- nicole 86Expert spécialisé
Pour le défi 47, une pièce de théâtre écrite au XXIe siècle : Le Tigre bleu de l'Euphrate de Laurent Gaudé. Sur son lit de mort, l'empereur Alexandre qui a congédié tous les importuns s'adresse au dieu de l'Hadès, dans ce monologue il parcourt et explique son chemin de vie par "sa soif, sa faim, son désir". La langue est magnifique et j'ai tout particulièrement été touchée par la relation posthume qu'il tisse avec Darius.
Ce livre convient bien sûr pour les défis 28 (antiquité), 45 (moins de 100 pages) et 15 (fleuve) car les fleuves jouent un rôle important même si le tigre qui a tant fait parler lors du Bac 2015 est bien un animal. Bref, de multiples raisons pour vous recommander ce livre. Quant à moi je vais sans doute emprunter très vite un autre livre de cet auteur.
Ce livre convient bien sûr pour les défis 28 (antiquité), 45 (moins de 100 pages) et 15 (fleuve) car les fleuves jouent un rôle important même si le tigre qui a tant fait parler lors du Bac 2015 est bien un animal. Bref, de multiples raisons pour vous recommander ce livre. Quant à moi je vais sans doute emprunter très vite un autre livre de cet auteur.
- LaugarithmeFidèle du forum
Merci Nicole Je vais voir celui que je trouve.nicole 86 a écrit:Laugarithme a écrit:@nicole86, Cela ne gêne pas de ne pas avoir lu le premier livre du cycle ? Ou alors je me trompe dans l'ordre ?nicole 86 a écrit:Laugarithme a écrit: Quant à moi, j'ai noté Sémi que tu as recommandé mais il faudra que je lise d'abord Suzuran.
J'avais beaucoup aimé le cycle Le poids des secrets, lu d'une traité. Magnifique.
Même réaction sur Le poids des secrets, , par contre Sémi est le seul tome du cycle lu pour le moment.
Je n'ai pas vérifié l'ordre du cycle lorsque j'ai emprunté le livre, peut-être ai-je loupé certaines allusions ou sous-entendus mais cela ne m'a pas empêché d'apprécié ce (court) moment de lecture.
- nicole 86Expert spécialisé
@Laugarithme : Semi permet de répondre au défi sur les écrans puisqu'il s'agit ici d'écran au sens de paravent qui sert d'écran entre deux parties d'une pièce, je ne sais pas s'il en est question dans les autres tomes. A voir lors du prochain passage à la médiathèque.
- Reine MargotDemi-dieu
Défi 31 Livre sur la Palestine/auteur palestinien: Colum Mc Cann, Apeirogon
Sur les conseils de lecteurs/trices enthousiastes, et comme je n'avais aucune idée concernant la Palestine, j'ai donc choisi Apeirogon, qui me laisse une impression mitigée.
Belle histoire de combat pour la paix que ces deux hommes, l'un Israélien, l'autre Palestinien, qui ont chacun perdu une fille et militent ensemble. L'idée d'un récit morcelé en inifinie particules de douleur, entremêlées d'histoires relatives à cette région du monde ou de considérations sur les oiseaux est intéressante, mais j'ai eu l'impression d'en faire vite le tour.
Une fois qu'on a compris qu'on aura petit à petit les récits des deux morts et leurs suites, avec entre les deux quelques anecdotes, on a le sentiment de tourner en rond et d'avoir saisi l'essentiel sans avoir besoin de lire la fin. Je suis néanmoins allée au bout, avec lassitude alors que le début m'avait plu.
Deux cents pages de moins auraient été suffisantes.
Je pense avoir trouvé l'idée pour le défi "livre suite à une recension dans les médias": un truc de notre nouveau ministre, ça me permettra de savoir ce qu'il a produit.
Nouveau défi en cours: best seller: Anéantir de Michel Houellebecq. C'est prometteur pour l'instant.
Sur les conseils de lecteurs/trices enthousiastes, et comme je n'avais aucune idée concernant la Palestine, j'ai donc choisi Apeirogon, qui me laisse une impression mitigée.
Belle histoire de combat pour la paix que ces deux hommes, l'un Israélien, l'autre Palestinien, qui ont chacun perdu une fille et militent ensemble. L'idée d'un récit morcelé en inifinie particules de douleur, entremêlées d'histoires relatives à cette région du monde ou de considérations sur les oiseaux est intéressante, mais j'ai eu l'impression d'en faire vite le tour.
Une fois qu'on a compris qu'on aura petit à petit les récits des deux morts et leurs suites, avec entre les deux quelques anecdotes, on a le sentiment de tourner en rond et d'avoir saisi l'essentiel sans avoir besoin de lire la fin. Je suis néanmoins allée au bout, avec lassitude alors que le début m'avait plu.
Deux cents pages de moins auraient été suffisantes.
Je pense avoir trouvé l'idée pour le défi "livre suite à une recension dans les médias": un truc de notre nouveau ministre, ça me permettra de savoir ce qu'il a produit.
Nouveau défi en cours: best seller: Anéantir de Michel Houellebecq. C'est prometteur pour l'instant.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- *Ombre*Grand sage
Pour l'item Une histoire qui se passe dans une capitale européenne, j'ai lu Le Bal des ombres de Joseph O'Connor (le frère de la chanteuse), auteur dont j'ai entendu grand bien et que j'avais envie de découvrir.
L'histoire se passe à la fin du XIXe siècle et met en scène des figures marquantes du monde littéraire britannique, notamment un certain Bram Stoker, jeune employé de bureau qui rêve de vivre de sa plume et écrit des nouvelles horrifiques et, à cette fin, gagne Londres pour administrer le théâtre du Lyceum tout juste acheté par Henry Irving, lequel rêve de donner ses lettres de noblesse au métier d'acteur, encore mal considéré. La belle Ellen Kerry les rejoint dans cette aventure où l'on croise aussi Walt Whitman, Oscar Wilde... On suit les heurs et malheurs de la troupe et la façon dont Stoker se débat pour tenter de percer tandis que dans Londres, Jack l'Eventreur sème la terreur. L'idée de ce prédateur nocturne et la fréquentation de la sulfureuse Ellen et du très aristocratique Henry inspirent à Bram un personnage de roman.
L'ensemble n'est pas inintéressant mais j'ai trouvé que, malgré de vrais talents de plume, l'intrigue manquait de densité et que la forme choisie accentuait cette impression d'éparpillement et de dissolution. En effet, l'oeuvre étant essentiellement un hommage à Dracula, l'auteur a choisi d'en imiter l'écriture composite, avec des fragments de journaux, de récits, de transcriptions diverses, ce que j'ai trouvé très artificiel.
Il y a des éléments intéressants dans cette reconstitution de la vie d'un théâtre londonien de la fin du XIXe, mais je ne suis pas totalement conquise.
L'histoire se passe à la fin du XIXe siècle et met en scène des figures marquantes du monde littéraire britannique, notamment un certain Bram Stoker, jeune employé de bureau qui rêve de vivre de sa plume et écrit des nouvelles horrifiques et, à cette fin, gagne Londres pour administrer le théâtre du Lyceum tout juste acheté par Henry Irving, lequel rêve de donner ses lettres de noblesse au métier d'acteur, encore mal considéré. La belle Ellen Kerry les rejoint dans cette aventure où l'on croise aussi Walt Whitman, Oscar Wilde... On suit les heurs et malheurs de la troupe et la façon dont Stoker se débat pour tenter de percer tandis que dans Londres, Jack l'Eventreur sème la terreur. L'idée de ce prédateur nocturne et la fréquentation de la sulfureuse Ellen et du très aristocratique Henry inspirent à Bram un personnage de roman.
L'ensemble n'est pas inintéressant mais j'ai trouvé que, malgré de vrais talents de plume, l'intrigue manquait de densité et que la forme choisie accentuait cette impression d'éparpillement et de dissolution. En effet, l'oeuvre étant essentiellement un hommage à Dracula, l'auteur a choisi d'en imiter l'écriture composite, avec des fragments de journaux, de récits, de transcriptions diverses, ce que j'ai trouvé très artificiel.
Il y a des éléments intéressants dans cette reconstitution de la vie d'un théâtre londonien de la fin du XIXe, mais je ne suis pas totalement conquise.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Je croyais avoir posté mes derniers comptes-rendus mais je ne suis pas allée au bout apparemment...
Les voici donc:
38. Un graphique historique. Olympe de Gouges, Bocquet et Catel : BD remarquablement documentée sur Olympe de Gouges ; au-delà de la vie de la protagoniste, c’est vraiment une plongée dans la société du XVIIIème et dans le dernier tiers, dans l’ébullition de toute la période révolutionnaire. A conseiller sans hésiter aux élèves de première entre autres ! existe en poche pour 10€.
45. Un récit de moins de 100 pages.Combats et métamorphoses d'une femme, Edouard Louis. 128 p annoncées mais en fait juste un peu moins de 100 en poche. Édouard Louis retrace ici le parcours de sa mère. Récit lapidaire, souvent émouvant malgré cette écriture toujours très sèche. C'est un bon complément par rapport à En finir avec Eddy Bellegueule, un autre regard porté sur son milieu et son enfance.
48. Un livre avec une fleur ou un arbre sur la couverture. Miss Austen, Gill Hornby. Un roman certes, mais très bien documenté, qui tente d’imaginer ce que l’on aurait pu trouver dans les lettres de Jane Austen si sa sœur Cassandra, qui était aussi l’exécutrice testamentaire de sa sœur romancière, n’avait pas brûlé une grande partie de cette correspondance.
Pour fans de Jane Austen ! C’est très intéressant d’avoir cet éclairage sur la vie de la romancière. Le style est souvent assez caustique et en même temps on se replonge vraiment dans la société de l’époque. C’est aussi un questionnement sur la place des femmes célibataires à cette période. Dans l’édition anglaise, que j’ai lue, il y a une rose sur la couverture. Peut convenir aussi pour 30, car il y a de nombreux retours en arrière.
Les voici donc:
38. Un graphique historique. Olympe de Gouges, Bocquet et Catel : BD remarquablement documentée sur Olympe de Gouges ; au-delà de la vie de la protagoniste, c’est vraiment une plongée dans la société du XVIIIème et dans le dernier tiers, dans l’ébullition de toute la période révolutionnaire. A conseiller sans hésiter aux élèves de première entre autres ! existe en poche pour 10€.
45. Un récit de moins de 100 pages.Combats et métamorphoses d'une femme, Edouard Louis. 128 p annoncées mais en fait juste un peu moins de 100 en poche. Édouard Louis retrace ici le parcours de sa mère. Récit lapidaire, souvent émouvant malgré cette écriture toujours très sèche. C'est un bon complément par rapport à En finir avec Eddy Bellegueule, un autre regard porté sur son milieu et son enfance.
48. Un livre avec une fleur ou un arbre sur la couverture. Miss Austen, Gill Hornby. Un roman certes, mais très bien documenté, qui tente d’imaginer ce que l’on aurait pu trouver dans les lettres de Jane Austen si sa sœur Cassandra, qui était aussi l’exécutrice testamentaire de sa sœur romancière, n’avait pas brûlé une grande partie de cette correspondance.
Pour fans de Jane Austen ! C’est très intéressant d’avoir cet éclairage sur la vie de la romancière. Le style est souvent assez caustique et en même temps on se replonge vraiment dans la société de l’époque. C’est aussi un questionnement sur la place des femmes célibataires à cette période. Dans l’édition anglaise, que j’ai lue, il y a une rose sur la couverture. Peut convenir aussi pour 30, car il y a de nombreux retours en arrière.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- AmaliahEmpereur
Je viens de lire d'une traite Sémi qui a été conseillé plus haut. J'ai toujours un peu de mal avec la littérature japonaise qui m'attire autant qu'elle me laisse souvent à distance mais je dois dire que j'ai bien aimé ce court récit d'un homme confronté à la maladie d'Alzheimer de sa femme. C'est finalement cette maladie qui fait écran entre eux mais qui va paradoxalement révéler des secrets conjugaux. Ce livre convient donc pour l'item "écrans" puisque sa femme exige des paravents pour séparer leurs lits et puis au sens figuré, on peut voir différents écrans dans cette histoire.
J'ai aussi lu Le Grand Monde de Pierre Lemaitre que je n'ai pas vraiment aimé. Si j'ai adoré les deux premiers tomes de la trilogie précédente et été très déçue du 3e tome dont je ne garde aucun souvenir si ce n'est celui de ma profonde déception, je trouve que ce nouveau roman n'est pas non plus à la hauteur d'Au revoir là-haut et de Couleurs de l'incendie. Je le classe dans l'item Satire car certains portraits sont au vitriol et si j'ai pu savourer certains passages, d'autres m'ont semblé vraiment médiocres et l'ensemble pas assez abouti.
J'ai aussi lu Le Grand Monde de Pierre Lemaitre que je n'ai pas vraiment aimé. Si j'ai adoré les deux premiers tomes de la trilogie précédente et été très déçue du 3e tome dont je ne garde aucun souvenir si ce n'est celui de ma profonde déception, je trouve que ce nouveau roman n'est pas non plus à la hauteur d'Au revoir là-haut et de Couleurs de l'incendie. Je le classe dans l'item Satire car certains portraits sont au vitriol et si j'ai pu savourer certains passages, d'autres m'ont semblé vraiment médiocres et l'ensemble pas assez abouti.
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour le défi pièce écrite au XXIe siècle, j'ai lu Le fait d'habiter Bagnolet de Vincent Delerm. Ca marche aussi pour récit de moins de 100 pages et livre qui se déroule dans une capitale européenne.
Euh... j'ai pris ça au hasard à la médiathèque. C'est l'histoire d'une rencontre et des premiers moments entre deux futurs amoureux. On nous explique dès le début la durée future du couple. Ils sont deux, et on a en fait leurs pensées intimes, celles qui les accompagnaient au moment de cette rencontre. Je pense que sans mise en scène c'est un peu plat, bof bof. Ce qui irait très bien dans des chansons, des morceaux de vie croqués à la volée, deviennent assez poussifs dans cette pièce. Ca n'a pas grand intérêt.
Euh... j'ai pris ça au hasard à la médiathèque. C'est l'histoire d'une rencontre et des premiers moments entre deux futurs amoureux. On nous explique dès le début la durée future du couple. Ils sont deux, et on a en fait leurs pensées intimes, celles qui les accompagnaient au moment de cette rencontre. Je pense que sans mise en scène c'est un peu plat, bof bof. Ce qui irait très bien dans des chansons, des morceaux de vie croqués à la volée, deviennent assez poussifs dans cette pièce. Ca n'a pas grand intérêt.
- LaugarithmeFidèle du forum
Je viens de commencer "Le grand monde ". J'ai eu exactement les mêmes impressions pour la trilogie précédente. Je crains d'être d'accord avec toi pour " Le grand monde". Je trouve la description de la famille Pelletier caricaturale.Amaliah a écrit:Je viens de lire d'une traite Sémi qui a été conseillé plus haut. J'ai toujours un peu de mal avec la littérature japonaise qui m'attire autant qu'elle me laisse souvent à distance mais je dois dire que j'ai bien aimé ce court récit d'un homme confronté à la maladie d'Alzheimer de sa femme. C'est finalement cette maladie qui fait écran entre eux mais qui va paradoxalement révéler des secrets conjugaux. Ce livre convient donc pour l'item "écrans" puisque sa femme exige des paravents pour séparer leurs lits et puis au sens figuré, on peut voir différents écrans dans cette histoire.
J'ai aussi lu Le Grand Monde de Pierre Lemaitre que je n'ai pas vraiment aimé. Si j'ai adoré les deux premiers tomes de la trilogie précédente et été très déçue du 3e tome dont je ne garde aucun souvenir si ce n'est celui de ma profonde déception, je trouve que ce nouveau roman n'est pas non plus à la hauteur d'Au revoir là-haut et de Couleurs de l'incendie. Je le classe dans l'item Satire car certains portraits sont au vitriol et si j'ai pu savourer certains passages, d'autres m'ont semblé vraiment médiocres et l'ensemble pas assez abouti.
- Spoiler:
- La femme de Bouboule étant d'écrire comme une " gourdasse" , Bouboule n'est pas épargné, on apprend en passant qu'il a commis un meurtre. Attendons de voir
- Clecle78Bon génie
J'avais déjà trouvé certains personnages caricaturaux dans Haut revoir là haut. J'ai du mal à comprendre l'engouement pour ce roman.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Alors moi j'aime beaucoup, le ton caustique ne me dérange pas du tout, j'aime bien les intrigues qui se dessinent peu à peu; une des choses que je trouve intéressantes chez Lemaître c'est sa capacité à nous faire rentrer dans le point de vue des personnages,y compris ceux qui sont détestables.
J'apprécie également le côté historique, les ambiances sont bien rendues je trouve.
J'apprécie également le côté historique, les ambiances sont bien rendues je trouve.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- AmaliahEmpereur
Je ne suis pas dérangée par le ton caustique, bien au contraire, j'ai trouvé certains traits brillants mais beaucoup d'autres bien médiocres. C'est très inégal à mes yeux.
Je trouve que les intrigues ne se dessinent que lentement et que finalement l'histoire à Saigon prend petit à petit beaucoup de place, plus que ce que je ne pensais au début de ma lecture.
La révélation au bout de 500 pages (je ne spoile pas) m'a paru tirée par les cheveux compte tenu du portrait de la famille. Bref, pas convaincue pour ma part!
Je trouve que les intrigues ne se dessinent que lentement et que finalement l'histoire à Saigon prend petit à petit beaucoup de place, plus que ce que je ne pensais au début de ma lecture.
La révélation au bout de 500 pages (je ne spoile pas) m'a paru tirée par les cheveux compte tenu du portrait de la famille. Bref, pas convaincue pour ma part!
- LaugarithmeFidèle du forum
Je vais attendre d 'avancer davantage dans ma lecture pour affiner mon impression. C'est vrai qu'il faut laisser sa chance à l'histoire. Cela se lit facilement. Lemaitre nous présente la famille dès le debut. En quelques lignes vachardes beaucoup de choses sont dites ou suggérées. L'auteur a un talent certain pour plonger le lecteur dans l'ambiance. Il a la réputation de ne pas être tendre avec ses personnages, qu'ils soient sympathiques ou non. J'espère qu'il ne va pas m'en faire disparaître un ou deux auxquels je me serais attaché .Amaliah a écrit:Je ne suis pas dérangée par le ton caustique, bien au contraire, j'ai trouvé certains traits brillants mais beaucoup d'autres bien médiocres. C'est très inégal à mes yeux.
Je trouve que les intrigues ne se dessinent que lentement et que finalement l'histoire à Saigon prend petit à petit beaucoup de place, plus que ce que je ne pensais au début de ma lecture.
La révélation au bout de 500 pages (je ne spoile pas) m'a paru tirée par les cheveux compte tenu du portrait de la famille. Bref, pas convaincue pour ma part!
- Spoiler:
- Ce qu'il a fait dans Le serpent majuscule. Le flic très attachant est flingué au tiers du roman ! J'étais dégoûtée
- *Ombre*Grand sage
Pour l'item Campus Novel, j'ai choisi Bienvenue au club, de Jonathan Coe, un auteur que j'aime beaucoup. On y suit quelques jeunes gens entre la dernière année de lycée et l'entrée à l'université, on partage leurs heurs et malheurs et assiste à leur initiation amoureuse, sociale et politique. C'est humain, tendre et drôle, comme souvent chez Coe. Toujours aussi agréable.
- LaugarithmeFidèle du forum
La suite "Le cercle fermé" est aussi bien. Puis " le cœur de l'Angleterre" qui peut se lire seul même si on retrouve les mêmes personnages vieillissants, mais toujours attachants (Sauf un qui qui ne l'est pas du tout, attachant). Tu as encore des lectures agréables en perspective*Ombre* a écrit:Pour l'item Campus Novel, j'ai choisi Bienvenue au club, de Jonathan Coe, un auteur que j'aime beaucoup. On y suit quelques jeunes gens entre la dernière année de lycée et l'entrée à l'université, on partage leurs heurs et malheurs et assiste à leur initiation amoureuse, sociale et politique. C'est humain, tendre et drôle, comme souvent chez Coe. Toujours aussi agréable.
- EloahExpert spécialisé
*Ombre* a écrit:Pour l'item Campus Novel, j'ai choisi Bienvenue au club, de Jonathan Coe, un auteur que j'aime beaucoup. On y suit quelques jeunes gens entre la dernière année de lycée et l'entrée à l'université, on partage leurs heurs et malheurs et assiste à leur initiation amoureuse, sociale et politique. C'est humain, tendre et drôle, comme souvent chez Coe. Toujours aussi agréable.
Il me tente bien, je pense que je le lirai même si pour cet item je laisse faire le hasard puisque j'ai justement demandé un campus novel pour ma prochaine Kube.
A ce propos, je poste moins en ce moment car mes lectures n'entrent pas du tout dans le défi (pour moi, mai est le mois de la fantasy !) mais cela ne m'empêche pas de vous lire.
- AmaliahEmpereur
Je vais tenter Bienvenue au club après avoir laissé tomber un David Lodge, puis Les Revenants qui ne m'intéressent pas du tout. Je m'étais dit que ce serait mon défi non relevé et remplacé par le joker. Mais je vais tenter le Coe dont tu parles, Ombre.
- Reine MargotDemi-dieu
Défi 35 Best Seller: Anéantir, Michel Houellebecq
Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu un Houellebecq (jusqu'ici Extension du domaine de la lutte, puis les particules élémentaires et Soumission), on retrouve son côté à la fois pessimiste (tout fout le camp, la société est pourrie) et son aspiration au sens et à l'amour. Comme d'habitude je suis à la fois d'accord sur la déshumanisation de notre société consumériste, son manque de sens, et très sceptique sur l'idée que les sociétés traditionnelles offrent plus de bonheur et de sens aux individus. C'est un beau roman sur la question de la mort et de l'euthanasie, et de la valeur de la vie dans notre société contemporaine. L'histoire d'amour entre Paul et Prudence commence par un cliché houellebecquien (le couple contemporain qui n'a évidemment plus de vie sexuelle) et offre une belle fin que je ne dévoilerai pas (même si à mon sens elle est un peu trop facile)
Peut-être pas dans mon top five pour l'instant, mais bien.
Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu un Houellebecq (jusqu'ici Extension du domaine de la lutte, puis les particules élémentaires et Soumission), on retrouve son côté à la fois pessimiste (tout fout le camp, la société est pourrie) et son aspiration au sens et à l'amour. Comme d'habitude je suis à la fois d'accord sur la déshumanisation de notre société consumériste, son manque de sens, et très sceptique sur l'idée que les sociétés traditionnelles offrent plus de bonheur et de sens aux individus. C'est un beau roman sur la question de la mort et de l'euthanasie, et de la valeur de la vie dans notre société contemporaine. L'histoire d'amour entre Paul et Prudence commence par un cliché houellebecquien (le couple contemporain qui n'a évidemment plus de vie sexuelle) et offre une belle fin que je ne dévoilerai pas (même si à mon sens elle est un peu trop facile)
- Spoiler:
- Tout d'un coup le personnage qui a sauvé son père d'une mort inhumaine en Ehpad se voit lui-même affligé d'un cancer, tiens donc, et finit sa vie avec sa femme avec qui il n'avait plus aucun rapport au début en mode couple romantique uni dans la mort.
Peut-être pas dans mon top five pour l'instant, mais bien.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- nicole 86Expert spécialisé
Je coche deux défis grâce à des romans policiers, lecture fort inhabituelle pour moi.
Pour le défi 41. Un livre dont l'histoire se passe dans une capitale d'Europe : Le Maître du Talmud, Eliette Abécassis.. En 1240 le cadavre d'un nouveau-né est retrouvé ensanglanté à proximité d'une école talmudique du quartier juif de Paris, meurtre rituel ou manipulation ? Comme ma formation historique est des plus légères j'ai aimé la plongée dans le monde du XIII ème siècle et surtout j'ai beaucoup appris sur ce fameux livre saint et le mode de vie d'une école talmudique. Les (parfois longues) explications théologiques qui m'ont passionnée peuvent être rédhibitoires pour certains lecteurs. Maintenant j'ai envie d'en savoir davantage sur ce "bon roi saint Louis" et ses rapports avec les juifs.
Pour le défi 33. Sur les traces des pionniers (ou l'esprit pionnier) : Meurtre au kibboutz, Batya Gour. Une intrigue sans grand intérêt qui permet d'avoir un aperçu sur les conflits entre générations dans ce monde clos si particulier. Un bon moment de lecture facile.
Pour le défi 41. Un livre dont l'histoire se passe dans une capitale d'Europe : Le Maître du Talmud, Eliette Abécassis.. En 1240 le cadavre d'un nouveau-né est retrouvé ensanglanté à proximité d'une école talmudique du quartier juif de Paris, meurtre rituel ou manipulation ? Comme ma formation historique est des plus légères j'ai aimé la plongée dans le monde du XIII ème siècle et surtout j'ai beaucoup appris sur ce fameux livre saint et le mode de vie d'une école talmudique. Les (parfois longues) explications théologiques qui m'ont passionnée peuvent être rédhibitoires pour certains lecteurs. Maintenant j'ai envie d'en savoir davantage sur ce "bon roi saint Louis" et ses rapports avec les juifs.
Pour le défi 33. Sur les traces des pionniers (ou l'esprit pionnier) : Meurtre au kibboutz, Batya Gour. Une intrigue sans grand intérêt qui permet d'avoir un aperçu sur les conflits entre générations dans ce monde clos si particulier. Un bon moment de lecture facile.
- *Ombre*Grand sage
Pour l'item Un livre publié dans la collection blanche de Gallimard, Guerre, de L.-F. Céline.
J'étais curieuse de lire cet inédit. Eh bien c'est du Céline, sans aucun doute. C'est à la fois très construit et très cru. L'histoire est très ramassée : Louis, le narrateur, alter ego de l'auteur, reprend conscience sous un tas de cadavres après un bombardement qui a détruit son unité et l'a laissé en piteux état. Il erre un moment avant d'être récupéré et envoyé dans un hôpital militaire, où se déroule l'essentiel du roman, jusqu'à l'évacuation de la ville lorsque le front se déplace et qu'on annonce l'avancée des Allemands et un bombardement imminent. Depuis son lit d'hôpital, où il subit les faveurs de l'infirmière L'Espinasse au milieu des agonisants, le narrateur médite sur la guerre et l'humanité à la façon de Céline. Il en conclut en substance qu'il peut faire tout ce qu'il voudra, il sera jamais aussi dégueulasse que le monde. Le récit mène d'un chaos à l'autre, du réveil dans l'horreur à la débandade finale, via une multiplicité de chaos tragico-comiques, le tout dans une langue crue et imagée.
Du Céline, vous dis-je.
J'étais curieuse de lire cet inédit. Eh bien c'est du Céline, sans aucun doute. C'est à la fois très construit et très cru. L'histoire est très ramassée : Louis, le narrateur, alter ego de l'auteur, reprend conscience sous un tas de cadavres après un bombardement qui a détruit son unité et l'a laissé en piteux état. Il erre un moment avant d'être récupéré et envoyé dans un hôpital militaire, où se déroule l'essentiel du roman, jusqu'à l'évacuation de la ville lorsque le front se déplace et qu'on annonce l'avancée des Allemands et un bombardement imminent. Depuis son lit d'hôpital, où il subit les faveurs de l'infirmière L'Espinasse au milieu des agonisants, le narrateur médite sur la guerre et l'humanité à la façon de Céline. Il en conclut en substance qu'il peut faire tout ce qu'il voudra, il sera jamais aussi dégueulasse que le monde. Le récit mène d'un chaos à l'autre, du réveil dans l'horreur à la débandade finale, via une multiplicité de chaos tragico-comiques, le tout dans une langue crue et imagée.
Du Céline, vous dis-je.
- Reine MargotDemi-dieu
défi 7 livre connu lors d'un article, sur un site web: La condition noire, Pap Ndiaye
Je donne le lien: https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/05/21/pap-ndiaye-un-choix-symbolique-a-la-tete-de-l-education-nationale_6127066_823448.html
Suite à la nomination de notre nouveau ministre et les polémiques qui ont suivi, j'ai eu envie d'en savoir plus. Pap NDiaye, frère de l'écrivain Marie Ndiaye (prix Goncourt pour Trois femmes Puissantes), a étudié les Etats-Unis et spécialement l'histoire des Noirs de ce pays. Il tente, sur le modèle des black studies, de recenser les spécificités du fait d'être Noir en France.
Intéressant sur l'histoire des Noirs en France, et complet, le livre montre la difficulté de notre pays à envisager la spécificité de certaines discriminations. Il prône notamment l'ouverture aux statistiques ethniques, que la France refuse à cause de l'utilisation qui en a été faite (études raciales justifiant les crimes de la seconde guerre) et aussi par crainte de l'essentialisation de certaines catégories de personnes. Pertinent quand il s'agit de montrer la spécificité du "color blindness" français, il est largement plus bienveillant à l'égard d'associations comme le CRAN, dont il a fait partie, et dont on peut noter certains dérapages (censure des Suppliantes par exemple). Le livre montre que Pap NDiaye est bien plus nuancé que certains adversaires veulent bien le dire. Toutefois il laisse perplexe quand on voit la lucidité avec laquelle il étudie le phénomène de "tokenisation" (mise en avant d'une personne issue d'une minorité afin de se dispenser de véritables mesures contre les discriminations) et recense les politiques anti-immigration des gouvernements de droite depuis les années 80: on se demande comment il a pu accepter de devenir ministre...d'un gouvernement de droite, avec des gens comme G Darmanin à l'Intérieur. L'odeur du maroquin?
Je donne le lien: https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/05/21/pap-ndiaye-un-choix-symbolique-a-la-tete-de-l-education-nationale_6127066_823448.html
Suite à la nomination de notre nouveau ministre et les polémiques qui ont suivi, j'ai eu envie d'en savoir plus. Pap NDiaye, frère de l'écrivain Marie Ndiaye (prix Goncourt pour Trois femmes Puissantes), a étudié les Etats-Unis et spécialement l'histoire des Noirs de ce pays. Il tente, sur le modèle des black studies, de recenser les spécificités du fait d'être Noir en France.
Intéressant sur l'histoire des Noirs en France, et complet, le livre montre la difficulté de notre pays à envisager la spécificité de certaines discriminations. Il prône notamment l'ouverture aux statistiques ethniques, que la France refuse à cause de l'utilisation qui en a été faite (études raciales justifiant les crimes de la seconde guerre) et aussi par crainte de l'essentialisation de certaines catégories de personnes. Pertinent quand il s'agit de montrer la spécificité du "color blindness" français, il est largement plus bienveillant à l'égard d'associations comme le CRAN, dont il a fait partie, et dont on peut noter certains dérapages (censure des Suppliantes par exemple). Le livre montre que Pap NDiaye est bien plus nuancé que certains adversaires veulent bien le dire. Toutefois il laisse perplexe quand on voit la lucidité avec laquelle il étudie le phénomène de "tokenisation" (mise en avant d'une personne issue d'une minorité afin de se dispenser de véritables mesures contre les discriminations) et recense les politiques anti-immigration des gouvernements de droite depuis les années 80: on se demande comment il a pu accepter de devenir ministre...d'un gouvernement de droite, avec des gens comme G Darmanin à l'Intérieur. L'odeur du maroquin?
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- BartleboothNiveau 7
Je crois que ça doit faire au moins deux mois que je n'ai pas fait le point sur mes lectures, et je n'ai pas avancé beaucoup.
n°5 (dix points au scrabble): Petit déjeuner chez Tiffany de Truman Capote
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle. Capote excelle vraiment dans cette forme courte, les autres nouvelles du volume m'ont bien plu aussi. Fatalement ça donne envie de revoir le film avec Hepburn.
n°8 (violence): A la vie à la mort, des rois maudits à la guerre de 100 ans
Un des volumes de l'Histoire de france en bande dessinée, collection que j'aime beaucoup
n°9 (la suite d'un livre): Manderley de Susan Hill
Voilà plus de dix ans qu'il attendait dans ma PAL, celui-là... J'avais très peur d'être déçue par cette suite du Rebecca de Daphné du Maurier (et je préfère dire tout de suite qu'effectivement je n'ai pas été très convaincue, même si l'autrice sait écrire). L'histoire: Max et son épouse reviennent en Angleterre dix ans après leur fuite pour l'enterrement de la soeur de Max. Ils ne doivent rester que quelques jours avant de repartir à l'étranger, mais la narratrice rêve de revenir s'installer en Angleterre. Evidemment il est sans cesse questions de non-dits: personne n'ose faire de remarques sur les raisons de leur départ, personne ne prononce le nom de Manderley, la narratrice n'ose pas révéler ses véritables sentiments à son mari... Tout cela m'a semblé bien long.
n°10 (un livre d'un auteur prolifique): Le Manoir d'Alderney d'Anne Perry
C'est le 2e volume des aventures du jeune avocat Daniel Pitt (le fils du policier Thomas Pitt) et ça se laisse lire mais ça ne me laissera pas un grand souvenir.
n°41 (une capitale d'Europe): Dans le café de la jeunesse perdue de Modiano
Modiano: Paris, toujours Paris... J'ai bien aimé ce volume.
Je crains fort de ne pas boucler le défi cette année mais je prends plaisir à vous lire et à noter des titres.
n°5 (dix points au scrabble): Petit déjeuner chez Tiffany de Truman Capote
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle. Capote excelle vraiment dans cette forme courte, les autres nouvelles du volume m'ont bien plu aussi. Fatalement ça donne envie de revoir le film avec Hepburn.
n°8 (violence): A la vie à la mort, des rois maudits à la guerre de 100 ans
Un des volumes de l'Histoire de france en bande dessinée, collection que j'aime beaucoup
n°9 (la suite d'un livre): Manderley de Susan Hill
Voilà plus de dix ans qu'il attendait dans ma PAL, celui-là... J'avais très peur d'être déçue par cette suite du Rebecca de Daphné du Maurier (et je préfère dire tout de suite qu'effectivement je n'ai pas été très convaincue, même si l'autrice sait écrire). L'histoire: Max et son épouse reviennent en Angleterre dix ans après leur fuite pour l'enterrement de la soeur de Max. Ils ne doivent rester que quelques jours avant de repartir à l'étranger, mais la narratrice rêve de revenir s'installer en Angleterre. Evidemment il est sans cesse questions de non-dits: personne n'ose faire de remarques sur les raisons de leur départ, personne ne prononce le nom de Manderley, la narratrice n'ose pas révéler ses véritables sentiments à son mari... Tout cela m'a semblé bien long.
n°10 (un livre d'un auteur prolifique): Le Manoir d'Alderney d'Anne Perry
C'est le 2e volume des aventures du jeune avocat Daniel Pitt (le fils du policier Thomas Pitt) et ça se laisse lire mais ça ne me laissera pas un grand souvenir.
n°41 (une capitale d'Europe): Dans le café de la jeunesse perdue de Modiano
Modiano: Paris, toujours Paris... J'ai bien aimé ce volume.
Je crains fort de ne pas boucler le défi cette année mais je prends plaisir à vous lire et à noter des titres.
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 20 "un livre d'un auteur d'Afrique francophone", j'ai lu Le Livre d'Elias de Chab, que j'ai eu la chance de gagner sur instagram.
C'est un récit mais pas vraiment un roman ni une autobiographie. Le livre se compose de 10 parties qui sont comme 10 tableaux car le narrateur se fonde beaucoup sur les sens, sur les impressions, sur les souvenirs pour raconter par petites touches les petits riens d'une vie simple dans le Sahel mais aussi, dans un contraste très violent, les attaques terroristes qui sèment la mort et la douleur. L'écriture est superbe, on dirait plus de la poésie en prose que de la prose. Le narrateur mêle descriptions et réflexions, c'est parfois un peu philosophique et à nouveau il médite aussi bien sur le bruit de la pluie que sur la guerre, "passion des hommes". C'est beau et terrible, comme un témoignage de ces vies oubliées, là-bas, tout là-bas.
C'est un récit mais pas vraiment un roman ni une autobiographie. Le livre se compose de 10 parties qui sont comme 10 tableaux car le narrateur se fonde beaucoup sur les sens, sur les impressions, sur les souvenirs pour raconter par petites touches les petits riens d'une vie simple dans le Sahel mais aussi, dans un contraste très violent, les attaques terroristes qui sèment la mort et la douleur. L'écriture est superbe, on dirait plus de la poésie en prose que de la prose. Le narrateur mêle descriptions et réflexions, c'est parfois un peu philosophique et à nouveau il médite aussi bien sur le bruit de la pluie que sur la guerre, "passion des hommes". C'est beau et terrible, comme un témoignage de ces vies oubliées, là-bas, tout là-bas.
- MalagaModérateur
Pour le défi 40. Un livre dont le titre comprend un nom d'oiseau (au propre ou au figuré), j'ai lu Le pingouin d'Andreï Kourkov.
Victor est un écrivain au chômage. Il vit en célibataire dans son appartement, accompagné par un pingouin qu'il a récupéré du zoo il y a un an. Un jour, il trouve un travail dans un journal : écrire les notices nécrologiques de différentes personnalités. Ce travail va avoir des effets inattendus sur sa vie.
Mon avis : un roman plaisant mais j'avoue que je m'attendais à mieux. L'humour grinçant du roman m'a plu tout comme la description de la société ukrainienne post-soviétique. En revanche, j'ai trouvé que le roman manquait un peu de rebondissements et certains passages m'ont presque ennuyé.
Victor est un écrivain au chômage. Il vit en célibataire dans son appartement, accompagné par un pingouin qu'il a récupéré du zoo il y a un an. Un jour, il trouve un travail dans un journal : écrire les notices nécrologiques de différentes personnalités. Ce travail va avoir des effets inattendus sur sa vie.
Mon avis : un roman plaisant mais j'avoue que je m'attendais à mieux. L'humour grinçant du roman m'a plu tout comme la description de la société ukrainienne post-soviétique. En revanche, j'ai trouvé que le roman manquait un peu de rebondissements et certains passages m'ont presque ennuyé.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- nicole 86Expert spécialisé
Le prix du livre inter 2022 a été attribué à Antoine Wauters pour Mahmoud ou la montée des eaux, si vous n'avez pas coché le défi 27 (auteur belge) ou le défi 15 (lac ou rivière) ou si vous avez envie de lire un livre, en vers libres, intelligent et sensible, je vous le recommande vraiment.
https://www.radiofrance.fr/franceinter/le-laureat-du-livre-inter-2022-est-antoine-wauters-pour-le-roman-mahmoud-ou-la-montee-des-eaux-5986963
https://www.radiofrance.fr/franceinter/le-laureat-du-livre-inter-2022-est-antoine-wauters-pour-le-roman-mahmoud-ou-la-montee-des-eaux-5986963
"J'avais envie d'essayer de montrer en quoi la guerre est un engloutissement, pour moi c'est une image très simple : un vieil homme sur une barque qui descend dans son passé", racontait il y a quelques jours l'écrivain belge, âgé de 41 ans, au micro d'Eva Bettan
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
cela fait longtemps que je ne suis pas venue poster ici, mes lectures m'éloignent beaucoup du défi, mais la dernière convient pour l'item 28 "Un livre dont l'histoire se passe dans l'Antiquité" Les exilées de Troie de Pat Barker. Il s'agit de la suite du Silence des vaincues qui racontait la guerre de Troie vue par Briséis, princesse troyenne captive des Grecs. Ce récit commence avec la ruse du cheval de Troie et la mort de Priam. Ensuite, les Grecs sont empêchés de rentrer chez eux par un vent contraire et les tensions montent dans le camp. Briséis porte l'enfant d'Achille et est mariée à Alcimos, ce qui lui donne un statut un peu particulier. Chez les femmes, on retrouve entre autres Hécube et Cassandre, et une certaine Amina qui rappelle fortement l'Antigone du mythe. Du côté des hommes, l'auteure fait un portrait peu flatteur de Pyrrhus. J'ai préféré ce tome au précédent, peut-être parce que je connais moins ce passage de l'histoire, je me suis d'ailleurs demandé quelles pouvaient être ses sources quand le premier était inspiré et réécrit de L'Iliade qui m'est plus familière.
cela fait longtemps que je ne suis pas venue poster ici, mes lectures m'éloignent beaucoup du défi, mais la dernière convient pour l'item 28 "Un livre dont l'histoire se passe dans l'Antiquité" Les exilées de Troie de Pat Barker. Il s'agit de la suite du Silence des vaincues qui racontait la guerre de Troie vue par Briséis, princesse troyenne captive des Grecs. Ce récit commence avec la ruse du cheval de Troie et la mort de Priam. Ensuite, les Grecs sont empêchés de rentrer chez eux par un vent contraire et les tensions montent dans le camp. Briséis porte l'enfant d'Achille et est mariée à Alcimos, ce qui lui donne un statut un peu particulier. Chez les femmes, on retrouve entre autres Hécube et Cassandre, et une certaine Amina qui rappelle fortement l'Antigone du mythe. Du côté des hommes, l'auteure fait un portrait peu flatteur de Pyrrhus. J'ai préféré ce tome au précédent, peut-être parce que je connais moins ce passage de l'histoire, je me suis d'ailleurs demandé quelles pouvaient être ses sources quand le premier était inspiré et réécrit de L'Iliade qui m'est plus familière.
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