- ErgoDevin
D'après le bilan social 2019-2020, le SNESup a calculé que dans l'hypothèse où toutes les heures de cours depuis septembre étaient assurées par des titulaires, toutes les heures depuis le 26 janvier sont assurées par des non titulaires et par des heures complémentaires pour finir l'année.
https://www.snesup.fr/article/demain-26-janvier-jour-du-depassement-pour-lannee-universitaire-2021-2022-lettre-flash-ndeg47-du-25-janvier-2022
https://www.snesup.fr/article/demain-26-janvier-jour-du-depassement-pour-lannee-universitaire-2021-2022-lettre-flash-ndeg47-du-25-janvier-2022
https://www.liberation.fr/societe/education/jour-du-depassement-universitaire-a-partir-de-mercredi-tous-les-enseignements-seront-faits-en-dehors-du-service-officiel-des-titulaires-20220126_NBAXJWJOTBA35BGBODH2XRNO6Q/Ce mercredi marque, selon le syndicat Snesup-FSU, le «jour du dépassement universitaire», date symbolique à partir de laquelle les cours de l’année 2021-2022 cesseraient si l’on se contentait des heures statutaires des enseignants-chercheurs. Elle représente avant tout une manière, pour la secrétaire générale du syndicat, Anne Roger, de mettre en avant le sous-financement de l’université et le recours excessif aux heures supplémentaires, vacataires et contractuels.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- e-WandererGrand sage
Merci pour ton tableau, que je trouve très intéressant !
Le nombre d'heures complémentaires des E-C titulaires est très important, et scandaleusement élevé : pas loin de 25% du service pour les MCF qui sont censés pouvoir dégager du temps pour préparer une HDR. On constate aussi que les heures de cours assurées par des contractuels (ATER, contrats doctoraux) représentent un volume équivalant aux 3/4 des heures statutaires du corps des PR : c'est considérable, et évidemment bien supérieur au volume attendu : ici, on constate clairement l'effet des gels de postes qui s'ajoutent à la période normale de vacance des postes en cas de mutation ou de départ à la retraite !
En revanche, la part des enseignants vacataires me paraît étonnamment basse par rapport à ce que j'ai pu constater quand je dirigeais mon département (mais mes collègues titulaires faisaient assez peu d'heures complémentaires, ce qui m'obligeait à jouer les chasseurs de têtes : environ 25 groupes de TD par an confiés à des vacataires. Comme on a revu les maquettes en réduisant considérablement la voilure, c'est moins vrai actuellement, mais ça veut dire qu'on a été contraint d'adapter l'offre de formation à la pénurie : les options offertes aux étudiants sont moins nombreuses, les groupes de TD sont blindés à 40 personnes, on a passé des CM en TD pour que ça coûte moins cher et que les collègues assurent davantage d'heures de cours etc.). Il y a des disparités énormes selon les disciplines : dans certains secteurs comme les arts du spectacle ou le journalisme, il y a un appel massif au monde professionnel extérieur. Mais des disciplines comme le droit ou la médecine (avec une part de cours magistraux considérable) sont sans doute moins demandeuses d'aides extérieures.
Le SCANDALE absolu concerne bien évidemment les BIATSS. On comprend que les personnels craquent et que le turn-over soit si important, avec si peu de titulaires.
Le nombre d'heures complémentaires des E-C titulaires est très important, et scandaleusement élevé : pas loin de 25% du service pour les MCF qui sont censés pouvoir dégager du temps pour préparer une HDR. On constate aussi que les heures de cours assurées par des contractuels (ATER, contrats doctoraux) représentent un volume équivalant aux 3/4 des heures statutaires du corps des PR : c'est considérable, et évidemment bien supérieur au volume attendu : ici, on constate clairement l'effet des gels de postes qui s'ajoutent à la période normale de vacance des postes en cas de mutation ou de départ à la retraite !
En revanche, la part des enseignants vacataires me paraît étonnamment basse par rapport à ce que j'ai pu constater quand je dirigeais mon département (mais mes collègues titulaires faisaient assez peu d'heures complémentaires, ce qui m'obligeait à jouer les chasseurs de têtes : environ 25 groupes de TD par an confiés à des vacataires. Comme on a revu les maquettes en réduisant considérablement la voilure, c'est moins vrai actuellement, mais ça veut dire qu'on a été contraint d'adapter l'offre de formation à la pénurie : les options offertes aux étudiants sont moins nombreuses, les groupes de TD sont blindés à 40 personnes, on a passé des CM en TD pour que ça coûte moins cher et que les collègues assurent davantage d'heures de cours etc.). Il y a des disparités énormes selon les disciplines : dans certains secteurs comme les arts du spectacle ou le journalisme, il y a un appel massif au monde professionnel extérieur. Mais des disciplines comme le droit ou la médecine (avec une part de cours magistraux considérable) sont sans doute moins demandeuses d'aides extérieures.
Le SCANDALE absolu concerne bien évidemment les BIATSS. On comprend que les personnels craquent et que le turn-over soit si important, avec si peu de titulaires.
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- TristanaVénérable
e-Wanderer a écrit:Le SCANDALE absolu concerne bien évidemment les BIATSS. On comprend que les personnels craquent et que le turn-over soit si important, avec si peu de titulaires.
Oui mais cela concerne les heures d'enseignement... pas le travail administratif.
De ce que je vois, on a tendance à recruter des BIATSS contractuels qui ont un statut un peu bâtard (des doctorants ou tout jeunes docteurs qu'on positionne sur des postes d'IGE généralement pour qu'ils aient un revenu fixe et puissent se rendre dispo facilement, étant embauchés par l'établissement) pour leur proposer en plus de faire des vacations d'enseignement. C'est beaucoup moins le cas chez les BIATSS titulaires, parce qu'ils n'ont généralement pas le même statut (un docteur va rarement passer les concours ITRF ; j'ai souvent entendu parler des doctorants ou titulaires d'un doctorat dire que c'était vraiment rater sa vie que de finir IGE...)
En tout cas, j'ai eu quelques statistiques dans mon Département et le nombre de vacataires va croissant depuis plusieurs années. C'est un vrai problème qui n'est jamais adressé ; dans les instances on a l'impression que tout le monde s'en fout, alors même que certains présidents d'université pourraient avoir l'oreille de la ministre et faire remonter les grandes difficultés rencontrées par l'absence d'enseignants titulaires à l'université.
D'ailleurs même administrativement, que d'énergie, de temps perdus à créer des contrats de vacation, avec tout ce que ça implique derrière (des contrats signés tard, des paiements donc encore retardés, pas d'accès aux outils numériques de l'université avant parfois la fin du semestre...). J'aimerais connaître le vrai coût humain et financier de la précarisation des enseignants.
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« C’est tout de même épatant, et pour le moins moderne, un dominant qui vient chialer que le dominé n’y met pas assez du sien. »
Virginie Despentes
- PoupoutchModérateur
Pour avoir été précaire en arts du spectacle durant 7 ans, je peux assurer que sur les 3 facs où j'ai bossé, l'essentiel des vacataires etaient des doctorants/docteurs en attente d'un poste. Les professionnels associés (dont le statut est un peu différent) n'étaient clairement pas majoritaires.e-Wanderer a écrit:Merci pour ton tableau, que je trouve très intéressant !
Le nombre d'heures complémentaires des E-C titulaires est très important, et scandaleusement élevé : pas loin de 25% du service pour les MCF qui sont censés pouvoir dégager du temps pour préparer une HDR. On constate aussi que les heures de cours assurées par des contractuels (ATER, contrats doctoraux) représentent un volume équivalant aux 3/4 des heures statutaires du corps des PR : c'est considérable, et évidemment bien supérieur au volume attendu : ici, on constate clairement l'effet des gels de postes qui s'ajoutent à la période normale de vacance des postes en cas de mutation ou de départ à la retraite !
En revanche, la part des enseignants vacataires me paraît étonnamment basse par rapport à ce que j'ai pu constater quand je dirigeais mon département (mais mes collègues titulaires faisaient assez peu d'heures complémentaires, ce qui m'obligeait à jouer les chasseurs de têtes : environ 25 groupes de TD par an confiés à des vacataires. Comme on a revu les maquettes en réduisant considérablement la voilure, c'est moins vrai actuellement, mais ça veut dire qu'on a été contraint d'adapter l'offre de formation à la pénurie : les options offertes aux étudiants sont moins nombreuses, les groupes de TD sont blindés à 40 personnes, on a passé des CM en TD pour que ça coûte moins cher et que les collègues assurent davantage d'heures de cours etc.). Il y a des disparités énormes selon les disciplines : dans certains secteurs comme les arts du spectacle ou le journalisme, il y a un appel massif au monde professionnel extérieur. Mais des disciplines comme le droit ou la médecine (avec une part de cours magistraux considérable) sont sans doute moins demandeuses d'aides extérieures.
Le SCANDALE absolu concerne bien évidemment les BIATSS. On comprend que les personnels craquent et que le turn-over soit si important, avec si peu de titulaires.
Quand je bossais comme Biatts dans ma fac (on fait ce qu'on peut pour financer ses études) on était 2 contractuelles pour 2 titulaires dans l'UFR où je travaillais. A l'école doctorale, on était 2 vacataires pour 1 titulaire. Dans les bibliothèques, il y a un nombre de précaires effarant. Dans le service de mon compagnon, il y a 6 titulaires et 5 contractuels. Il me dit que la proportion sur son université est de 40% de contractuels (ce qui est équivalent au pourcentage de précaires chez les profs).Tristana a écrit:e-Wanderer a écrit:Le SCANDALE absolu concerne bien évidemment les BIATSS. On comprend que les personnels craquent et que le turn-over soit si important, avec si peu de titulaires.
Oui mais cela concerne les heures d'enseignement... pas le travail administratif.
De ce que je vois, on a tendance à recruter des BIATSS contractuels qui ont un statut un peu bâtard (des doctorants ou tout jeunes docteurs qu'on positionne sur des postes d'IGE généralement pour qu'ils aient un revenu fixe et puissent se rendre dispo facilement, étant embauchés par l'établissement) pour leur proposer en plus de faire des vacations d'enseignement. C'est beaucoup moins le cas chez les BIATSS titulaires, parce qu'ils n'ont généralement pas le même statut (un docteur va rarement passer les concours ITRF ; j'ai souvent entendu parler des doctorants ou titulaires d'un doctorat dire que c'était vraiment rater sa vie que de finir IGE...)
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Poupoutch a écrit:Pour avoir été précaire en arts du spectacle durant 7 ans, je peux assurer que sur les 3 facs où j'ai bossé, l'essentiel des vacataires etaient des doctorants/docteurs en attente d'un poste. Les professionnels associés (dont le statut est un peu différent) n'étaient clairement pas majoritaires.e-Wanderer a écrit:Merci pour ton tableau, que je trouve très intéressant !
Le nombre d'heures complémentaires des E-C titulaires est très important, et scandaleusement élevé : pas loin de 25% du service pour les MCF qui sont censés pouvoir dégager du temps pour préparer une HDR. On constate aussi que les heures de cours assurées par des contractuels (ATER, contrats doctoraux) représentent un volume équivalant aux 3/4 des heures statutaires du corps des PR : c'est considérable, et évidemment bien supérieur au volume attendu : ici, on constate clairement l'effet des gels de postes qui s'ajoutent à la période normale de vacance des postes en cas de mutation ou de départ à la retraite !
En revanche, la part des enseignants vacataires me paraît étonnamment basse par rapport à ce que j'ai pu constater quand je dirigeais mon département (mais mes collègues titulaires faisaient assez peu d'heures complémentaires, ce qui m'obligeait à jouer les chasseurs de têtes : environ 25 groupes de TD par an confiés à des vacataires. Comme on a revu les maquettes en réduisant considérablement la voilure, c'est moins vrai actuellement, mais ça veut dire qu'on a été contraint d'adapter l'offre de formation à la pénurie : les options offertes aux étudiants sont moins nombreuses, les groupes de TD sont blindés à 40 personnes, on a passé des CM en TD pour que ça coûte moins cher et que les collègues assurent davantage d'heures de cours etc.). Il y a des disparités énormes selon les disciplines : dans certains secteurs comme les arts du spectacle ou le journalisme, il y a un appel massif au monde professionnel extérieur. Mais des disciplines comme le droit ou la médecine (avec une part de cours magistraux considérable) sont sans doute moins demandeuses d'aides extérieures.
Le SCANDALE absolu concerne bien évidemment les BIATSS. On comprend que les personnels craquent et que le turn-over soit si important, avec si peu de titulaires.Quand je bossais comme Biatts dans ma fac (on fait ce qu'on peut pour financer ses études) on était 2 contractuelles pour 2 titulaires dans l'UFR où je travaillais. A l'école doctorale, on était 2 vacataires pour 1 titulaire. Dans les bibliothèques, il y a un nombre de précaires effarant. Dans le service de mon compagnon, il y a 6 titulaires et 5 contractuels. Il me dit que la proportion sur son université est de 40% de contractuels (ce qui est équivalent au pourcentage de précaires chez les profs).Tristana a écrit:e-Wanderer a écrit:Le SCANDALE absolu concerne bien évidemment les BIATSS. On comprend que les personnels craquent et que le turn-over soit si important, avec si peu de titulaires.
Oui mais cela concerne les heures d'enseignement... pas le travail administratif.
De ce que je vois, on a tendance à recruter des BIATSS contractuels qui ont un statut un peu bâtard (des doctorants ou tout jeunes docteurs qu'on positionne sur des postes d'IGE généralement pour qu'ils aient un revenu fixe et puissent se rendre dispo facilement, étant embauchés par l'établissement) pour leur proposer en plus de faire des vacations d'enseignement. C'est beaucoup moins le cas chez les BIATSS titulaires, parce qu'ils n'ont généralement pas le même statut (un docteur va rarement passer les concours ITRF ; j'ai souvent entendu parler des doctorants ou titulaires d'un doctorat dire que c'était vraiment rater sa vie que de finir IGE...)
Pourquoi s'excuser d'avoir exercé un métier très louable ? Faire fonctionner l'Université, c'est quelque chose...
- TristanaVénérable
Oui, il faut croire que c'est déshonorant d'être un personnel administratif — exactement ce que je racontais plus haut.
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« C’est tout de même épatant, et pour le moins moderne, un dominant qui vient chialer que le dominé n’y met pas assez du sien. »
Virginie Despentes
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Mais pas du tout voyons. On est tous dans la même galère.
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Si tu vales valeo.
- NicétasNiveau 9
Même si ce n'est pas l'objet de l'étude, il faudrait aussi une colonne dédiée aux heures de cours non rémunérées assurées par titulaires et non-titulaires. Je pense en particulier aux doctorants contractuels : ils ne peuvent effectuer plus de 64h, mais pour nécessité de service, ils font plutôt 68h, 70h, et les heures supplémentaires ne "peuvent pas" (je cite ce qu'on m'a répondu) être rémunérées.
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« Quand un discours naturel peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu'on entend, laquelle on ne savait pas qu'elle y fût, en sorte qu'on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir ; car il ne nous a pas fait montre de son bien, mais du nôtre ; et ainsi ce bienfait nous le rend aimable, outre que cette communauté d'intelligence que nous avons avec lui incline nécessairement le cœur à l'aimer. »
Pascal, Pensées
- miscNiveau 5
Ajoutons à cela tous les départements qui ont transformé les CM en TD afin que les enseignants ne bénéficient pas du coefficient 1,5 et que, mécaniquement, ils effectuent plus d'heures.
- ErgoDevin
Oui, il y a ça aussi.Nicétas a écrit:Même si ce n'est pas l'objet de l'étude, il faudrait aussi une colonne dédiée aux heures de cours non rémunérées assurées par titulaires et non-titulaires. Je pense en particulier aux doctorants contractuels : ils ne peuvent effectuer plus de 64h, mais pour nécessité de service, ils font plutôt 68h, 70h, et les heures supplémentaires ne "peuvent pas" (je cite ce qu'on m'a répondu) être rémunérées.
Certains collègues bénéficiant de décharges liées à des directions de projets de recherche ou directions de labo ont aussi en général entre une dizaine et une quarantaine d'heures qui ne peuvent pas être rémunérées, les heures comp' étant incompatibles avec leur décharge. Et d'un autre côté, la neutralisation de cours faute d'avoir quelqu'un à mettre devant les étudiants est en train de devenir un système de fonctionnement habituel plutôt qu'une exception. On dysfonctionne à tous les étages et il y a finalement assez peu de discussions sur le sujet, tout étant vu comme un potentiel risque pour les postes et les supports d'ATER et de CDE.
Aussi.misc a écrit:Ajoutons à cela tous les départements qui ont transformé les CM en TD afin que les enseignants ne bénéficient pas du coefficient 1,5 et que, mécaniquement, ils effectuent plus d'heures.
Je suis en train d'éplucher le bilan social 2020 de mon université, et ces dernières années, le nombre d'E/EC à avoir effectué des heures complémentaires a baissé, mais le nombre d'heures comp' a augmenté.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Bah… On se fait salement tondre côté postes et côté moyens de travail — le tout avec des impositions d'heures comp' qui peuvent devenir délirantes: il suffit qu'un collègue soit souffrant ou ait eu sa mut' ou une promo pour que, jeu du calendrier “au fil de l'eau” aidant, on se fasse démarcher. Et suivant le statut ou l'absence de statut, ça n'est pas toujours facile de dire non… Mais il y a une bonne explication à cela: il suffit de regarder combien d'universités ont un budget à la limite du rouge et de la reprise de gestion par le rectorat d'à côté, à moins… de geler des postes… 25 ans au moins de sous-dotation — chaque “plan” de financement étant, tous les dix ans, reporté à la décennie suivante — couplés avec la croissance des effectifs, et ça donne la situation actuelle.
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Si tu vales valeo.
- ElaïnaDevin
Poupoutch a écrit:
Pour avoir été précaire en arts du spectacle durant 7 ans, je peux assurer que sur les 3 facs où j'ai bossé, l'essentiel des vacataires etaient des doctorants/docteurs en attente d'un poste. Les professionnels associés (dont le statut est un peu différent) n'étaient clairement pas majoritaires.
Que beaucoup d'auront jamais, d'ailleurs...
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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