- Cléopatra2Guide spirituel
Pour le défi Titre qui est une phrase, j'ai lu Bénie soit Sixtine de Maylis Adhémar. Il fonctionne aussi pour Violence, Quête d'identité, Renaissance.
Il s'agit de l'histoire du mariage de Sixtine, catholique très traditionaliste, qui épouse un intégriste catholique d'extrême-droite. Lors de sa grossesse, elle commence à mal vivre les restrictions liées à la religion, et se demande comment vivre sa foi de façon moins rigide. Son mari est très éloigné, et s'engage de plus en plus dans des actions "coup de poing" contre les "gauchistes". Parallèlement, nous lisons des lettres écrites par une certaine Erika à sa fille, Muriel, la mère de Sixtine. Or, Erika n'a rien d'une catholique intégriste, elle n'est pas baptisée... Que s'est-il passé?
Je n'en dis pas plus. C'est un très bon roman, qui m'a beaucoup plu. Le personnage de Sixtine m'a paru très crédible, de même que sa famille et sa belle-mère notamment. J'ai pu fréquenter dans ma jeunesse des catholiques très traditionalistes (pas intégristes cependant) et j'ai assez reconnu le milieu.
Seule la fin m'a un peu déçue, mais l'ensemble du roman est très fin, et je l'ai trouvé bien écrit.
Il s'agit de l'histoire du mariage de Sixtine, catholique très traditionaliste, qui épouse un intégriste catholique d'extrême-droite. Lors de sa grossesse, elle commence à mal vivre les restrictions liées à la religion, et se demande comment vivre sa foi de façon moins rigide. Son mari est très éloigné, et s'engage de plus en plus dans des actions "coup de poing" contre les "gauchistes". Parallèlement, nous lisons des lettres écrites par une certaine Erika à sa fille, Muriel, la mère de Sixtine. Or, Erika n'a rien d'une catholique intégriste, elle n'est pas baptisée... Que s'est-il passé?
Je n'en dis pas plus. C'est un très bon roman, qui m'a beaucoup plu. Le personnage de Sixtine m'a paru très crédible, de même que sa famille et sa belle-mère notamment. J'ai pu fréquenter dans ma jeunesse des catholiques très traditionalistes (pas intégristes cependant) et j'ai assez reconnu le milieu.
Seule la fin m'a un peu déçue, mais l'ensemble du roman est très fin, et je l'ai trouvé bien écrit.
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 33 (Sur les traces des pionniers/L'esprit pionnier), j'ai lu Le livre des secrets de Fiona Kidman qui retrace le voyage d'une centaine d'Ecossais de leur pays natal à la Nouvelle-Ecosse puis à la Nouvelle-Zélande au début du XIXe siècle.
Nous suivons trois générations de femmes de la même famille : Isabella fait partie des disciples qui suivent le charismatique MacLeod, surnommé l'Homme, vers les contrées sauvages d'Amérique du Nord puis de Nouvelle-Zélande ; sa fille Annie est totalement assujettie aux règles morales très strictes édictées par Mac Leod ; la fille d'Annie, Maria, est traitée en paria et vit à l'écart du groupe. C'est elle qui constitue le fil rouge de l'histoire.
Les différents voyages du groupe, l'installation dans une contrée hostile, l'organisation et la constitution d'un village, de règles... L'esprit pionnier est un des thèmes principaux, mais avant tout, cette saga brosse deux portraits de femmes contraintes de s'isoler du groupe pour exister dans une communauté masculine et rétrograde.
Ce roman est devenu un classique en Nouvelle-Zélande et j'ai hâte de lire d'autres titres de l'autrice.
Nous suivons trois générations de femmes de la même famille : Isabella fait partie des disciples qui suivent le charismatique MacLeod, surnommé l'Homme, vers les contrées sauvages d'Amérique du Nord puis de Nouvelle-Zélande ; sa fille Annie est totalement assujettie aux règles morales très strictes édictées par Mac Leod ; la fille d'Annie, Maria, est traitée en paria et vit à l'écart du groupe. C'est elle qui constitue le fil rouge de l'histoire.
Les différents voyages du groupe, l'installation dans une contrée hostile, l'organisation et la constitution d'un village, de règles... L'esprit pionnier est un des thèmes principaux, mais avant tout, cette saga brosse deux portraits de femmes contraintes de s'isoler du groupe pour exister dans une communauté masculine et rétrograde.
Ce roman est devenu un classique en Nouvelle-Zélande et j'ai hâte de lire d'autres titres de l'autrice.
- RyuzakiNiveau 9
Défi 25, Une satire : Le brave soldat Chvéïk, Jaroslav Hašek
D’abord il y a le cadre : la Tchécoslovaquie au début de la première guerre mondiale. Un pays lourdement militarisé, avec un appareil d’État répressif et une justice expéditive. Ensuite, il y a le personnage : Chvéïk, un brave homme diagnostiqué idiot, qui traverse la vie avec un indéfectible optimisme et une sincérité déconcertante. Ballotté au gré des circonstances, victime de l’absurdité de la police et de l’armée, Chvéïk pérore sans cesse, assomme ses interlocuteurs à force de parler et se montre plus malin qu’il n’en a l’air.
À travers son personnage, l’auteur offre une satire mordante des institutions respectées de son temps (la police, l’armée, l’Église). Malgré quelques longueurs, j’ai beaucoup ri en le lisant.
Verdict : drôle
Hašek a écrit:Il se tourna vers le monsieur sévère : « Dois-je signer encore quelque chose dit-il, ou bien faut-il que je repasse demain matin ?
_ Demain matin, répliqua le conseiller, vous serez transporté au tribunal criminel.
_ À quelle heure, s’il vous plaît, honoré m’sieur ? J’ai peur de trop dormir. Il est possible que je me réveille en retard.
_ Foutez-moi le camp !
_ Ça marche comme sur des roulettes » déclara Chvéïk, tout satisfait, au gardien qui le reconduisait vers son nouveau domicile à grilles.
La porte refermée sur lui, il fut pressé de questions, auxquelles il répondit sans barguigner : « Je viens de reconnaître qu’il se peut que j’aie assassiné l’archiduc Ferdinand. »
D’abord il y a le cadre : la Tchécoslovaquie au début de la première guerre mondiale. Un pays lourdement militarisé, avec un appareil d’État répressif et une justice expéditive. Ensuite, il y a le personnage : Chvéïk, un brave homme diagnostiqué idiot, qui traverse la vie avec un indéfectible optimisme et une sincérité déconcertante. Ballotté au gré des circonstances, victime de l’absurdité de la police et de l’armée, Chvéïk pérore sans cesse, assomme ses interlocuteurs à force de parler et se montre plus malin qu’il n’en a l’air.
À travers son personnage, l’auteur offre une satire mordante des institutions respectées de son temps (la police, l’armée, l’Église). Malgré quelques longueurs, j’ai beaucoup ri en le lisant.
Verdict : drôle
- Clecle78Bon génie
C'est marrant, je viens juste de le finir et je n'avais pas vu qu'il y avait un autre roman auparavant ! J'ai fini par aller voir sur internet parce que je 'sentais bien qu'il y avait un truc avec cette autre histoire. Bref j'ai tout pris à l'envers mais j'ai tout de même passé un très bon moment !Malaga a écrit:Pour le défi 46. Un livre dont la couverture est en noir et blanc, j'ai lu Il était deux fois de Franck Thilliez.
Avril 2008, le policier Gabriel Moscato est à la recherche de sa fille Julie, 17 ans, qui a disparu alors qu'elle faisait du VTT en forêt à Sagas, dans les Alpes. Il s'endort à l'hôtel de la Falaise et se réveille en novembre 2020. Sa fille est toujours portée disparue et lui est victime d'une amnésie qui a effacé les douze années précédentes. Il décide de comprendre ce qu'il s'est passé et de continuer à chercher Julie.
Mon avis : un très bon Thilliez. L'histoire est, à la base, assez classique mais rapidement bien construite. Elle fait écho au livre précédent publié par l'auteur et y répond intelligement. Bien entendu, des astuces sont présentes notamment à la fin du livre, laissant au lecteur le soin de décoder la fin de l'histoire.
- miss sophieExpert spécialisé
Mise à jour des dernières lectures (courtes) :
Pour le défi 7 (un livre que vous avez eu envie de lire suite à une chronique radio ou une recension sur le net), mais convient aussi pour le 14 (étrangeté) et le 49 (quête d'identité) : Ces jours qui disparaissent de Timothé Le Boucher (2017), bande dessinée vue sur le site Babelio (https://www.babelio.com/livres/Le-Boucher-Ces-jours-qui-disparaissent/966758) en cherchant au départ des idées pour « un livre avec un jour ou un mois dans le titre ».
L’histoire étrange de Lubin, jeune acrobate, qui se met à avoir des « absences » de 24 heures : il apprend un jour qu’il n’est pas venu au travail la veille mais n’a aucun souvenir de ce qu’il a fait ; le problème est que le phénomène se répète : il semble ne plus vivre qu’un jour sur deux… Il se rend bientôt compte qu’un autre prend sa place, utilise son corps le jour manquant. Lubin est-il schizophrène ? Comment reprendre le contrôle de sa vie ? C’est une bande dessinée émouvante, aux personnages attachants.
Pour le défi 47 (une pièce de théâtre écrite au XXIe siècle), j'ai emprunté à la médiathèque deux très courtes pièces d'un auteur que je ne connaissais pas, Emmanuel Darley : Auteurs vivants (2009), sympathique comédie de réflexion sur le théâtre, et Le mardi à Monoprix qui remplit aussi les défis 37 (un livre avec un jour ou un mois dans le titre) et 49 (quête d'identité) puisque le personnage principal, qui vient aider son vieux père les mardis, a changé de sexe.
Pour le défi 30 (un livre dont l'histoire se déroule à deux époques différentes au moins / Un voyage dans le temps) : 11 septembre 2001, le jour où le monde a basculé de Baptiste Bouthier et Héloïse Chochois (2021), qui convient aussi aux défis 4 (le prénom et le nom de l'auteur commencent par la même lettre), 8 (violence), 37 (livre avec un jour ou un mois dans le titre) et 38 (un graphique historique).
Cette bande dessinée retrace les événements du 11 septembre à travers les souvenirs d’une jeune Française qui y a assisté à la télévision alors qu’elle avait 14 ans et qui se rend vingt ans plus tard aux Etats-Unis. L’auteur Baptiste Bouthier, journaliste, évoque les faits, leurs causes et leurs conséquences (il est question d’Edward Snowden aussi), illustrés de manière simple par Héloïse Chochois dans une narration dynamique et claire (elle joue par exemple sur les couleurs pour distinguer les lieux du récit : France / Etats-Unis). Ce documentaire est « humanisé » par la mise en scène d’individus (pompiers, employés du World Trade Center, famille de la jeune fille). L’ensemble est bien fait, je pense le recommander à la documentaliste de mon collège.
Enfin, pour le défi 31 (un livre d'un auteur palestinien ou sur la Palestine) : Palestine d’Hubert Hadda (2007), aussi pour les défis 4 (le prénom et le nom de l'auteur commencent par la même lettre), 8 (violence) et 49 (quête d'identité).
Résumé du net : « Au cours d'une embuscade en Cisjordanie, Cham, soldat israélien, est gravement blessé. Sous le choc, il perd tout repère et en oublie son nom. Deux Palestiniennes, Falastìn et Asmahane, lui sauvent la vie. C'est, pour lui, la traversée du miroir. » Je ne sais pas pourquoi, je ne suis jamais vraiment « entrée » dans le livre. Je n’ai pourtant rien à lui reprocher, si ce n’est une accélération des relations entre les personnages qui ne m’a pas semblé assez annoncée.
Pour le défi 7 (un livre que vous avez eu envie de lire suite à une chronique radio ou une recension sur le net), mais convient aussi pour le 14 (étrangeté) et le 49 (quête d'identité) : Ces jours qui disparaissent de Timothé Le Boucher (2017), bande dessinée vue sur le site Babelio (https://www.babelio.com/livres/Le-Boucher-Ces-jours-qui-disparaissent/966758) en cherchant au départ des idées pour « un livre avec un jour ou un mois dans le titre ».
L’histoire étrange de Lubin, jeune acrobate, qui se met à avoir des « absences » de 24 heures : il apprend un jour qu’il n’est pas venu au travail la veille mais n’a aucun souvenir de ce qu’il a fait ; le problème est que le phénomène se répète : il semble ne plus vivre qu’un jour sur deux… Il se rend bientôt compte qu’un autre prend sa place, utilise son corps le jour manquant. Lubin est-il schizophrène ? Comment reprendre le contrôle de sa vie ? C’est une bande dessinée émouvante, aux personnages attachants.
Pour le défi 47 (une pièce de théâtre écrite au XXIe siècle), j'ai emprunté à la médiathèque deux très courtes pièces d'un auteur que je ne connaissais pas, Emmanuel Darley : Auteurs vivants (2009), sympathique comédie de réflexion sur le théâtre, et Le mardi à Monoprix qui remplit aussi les défis 37 (un livre avec un jour ou un mois dans le titre) et 49 (quête d'identité) puisque le personnage principal, qui vient aider son vieux père les mardis, a changé de sexe.
Pour le défi 30 (un livre dont l'histoire se déroule à deux époques différentes au moins / Un voyage dans le temps) : 11 septembre 2001, le jour où le monde a basculé de Baptiste Bouthier et Héloïse Chochois (2021), qui convient aussi aux défis 4 (le prénom et le nom de l'auteur commencent par la même lettre), 8 (violence), 37 (livre avec un jour ou un mois dans le titre) et 38 (un graphique historique).
Cette bande dessinée retrace les événements du 11 septembre à travers les souvenirs d’une jeune Française qui y a assisté à la télévision alors qu’elle avait 14 ans et qui se rend vingt ans plus tard aux Etats-Unis. L’auteur Baptiste Bouthier, journaliste, évoque les faits, leurs causes et leurs conséquences (il est question d’Edward Snowden aussi), illustrés de manière simple par Héloïse Chochois dans une narration dynamique et claire (elle joue par exemple sur les couleurs pour distinguer les lieux du récit : France / Etats-Unis). Ce documentaire est « humanisé » par la mise en scène d’individus (pompiers, employés du World Trade Center, famille de la jeune fille). L’ensemble est bien fait, je pense le recommander à la documentaliste de mon collège.
Enfin, pour le défi 31 (un livre d'un auteur palestinien ou sur la Palestine) : Palestine d’Hubert Hadda (2007), aussi pour les défis 4 (le prénom et le nom de l'auteur commencent par la même lettre), 8 (violence) et 49 (quête d'identité).
Résumé du net : « Au cours d'une embuscade en Cisjordanie, Cham, soldat israélien, est gravement blessé. Sous le choc, il perd tout repère et en oublie son nom. Deux Palestiniennes, Falastìn et Asmahane, lui sauvent la vie. C'est, pour lui, la traversée du miroir. » Je ne sais pas pourquoi, je ne suis jamais vraiment « entrée » dans le livre. Je n’ai pourtant rien à lui reprocher, si ce n’est une accélération des relations entre les personnages qui ne m’a pas semblé assez annoncée.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
merci Lulu pour cet avis, je le note car cet item ne m'inspire pas du tout.
Je reviens vers vous pour avoir vos avis sur mes dernières lectures et savoir si je les intègre au défi ou non.
J'ai lu L'école des pères d'Hervé Bazin (la suite du Matrimoine, pour celles qui avaient aimé) qui se passe de mai 1968 à 1989 et couvre donc en partie les Trente Glorieuses. On y trouve d'ailleurs les débuts de la société de consommation, la facilité de l'emploi, mais la période des Trente Glorieuses n'y est pas complète, je m'en remets donc à votre avis. J'avais aussi pensé à Le grand monde de Pierre Lemaître pour ce défi, mais il me semble que la période n'y est pas entièrement couverte non plus, à confirmer quand il sera lu.
Autre question concernant le défi 35, qu'est-ce qu'un best seller ? Est-ce qu'un nombre minimum d'exemplaires vendus est fixé ?
Est-ce que Le serpent majuscule, aussi de Pierre Lemaître, pourrait convenir ? C'est une lecture qui m'a beaucoup fait rire. Mathilde est tueuse à gages, mais l'âge venant, elle perd un peu la tête et n'est plus trop sûre de bien réaliser ses missions, et pourtant, les cadavres s'accumulent...
merci Lulu pour cet avis, je le note car cet item ne m'inspire pas du tout.
lulucastagnette a écrit:Pour le défi 33 (Sur les traces des pionniers/L'esprit pionnier), j'ai lu Le livre des secrets de Fiona Kidman qui retrace le voyage d'une centaine d'Ecossais de leur pays natal à la Nouvelle-Ecosse puis à la Nouvelle-Zélande au début du XIXe siècle.
Nous suivons trois générations de femmes de la même famille : Isabella fait partie des disciples qui suivent le charismatique MacLeod, surnommé l'Homme, vers les contrées sauvages d'Amérique du Nord puis de Nouvelle-Zélande ; sa fille Annie est totalement assujettie aux règles morales très strictes édictées par Mac Leod ; la fille d'Annie, Maria, est traitée en paria et vit à l'écart du groupe. C'est elle qui constitue le fil rouge de l'histoire.
Les différents voyages du groupe, l'installation dans une contrée hostile, l'organisation et la constitution d'un village, de règles... L'esprit pionnier est un des thèmes principaux, mais avant tout, cette saga brosse deux portraits de femmes contraintes de s'isoler du groupe pour exister dans une communauté masculine et rétrograde.
Ce roman est devenu un classique en Nouvelle-Zélande et j'ai hâte de lire d'autres titres de l'autrice.
Je reviens vers vous pour avoir vos avis sur mes dernières lectures et savoir si je les intègre au défi ou non.
J'ai lu L'école des pères d'Hervé Bazin (la suite du Matrimoine, pour celles qui avaient aimé) qui se passe de mai 1968 à 1989 et couvre donc en partie les Trente Glorieuses. On y trouve d'ailleurs les débuts de la société de consommation, la facilité de l'emploi, mais la période des Trente Glorieuses n'y est pas complète, je m'en remets donc à votre avis. J'avais aussi pensé à Le grand monde de Pierre Lemaître pour ce défi, mais il me semble que la période n'y est pas entièrement couverte non plus, à confirmer quand il sera lu.
Autre question concernant le défi 35, qu'est-ce qu'un best seller ? Est-ce qu'un nombre minimum d'exemplaires vendus est fixé ?
Est-ce que Le serpent majuscule, aussi de Pierre Lemaître, pourrait convenir ? C'est une lecture qui m'a beaucoup fait rire. Mathilde est tueuse à gages, mais l'âge venant, elle perd un peu la tête et n'est plus trop sûre de bien réaliser ses missions, et pourtant, les cadavres s'accumulent...
- *Ombre*Grand sage
Pas grand chose de ce que j'ai lu ces derniers temps n'entre dans le défi.
Je case toutefois quelques titres.
La suite d'un livre : Sigrid Undset, La Dame de Husaby, deuxième volume de la sage Kristin Lavransdatter, dont j'ai lu le premier tome le mois dernier. J'ai été étonnée d'accrocher si peu à ce récit alors que j'ai tant aimé le premier. On retrouve Kristin, mariée, aux prises avec la vie de famille et les intrigues de cour. Mais aucune de ces péripéties, qui se déploient toujours avec la même lenteur, n'est parvenue à m'intéresser réellement. Le mari de Kristin, éternel gamin bien veule, m'agace, ainsi que les perpétuelles angoisses religieuses de l'héroïne. Les querelles familiales m'ont semblé si brutales et mesquines que j'en perdais de vue les enjeux et l'intérêt. Il est rare que je perçoive aussi différemment deux volumes d'un même récit, mais c'est ainsi.
Etrangeté : Anthony Horowitz, La photo qui tue et autres nouvelles à glacer le sang. Depuis le temps que j'en entends parler, j'ai enfin lu ce recueil de nouvelles fantastiques. Sympathique.
Mon vrai coup de coeur parmi ces dernières lectures : Avril enchanté, d'Elizabeth von Arnim, choisi pour l'item Un mois dans le titre. Voilà longtemps que je voulais découvrir cette autrice, le défi m'en fournit l'occasion. Deux femmes mariées, malheureuses en ménage, l'une parce que son mari, tout à ses affaires, la néglige, voire la méprise, l'autre parce qu'il s'est éloigné d'elle à mesure qu'il devenait un écrivain célèbre accueilli dans les salons, décident de fuir Londres et leur vie morose en louant pour un mois un château dans le sud de l'Italie. Elle partagent la location avec deux autres dames anglaises, chacune arrivant avec ses problèmes. Mais ce cadre enchanteur est l'occasion de toute une série de petits miracles. C'est un récit léger, sucré comme un bonbon anglais, charmant : une lecture fort agréable, qui fait du bien en ces temps troublés.
Je peux valider un autre défi si l'on peut considérer J. K. Rowling comme une autrice prolifique, mais peut-être est-ce excessif. Qu'en pensez-vous ?
Je case toutefois quelques titres.
La suite d'un livre : Sigrid Undset, La Dame de Husaby, deuxième volume de la sage Kristin Lavransdatter, dont j'ai lu le premier tome le mois dernier. J'ai été étonnée d'accrocher si peu à ce récit alors que j'ai tant aimé le premier. On retrouve Kristin, mariée, aux prises avec la vie de famille et les intrigues de cour. Mais aucune de ces péripéties, qui se déploient toujours avec la même lenteur, n'est parvenue à m'intéresser réellement. Le mari de Kristin, éternel gamin bien veule, m'agace, ainsi que les perpétuelles angoisses religieuses de l'héroïne. Les querelles familiales m'ont semblé si brutales et mesquines que j'en perdais de vue les enjeux et l'intérêt. Il est rare que je perçoive aussi différemment deux volumes d'un même récit, mais c'est ainsi.
Etrangeté : Anthony Horowitz, La photo qui tue et autres nouvelles à glacer le sang. Depuis le temps que j'en entends parler, j'ai enfin lu ce recueil de nouvelles fantastiques. Sympathique.
Mon vrai coup de coeur parmi ces dernières lectures : Avril enchanté, d'Elizabeth von Arnim, choisi pour l'item Un mois dans le titre. Voilà longtemps que je voulais découvrir cette autrice, le défi m'en fournit l'occasion. Deux femmes mariées, malheureuses en ménage, l'une parce que son mari, tout à ses affaires, la néglige, voire la méprise, l'autre parce qu'il s'est éloigné d'elle à mesure qu'il devenait un écrivain célèbre accueilli dans les salons, décident de fuir Londres et leur vie morose en louant pour un mois un château dans le sud de l'Italie. Elle partagent la location avec deux autres dames anglaises, chacune arrivant avec ses problèmes. Mais ce cadre enchanteur est l'occasion de toute une série de petits miracles. C'est un récit léger, sucré comme un bonbon anglais, charmant : une lecture fort agréable, qui fait du bien en ces temps troublés.
Je peux valider un autre défi si l'on peut considérer J. K. Rowling comme une autrice prolifique, mais peut-être est-ce excessif. Qu'en pensez-vous ?
- Cléopatra2Guide spirituel
Adren a écrit:Bonjour à tous,
merci Lulu pour cet avis, je le note car cet item ne m'inspire pas du tout.lulucastagnette a écrit:Pour le défi 33 (Sur les traces des pionniers/L'esprit pionnier), j'ai lu Le livre des secrets de Fiona Kidman qui retrace le voyage d'une centaine d'Ecossais de leur pays natal à la Nouvelle-Ecosse puis à la Nouvelle-Zélande au début du XIXe siècle.
Nous suivons trois générations de femmes de la même famille : Isabella fait partie des disciples qui suivent le charismatique MacLeod, surnommé l'Homme, vers les contrées sauvages d'Amérique du Nord puis de Nouvelle-Zélande ; sa fille Annie est totalement assujettie aux règles morales très strictes édictées par Mac Leod ; la fille d'Annie, Maria, est traitée en paria et vit à l'écart du groupe. C'est elle qui constitue le fil rouge de l'histoire.
Les différents voyages du groupe, l'installation dans une contrée hostile, l'organisation et la constitution d'un village, de règles... L'esprit pionnier est un des thèmes principaux, mais avant tout, cette saga brosse deux portraits de femmes contraintes de s'isoler du groupe pour exister dans une communauté masculine et rétrograde.
Ce roman est devenu un classique en Nouvelle-Zélande et j'ai hâte de lire d'autres titres de l'autrice.
Je reviens vers vous pour avoir vos avis sur mes dernières lectures et savoir si je les intègre au défi ou non.
J'ai lu L'école des pères d'Hervé Bazin (la suite du Matrimoine, pour celles qui avaient aimé) qui se passe de mai 1968 à 1989 et couvre donc en partie les Trente Glorieuses. On y trouve d'ailleurs les débuts de la société de consommation, la facilité de l'emploi, mais la période des Trente Glorieuses n'y est pas complète, je m'en remets donc à votre avis. J'avais aussi pensé à Le grand monde de Pierre Lemaître pour ce défi, mais il me semble que la période n'y est pas entièrement couverte non plus, à confirmer quand il sera lu.
Autre question concernant le défi 35, qu'est-ce qu'un best seller ? Est-ce qu'un nombre minimum d'exemplaires vendus est fixé ?
Est-ce que Le serpent majuscule, aussi de Pierre Lemaître, pourrait convenir ? C'est une lecture qui m'a beaucoup fait rire. Mathilde est tueuse à gages, mais l'âge venant, elle perd un peu la tête et n'est plus trop sûre de bien réaliser ses missions, et pourtant, les cadavres s'accumulent...
Ca devient compliqué s'il faut que les Trente Glorieuses soient complètes, non? Je dirais donc que ça colle.
- *Ombre*Grand sage
Je suis d'accord avec Cléopatra. On situe une période approximative, on ne va pas vérifier les dates exactes, ou ça va devenir très limitatif.
- AdrenFidèle du forum
Merci à vous deux. Et pour Le serpent majuscule ? Best-seller ?
Je trouve pour ma part J K Rowling tout à fait prolixe.
Je ne connais pas Elsabeth bon Arnim, pourquoi pas un petit bonbon sucré avant le printemps. Je retiens aussi ce titre, même si j'en ai déjà un qui pourrait convenir pour ce défi. C'est toujours pareil, mes étagères débordent, mais je ne fais qu'emprunter à la médiathèque et chercher les titres que vous commentez
Je trouve pour ma part J K Rowling tout à fait prolixe.
Je ne connais pas Elsabeth bon Arnim, pourquoi pas un petit bonbon sucré avant le printemps. Je retiens aussi ce titre, même si j'en ai déjà un qui pourrait convenir pour ce défi. C'est toujours pareil, mes étagères débordent, mais je ne fais qu'emprunter à la médiathèque et chercher les titres que vous commentez
- LaugarithmeFidèle du forum
Hello !Adren a écrit:Bonjour à tous,
merci Lulu pour cet avis, je le note car cet item ne m'inspire pas du tout.lulucastagnette a écrit:Pour le défi 33 (Sur les traces des pionniers/L'esprit pionnier), j'ai lu Le livre des secrets de Fiona Kidman qui retrace le voyage d'une centaine d'Ecossais de leur pays natal à la Nouvelle-Ecosse puis à la Nouvelle-Zélande au début du XIXe siècle.
Nous suivons trois générations de femmes de la même famille : Isabella fait partie des disciples qui suivent le charismatique MacLeod, surnommé l'Homme, vers les contrées sauvages d'Amérique du Nord puis de Nouvelle-Zélande ; sa fille Annie est totalement assujettie aux règles morales très strictes édictées par Mac Leod ; la fille d'Annie, Maria, est traitée en paria et vit à l'écart du groupe. C'est elle qui constitue le fil rouge de l'histoire.
Les différents voyages du groupe, l'installation dans une contrée hostile, l'organisation et la constitution d'un village, de règles... L'esprit pionnier est un des thèmes principaux, mais avant tout, cette saga brosse deux portraits de femmes contraintes de s'isoler du groupe pour exister dans une communauté masculine et rétrograde.
Ce roman est devenu un classique en Nouvelle-Zélande et j'ai hâte de lire d'autres titres de l'autrice.
Je reviens vers vous pour avoir vos avis sur mes dernières lectures et savoir si je les intègre au défi ou non.
J'ai lu L'école des pères d'Hervé Bazin (la suite du Matrimoine, pour celles qui avaient aimé) qui se passe de mai 1968 à 1989 et couvre donc en partie les Trente Glorieuses. On y trouve d'ailleurs les débuts de la société de consommation, la facilité de l'emploi, mais la période des Trente Glorieuses n'y est pas complète, je m'en remets donc à votre avis. J'avais aussi pensé à Le grand monde de Pierre Lemaître pour ce défi, mais il me semble que la période n'y est pas entièrement couverte non plus, à confirmer quand il sera lu.
Autre question concernant le défi 35, qu'est-ce qu'un best seller ? Est-ce qu'un nombre minimum d'exemplaires vendus est fixé ?
Est-ce que Le serpent majuscule, aussi de Pierre Lemaître, pourrait convenir ? C'est une lecture qui m'a beaucoup fait rire. Mathilde est tueuse à gages, mais l'âge venant, elle perd un peu la tête et n'est plus trop sûre de bien réaliser ses missions, et pourtant, les cadavres s'accumulent...
Je me permets de donner mon avis à propos du livre Le serpent majuscule
Je ne pense pas que ce soit un Best Seller. Contrairement à Au revoir la haut .
Pierre Lemaitre a ressorti ce bouquin de derrière les fagots et si ça se laisse lire j'en convient , il ne casse pas trois pates à un canard.
Il est intéressant de ke lire pour constater comment son écriture a évoluée.
Les fans y trouveront leur compte mais ceux qui ne connaissent pas l'auteur risquent d'être déçus. Bon, je peux me tromper
Tu peux le placer dans violence peut être. C'est ce que je vais faire.
Piere Le maître n'est pas tendre avec ses personnages qui disparaissent des que l'on s'arrache à eux.
Il le dit dans sa preface donc je ne divulgue rien
- LaugarithmeFidèle du forum
c'est drôle, je fais comme toi !!Adren a écrit:Merci à vous deux. Et pour Le serpent majuscule ? Best-seller ?
Je trouve pour ma part J K Rowling tout à fait prolixe.
Je ne connais pas Elsabeth bon Arnim, pourquoi pas un petit bonbon sucré avant le printemps. Je retiens aussi ce titre, même si j'en ai déjà un qui pourrait convenir pour ce défi. C'est toujours pareil, mes étagères débordent, mais je ne fais qu'emprunter à la médiathèque et chercher les titres que vous commentez
- AdrenFidèle du forum
Merci Laugarithme pour ton avis. Exit donc Le serpent majuscule. J'ai déjà un titre pour le défi violence et un "vrai" best-seller prévu de longue date, donc tout va bien.
- *Ombre*Grand sage
Bon, si Rowling est considérée comme une autrice prolixe, je peux ajouter Le Cochon de Noël, envisagé pour les caisses de lecture des Sixième. C'est un roman d'aventures construit sur les codes du conte de Noël, un joli récit bien mené comme sait les faire Rowling, même si c'est plus enfantin et moins universel que la sage Harry Potter.
- EloahExpert spécialisé
J'ai beaucoup aimé cette BD, très émouvante en effet.miss sophie a écrit:
Pour le défi 7 (un livre que vous avez eu envie de lire suite à une chronique radio ou une recension sur le net), mais convient aussi pour le 14 (étrangeté) et le 49 (quête d'identité) : Ces jours qui disparaissent de Timothé Le Boucher (2017), bande dessinée vue sur le site Babelio (https://www.babelio.com/livres/Le-Boucher-Ces-jours-qui-disparaissent/966758) en cherchant au départ des idées pour « un livre avec un jour ou un mois dans le titre ».
Pour ma part, pour le défi 18 "un livre avec un mot inconnu dans le titre", j'ai lu Pot-Bouille d'Emile Zola qui raconte la vie d'un immeuble bourgeois parisien dont les habitants se targuent d'être dignes et bien pensants (ils sont magistrat, architecte, propriétaire, etc) alors qu'en réalité, derrière les riches portes d'acajou, c'est le règne de l'adultère, des coups bas, des querelles d'argent ... C'est aussi édifiant que jubilatoire !
- Cléopatra2Guide spirituel
Ah, j'adore Pot-Bouille! Je le relirais bien, tiens
Je suis en train de lire Le mur invisible mais j'ai dû m'interrompre (je l'avais laissé au boulot) et je ne sais plus trop où j'en suis. Je vais essayer de le finir ce week-end.
Je suis en train de lire Le mur invisible mais j'ai dû m'interrompre (je l'avais laissé au boulot) et je ne sais plus trop où j'en suis. Je vais essayer de le finir ce week-end.
- lulucastagnetteEmpereur
Oui, Rowling marche, je trouve, pour cette entrée.
J'ai bien aimé le Cochon de Noël mais j'ai préféré de loin L'Ickabog.
Pot-Bouille, c'est génial !
J'ai bien aimé le Cochon de Noël mais j'ai préféré de loin L'Ickabog.
Pot-Bouille, c'est génial !
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
pour le défi n°7 "un livre que vous avez eu envie de lire suite à une chronique radio ou une recension sur le net", j'ai lu Noir, société et symbolique, 1815-1995 de Samuel Paty, voici ici le lien vers le replay de France culture France culture 23 septembre 2021.
Il s'agit du mémoire de maîtrise de Samuel Paty soutenu en 1995, donc avant les travaux de Michel Pastoureau sur les couleurs. Le travail est très intéressant et agréable à lire. La première partie se fonde presque entièrement sur des observations de textes littéraires et de peintures, bien plus que sur des données historiques, ce qui m'a à la fois plu pour l'aspect littéraire et artistique, et déroutée pour le côté historique que j'attendais et n'y ai pas trouvé d'emblée. Cela vient ensuite, dans l'autre moitié du mémoire. Une préface universitaire remet en contexte le travail de l'auteur et les raisons de sa publication posthume.
Extrait : "Exactement comme pour le prêtre ou le moine, se revêtir de tissus noirs, pour un universitaire de même que pour un écolier, c'est mourir symboliquement pour le monde des apparences et renaître comme chercheur en quête, non du divin, mais du vrai. Savoir exige le sacrifice d'une réalité agréable, mais fausse."
pour le défi n°7 "un livre que vous avez eu envie de lire suite à une chronique radio ou une recension sur le net", j'ai lu Noir, société et symbolique, 1815-1995 de Samuel Paty, voici ici le lien vers le replay de France culture France culture 23 septembre 2021.
Il s'agit du mémoire de maîtrise de Samuel Paty soutenu en 1995, donc avant les travaux de Michel Pastoureau sur les couleurs. Le travail est très intéressant et agréable à lire. La première partie se fonde presque entièrement sur des observations de textes littéraires et de peintures, bien plus que sur des données historiques, ce qui m'a à la fois plu pour l'aspect littéraire et artistique, et déroutée pour le côté historique que j'attendais et n'y ai pas trouvé d'emblée. Cela vient ensuite, dans l'autre moitié du mémoire. Une préface universitaire remet en contexte le travail de l'auteur et les raisons de sa publication posthume.
Extrait : "Exactement comme pour le prêtre ou le moine, se revêtir de tissus noirs, pour un universitaire de même que pour un écolier, c'est mourir symboliquement pour le monde des apparences et renaître comme chercheur en quête, non du divin, mais du vrai. Savoir exige le sacrifice d'une réalité agréable, mais fausse."
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 30 "un livre dont l'histoire se déroule à deux époques différentes", j'ai lu Une poignée de vies de Marlen Haushofer.
J'ai découvert Marlen Haushofer ici avec Le Mur Invisible, grâce à l'une d'entre vous et j'ai encore beaucoup aimé Une Poignée de vies : en 1951, une femme vient visiter une maison à vendre. Comme la maison est un peu isolée, elle y passe une nuit en compagnie du jeune homme et de sa belle-mère, les vendeurs. Dans la chambre d'amis, dans une commode, elle trouve des photos et des cartes postales qui la replongent dans les années 20/30 et lui rappellent son passé ... dans cette même maison ! Je ne peux pas trop en parler au risque de dévoiler un élément essentiel de l'intrigue mais j'ai beaucoup aimé ce portrait de femme, en décalage depuis son enfance avec ce que la famille et l'époque attendent d'elles. En outre, c'est très joliment écrit et traduit, un vrai plaisir de lecture. Un conseil : ne pas lire la 4è de couverture qui en dit trop !
J'ai découvert Marlen Haushofer ici avec Le Mur Invisible, grâce à l'une d'entre vous et j'ai encore beaucoup aimé Une Poignée de vies : en 1951, une femme vient visiter une maison à vendre. Comme la maison est un peu isolée, elle y passe une nuit en compagnie du jeune homme et de sa belle-mère, les vendeurs. Dans la chambre d'amis, dans une commode, elle trouve des photos et des cartes postales qui la replongent dans les années 20/30 et lui rappellent son passé ... dans cette même maison ! Je ne peux pas trop en parler au risque de dévoiler un élément essentiel de l'intrigue mais j'ai beaucoup aimé ce portrait de femme, en décalage depuis son enfance avec ce que la famille et l'époque attendent d'elles. En outre, c'est très joliment écrit et traduit, un vrai plaisir de lecture. Un conseil : ne pas lire la 4è de couverture qui en dit trop !
- Reine MargotDemi-dieu
Défi 12 1984: Comme des dieux, Gérald Bronner
J'aimés beaucoup l'idée de départ: l'auteur imagine une télé-réalité où l'on cherche à trouver le prochain Messie. Idée qui aurait pu donner un roman intéressant mais à part quelques passages marrants (Dorothy, une candidate mal placée, détruit au lance-flammes le candidat jusqu'ici favori, quand elle est éliminée, révélant ainsi qu'elle est le nouveau Messie). J'avais aimé Apocalypse Cognitive du même auteur, qui analysait très bien les processus du complotisme et des fake news mais j'ai été très déçue. Je me demande d'ailleurs si je ne devrais pas le mettre dans "satire" et réserver le défi 1984 à un roman d'anticipation plus intéressant.
Défi 43 Livre d'un défi mensuel: Kristin Lavransdatter, Sigrid Undset J'ai beaucoup aimé, et le premier et le 2e tome. La peinture de la société norvégienne du XIVe siècle, les rapports familiaux, l'héroïne. Les intrigues politiques sont plus complexes au secod tome mais je me suis accrochée et ça en valait la peine. Les rapports familiaux et sociaux sont effectivement parfois peu glorieux mais c'est aussi l'humanité des personnages qui est intéressante: Erlend est certes immature et veule, mais il est aussi capable d'aimer Kristin. Il montre de la dévotion envers sa famille et du courage militaire, c'est sa complexité qui le rend intéressant. Il y a aussi un certain décalage culturel: une famille se ronge parce que deux personnes ont couché ensemble avant le mariage, ce qui nous paraît à nous disproportionné mais conforme aux moeurs de l'époque.
J'aimés beaucoup l'idée de départ: l'auteur imagine une télé-réalité où l'on cherche à trouver le prochain Messie. Idée qui aurait pu donner un roman intéressant mais à part quelques passages marrants (Dorothy, une candidate mal placée, détruit au lance-flammes le candidat jusqu'ici favori, quand elle est éliminée, révélant ainsi qu'elle est le nouveau Messie). J'avais aimé Apocalypse Cognitive du même auteur, qui analysait très bien les processus du complotisme et des fake news mais j'ai été très déçue. Je me demande d'ailleurs si je ne devrais pas le mettre dans "satire" et réserver le défi 1984 à un roman d'anticipation plus intéressant.
Défi 43 Livre d'un défi mensuel: Kristin Lavransdatter, Sigrid Undset J'ai beaucoup aimé, et le premier et le 2e tome. La peinture de la société norvégienne du XIVe siècle, les rapports familiaux, l'héroïne. Les intrigues politiques sont plus complexes au secod tome mais je me suis accrochée et ça en valait la peine. Les rapports familiaux et sociaux sont effectivement parfois peu glorieux mais c'est aussi l'humanité des personnages qui est intéressante: Erlend est certes immature et veule, mais il est aussi capable d'aimer Kristin. Il montre de la dévotion envers sa famille et du courage militaire, c'est sa complexité qui le rend intéressant. Il y a aussi un certain décalage culturel: une famille se ronge parce que deux personnes ont couché ensemble avant le mariage, ce qui nous paraît à nous disproportionné mais conforme aux moeurs de l'époque.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 32 (Ecrans), j'ai lu Instagrammable d'Eliette Abécassis, qui fonctionne aussi pour 18 (mot inventé), 22 (trahison)...
J'ai réservé Les enfants sont rois de Delphine de Vigan il y a deux mois mais apparemment la personne qui l'a emprunté avant moi lit lentement... Ca me rend dingue les gens qui gardent des plombes des bouquins...
Je n'attendais pas grand-chose de ce roman vu ce qu'Ombre en avait dit et en effet, quelle plaie le prétendu langage "d'jeun"...
La prétendue réécriture des Liaisons dangereuses à l'ère du numérique... l'éditeur a craqué, hein !
Pour l'histoire : Sacha, lycéenne un peu transparente, ne vit qu'à travers les stories d'instagram. Elle admire comme tout le monde Jade, l'influenceuse du lycée avec ses dizaines de milliers d'abonnés. Elle aime bien Solal qu'elle voit à son cours de violon mais horreur il n'est même pas sur les réseaux ! Jade va se rapprocher de Sacha, à la grande surprise de cette dernière...
Disons que ceux qui lisent ce type d'ouvrage sont déjà convaincus du propos, j'imagine. C'est un constat effrayant et on a envie de baffer certains parents mais en même temps c'est très proche de la réalité. Sauf que le roman a quelques mois et qu'il n'est déjà plus à jour sur certains points. Je doute qu'on y trouve un quelconque intérêt dans quelques années.
Bref, aussitôt lu, aussitôt oublié.
Pour le défi 19 (un polar porté à l'écran), j'ai lu L'homme aux cercles bleus de Fred Vargas que j'avais dans ma PAL depuis longtemps. Par hasard, j'ai vu qu'il avait été adapté pour la télévision par Josée Dayan.
Depuis quelques semaines, on trouve dans Paris, au petit matin, des objets hétéroclites entourés d'un cercle bleu tracé à la craie. Adamsberg suit l'affaire de près et pressent le pire... Son intuition est vérifiée lorsque le cadavre d'une femme est retrouvée dans un cercle.
J'ai lu déjà 4/5 Vargas et j'aimerais adorer car le personnage d'Adamsberg est intéressant, que les enquêtes ne sont pas rocambolesques... Mais je ne sais pas pourquoi je n'adhère jamais complètement et je m'ennuie assez vite.
J'ai réservé Les enfants sont rois de Delphine de Vigan il y a deux mois mais apparemment la personne qui l'a emprunté avant moi lit lentement... Ca me rend dingue les gens qui gardent des plombes des bouquins...
Je n'attendais pas grand-chose de ce roman vu ce qu'Ombre en avait dit et en effet, quelle plaie le prétendu langage "d'jeun"...
La prétendue réécriture des Liaisons dangereuses à l'ère du numérique... l'éditeur a craqué, hein !
Pour l'histoire : Sacha, lycéenne un peu transparente, ne vit qu'à travers les stories d'instagram. Elle admire comme tout le monde Jade, l'influenceuse du lycée avec ses dizaines de milliers d'abonnés. Elle aime bien Solal qu'elle voit à son cours de violon mais horreur il n'est même pas sur les réseaux ! Jade va se rapprocher de Sacha, à la grande surprise de cette dernière...
Disons que ceux qui lisent ce type d'ouvrage sont déjà convaincus du propos, j'imagine. C'est un constat effrayant et on a envie de baffer certains parents mais en même temps c'est très proche de la réalité. Sauf que le roman a quelques mois et qu'il n'est déjà plus à jour sur certains points. Je doute qu'on y trouve un quelconque intérêt dans quelques années.
Bref, aussitôt lu, aussitôt oublié.
Pour le défi 19 (un polar porté à l'écran), j'ai lu L'homme aux cercles bleus de Fred Vargas que j'avais dans ma PAL depuis longtemps. Par hasard, j'ai vu qu'il avait été adapté pour la télévision par Josée Dayan.
Depuis quelques semaines, on trouve dans Paris, au petit matin, des objets hétéroclites entourés d'un cercle bleu tracé à la craie. Adamsberg suit l'affaire de près et pressent le pire... Son intuition est vérifiée lorsque le cadavre d'une femme est retrouvée dans un cercle.
J'ai lu déjà 4/5 Vargas et j'aimerais adorer car le personnage d'Adamsberg est intéressant, que les enquêtes ne sont pas rocambolesques... Mais je ne sais pas pourquoi je n'adhère jamais complètement et je m'ennuie assez vite.
- lulucastagnetteEmpereur
J'ai aussi fini, pour le défi 6 (un recueil de poèmes écrit par une femme), le (long) recueil Les Pleurs de Marceline Desbordes-Valmore.
Je vous avoue que lire de la poésie est un pensum pour moi. J'ai commencé le recueil en janvier, je lisais un poème de temps en temps...
Mon coeur de pierre n'est pas sensible au lyrisme, je dois le confesser !
Je vous avoue que lire de la poésie est un pensum pour moi. J'ai commencé le recueil en janvier, je lisais un poème de temps en temps...
Mon coeur de pierre n'est pas sensible au lyrisme, je dois le confesser !
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 21 (printemps), j'ai lu Chien de printemps de Patrick Modiano qui est, à mon sens, une lecture tellement dispensable que je vous fais grâce de sa présentation.
- *Ombre*Grand sage
lulucastagnette a écrit:Pour le défi 21 (printemps), j'ai lu Chien de printemps de Patrick Modiano qui est, à mon sens, une lecture tellement dispensable que je vous fais grâce de sa présentation.
- meevadeborahNiveau 8
Bonjour,
Je viens juste de m'inscrire sur le fil "la liste des participants", un peu tardivement car j'ai hésité à participer à nouveau.
Je lis beaucoup de polars/thrillers/romans noirs, mais je comble un peu aussi mes lacunes en terme de "classiques". J'ai découvert Steinbeck récemment par exemple ; je m'y suis résignée (l'impression d'avoir loupé quelque chose tout de même) avec beaucoup d'appréhension et j'ai été très étonnée de tant aimer. J'ajoute aussi que je suis ultra-fan de Romain Gary, découvert grâce à ma prof de français de seconde et que je "fréquente" régulièrement depuis au gré de relectures.
Je ne suis pas à jour de mes compte-rendu de lecture (je suis inscrite sur babelio et y mets mes avis), je n'ai donc complété que les items pour lesquels j'ai écrit le compte-rendu. Voici les cinq concernés pour le moment :
2. Un livre qui évoque la vie politique : Impossible de Erri De Luca.
4. Un livre dont le prénom et le nom de l'auteur commencent par la même lettre : La porte du voyage sans retour de David Diop.
8. Violence : La ligne noire de Jean-Christophe Grangé.
14. Etrangeté : Le serpent majuscule de Pierre Lemaitre.
17. Un livre paru dans la collection "blanche" de Gallimard : La définition du bonheur de Catherine Cusset.
Je viens juste de m'inscrire sur le fil "la liste des participants", un peu tardivement car j'ai hésité à participer à nouveau.
Je lis beaucoup de polars/thrillers/romans noirs, mais je comble un peu aussi mes lacunes en terme de "classiques". J'ai découvert Steinbeck récemment par exemple ; je m'y suis résignée (l'impression d'avoir loupé quelque chose tout de même) avec beaucoup d'appréhension et j'ai été très étonnée de tant aimer. J'ajoute aussi que je suis ultra-fan de Romain Gary, découvert grâce à ma prof de français de seconde et que je "fréquente" régulièrement depuis au gré de relectures.
Je ne suis pas à jour de mes compte-rendu de lecture (je suis inscrite sur babelio et y mets mes avis), je n'ai donc complété que les items pour lesquels j'ai écrit le compte-rendu. Voici les cinq concernés pour le moment :
2. Un livre qui évoque la vie politique : Impossible de Erri De Luca.
Selon moi, il convient aussi pour les défis 22 et 44.Un court roman. L'interrogatoire d'un homme par un magistrat. le premier est soupçonné d'avoir poussé un ancien camarade de lutte dans la montagne. Ce dernier ayant été délateur de l'accusé, cela lui donne évidemment un mobile solide.
Les interrogatoires sont l'occasion de parler de l'histoire de l'Italie, l'histoire judiciaire en particulier. Les interrogatoires sont entrecoupés de lettres écrites par le personnage principal à sa bien-aimée, qui reste tout à fait mystérieuse pour nous.
Je suis restée assez distante de la tension qui est censée avoir grandie au cours du livre et au fil des interrogatoires. La forme dialoguée se laisse lire très vite. Mais vite et bien ne vont pas toujours de pair.
4. Un livre dont le prénom et le nom de l'auteur commencent par la même lettre : La porte du voyage sans retour de David Diop.
Je pense qu'il convient aussi au 48.J'aime beaucoup la littérature francophone africaine du Mali, du Sénégal. Quelques auteurs m'ont permis d'aimer les traditions de transmission des histoires, des légendes attachées à ces pays, au travers des contes principalement.
Cependant David Diop n'est pas un africain francophone, mais un français originaire du Sénégal. Dans ce contexte, La porte du voyage sans retour m'évoque la porte des esclaves à laquelle font référence dans une de leur chanson (Gbaou) La rue Kétanou et les Ogres de Barback.
Du début du 19ème siècle en France, nous repartons au siècle précédent au Sénégal suivre le voyage d'un célèbre botaniste, inspiré de Michel Adanson. Celui-ci livre à sa fille, Aglaé, à travers des lettres qu'elle trouvera à la mort de celui-ci, le récit de son voyage en Afrique.
Le récit est enrichi du regard du botaniste, agrémenté de descriptions de la flore et de la faune, qui savent ne pas être envahissantes.
Notre personnage principal, venu en blanc sur le territoire des noirs, saura se montrer ouvert d'esprit, donc prêt à découvrir l'autre tel qu'il est et pas tel qu'il le pense ou l'imagine. Ainsi il apprendra la langue locale afin de pouvoir communiquer de manière directe avec ses hôtes et ceux qu'il rencontre.
Il part à la recherche d'une jeune noire, que l'on hésite à considérer comme un MacGuffin.
Au cours du voyage notre héros connaît certaines aventures, voire des mésaventures. Avec le presque dénouement du livre, nous entrons dans une ambiance un peu différentes, où le surnaturel vient effleurer la réalité ; à moins que ce ne soit une question de point de vue bien sûr, comme dans les contes qui se comprennent différemment selon l'un des trois degrés de lecture auquel on les aborde.
Puis, sans en dire trop sur la fin, je dirais tout de même que le dénouement nous ramène tout à fait à la réalité.
Dans les avis donnés sur le livre, il y a souvent une phrase ou deux de comparaison avec Frère d'âme, du même David Diop, que je n'ai pas lu. Ce sera sûrement un voyage à entreprendre pour moi, un autre voyage avec David Diop.
8. Violence : La ligne noire de Jean-Christophe Grangé.
Convient aussi pour les 22 et 48.Après un livre un peu poussif, quoi de mieux qu'un page turner pour se changer les idées en cette période de vacances covidées de noël (je parle de l'actualité, pas de ma situation personnelle et il y a un gros décalage entre ma lecture du lecture et la publication de cet avis).
On dit parfois qu'il faut se détourner d'un souci avec un autre souci, mais je ne suis pas sûre que ça marche avec les idées noires. Parce que là, vu le degré de noirceur, je pense que les fragiles niveau psychologie feraient mieux de s'abstenir.
Avec Jean-Christophe Grangé, l'écriture est claire, efficace. On n'écrit pas de tels pavés, si efficaces, sans un certain talent.
L'histoire est dense, complexe et pourrait même être un peu longue à se mettre en place si cette longueur n'était pas compensée par des chapitres courts pour donner du rythme dès le début. Car oui, dès le début, vous voulez savoir la suite et c'est de pire en pire jusque la fin, avec un suspense grandissant.
Toujours très documenté, cela donne une épaisseur aux personnages et à l'intrigue en leur confiant des accents de vérité tout de même vachement flippant.
L'intrigue se passe dans différents pays et concerne habilement plusieurs personnages. Habilement, parce que certains sont astucieusement amenés dans le récit, laissés un peu de côté puis utilisés quand on ne s'y attend plus tout à fait.
Malgré le pavé et la période sur-occupée (cause préparatifs noël), j'ai dévoré ce livre et adoré le lire.
Sauf que. Je ne lui met que quatre étoiles. A cause de la toute fin.
Aller. C'était quand même bien.
14. Etrangeté : Le serpent majuscule de Pierre Lemaitre.
Convient au 8 et 39.Génialissime. Une oeuvre de jeunesse oubliée dans un tiroir… mais à ce niveau-là je veux bien voir les rédactions de Pierre Lemaitre, il s'y dénicherait peut-être une pépite.
Bon, temporisons quelque peu nos ardeurs en entrant dans les détails, parce que le génialissime vaut pour une oeuvre de jeunesse tout de même. Dans la préface, Pierre Lemaitre indique d'ailleurs qu'il pense qu'on aimera ce livre suivant le niveau auquel on l'apprécie déjà, ou non. Je dois être assez fan alors…
En lisant ce livre, j'ai pensé à Dupontel, avec Bernie, plus une évocation qu'une comparaison cependant. Personnage principal haut en couleur avec Mathilde, on est tout de suite dans l'absurde. Je me suis demandé si le but était parodique, ou satirique, quelle était l'intention. Mathilde dézingue à tout va, passant du statut de tueuse à gage à celui de tueuse à la petite semaine. Quoique, elle restera surprenante jusqu'au bout la Mathilde.
L'histoire n'est peut-être pas extraordinaire mais il y a une atmosphère, une ambiance, très cohérente tout au long du livre. le style de l'écriture est très bien maîtrisé en ce sens. Il y a de l'humour aussi, de l'humour de situation.
Je retrouve le ton de Pierre Lemaitre à travers la narration un peu extérieure. Par contre le style m'a semblé moins visuel, je n'ai pas remarqué de grandes scènes comme dans les autres romans (pourtant plusieurs scènes s'y seraient prêtées).
Une réussite que ce premier roman.
Un auteur prometteur, vous croyez ?
17. Un livre paru dans la collection "blanche" de Gallimard : La définition du bonheur de Catherine Cusset.
Convient aussi au 4, au 8 et au 49.Récit de vies de deux femmes. C'est un roman, aux accents un peu intimistes.
On est immergé dans la vie de Clarisse et d'Eve, à tour de rôle, au travers de chapitres assez longs. Au début, j'avais du mal à passer de l'une à l'autre, tant j'étais imprégnée de la voix de celle que je quittais alors.
On suit ces deux destins sur plusieurs dizaines d'années, destins sombres et lumineux, à parts inégales pour l'une ou pour l'autre.
Famille, couple, amitié, relation à l'autre ; métier, école, argent, violence, maladie, de nombreux domaines sont évoqués.
Ce livre ne m'a pas laissé indifférente. Je ne connaissais pas l'autrice et j'ai été sensible plus à son regard et à sa sensibilité justement, qu'à sa plume qui ne démérite pas pour autant. Certaines affinités ne s'expliquent pas, des thèmes qui nous touchent davantage que d'autres peut-être.
Une belle découverte pour moi, que je prolongerai sûrement avec d'autres de ses romans.
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