passé, ce matin, deux exemples pouvant donner lieu à un féminin pluriel ont été accordé au masculin pluriel. Tant pour un groupe jouant au ballon, que pour des élèves alors que le nom est épicene (même si la phrase semblait orientée dans l'idée d'un groupe classe entier et donc probablement mixte). Dans les deux cas c'était, hasard de l'alternance, deux élèves filles au tableau. Et il a fallu du temps pour que la possibilité du féminin pluriel émerge, c'était assez drôle. Et assez en ligne avec les études faites sur le sujet.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Tangleding a écrit:En fait tu as raison FoP des études ont montré que quand on ne précise pas le genre, la très grande majorité des individus pensent qu'il est question d'hommes. Et pour que ce biais soit compensé, il faut préciser le genre de façon explicite.
Au passage cette règle affecte également filles et garçons.
On peut en faire l'expérience en grammaire : dans la leçon du TD le labo de grammaire 5e, sur l'accord du participe passé, ce matin, deux exemples pouvant donner lieu à un féminin pluriel ont été accordé au masculin pluriel. Tant pour un groupe jouant au ballon, que pour des élèves alors que le nom est épicene (même si la phrase semblait orientée dans l'idée d'un groupe classe entier et donc probablement mixte). Dans les deux cas c'était, hasard de l'alternance, deux élèves filles au tableau. Et il a fallu du temps pour que la possibilité du féminin pluriel émerge, c'était assez drôle. Et assez en ligne avec les études faites sur le sujet.
Ce n'est pas ce que je voulais dire, et en tout cas pour moi comme pour pas mal d'élèves que j'ai eus ce n'est pas un sujet. Ce n'est même pas qu'ils imaginent que ce soit un homme, c'est que ce n'est pas un sujet.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- *Ombre*Grand sage
En fait, justement, non, un manuel n'est pas une anthologie. Ce n'est pas juste une collection de textes, c'est un nombre limité de chapitres présentant chacun un objectif, une cohérence.
Et je connais assez bien l'équipe de TDL pour affirmer que toutes les autrices, sans exception, se refusent aux groupements qui mélangent trop les époques, préférant ancrer chaque genre, chaque texte dans son contexte et poser des repères dans l'Histoire littéraire. On pourra le déplorer ou s'en féliciter, mais cela ne permet pas de juxtaposer, par exemple, comme dans d'autres manuels, Homère et Malala Yousafzai.
Moi aussi j'aurais adoré un lai de Marie de France, que j'aime beaucoup. Mais je sais que ça n'a pas été possible. Un manuel procède de choix, il offre un nombre limité de pages et ne permet pas les redites dans les programmes. Il aurait fallu renoncer à Tristan et Iseut, et c'est ce dernier texte que l'équipe a préféré conserver.
Et je connais assez bien l'équipe de TDL pour affirmer que toutes les autrices, sans exception, se refusent aux groupements qui mélangent trop les époques, préférant ancrer chaque genre, chaque texte dans son contexte et poser des repères dans l'Histoire littéraire. On pourra le déplorer ou s'en féliciter, mais cela ne permet pas de juxtaposer, par exemple, comme dans d'autres manuels, Homère et Malala Yousafzai.
Moi aussi j'aurais adoré un lai de Marie de France, que j'aime beaucoup. Mais je sais que ça n'a pas été possible. Un manuel procède de choix, il offre un nombre limité de pages et ne permet pas les redites dans les programmes. Il aurait fallu renoncer à Tristan et Iseut, et c'est ce dernier texte que l'équipe a préféré conserver.
- *Ombre*Grand sage
J'ai eu, l'an dernier, en Quatrième, dans un écrit de réflexion, une tripotée de références, près l'étude du Bonheur des Dames, à Émilie Zola, grande autrice du XIXe siècle.
Comme quoi, effectivement, ils ne font pas tellement attention au genre de l'auteur.
Comme quoi, effectivement, ils ne font pas tellement attention au genre de l'auteur.
- TangledingGrand Maître
Je sais bien que ce n'est pas ainsi que les manuels sont conçus, mais c'est ce que j'attends car je n'utilise jamais un manuel mais plein de manuels à la fois et ma bibliothèque personnelle.
Dans l'ensemble je préfère l'approche non melangiste des trois autrices du TDL en fait. Et d'ailleurs je préfère les chapitres basés sur des OI.
Je comprends aussi qu'il faut faire des choix, bien sûr et le manuel semble très riche, j'ai hâte de le découvrir de plus près cet été en préparant des cours pour l'an prochain.
Dans l'ensemble je préfère l'approche non melangiste des trois autrices du TDL en fait. Et d'ailleurs je préfère les chapitres basés sur des OI.
Je comprends aussi qu'il faut faire des choix, bien sûr et le manuel semble très riche, j'ai hâte de le découvrir de plus près cet été en préparant des cours pour l'an prochain.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- Fires of PompeiiGuide spirituel
*Ombre* a écrit:En fait, justement, non, un manuel n'est pas une anthologie. Ce n'est pas juste une collection de textes, c'est un nombre limité de chapitres présentant chacun un objectif, une cohérence.
Et je connais assez bien l'équipe de TDL pour affirmer que toutes les autrices, sans exception, se refusent aux groupements qui mélangent trop les époques, préférant ancrer chaque genre, chaque texte dans son contexte et poser des repères dans l'Histoire littéraire. On pourra le déplorer ou s'en féliciter, mais cela ne permet pas de juxtaposer, par exemple, comme dans d'autres manuels, Homère et Malala Yousafzai.
Moi aussi j'aurais adoré un lai de Marie de France, que j'aime beaucoup. Mais je sais que ça n'a pas été possible. Un manuel procède de choix, il offre un nombre limité de pages et ne permet pas les redites dans les programmes. Il aurait fallu renoncer à Tristan et Iseut, et c'est ce dernier texte que l'équipe a préféré conserver.
C'est ça.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- TangledingGrand Maître
Est-ce symptomatique de leurs représentations sexistes : grands magasins, mode féminine -> écrit par une femme ? Raison de plus pour travailler à faire disparaitre ces clichés... S'iels avaient étudié plus de romans écrits par des autrices, iels sauraient qu'elles ne parlent pas que frippes...*Ombre* a écrit:J'ai eu, l'an dernier, en Quatrième, dans un écrit de réflexion, une tripotée de références, près l'étude du Bonheur des Dames, à Émilie Zola, grande autrice du XIXe siècle.
Comme quoi, effectivement, ils ne font pas tellement attention au genre de l'auteur.
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- IphigénieProphète
Tangleding a écrit:Est-ce symptomatique de leurs représentations sexistes : grands magasins, mode féminine -> écrit par une femme ? Raison de plus pour travailler à faire disparaitre ces clichés... S'iels avaient étudié plus de romans écrits par des autrices, iels sauraient qu'elles ne parlent pas que frippes...*Ombre* a écrit:J'ai eu, l'an dernier, en Quatrième, dans un écrit de réflexion, une tripotée de références, près l'étude du Bonheur des Dames, à Émilie Zola, grande autrice du XIXe siècle.
Comme quoi, effectivement, ils ne font pas tellement attention au genre de l'auteur.
et George Sand alors? faudrait quand même changer son nom, parce que 99%des élèves pensent que c'est un homme et qui plus est américain (prononcé comme ""the end"")
- EuphémiaNiveau 10
Ou alors ils sont tellement conditionnés à voir partout de la discrimination envers les femmes qu'ils ne conçoivent pas qu'un homme puisse choisir une femme comme héroïne de son roman.Tangleding a écrit:Est-ce symptomatique de leurs représentations sexistes : grands magasins, mode féminine -> écrit par une femme ? Raison de plus pour travailler à faire disparaitre ces clichés... S'iels avaient étudié plus de romans écrits par des autrices, iels sauraient qu'elles ne parlent pas que frippes...*Ombre* a écrit:J'ai eu, l'an dernier, en Quatrième, dans un écrit de réflexion, une tripotée de références, près l'étude du Bonheur des Dames, à Émilie Zola, grande autrice du XIXe siècle.
Comme quoi, effectivement, ils ne font pas tellement attention au genre de l'auteur.
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L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- DesolationRowEmpereur
En tout cas moi, mon job, c'est pas de faire disparaître les clichés.
Remarque que j'ai un certain nombre d'étudiants tellement nuls que c'est peut-être qu'ils choisissent de ne lire, dans la littérature latine, que les textes écrits par des femmes.
Remarque que j'ai un certain nombre d'étudiants tellement nuls que c'est peut-être qu'ils choisissent de ne lire, dans la littérature latine, que les textes écrits par des femmes.
- *Ombre*Grand sage
Nous avons suffisamment l'opportunité, en classe, en étudiant les textes littéraires, d'aborder la question du statut de la femme, sans inféoder ces textes à une cause qui primerait soudain sur la nécessité de les étudier pour eux-mêmes ni les convoquer à cette seule fin.
Autrement dit : j'étudie un texte parce que ce texte est intéressant à étudier dans le chapitre qui est le mien, pas parce que j'aurais des trucs à prouver quant à la place de la femme.
Autrement dit : j'étudie un texte parce que ce texte est intéressant à étudier dans le chapitre qui est le mien, pas parce que j'aurais des trucs à prouver quant à la place de la femme.
- IphigénieProphète
Il y a une forme de quadrature du cercle à dénoncer le machisme des temps anciens et à y vouloir trouver autant d'autrices féminines que d'hommes: ça revient à dénoncer un truc en s'acharnant à vouloir le nier.
Ave magistra! comme me disaient mes petits secondes (enfin les tout premiers jours :lol: ) tout fiers de "savoir le latin"...(ça c'est pour faire le lien avec les étudiants de DR )
Ave magistra! comme me disaient mes petits secondes (enfin les tout premiers jours :lol: ) tout fiers de "savoir le latin"...(ça c'est pour faire le lien avec les étudiants de DR )
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Tangleding a écrit:S'iels avaient étudié plus de romans écrits par des autrices, iels sauraient qu'elles ne parlent pas que frippes...
Au pire on le leur dit.
- PuckVénérable
Quand on étudie Tristan et Iseut, les élèves réagissent bien vite au courage et à la finesse d’esprit de la jeune femme, sans se poser la question du sexe de l’auteur, d’autant que c’est un texte qui n’en a pas un en particulier (d’auteur). Et ils comprennent très bien que le statut de la femme était celui de la soumission.
Ils peuvent juger des progrès ou de la stagnation des acquis et les filles ne se privent pas de remarques bien senties mais ils comprennent aussi que le propos n’est pas là, qu’il y a un contexte, et que si la littérature montre une société à un moment donné, ce n’est pas non plus du journalisme. Bref, ne tombons surtout pas dans une américanisation de l’esprit avec la « bienpensance » d’un côté et le Mal de l’autre.
Ils peuvent juger des progrès ou de la stagnation des acquis et les filles ne se privent pas de remarques bien senties mais ils comprennent aussi que le propos n’est pas là, qu’il y a un contexte, et que si la littérature montre une société à un moment donné, ce n’est pas non plus du journalisme. Bref, ne tombons surtout pas dans une américanisation de l’esprit avec la « bienpensance » d’un côté et le Mal de l’autre.
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- NitaEmpereur
C'est hors sujet, mais est-ce que vos élèves font aussi disparaître "elle /elles" à l'oral ?
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A clean house is a sign of a broken computer.
- PuckVénérable
Oui Nita. Les élèves disent de plus en plus « ils », comme une sorte de neutre.
« Les filles, ils ont encore dit qu’on n’avait pas… »
« C’est Lucy et Oriane, ils sont responsables de la liste pour l’accueil des 6e »
« Les filles, ils ont encore dit qu’on n’avait pas… »
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- *Ombre*Grand sage
Je constate la même chose, depuis longtemps, en fait. Cela a commencé il y a une dizaine d'années, quand j'étais encore en REP. Je me demandais s'il fallait voir une influence de la langue arabe qui distingue mal les sons é et i. Mais aujourd'hui, je retrouve cette indifférenciation dans le parler de mes élèves de campagne dont bien peu viennent d'un milieu arabophone.
- HocamSage
J'ai remarqué cela aussi mais ce point mériterait d'être évoqué plutôt ici : https://www.neoprofs.org/t8244p950-les-fautes-ou-erreurs-de-langage-qui-vous-exasperent?highlight=fautes#5382612
L'influence de l'arabe est tout au plus marginale, en effet, étant donné les élèves concernés. Tout comme celle du turc qui ne distingue pas le masculin du féminin dans les pronoms (ni au singulier ni au pluriel), et même celle de l'anglais qui ne fait pas non plus la distinction au pluriel. Je pense que l'explication principale est à chercher au sein du français lui-même : entre autres facteurs, sans doute une tendance générale à l'affaissement des distinctions entre certaines voyelles (quand j'entends des amis tourangeaux/poitevins qui ne distinguent même pas é et è, o ouvert et o fermé, ça me dépasse...), notamment dans des mots grammaticaux peu accentués comme les pronoms.
L'influence de l'arabe est tout au plus marginale, en effet, étant donné les élèves concernés. Tout comme celle du turc qui ne distingue pas le masculin du féminin dans les pronoms (ni au singulier ni au pluriel), et même celle de l'anglais qui ne fait pas non plus la distinction au pluriel. Je pense que l'explication principale est à chercher au sein du français lui-même : entre autres facteurs, sans doute une tendance générale à l'affaissement des distinctions entre certaines voyelles (quand j'entends des amis tourangeaux/poitevins qui ne distinguent même pas é et è, o ouvert et o fermé, ça me dépasse...), notamment dans des mots grammaticaux peu accentués comme les pronoms.
- NitaEmpereur
Merci de vos réponses.
Je me sens moins seule, mais toujours deconcertée.
Je me sens moins seule, mais toujours deconcertée.
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- SaltaojosHabitué du forum
Pour revenir au TDL 5e nouvelle mouture et au choix des textes, en effet je m'étais fait aussi cette réflexion : pas de Marie de France, je le regrette car j'aime beaucoup ses lais et je constate que les élèves les apprécient également. De là, j'ai remarqué qu'effectivement il y avait peu d'autrices représentées dans le manuel - moins que dans la version 2016 : pour moi ce n'est pas un gros problème. C'est au professeur de faire ses propres choix, avec ou sans le manuel, et je pense qu'on doit faire confiance à l'intelligence des collègues pour faire des choix pertinents d'un point de vue littéraire. Je pense qu'aujourd'hui, oui, nous faisons tous lire des oeuvres écrites par des femmes au collège. Mais comme déjà dit, choisir un texte d'autrice pour une question de quota serait une insulte au talent de l'autrice en question.
Un manuel n'est selon moi pas une prescription littéraire, mais comme cela a été dit plus haut un ensemble de chapitres traités en espacé limité selon des choix qui sont propres aux auteurs et à l'éditeur.
En tant qu'enseignante, je fais mes choix différemment et je suis très peu les chapitres des manuels (question de temps, tout bêtement). Oui, je veille à faire lire des textes avec des héroïnes (surtout en 5e puisque le thème s'y prête bien !) ET des textes écrits par des femmes, mais aucunement pour cette seule raison : la qualité littéraire doit être là !
Je crains le jour où nous devrons obtenir une parité (tout à fait artificielle bien sûr) dans les choix de textes étudiés en classe. J'espère qu'on n'en arrivera jamais là, ce serait tellement absurde...
Un manuel n'est selon moi pas une prescription littéraire, mais comme cela a été dit plus haut un ensemble de chapitres traités en espacé limité selon des choix qui sont propres aux auteurs et à l'éditeur.
En tant qu'enseignante, je fais mes choix différemment et je suis très peu les chapitres des manuels (question de temps, tout bêtement). Oui, je veille à faire lire des textes avec des héroïnes (surtout en 5e puisque le thème s'y prête bien !) ET des textes écrits par des femmes, mais aucunement pour cette seule raison : la qualité littéraire doit être là !
Je crains le jour où nous devrons obtenir une parité (tout à fait artificielle bien sûr) dans les choix de textes étudiés en classe. J'espère qu'on n'en arrivera jamais là, ce serait tellement absurde...
- lulucastagnetteEmpereur
Nita a écrit:C'est hors sujet, mais est-ce que vos élèves font aussi disparaître "elle /elles" à l'oral ?
Oui, et aussi à l'écrit. Ca donne des réponses ou des rédactions incompréhensibles.
- henrietteMédiateur
C'est en effet totalement hors-sujet ici. Merci de trouver un autre fil pour ces considérations.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- ThalieGrand sage
Je signale une coquille p.390 "Les règles d'orthgraphe" sans le o.
Henriette, désolée, je ne sais plus faire les spoiler ! help !
- Spoiler:
- Quant au sujet dont on ne doit pas parler ici du il/ils à la place de elle/elles, j'ai remarqué cette erreur au moment où je débutais donc il y a 25 ans. Feu mon oncle chéri d'un milieu social très populaire l'employait déjà pour parler de ses deux filles et mes élèves l'emploient aussi très régulièrement. Cela m'a toujours fait rire et je les reprends. Je suis dans le Sud, je ne sais pas si c'est un marqueur régional également mais c'est très populaire ça c'est sûr !
Henriette, désolée, je ne sais plus faire les spoiler ! help !
- MymNiveau 1
Bonjour,
J'ai regardé le manuel TDL 2022 et je l'ai comparé avec le Fleurs d'encre 2022 et je trouve que la partie étude de la langue est trop réduite pour TDL, je trouve cela vraiment regrettable. Je dois faire un choix pour cette année pour le niveau 5e ou 4e et je ne sais pas trop lequel choisir. Je n'ai reçu que Mission Plume, TDL et Fleurs d'encre en 5e et en 4e Le Livre scolaire et Mission Plumes. Avez-vous reçu d'autres spécimens?
Merci pour vos contributions.
J'ai regardé le manuel TDL 2022 et je l'ai comparé avec le Fleurs d'encre 2022 et je trouve que la partie étude de la langue est trop réduite pour TDL, je trouve cela vraiment regrettable. Je dois faire un choix pour cette année pour le niveau 5e ou 4e et je ne sais pas trop lequel choisir. Je n'ai reçu que Mission Plume, TDL et Fleurs d'encre en 5e et en 4e Le Livre scolaire et Mission Plumes. Avez-vous reçu d'autres spécimens?
Merci pour vos contributions.
- InvitéInvité
Voilà qui m'étonne ! L'ancienne version a été caviardée ?Mym a écrit:Bonjour,
J'ai regardé le manuel TDL 2022 et je l'ai comparé avec le Fleurs d'encre 2022 et je trouve que la partie étude de la langue est trop réduite pour TDL, je trouve cela vraiment regrettable.
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