- AphrodissiaMonarque
Je suis en train de réfléchir à ma séquence sur Colette.
J'ai presque choisi mes 2 textes pour des STMG : le texte ultra connu de l'aube dans Sido parce qu'il est beau et célèbre et attendu, je crois; "Colette le rossignol " dans "les vrilles de la vigne" parce que j'aime bien les textes où les auteurs réfléchissent à leur "être-écrivant" . Mais j'aurais aimé aussi donner un extrait de "matin gris".
Pour le parcours, j'hésite : un passage de l'Itinéraire de Chateaubriand me dirait bien ou la description de l'âge d'or par Ovide.
J'ai pensé aux dernières pages de Jean le Bleu aussi mais je n'ose pas:
Ou bien je fais l'impasse sur les textes du parcours et on travaille les 3 extraits de Colette.
J'ai presque choisi mes 2 textes pour des STMG : le texte ultra connu de l'aube dans Sido parce qu'il est beau et célèbre et attendu, je crois; "Colette le rossignol " dans "les vrilles de la vigne" parce que j'aime bien les textes où les auteurs réfléchissent à leur "être-écrivant" . Mais j'aurais aimé aussi donner un extrait de "matin gris".
Pour le parcours, j'hésite : un passage de l'Itinéraire de Chateaubriand me dirait bien ou la description de l'âge d'or par Ovide.
J'ai pensé aux dernières pages de Jean le Bleu aussi mais je n'ose pas:
- Giono:
Ou bien je fais l'impasse sur les textes du parcours et on travaille les 3 extraits de Colette.
- MilicusNiveau 6
Je donne des cours particuliers et une de mes élèves a eu exactement ce choix de texte de Colette et les dernières pages de Jean le bleu que tu proposes (quel beau texte !)
La mise en relation m’a paru intéressante et pertinente : la nature apparaît dans les deux textes comme un espace privilégié pour le recueillement. Il y a un imaginaire pastoral plus marqué chez Giono je trouve.
Je ne connais pas L’itinéraire de Chateaubriand mais comme j’adore cet auteur, ça me donne envie d’aller le découvrir.
La mise en relation m’a paru intéressante et pertinente : la nature apparaît dans les deux textes comme un espace privilégié pour le recueillement. Il y a un imaginaire pastoral plus marqué chez Giono je trouve.
Je ne connais pas L’itinéraire de Chateaubriand mais comme j’adore cet auteur, ça me donne envie d’aller le découvrir.
- AphrodissiaMonarque
C'est vrai? Moi qui me croyais follement originaleMilicus a écrit:Je donne des cours particuliers et une de mes élèves a eu exactement ce choix de texte de Colette et les dernières pages de Jean le bleu que tu proposes (quel beau texte !)
La mise en relation m’a paru intéressante et pertinente : la nature apparaît dans les deux textes comme un espace privilégié pour le recueillement. Il y a un imaginaire pastorale plus marqué chez Giono je trouve.
Je ne connais pas L’itinéraire de Chateaubriand mais comme j’adore cet auteur, ça me donne envie d’aller le découvrir.
C'est une élève de 1G ou de 1techno? J'ai peur que le texte de Giono ne soit difficile et peut-être un petit peu trop transgressif.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- MilicusNiveau 6
1ère générale !
Ça m’a donné envie de me plonger dans Giono : quelle écriture intense !
Ça m’a donné envie de me plonger dans Giono : quelle écriture intense !
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"J'ai seul la clef de cette parade sauvage." Arthur Rimbaud
- SolovieïNiveau 10
Giono mérite d'être remis au goût du jour ! Quelqu'un a-t-il déjà pensé à Camus (Noces) ?
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
J'en ai fait un extrait, il est d'ailleurs je crois dans l'édition scolaire proposée.
C'est celui que j'ai étudié en analyse linéaire, et j'ai aussi proposé dans le parcours (qui n'est plus un parcours puisqu'on étudie qu'un seul texte) un extrait du domaine des murmures dans lequel l'héroïne se rappelle toute son enfance à partir de la vision d'une fraise des bois, très sensoriel aussi, et un également un extrait de Françoise Sagan, dans Bonjour tristesse il y a beaucoup de passages avec des descriptions axées sur les sens.
C'est celui que j'ai étudié en analyse linéaire, et j'ai aussi proposé dans le parcours (qui n'est plus un parcours puisqu'on étudie qu'un seul texte) un extrait du domaine des murmures dans lequel l'héroïne se rappelle toute son enfance à partir de la vision d'une fraise des bois, très sensoriel aussi, et un également un extrait de Françoise Sagan, dans Bonjour tristesse il y a beaucoup de passages avec des descriptions axées sur les sens.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- e-mietteNiveau 7
Cette remarque n'est valable qu'en 1ere technologique, mais ô combien juste ! Je me demande pourquoi ces programmes idiots nous obligent encore, dans ces classes assez peu férues de lecture, à survoler une oeuvre en seulement 2 extraits approfondis et à zapper aussitôt vers un soi-disant parcours qui n'a que ce nom ronflant pour justification... de rien !Écusette de Noireuil a écrit:
et j'ai aussi proposé dans le parcours (qui n'est plus un parcours puisqu'on étudie qu'un seul texte).
- SolovieïNiveau 10
S'il y a bien un candidat tout indiqué au sacrifice et à l'amputation en voie technologique, c'est bien ce damné "parcours", qui pourrait tout autant s'écrire "parkour", au vu des acrobaties demandées...
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
e-miette a écrit:Cette remarque n'est valable qu'en 1ere technologique, mais ô combien juste ! Je me demande pourquoi ces programmes idiots nous obligent encore, dans ces classes assez peu férues de lecture, à survoler une oeuvre en seulement 2 extraits approfondis et à zapper aussitôt vers un soi-disant parcours qui n'a que ce nom ronflant pour justification... de rien !Écusette de Noireuil a écrit:
et j'ai aussi proposé dans le parcours (qui n'est plus un parcours puisqu'on étudie qu'un seul texte).
Comme les aménagements proposés l'an dernier c'était en première générale, 3 textes dans l’œuvre et un dans le parcours, je m'y tiens - nous avons décidé avec les collègues de ne pas faire 20 textes. Et pour Olympe de Gouges vu la brièveté de l’œuvre je m’assois sur les consignes: 2 textes dans l'OI et deux dans le "parcours".
Et c'est clair qu'on ferait aussi bien de le supprimer.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- OxfordNeoprof expérimenté
Solovieï a écrit:Giono mérite d'être remis au goût du jour ! Quelqu'un a-t-il déjà pensé à Camus (Noces) ?
J'ai des amis qui en étudient un extrait avec leurs classes.
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- gregforeverGrand sage
A priori non puisque la lecture cursive doit être d'un autre siècle que l'oeuvre intégrale.
- SolovieïNiveau 10
Je pensais à Camus en extraits, pour EL (non extrait de l'OI officielle, donc) ou "document complémentaire". En effet, on ne peut choisir le recueil de Camus en œuvre cursive, puisque du même siècle que Sido. Cela dit, je sais qu'un certain nombre de collègues se dispensent de cette règle (par ailleurs très discutable). Pour ma part, j'aspire toujours à la tranquillité et je ne veux pas donner le bâton pour me faire battre par un IA-IPR pointilleux, un quelconque petit chef à la recherche de l'autorité perdue ou des parents excités à l'idée de "se faire un prof" avec avocat et tout le toutim (oui, ici, c'est fréquent).
- OxfordNeoprof expérimenté
Ah oui, vous avez raison, pas en lecture cursive !
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- InvitéInvité
Pour les cursives, je vais proposer des poèmes de Rimbaud ou Tesson ( "Sur les Chemins noirs" ).
- AphrodissiaMonarque
J'ai dû le dire plus haut déjà : en cursive, je donne un roman de D. de Vigan que les élèves arrivent à lire assez facilement. Il n'a pas de rapport avec l'intitulé du parcours mais on peut établir un parallèle avec Sido, puisque c'est l'histoire d'une mère, de son histoire reconstituée et racontée par sa fille écrivaine... et c'est du XXIe siècle: il s'agit de Rien ne s'oppose à la nuit.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- e-mietteNiveau 7
Personnellement j'ai donné en cursive S'adapter, de Dupont-Monod, qui correspond à merveille et que nombre d'élèves ont apprécié (beaucoup choisiront de le présenter à l'oral).
Une élève de 1ere Techno a même fait spontanément le lien entre des extraits de ce roman et le thème du locus amoenus que nous venons d' étudier dans Sido... alors qu'ils ont lu S'adapter il y a 2 mois ! Ils sont parfois surprenants, ces petits :-)
Une élève de 1ere Techno a même fait spontanément le lien entre des extraits de ce roman et le thème du locus amoenus que nous venons d' étudier dans Sido... alors qu'ils ont lu S'adapter il y a 2 mois ! Ils sont parfois surprenants, ces petits :-)
- AphrodissiaMonarque
Je ne l'avais pas encore lu avant de faire mon choix mais je réfléchis aussi à ce roman pour l'an prochain.e-miette a écrit:Personnellement j'ai donné en cursive S'adapter, de Dupont-Monod, qui correspond à merveille et que nombre d'élèves ont apprécié (beaucoup choisiront de le présenter à l'oral).
Une élève de 1ere Techno a même fait spontanément le lien entre des extraits de ce roman et le thème du locus amoenus que nous venons d' étudier dans Sido... alors qu'ils ont lu S'adapter il y a 2 mois ! Ils sont parfois surprenants, ces petits :-)
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Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- InvitéInvité
Cochonou a écrit:maldoror1 a écrit:Pour les cursives, je vais proposer des poèmes de Rimbaud ou Tesson ( "Sur les Chemins noirs" ).
Proposer des poèmes pour l'objet intitulé "le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle", c'est un peu surprenant.Aphrodissia a écrit:J'ai dû le dire plus haut déjà : en cursive, je donne un roman de D. de Vigan que les élèves arrivent à lire assez facilement. Il n'a pas de rapport avec l'intitulé du parcours mais on peut établir un parallèle avec Sido, puisque c'est l'histoire d'une mère, de son histoire reconstituée et racontée par sa fille écrivaine... et c'est du XXIe siècle: il s'agit de Rien ne s'oppose à la nuit.
Ce que tu écris me rappelle une expérience récente. En cherchant des sujets de dissertation sur les oeuvres de Colette au programme, j'ai consulté un parascolaire sorti en 2022. Sur la couverture dudit parascolaire l'intitulé du parcours au programme est clairement rappelé. Pourtant, parmi les trois sujets de dissertation proposés par l'auteur, aucun n'est en lien avec le parcours, car tous portent sur l'écriture autobiographique et/ou sur les liens complexes que la fiction entretient avec le réel :/
Surprenant peut-être, mais validé par les IPR.
- gregforeverGrand sage
- AphrodissiaMonarque
Merci pour cette référence,
@gregforever mais ce magazine ne se trouve qu'en Bourgogne, sans doute? Peut-êtresur Internet?
@gregforever mais ce magazine ne se trouve qu'en Bourgogne, sans doute? Peut-êtresur Internet?
Je me cite pour dire que finalement, je n'ai pas choisi ce roman-là. J'ai donné à lire Continuer de Laurent Mauvignier que je trouve d'une plus grande qualité littéraire, dans lequel on retrouve la relation filiale (même si elle est abîmée) et que je rattache facilement à la célébration du monde. Quel roman magnifique!Aphrodissia a écrit:Je ne l'avais pas encore lu avant de faire mon choix mais je réfléchis aussi à ce roman pour l'an prochain.e-miette a écrit:Personnellement j'ai donné en cursive S'adapter, de Dupont-Monod, qui correspond à merveille et que nombre d'élèves ont apprécié (beaucoup choisiront de le présenter à l'oral).
Une élève de 1ere Techno a même fait spontanément le lien entre des extraits de ce roman et le thème du locus amoenus que nous venons d' étudier dans Sido... alors qu'ils ont lu S'adapter il y a 2 mois ! Ils sont parfois surprenants, ces petits :-)
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- sinanNiveau 9
J'ai donné Les travailleurs de la mer de Hugo. Je voulais leur donner un grand roman épique pour trancher avec Colette. L'épique me semble par ailleurs bien coller avec " la célébration du monde".
- SolovieïNiveau 10
sinan a écrit:J'ai donné Les travailleurs de la mer de Hugo. Je voulais leur donner un grand roman épique pour trancher avec Colette. L'épique me semble par ailleurs bien coller avec " la célébration du monde".
C'est un roman superbe. Je me souviens de moments épiques, comme le combat contre la pieuvre et la description d'une tempête... Un livre qui m'a marqué. Des élèves de 1ère parviendront-ils à lire un récit aussi monumental ? Iront-ils au-delà des premières pages? Si ce n'est pas aussi excessif que dans Notre-Dame de Paris ou Les Misérables, on a beaucoup de digressions "encyclopédiques" sur les coutumes de mer, l'histoire, etc.
Les dessins (encre de Chine, aquarelle, gouache, crayon) d'Hugo réalisés durant son séjour à Guernesey peuvent constituer une bonne entrée dans l'œuvre. Par exemple, La Durande par gros temps :
http://www.ressources.univ-rennes2.fr/toujours-en-ramenant-la-plume/gros-temps-la-durande/
- AsterNiveau 6
sinan a écrit:J'ai donné Les travailleurs de la mer de Hugo. Je voulais leur donner un grand roman épique pour trancher avec Colette. L'épique me semble par ailleurs bien coller avec " la célébration du monde".
Pour ma part j'ai proposé la lecture des Histoires naturelles de Jules Renard (1894) dont Colette admirait le style, d'une "coupante netteté". Mes élèves ont apprécié cette lecture et certains l'ont présentée à l'oral.
- Colette Sido Commentaire et lecture linéaire associés au parcours
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