Feriez-vous grève la semaine de la rentrée ?
- EnaecoVénérable
D'autant plus que le lycéen, même à 20% de gréviste, ça va lui faire une heure de trou ou finir un peu plus tôt, s'il est impacté.
- Melyne5Fidèle du forum
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Je ferai la grève pour être bien avec moi-même, mais je n'y crois pas une seconde. Ce qui ne fonctionne pas, ce n'est pas la grève, c'est la démobilisation et l'inorganisation. Nous n'obtenons rien parce que trop peu de collègues participent aux grèves. Nos grèves ne sont pas reconduites parce que nous ne nous organisons pas pour les faire durer.
Tout pareil !
- VicomteDeValmontGrand sage
Dans un contexte de crise tel que nous le vivons depuis 2 ans, la grève est un moyen d'expression de la fatigue et de l'exaspération. C'est pourquoi @UNSA_Education appelle à la grève le jeudi 13 janvier. Le @snpden, au travers de sa fédération, s'associe à cette démarche.
— SNPDEN-UNSA (@snpden) January 8, 2022
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- Madame_ProfEsprit sacré
VicomteDeValmont a écrit:Dans un contexte de crise tel que nous le vivons depuis 2 ans, la grève est un moyen d'expression de la fatigue et de l'exaspération. C'est pourquoi @UNSA_Education appelle à la grève le jeudi 13 janvier. Le @snpden, au travers de sa fédération, s'associe à cette démarche.
— SNPDEN-UNSA (@snpden) January 8, 2022
Wouah !
Là, ça me motive.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- Charles-MauriceNiveau 10
Les collègues ne font plus grève en raison de mots d ordre multi entrées, qui ne portent pas de véritables revendications professionnelles.
La grève du 13 janvier n est perçue dans les média que comme un mouvement contre la complexité des tests anti covid. Alors que la profession est en très grande souffrance. Perte de sens, mépris institutionnel, caporalisation inacceptable. Et surtout, surtout, la perte salariale indigne. Moins 30 % en trente ans de carrière d après mon calcul, en prenant en compte le ratio avec le smic.
Une grève avec bloquage des établissements et comme mot d ordre "rendez nous notre argent", voilà la seule façon de réagir dignement. Il ne sert à rien de défiler gentiment dans les rues autorisées, sans déranger personne.
Il faut renverser la table, c'est le moment, et le seul moyen de témoigner de l humiliation ressentie. Le dernier entretien du président est, à lui seul, un casus belli.
We want our money back. Ca suffit le mépris.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Cath a écrit:Je suis pour une grève reconductible. Il faut arrêter de dire que la grève ne sert à rien et que donc il est temps de trouver d'autres moyens d'action. À part la violence, il n'y en a pas.
Il y en a tout de même un : continuer de faire son boulot en refusant tout ce qui nous déplaît. Mais il faudrait que nous soyons très nombreux et solidaires.
- BalthamosDoyen
Madame_Prof a écrit:VicomteDeValmont a écrit:Dans un contexte de crise tel que nous le vivons depuis 2 ans, la grève est un moyen d'expression de la fatigue et de l'exaspération. C'est pourquoi @UNSA_Education appelle à la grève le jeudi 13 janvier. Le @snpden, au travers de sa fédération, s'associe à cette démarche.
— SNPDEN-UNSA (@snpden) January 8, 2022
Wouah !
Là, ça me motive.
Que le SNPDEN-UNSA relaye le mot d'ordre, effectivement ça motive !
- Manu7Expert spécialisé
Charles-Maurice a écrit:Bonjour à tous,
Les collègues ne font plus grève en raison de mots d ordre multi entrées, qui ne portent pas de véritables revendications professionnelles.
La grève du 13 janvier n est perçue dans les média que comme un mouvement contre la complexité des tests anti covid. Alors que la profession est en très grande souffrance. Perte de sens, mépris institutionnel, caporalisation inacceptable. Et surtout, surtout, la perte salariale indigne. Moins 30 % en trente ans de carrière d après mon calcul, en prenant en compte le ratio avec le smic.
Une grève avec bloquage des établissements et comme mot d ordre "rendez nous notre argent", voilà la seule façon de réagir dignement. Il ne sert à rien de défiler gentiment dans les rues autorisées, sans déranger personne.
Il faut renverser la table, c'est le moment, et le seul moyen de témoigner de l humiliation ressentie. Le dernier entretien du président est, à lui seul, un casus belli.
We want our money back. Ca suffit le mépris.
Pas uniquement d'après ton calcul, chaque année des syndicats nous communique les mêmes calculs et c'est vraiment scandaleux, je suis d'accord. Mais comme les profs baissent la tête et courbent l'échine et bien cela risque de se poursuivre encore longtemps...
Après, je ne suis pas d'accord pour dire que la crise sanitaire nous offre le bon moment, le bon moment c'était la réforme du lycée (avant sa mise en place, pas après), c'est toujours au moment de la réforme que c'est le meilleur moment, comme en 86, ou pour le CPE...
- LefterisEsprit sacré
Bon premier message. Je ne ferai grève que pour la réintégration des enseignants dans la catégorie A, qui est la priorité ( le seul dénominateur commun, même si bien d'autres choses sont en jeu) . Même si à titre personnel, je n'en vois jamais la couleur, je crois que c'est le seul moyen d'avoir une EN dans une génération. Ca où les mauvais étudiants sans autre choix formatés en guignols à projets pour tenir la garderieCharles-Maurice a écrit:Bonjour à tous,
Les collègues ne font plus grève en raison de mots d ordre multi entrées, qui ne portent pas de véritables revendications professionnelles.
La grève du 13 janvier n est perçue dans les média que comme un mouvement contre la complexité des tests anti covid. Alors que la profession est en très grande souffrance. Perte de sens, mépris institutionnel, caporalisation inacceptable. Et surtout, surtout, la perte salariale indigne. Moins 30 % en trente ans de carrière d après mon calcul, en prenant en compte le ratio avec le smic.
Une grève avec bloquage des établissements et comme mot d ordre "rendez nous notre argent", voilà la seule façon de réagir dignement. Il ne sert à rien de défiler gentiment dans les rues autorisées, sans déranger personne.
Il faut renverser la table, c'est le moment, et le seul moyen de témoigner de l humiliation ressentie. Le dernier entretien du président est, à lui seul, un casus belli.
We want our money back. Ca suffit le mépris.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Charles-MauriceNiveau 10
C est pour cela qu'il faut agir maintenant.
- chmarmottineGuide spirituel
Balthamos a écrit:Madame_Prof a écrit:VicomteDeValmont a écrit:Dans un contexte de crise tel que nous le vivons depuis 2 ans, la grève est un moyen d'expression de la fatigue et de l'exaspération. C'est pourquoi @UNSA_Education appelle à la grève le jeudi 13 janvier. Le @snpden, au travers de sa fédération, s'associe à cette démarche.
— SNPDEN-UNSA (@snpden) January 8, 2022
Wouah !
Là, ça me motive.
Que le SNPDEN-UNSA relaye le mot d'ordre, effectivement ça motive !
c'est surtout surprenant vu l'article de Marianne paru hier.
https://www.marianne.net/societe/education/protocole-sanitaire-lecole-est-elle-reellement-en-train-de-craquer
Pour Bruno Bobkiewicz, responsable du Snpden-Unsa, principal syndicat de chefs d'établissements du secondaire, « c'est beaucoup plus gérable pour nous qu'en primaire car nous avons beaucoup moins de tâches administratives à faire. Et surtout parce que les élèves sont autonomes. » Dans son lycée de 2000 élèves, il compte actuellement 65 élèves absents ainsi que 17 adultes. Les enseignants sont-ils en « colère » comme l'affirment leurs syndicats ? Pour les chefs d'établissements, ils sont « beaucoup moins inquiets » que l'an dernier.
Ces derniers ne bénéficiaient jusque-là que de masques en tissu que leurs syndicats estiment insuffisamment protecteurs. « Je n'ai pas d'avis sur la question, j'utilise moi-même un masque en tissu et n'ai pas l'impression d'être en danger mais pourquoi pas », note Bruno Bobkiewicz lequel note que les « personnels vulnérables » sont fournis en FFP2 depuis le début de la crise.
- BoubouleDoyen
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Cath a écrit:Je suis pour une grève reconductible. Il faut arrêter de dire que la grève ne sert à rien et que donc il est temps de trouver d'autres moyens d'action. À part la violence, il n'y en a pas.
Il y en a tout de même un : continuer de faire son boulot en refusant tout ce qui nous déplaît. Mais il faudrait que nous soyons très nombreux et solidaires.
Moi depuis mon arrivée sur neo au coeur de la réforme du décret de 50, j'ai adopté, ça va beaucoup mieux moralement (c'est devenu un métier pour manger) et je gagne beaucoup plus en traitement horaire réel.
- LefterisEsprit sacré
Même chose, à peu près au même moment, puisque dans la foulée de ce coup de couteau, il y a eu la réforme flinguant (définitivement) ma discipline, assortie de diverses provocations insultantes. Ne pouvant faire seul la révolution, j'ai donc mis le frein -le frein à main- et j'ai stoppé brutalement tout l'extra-pro : PP terminé, plus une sortie même comme accompagnateur, idem pour les projets, fini le tutorat, etc.Bouboule a écrit:
Moi depuis mon arrivée sur neo au coeur de la réforme du décret de 50, j'ai adopté, ça va beaucoup mieux moralement (c'est devenu un métier pour manger) et je gagne beaucoup plus en traitement horaire réel.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- TangledingGrand Maître
Par contre si elle n'avait pas eu lieu en août 2014, il est bien certain que les décrets de 50 auraient déjà été réécrits sous Macron I/Blanquer I, et cela n'aurait pas été la même limonade.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- CathEnchanteur
Mais moi aussi je ne fais que ce qui me plaît, mais ça a toujours été le cas donc je ne vois pas vraiment d'augmentation de salaire !Bouboule a écrit:Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Cath a écrit:Je suis pour une grève reconductible. Il faut arrêter de dire que la grève ne sert à rien et que donc il est temps de trouver d'autres moyens d'action. À part la violence, il n'y en a pas.
Il y en a tout de même un : continuer de faire son boulot en refusant tout ce qui nous déplaît. Mais il faudrait que nous soyons très nombreux et solidaires.
Moi depuis mon arrivée sur neo au coeur de la réforme du décret de 50, j'ai adopté, ça va beaucoup mieux moralement (c'est devenu un métier pour manger) et je gagne beaucoup plus en traitement horaire réel.
- pseudo-intelloSage
Lefteris a écrit:Même chose, à peu près au même moment, puisque dans la foulée de ce coup de couteau, il y a eu la réforme flinguant (définitivement) ma discipline, assortie de diverses provocations insultantes. Ne pouvant faire seul la révolution, j'ai donc mis le frein -le frein à main- et j'ai stoppé brutalement tout l'extra-pro : PP terminé, plus une sortie même comme accompagnateur, idem pour les projets, fini le tutorat, etc.Bouboule a écrit:
Moi depuis mon arrivée sur neo au coeur de la réforme du décret de 50, j'ai adopté, ça va beaucoup mieux moralement (c'est devenu un métier pour manger) et je gagne beaucoup plus en traitement horaire réel.
J'accompagne une sortie, si elle se tient à la place d'une heure avec une classe relou, ou si elle se tient uniquement sur des horaires non travaillés (gain de temps de travail, car contrairement à un cours qui se prépare, la sortie ne nécessite pas de travail invisible caché.
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- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Lefteris a écrit:Même chose, à peu près au même moment, puisque dans la foulée de ce coup de couteau, il y a eu la réforme flinguant (définitivement) ma discipline, assortie de diverses provocations insultantes. Ne pouvant faire seul la révolution, j'ai donc mis le frein -le frein à main- et j'ai stoppé brutalement tout l'extra-pro : PP terminé, plus une sortie même comme accompagnateur, idem pour les projets, fini le tutorat, etc.Bouboule a écrit:
Moi depuis mon arrivée sur neo au coeur de la réforme du décret de 50, j'ai adopté, ça va beaucoup mieux moralement (c'est devenu un métier pour manger) et je gagne beaucoup plus en traitement horaire réel.
Je pensais à une prise de contrôle plus forte et plus spectaculaire. Prendre possession de l'usine. Par exemple, en cas de réforme : ben, ne pas appliquer la réforme. Ne pas la rendre possible. Laisser les chefs impuissants face au fait que rien n'est possible si nous ne le faisons pas. Des choses que nous pourrions ne pas faire si nous étions nombreux et déterminés :
- les heures supplémentaires imposées (je les fais toutes sauf ces deux-là, oui oui chaque mardi je partirai à 15h au lieu de 17h)
- la pré-rentrée
- les réunions
- entrer les compétences
- faire les nouveaux machins de la réforme delta ou omicron
- entrer nos notes sur Pronote (plus de contrôle continu)
- aller aux formations imposées
- ne pas corriger le brevet et le bac
Ou même des choses que nous pourrions faire :
- reconstituer des classes au lycée
- ajouter une heure de latin au collège
Une unanimité au niveau national sur ce que l'on doit faire et ne plus faire serait sans doute impossible. Mais au niveau local, si nous étions nombreux et déterminés à lutter, je crois que cela serait possible. La grève serait alors, dans un premier temps, le temps pris pour discuter et décider de la façon dont nous allons nous-mêmes prendre les choses en main, dans notre établissement.
Bien sûr avec ces rêveries je m'éloigne de la question spécifique des salaires.
- Charles-MauriceNiveau 10
Battons-nous pour notre profession, d abord.
- angelxxxÉrudit
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- BoubouleDoyen
Tangleding a écrit:La refonte des décrets statutaires n'a eu aucune incidence sur mon quotidien professionnel.
Par contre si elle n'avait pas eu lieu en août 2014, il est bien certain que les décrets de 50 auraient déjà été réécrits sous Macron I/Blanquer I, et cela n'aurait pas été la même limonade.
Moi non plus, aucun impact sur ce qui se passe en classe mais c'est parce que j'étais assez ancien, sur un poste tranquille ; si j'avais été plus jeune, c'était une sortie par le bas, inacceptable. Et depuis, je n'ai pas l'impression que ça s'améliore...
Cath a écrit:Mais moi aussi je ne fais que ce qui me plaît, mais ça a toujours été le cas donc je ne vois pas vraiment d'augmentation de salaire !Bouboule a écrit:Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Cath a écrit:Je suis pour une grève reconductible. Il faut arrêter de dire que la grève ne sert à rien et que donc il est temps de trouver d'autres moyens d'action. À part la violence, il n'y en a pas.
Il y en a tout de même un : continuer de faire son boulot en refusant tout ce qui nous déplaît. Mais il faudrait que nous soyons très nombreux et solidaires.
Moi depuis mon arrivée sur neo au coeur de la réforme du décret de 50, j'ai adopté, ça va beaucoup mieux moralement (c'est devenu un métier pour manger) et je gagne beaucoup plus en traitement horaire réel.
Les collègues que je n'entends jamais râler sur quelque chose sont fort peu nombreux, tant mieux s'il y en a encore.
- MalavitaÉrudit
- moi c'est moiNiveau 9
Bouboule a écrit:
Les collègues que je n'entends jamais râler sur quelque chose sont fort peu nombreux, tant mieux s'il y en a encore.
Mais des collègues qui râlent sans agir ou constester sont bien plus nombreux... et c'est ça le problème, beaucoup sont près à dire que tout part a vau l'eau, mais combien sont près à mettre les mains dans le cambouis pour espérer faire changer cela ?
- CathEnchanteur
Si, sur mon salaire !Bouboule a écrit:Cath a écrit:Mais moi aussi je ne fais que ce qui me plaît, mais ça a toujours été le cas donc je ne vois pas vraiment d'augmentation de salaire !Bouboule a écrit:Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:
Il y en a tout de même un : continuer de faire son boulot en refusant tout ce qui nous déplaît. Mais il faudrait que nous soyons très nombreux et solidaires.
Moi depuis mon arrivée sur neo au coeur de la réforme du décret de 50, j'ai adopté, ça va beaucoup mieux moralement (c'est devenu un métier pour manger) et je gagne beaucoup plus en traitement horaire réel.
Les collègues que je n'entends jamais râler sur quelque chose sont fort peu nombreux, tant mieux s'il y en a encore.
- LeclochardEmpereur
Malavita a écrit:Apparemment, certains syndicats du second degré, le mien en tout cas, sont très nuancés face à cette grève considérant que la première revendication devrait être le salaire et que la grève du 13 risque de vider celle du 27, justement sur les revendications salariales. Personnellement dans mon établissement, des collègues se plaignent de leur salaire mais ne feront pas grève car ils n'ont pas les moyens (cet argument m'horripile un peu, surtout lorsque l'on sait qui nous le donne, même si pour certains c'est effectivement très compliqués et étonnement, ils font grève, eux.)
En fait, il faut traduire : ils n’ont pas les moyens de perdre une journée de traitement contre une espérance de gain très faible. C’est une question de probabilité. Je suis certain de perdre x euros tandis que j’ai 0,01% de chance de gagner quelque chose. Je vais te dire : ils sont tout à fait rationnels et lucides. Si les grèves traditionnelles d’une journée permettaient d’obtenir quelque chose, ça se saurait.
Après, on peut faire grève comme Sylvain pour sa propre conscience. C’est autre chose.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- VerduretteModérateur