arrêt maladie

Bonjour,
Après 3 mois d'arrêt maladie on passe en demi traitement. Pour éviter de passer à mi-traitement, si mon accident de service n'est pas reconnu, est-ce que je peux reprendre quelques jours de travail et me remettre en arrêt maladie à nouveau pour garder un plein traitement ? Quel délai entre deux arrêts maladie ? Est-ce que ça doit être pour une autre raison que le premier arrêt de travail ?
Merci

Non : c'est 3 mois cumulés sur un an glissant qui te font passer à mi-traitement. Par exemple : si tu as été en arrêt 20 jours en février, 15 jours en mars, 10 jours en mai, 15 jours en juin, 20 jours en septembre, et 10 jours en octobre, tout arrêt entre maintenant et février 2023 te fera passer à mi-traitement.

merci Helips, donc pour conserver le plein traitement, je n'ai pas d'autre solution que d'obtenir l'arrêt imputable au service... Et sais-tu combien de temps nous sommes payés à plein traitement en accident de service ?

Aucune idée.

N’as tu pas souscrit à un contrat de prévoyance qui prend en charge un complément de salaire ?

Effectivement c'est trois mois d'arrêt maladie ordinaire après si l'état de santé le nécessite, il faut demander à être placé en congé longue maladie puis longue durée (3 ans à plein traitement et 5 ans, je crois, si c'est imputable au service). Après cette période, tu continues en congé longue durée (2 ans je crois) à mi traitement et si tu as la complémentaire MGEN, tu as un complément de revenu qui porte celui-ci à 75% à peu près du traitement. Si c'est imputable au service, les durées sont plus longues.
Le passage en congé longue maladie et longue durée est soumis à avis médical.

A bientôt

Je ne sais pas mais cette attitude est galère pour les élèves.
Les quelques jours de reprise font par exemple qu'un remplacement ne pourra pas se faire car le remplaçant qui te remplaçait sera pris ailleurs et la classe se retrouvera sans prof.
Ceci dit, ce n'est pas ton problème.

Je ne suis pas certaine que ce soit nécessaire d'appuyer sur le bouton "culpabilisation" à coup de "pauvres élèves"... d'autant que tu n'apportes pas de réponse.

oui, désolée. C'est juste cette reprise de quelques jours qui me posait question.

Mitcindy a écrit:oui, désolée. C'est juste cette reprise de quelques jours qui me posait question.

Oui, le collègue malade n'est pas responsable des défaillances du système de remplacement. L'agent malade est déjà pénalisé par la ou les journées de carence et par la diminution de son traitement.
Il y a encore des matières sans enseignant en France aujourd'hui. Des élèves sont parfois longtemps sans enseignant alors que la situation est connue et prévisible. Rien n'est vraiment fait pour que ça change.
Il faudrait plus de TZR mais voilà ça coûte trop cher.

Mitcindy a écrit:oui, désolée. C'est juste cette reprise de quelques jours qui me posait question.

Quand on s’apprête à toucher un demi-traitement, avec lequel il faudra bien survivre, le problème de recrutement d’un remplaçant est bien secondaire…

petiote a écrit:Bonjour,
Pour éviter de passer à mi-traitement, si mon accident de service n'est pas reconnu, est-ce que je peux reprendre quelques jours de travail et me remettre en arrêt maladie à nouveau pour garder un plein traitement

En théorie, on ne se met pas en arrêt maladie, on consulte un médecin qui constate si on est apte ou non.

Accessoirement, si vous reprenez quelques jours avant de vous arrêter, la journée de carence se remet en place ; alors que si c'est une prolongation, il n'y en a pas !

FabienGTT a écrit:

petiote a écrit:Bonjour,
Pour éviter de passer à mi-traitement, si mon accident de service n'est pas reconnu, est-ce que je peux reprendre quelques jours de travail et me remettre en arrêt maladie à nouveau pour garder un plein traitement

En théorie, on ne se met pas en arrêt maladie, on consulte un médecin qui constate si on est apte ou non.

En effet.

Ianna a écrit:

FabienGTT a écrit:

petiote a écrit:Bonjour,
Pour éviter de passer à mi-traitement, si mon accident de service n'est pas reconnu, est-ce que je peux reprendre quelques jours de travail et me remettre en arrêt maladie à nouveau pour garder un plein traitement

En théorie, on ne se met pas en arrêt maladie, on consulte un médecin qui constate si on est apte ou non.

En effet.

Oui Anna et FabienGTT, je n'ai en effet pas dans ma formation de double cursus enseignant/médecin. Pardon c'était un abus de langage.

Concernant le remplacement de mes élèves, l'un des symptômes du burn-out est l'apathie.... donc j'avoue que cela ne me touche pas vraiment. Au contraire, cela ne fait que renforcer mon ras le bol de cette administration qui m'a mise dans cet état.... désolée si ce n'est pas politiquement correct !

maved83 a écrit:Effectivement c'est trois mois d'arrêt maladie ordinaire après si l'état de santé le nécessite, il faut demander à être placé en congé longue maladie puis longue durée (3 ans à plein traitement et 5 ans, je crois, si c'est imputable au service). Après cette période, tu continues en congé longue durée (2 ans je crois) à mi traitement et si tu as la complémentaire MGEN, tu as un complément de revenu qui porte celui-ci à 75% à peu près du traitement. Si c'est imputable au service, les durées sont plus longues.
Le passage en congé longue maladie et longue durée est soumis à avis médical.

A bientôt

Je suis en cours pour une procédure de reconnaissance d'imputabilité au service.
Je suis arrêté jusqu'au 15 novembre, mais j'ai reçu un avis de reconnaissance d'imputabilité provisoire jusqu'au 21 novembre (d'où vient cette date ???) ; je dois voir un médecin agrée le 12 décembre. (sous quel statut vais je passer entre le 21 novembre et au delà du 12 décembre date mystère à laquelle le médecin agrée enverra son rapport ??)..... Et si l'imputabilité n'est pas reconnu, je dois rembourser les sommes de l'imputabilité provisoire.

Bref,Merci Maved, pour cette réponse très claire. Je sais donc quoi faire à la fin de mon arrêt maladie si l'imputabilité n'est pas reconnue. Est-ce mon généraliste ou mon psy qui me met en congé longue maladie ou est-ce qu'il faut repasser encore devant une commission et des médecins agrées ?

Bonne journée à tous et toutes celles qui sont heureux d'aller en classe et bon courage à ceux et celles qui sont à la maison à se questionner sur leur devenir.

Je suis désolée pour ma remarque blessante sur se mettre en congé maladie ou relever, de l'avis du médecin, du congé maladie.

Bonjour Petiote
Un syndicat pourrait mieux répondre à tes questions.
Il y aussi le mi temps thérapeutique suite à un arrêt maladie, il peut démarrer immédiatement en suivant ton arrêt. As tu discute de cette option avec tes docteurs? Cela peut aider à reprendre avec
Moitié moins de stress et maintenir ta paye.

Pour le clm, en effet il faut passer en commission (et souvent aussi devant un médecin agréé).

petiote a écrit:


Bref,Merci Maved, pour cette réponse très claire. Je sais donc quoi faire à la fin de mon arrêt maladie si l'imputabilité n'est pas reconnue. Est-ce mon généraliste ou mon psy qui me met en congé longue maladie ou est-ce qu'il faut repasser encore devant une commission et des médecins agrées ?

Bonne journée à tous et toutes celles qui sont heureux d'aller en classe et bon courage à ceux et celles qui sont à la maison à se questionner sur leur devenir.

Je reprends le conseil d'un membre plus haut, contacte un syndicat. Tu peux téléphoner ou passer, ils ont l'habitude et peuvent accompagner les collègues dans ces démarches longues et compliquées, surtout quand la santé n'est pas top.

Tu devras transmettre en suite les différents documents (lettre de ta part demandant ce congé, certificatifs et bilans médicaux) à ton chef, certains documents devront être sous plis (confidentialité, ils seront lus par les comités médicaux).

Sans vouloir t'affoler, vérifie que tes problèmes de santé sont bien dus à un "simple" burn out.

Je fais état de ce qui m'arrive,non pas pour me faire plaindre mais pour avertir et éviter de perdre un temps précieux qui m'aurait permis de commencer plus tôt un traitement.
Pendant plusieurs mois, j'ai commencé à me sentir fatiguée sans raison apparente. J'ai négligé un signe plutôt étonnant: je n'arrivais plus à écrire correctement au tableau ; j'écrivais malgré moi de plus en plus petit et de plus en plus mal. Je n'y voyais de ma part qu'une certaine paresse car j'avais l'impression d'écrire sans problème par ailleurs. Or, il s'agissait là d'un des 1er symptômes de ma pathologie, symptôme qui porte le nom très clair de "micrographie". Mais je n'en ai pas parlé tout de suite au médecin, ignorant ce que signifiait cette "paresse".
Je résume la suite : arrêtée début 2020 pour ce que je croyais être un burn out, je n'ai pas été capable de revenir à la rentrée suivante. A la suite des bouleversements dus au COVID, je n'ai passé une IRM du cerveau qu'en janvier 2021, IRM qui a révélé une anomalie. Je n'ai pu consulter un neurologue qu'au mois de mai : sans aucun antécédent familial, j'étais atteinte de la maladie de Parkinson.
Depuis je suis en CLM renouvelé tous les 6 mois et je devrais être bientôt mise à la retraite d'office. Je viens d'avoir 59 ans.
Mon état se dégrade surtout physiquement et je multiplie les accidents et autres malaises...

Bref, pensez que la dépression peut cacher autre chose et ne négligez pas certains signes : cela peut mieux ralentir une dégradation, même inéluctable .

Merci de m'avoir lue et réjouissez-vous si vous êtes en bonne santé !

Je suis navrée d'apprendre que tu es malade et espère qu'un traitement pourra te permettre de vivre aussi normalement que possible.

C'est moche Zazk. J'espère aussi que tu pourras avoir un traitement.

Plein de pensées pour toi Zazk. Nous sommes passés tous les deux de l’autre côté, du côté des « malades ». Nous avons quitté la rive des bien-portants. J’ai vraiment frontalement ressenti ce passage brutal quand j’ai appris ma maladie (cancer moelle osseuse; seul symptôme : fatigue énorme et infections longues à guérir.. effectivement méfiance devant de »petits » symptômes). J’ai 48 ans. Alors nos vies sont différentes, mais la vie est là, avec ces moments magnifiques et parfois plus durs, mais on VIT . Et un peu d’espoir pour toi: la belle-sœur de ma frangine a été diagnostiquée Parkinson vers 49 ans, elle a 57 ans, des traitements existent même si chaque cas est différent bien sûr. Plein de courage à toi, il faut rester dans la vie, je sens que c’est ce que tu fais rien qu’en te lisant,  on a de belles choses à vivre… même malade. ‍🩹 accepter la destinée et avancer jour après jour. En ce moment je lis « les consolations » de Christophe André qui me parle beaucoup Mes collègues bien portants, oui, savourez chaque jour c’est une telle chance ET préservez vous pour la garder …

Merci pour vos témoignages et partager votre expérience. La maladie c’est tellement injuste et cela nous fait peur aux biens portants, pourtant c’est profondément humain. Courage à vous et merci encore de votre parole.