LM interne 2023

Salut à tous,
je ne sais pas comment vous avez vécu les écrits mais maintenant il va falloir réussir à se remotiver pendant ce long tunnel de l'attente...

Difficile, en effet, surtout que j'ai la certitude d'avoir raté la didactique. 
Pourtant, étudier tous les jours est devenu comme une habitude et ça me ferait bizarre d'arrêter. 
Je suis en train de retravailler le sujet de didactique (à des fins thérapeutiques !), mais je ne sais pas comment préparer l'oral : peut-on trouver les textes sur internet ? 
A moins que, par miracle, je sois admissible, je ne vais pas acheter les bouquins.

Quelle était ta problématique Phylia?

Un truc tout pourri et détaché des textes : Comment les textes du corpus sont une invitation à prêter attention à l'éloquence des mots et des paroles, au-delà de l'intrigue et de la caractérisation des pièces ? J'ai tellement honte pour les formatrices qui m'ont pourtant si bien encouragée et guidée... Je ne leur ai vraiment pas fait honneur... 

Retravaillé, ça donne ce que j'aurais voulu écrire : Comment, à travers la parole dévaluée du père par le fils, ces scènes contribuent-elles à produire l'intensité dramatique qui déclenchera l'action du fils ? 

Et toi ? @Mimoush

Bonjour,

Le rapport du jury 2022 mentionne un "certain nombre d'usuels" en libre accès pour l'explication de texte. Est-ce aussi le cas pour la leçon et le commentaire ? De quels usuels parlent-ils précisément? Lorsque j'ai passé le CAPES en 2012, nous avions accès à un dictionnaire des noms propres uniquement.

Merci d'avance !

Sujets fusionnés.

Je me joins à vous, j'ai composé aussi lundi et mardi. Je me sens vidée et épuisée, incertaine de ce que j'ai produit, et je trouve aussi difficile de continuer à travailler dans l'incertitude.

Phylia a écrit:Un truc tout pourri et détaché des textes : Comment les textes du corpus sont une invitation à prêter attention à l'éloquence des mots et des paroles, au-delà de l'intrigue et de la caractérisation des pièces ? J'ai tellement honte pour les formatrices qui m'ont pourtant si bien encouragée et guidée... Je ne leur ai vraiment pas fait honneur... 

Retravaillé, ça donne ce que j'aurais voulu écrire : Comment, à travers la parole dévaluée du père par le fils, ces scènes contribuent-elles à produire l'intensité dramatique qui déclenchera l'action du fils ? 

Et toi ? @Mimoush

La problématique retravaillée est vraiment bonne. J'espère que les résultats seront positifs : c'est une épreuve terriblement frustrante que cette épreuve de didactique. On trouve plein de belles choses et on se retrouve à rendre quelque chose de superficiel. Je tire mon chapeau à ceux qui parviennent à s'en sortir.

En gros ma problématique était :

"En quoi l'affrontement père fils apparaît-il comme la représentation de la permanence de l'ordre patriarcal ?"

Grosso modo.

Accordez-vous des jours de pause, cessez de ressasser les sujets (je sais, c'est plus facile à dire qu'à faire) et préparez l'oral.
Vous ne savez pas ce qu'ont produit les autres, vous pouvez être admissible et ce serait alors vraiment bête de ne pas avoir préparé l'oral.
Faites de la comparée et de la grammaire, ça vous aidera à passer à autre chose ^^


Courage !

Moi c'est réglé, je n'ai composé que le premier jour, je n'avais pas préparé la littérature cette année. C'est un entraînement pour l'an prochain.

Phylia a écrit:Un truc tout pourri et détaché des textes : Comment les textes du corpus sont une invitation à prêter attention à l'éloquence des mots et des paroles, au-delà de l'intrigue et de la caractérisation des pièces ? J'ai tellement honte pour les formatrices qui m'ont pourtant si bien encouragée et guidée... Je ne leur ai vraiment pas fait honneur... 

Retravaillé, ça donne ce que j'aurais voulu écrire : Comment, à travers la parole dévaluée du père par le fils, ces scènes contribuent-elles à produire l'intensité dramatique qui déclenchera l'action du fils ? 

Et toi ? @Mimoush

La mienne ressemble un peu à ta problématique, je suis partie sur le dialogue argumentatif et ses évolutions selon le temps et les valeurs, dans la relation père/fils pour influer sur l’intrigue dramatique.

Mais le souci c’est que j’ai rendu une copie extrêmement inachevée, je serai donc extrêmement pénalisée

Ah je me sens moins seule ! Moi c'est sur la composition que j'ai la certitude de m'être plantée, et pas qu'un peu
Des idées pour travailler tout de même l'oral sans formation ? Je compte revoir le film et faire une relecture de la comparée, mais sinon je sèche !

Séréna a écrit:Ah je me sens moins seule ! Moi c'est sur la composition que j'ai la certitude de m'être plantée, et pas qu'un peu
Des idées pour travailler tout de même l'oral sans formation ? Je compte revoir le film et faire une relecture de la comparée, mais sinon je sèche !

Pareil ici. Est-ce que les collègues agrégés pourraient nous donner quelques conseils / pistes notamment concernant la préparation à l’épreuve de la leçon?

Bonjour à tous,
J'étais dans votre situation l'an passé. J'avais terminé les épreuves écrites sans savoir ce que valaient mes deux copies... Après les écrits, j'ai pris qq jours de pause et j'ai bossé à fond la grammaire tout en relisant les oeuvres de littérature comparée. À l'annonce des résultats d'admissibilité, j'ai été soulagée d'avoir préparé les oraux... Si vous voulez obtenir l'Agrégation, tout le travail fourni cette année ne sera pas perdu surtout pour la grammaire ! Concernant l'explication de texte ou la leçon, on acquiert des automatismes en s'entraînant et on travaille bcp plus vite! Ça n'est pas négligeable pour les oraux. Vous pouvez aussi préparer des tas de fiches que vous réutiliserez l'an prochain.
Lorsque j'ai découvert les résultats d'admissibilité l'an dernier, j'ai été heureuse de voir que j'avais réussi les écrits alors que j'étais dans l'incertitude...
Bon courage à tous et surtout ne lâchez rien!

Il faut maîtriser parfaitement la composition des œuvres, leur structure, y compris les résonnances thématiques, où sont-elles à l'œuvre, les phénomènes d'écho et de reprise. Cela permet aussi une vision surplombante, sachant que la leçon peut être une étude littéraire, et une propédeutique aux études de détail de l'explication de texte.
Se dire que c'est bientôt fini, aussi, qu'on est près du but. Et que c'est possible.

Mimoush a écrit:

Séréna a écrit:Ah je me sens moins seule ! Moi c'est sur la composition que j'ai la certitude de m'être plantée, et pas qu'un peu
Des idées pour travailler tout de même l'oral sans formation ? Je compte revoir le film et faire une relecture de la comparée, mais sinon je sèche !

Pareil ici. Est-ce que les collègues agrégés pourraient nous donner quelques conseils / pistes notamment concernant la préparation à l’épreuve de la leçon?

Concernant l'épreuve de leçon, je vous conseille de lister les types de sujets susceptibles de tomber à l'oral pour chaque oeuvre. Vous en choisissez un et vous travaillez dessus pendant 6h avec votre ouvrage. L'an dernier, j'avais fait une leçon par oeuvre et cela m'avait bien aidée. Le jour de l'épreuve, j'ai travaillé efficacement. La clé de la réussite est l'entraînement ! Il ne faut pas hésiter à travailler par groupes et à présenter leçons et explications devant d'autres candidats.
N'hésitez pas à vous entraîner à faire des plans avec d'autres sujets... N'oubliez pas de faire un "essai" concernant l'étude littéraire (long passage d'une oeuvre à analyser). L'an dernier, de nombreuses études littéraires avaient été données pour l'épreuve de leçon notamment sur Rousseau et Du Bellay.

J'allais oublier... Il faut absolument s'entraîner concernant la littérature comparée !! Faire un commentaire sur plusieurs pages en deux heures, est vraiment difficile. Je crois que j'avais fait une dizaine de commentaires (2-3 par œuvre) pour préparer cette épreuve l'an dernier.

Merci beaucoup pour tous ces précieux conseils.
En littérature comparée, l'étude porte sur plusieurs pages ?

Merci pour les conseils !

Merci pour vos précieux conseils!

fabulaphile a écrit:Merci beaucoup pour tous ces précieux conseils.
En littérature comparée, l'étude porte sur plusieurs pages ?

Oui, l'épreuve de littérature comparée est un vrai sprint! Le jury sélectionne 6 à 8 pages d'une oeuvre au programme et il s'agit de préparer un commentaire en deux heures. Le passage à l'oral dure 20 minutes...

Ha oui ! Il va falloir s'entraîner au sprint alors.
Merci

Je sais que ça ne sert à rien de ressasser mais je m'en veux d'avoir rendu des copies aussi superficielles alors que j'ai beaucoup bossé cette année, j'ai passé beaucoup de temps de mes vacances, soirées, dimanche etc. Au détriment de ma famille pour à la fin rendre ça.... sentiment de temps et de sacrifices gaspillés....

Pareil, So... J'avais beau me dire que cette année serait un premier essai, j'ai tout de même espéré faire quelque chose de bien et j'ai l'impression d'avoir rendu des copies dignes d'un élève de collège. C'est dur à encaisser.
J'essaye de me mettre tant bien que mal à la comparée, puisque l'objet d'étude sera reconduit l'an prochain. Je rame avec tous les personnages de Sakuntala !

Félicitations à tous ceux qui sont allés au bout en passant les écrits !
Même si vous pensez avoir rendu des copies superficielles, rien n'est perdu, on est rarement objectif avec soi-même et on ne sait pas ce qui a été rendu par les autres. Et l'exercice est, quoi qu'il arrive, formateur. Alors gardez espoir et ne lâchez pas maintenant !
Pour la comparée, il me semble qu'à l'interne, il n'y a plus de reconduction...

J'en suis au même point : des sujets enthousiasmants, suscitant plein d'idées, mais un tel trop plein que j'ai l'impression d'avoir été superficielle, de ne pas avoir pu approfondir, d'avoir survolé les textes, d'avoir assemblé des remarques hétéroclites. Je ne suis pas satisfaite de ce que j'ai produit, mais il faut continuer et aller au bout. Ce qui est, a été travaillé sera utile pour la prochaine fois. Au-delà de la réussite, c'est une belle aventure intellectuelle, et rien que d'avoir composé durant 14h a de quoi nous rendre fier.e.s.