Concours national de Résistance et de la Déportation 2021-2022

Le Concours national de la Résistance et de la Déportation, ouvert aux classes de lycée et de 3e des collèges, aura cette année pour thème :

« La fin de la guerre - Les opérations, les répressions, les déportations et la fin du IIIe Reich (1944-1945) »



Les inscriptions au concours sur l'histoire et la mémoire de la Résistance et de la Déportation doivent se faire avant le mardi 1er février 2022 pour :
   - les établissements situés sur le territoire français
   - les établissements français à l'étranger
   - le Cned

et avant le dimanche 1er mai 2022 pour les établissements de Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna.

Concours

Comme chaque année, le Patriote Résistant, journal de la Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes, y consacre un dossier spécial en supplément de son numéro 968 de novembre.

Le Patriote Résistant

Sujet très ( trop ) vaste et pas évident à cerner avec les élèves.
Mais intéressant.

Fesseur Pro a écrit:Sujet très ( trop ) vaste et pas évident à cerner avec les élèves.
Mais intéressant.

En effet. Mais cela ne vaudra jamais un sujet il y a quelques années qui couvrait toute l'Europe...

L'intérêt que j'y vois est que, pour les profs qui veulent faire travailler les élèves en travail de groupe sur du local, il y aura forcément un sujet à proximité géographique.

Honchamp a écrit:L'intérêt que j'y vois est que, pour les profs qui veulent faire travailler les élèves en travail de groupe sur du local, il y aura forcément un sujet à proximité géographique.

Les débarquements de Normandie et de Provence ont accéléré les exactions et les déportations.
Si l'on regarde la liste des massacres perpétrés par les forces allemandes en France durant la Seconde Guerre mondiale, on voit que l'année 44 fut la plus terrible :

Liste

Dans mon seul département de Haute-Garonne, j'ai dénombré 42 massacres.

Concernant les dernières déportations, elles ont pour caractéristiques d'être mixtes - hommes et femmes ne sont plus déportés séparément -, et plusieurs regroupent des victimes de la répression, des résistants et des juifs.
Si je prends l'exemple de chez moi, c'est le 3 juillet qu'un convoi part de Toulouse regroupant sept cents hommes et femmes résistants, républicains espagnols et juifs, qui mettra huit semaines à parvenir à Dachau, au lieu des trois jours initialement prévus. Les survivants le surnommeront « le train fantôme ». Un dernier convoi partira de Toulouse le 30 juillet, à destination de Buchenwald. Toulouse fut libérée le 19 août.

Merci pour le lien !

Fesseur Pro a écrit:Sujet très ( trop ) vaste et pas évident à cerner avec les élèves.
Mais intéressant.

Ca fait quelques années que je regrette que ce valeureux concours nous ponde des sujets trop éloignés des programmes et préoccupations scolaires.
C'est un beau sujet, très intéressant dans un autre cadre.

LouisBarthas a écrit:

Honchamp a écrit:L'intérêt que j'y vois est que, pour les profs qui veulent faire travailler les élèves en travail de groupe sur du local, il y aura forcément un sujet à proximité géographique.

Les débarquements de Normandie et de Provence ont accéléré les exactions et les déportations.
Si l'on regarde la liste des massacres perpétrés par les forces allemandes en France durant la Seconde Guerre mondiale, on voit que l'année 44 fut la plus terrible :

Liste

Dans mon seul département de Haute-Garonne, j'ai dénombré 42 massacres.

Concernant les dernières déportations, elles ont pour caractéristiques d'être mixtes - hommes et femmes ne sont plus déportés séparément -, et plusieurs regroupent des victimes de la répression, des résistants et des juifs.
Si je prends l'exemple de chez moi, c'est le 3 juillet qu'un convoi part de Toulouse regroupant sept cents hommes et femmes résistants, républicains espagnols et juifs, qui mettra huit semaines à parvenir à Dachau, au lieu des trois jours initialement prévus. Les survivants le surnommeront « le train fantôme ». Un dernier convoi partira de Toulouse le 30 juillet, à destination de Buchenwald. Toulouse fut libérée le 19 août.

Ici, région Centre, massacres et exactions aussi.
Beaucoup de jeunes ont cherché à s'engager , ou se sont montrés , à partir du 6 juin 1944, confondant débarquement et guerre gagnée...
Or les Allemands, aux abois, n'ont rien relâché avant fin aout/début septembre, mettant même pas mal de moyens pour débusquer ou traquer les maquisards.
Ils ont continué à arrêter et déporter des gens (Ex une châtelaine, Mme Hay de Nétumières, dont un des domestiques avait des liens avec la Résistance, elle et son mari se croyaient à l'abri car connus comme pétainistes). Les Juifs qu'il pouvaient débusquer également.

Ajoutons l'action de la milice et des gestapistes français : très connu ici, Pierre-Marie Paoli, qui va ensuite continuer ses oeuvres dans les Ardennes.
Henri Amouroux parlait pour l'été 1944 d'une "abominable guerre civile".

Même genre d'histoire que le "train fantôme" parti de Toulouse, le train de déportés parti de Rennes, passé par Tours, Bourges, et qui met 13 jours pour arriver à Belfort début aout 1944. Puis vers les camps allemands...

Bref, je pense qu'il y a matière à traiter des sujets sortant un peu des sentiers battus. La période "été 44" est mal connue.