Lecture de novembre, Olga Tokarczuk : venez participer à notre nouveau défi.

Je ne poste pas beaucoup sur néo, mais ce défi m’intéresse beaucoup si les contributeurs irréguliers sont admis

Allez ! j'ai fini par faire un choix, J'ai réservé sur les ossements des morts à ma librairie, je vais le chercher demain.

Ellena a écrit:J'arrive sur la pointe des pieds. Je vais m'essayer à Maison de jour, Maison de nuit. Je ne connais pas du tout l'auteur.

Tout pareil ! Il se peut que je sorte aussi sur la pointe des pieds à la fin du mois car j'ai du mal à tenir les délais... mauvaise élève
Mais j'aime l'idée de ce défi !

Pas besoin de se mettre la pression avec des délais. On a lancé cette lecture commune. On a ce fil pour discuter. On est pas obligés de le fermer à la fin du mois.

De mon côté, je viens de recevoir mon exemplaire (pour moi, ce sera Sur les Ossements des morts). J'ai lu quelques pages pour voir : le début est assez saisissant et l'écriture agréable. J'attends la suite pour en dire davantage.

Quand discute-t- on ? Donne-t- on nos impressions en cours de lecture (au risque de divugalcher quelque chose) ou attend on la fin du mois ?

Je pense que ceux qui ont terminé ou bien entamé leur lecture peuvent commencer à discuter, à charge pour eux de veiller à mettre en spoiler toute révélation qui risquerait de gâcher le plaisir des autres.
Qu'en pensent les autres participants ?
Imposer des dates pour discuter risque de brider les échanges sans empêcher que certains n'auront pas forcément fini leur livre à ce moment-là.

J'ai finalement trouvé Sur les ossements des morts en librairie et je n'ai pas résisté ! Je m'installe sur mon canapé et je commence. Bon après-midi !

miss sophie a écrit:Ma médiathèque a Les pérégrins et Récits ultimes, je pense prendre celui-là (trois récits liés sur le thème de la mort et de la solitude - une lecture de saison pour la Toussaint !).

J'ai acheté Récits ultimes hier, je le commencerai sans doute la semaine prochaine !

*Ombre* a écrit:Je pense que ceux qui ont terminé ou bien entamé leur lecture peuvent commencer à discuter, à charge pour eux de veiller à mettre en spoiler toute révélation qui risquerait de gâcher le plaisir des autres.
Qu'en pensent les autres participants ?
Imposer des dates pour discuter risque de brider les échanges sans empêcher que certains n'auront pas forcément fini leur livre à ce moment-là.

Bonjour à tous,
à ce jour, je n'ai reçu qu'un seul des deux titres commandés, je viens donc de lire Les enfants verts. Le récit est très court, moins de cent pages, mais en plus, le format du livre est tout petit, c'est donc une lecture très rapide pour faire connaissance avec l'auteur.
Les enfants verts tient un peu du conte, un peu du récit fantastique, sous des airs pourtant très réalistes.
En Pologne au XVIIe siècle, le médecin qui accompagne le roi est forcé, suite à une blessure, d'interrompre sa route et de séjourner dans une contrée très reculée où il peut étudier ce qu'il appelle la plica polonica (sorte de dreads locks de l'époque) qui auraient des vertus magiques. Il rencontre des enfants sauvages dont la peau aux reflets verdâtres laisse penser qu'ils appartiennent autant au règne végétal qu'animal. Réflexion philosophique sur le centre et la périphérie, la nature et la culture dans une histoire très simple où l'on est toujours le sauvage de quelqu'un.

Je vous rejoins pour le défi ! Je suis en train de lire Dieu, le temps, les hommes et les anges.

J'ai lu récemment les livres de Jakob (j'avoue j'ai survolé les 200 dernières pages sur 1200), j'ai beaucoup aimé la peinture de la Pologne du XVIIIe siècle et la construction du personnage d'escroc de Jakob Frank, à la fois représentatif du contexte de l'époque (les persécutions des Juifs sont justifiées par leur opposition aux théories de Frank par le pouvoir catholique) et écho à la nôtre ( les personnage escroc manipulateur des masses).

J'avais lu Dieu, le temps, les hommes et les anges, j'avais apprécié le style, la description du village marqué par la guerre.

Adren a écrit:Bonjour à tous,
à ce jour, je n'ai reçu qu'un seul des deux titres commandés, je viens donc de lire Les enfants verts. Le récit est très court, moins de cent pages, mais en plus, le format du livre est tout petit, c'est donc une lecture très rapide pour faire connaissance avec l'auteur.
Les enfants verts tient un peu du conte, un peu du récit fantastique, sous des airs pourtant très réalistes.
En Pologne au XVIIe siècle, le médecin qui accompagne le roi est forcé, suite à une blessure, d'interrompre sa route et de séjourner dans une contrée très reculée où il peut étudier ce qu'il appelle la plica polonica (sorte de dreads locks de l'époque) qui auraient des vertus magiques. Il rencontre des enfants sauvages dont la peau aux reflets verdâtres laisse penser qu'ils appartiennent autant au règne végétal qu'animal. Réflexion philosophique sur le centre et la périphérie, la nature et la culture dans une histoire très simple où l'on est toujours le sauvage de quelqu'un.

J'ai commencé Sur les ossements des morts mais ton résumé est tentant... Conseiles-tu la lecture des Enfants verts ?

A propos de Sur les ossements des morts le nom Matoga a-t-il un sens en polonais ? La narratrice donne des surnoms significatifs aux autres, les nomme en fonction de ce qu'elle perçoit d'eux. Quelqu'un pour m'éclairer ? Merci.

Les enfants verts se lit très vite car c'est très court, 90 petites pages, don tu ne perds pas grand chose à essayer. J'ai bien aimé ce texte à la fois simple et intriguant, le récit à la première personne fait aussi qu'on lit entre les lignes de l'ironie envers le narrateur, on comprend des choses qui lui échappent. Après, avec les formats courts, je reste toujours un peu sur ma faim. J'ai aussi du mal à conseiller ou non, la responsabilité est grande, mais oui, je prends le risque et je conseille cette lecture je peux même envisager un prêt via la poste.

Adren a écrit:Bonjour à tous,
à ce jour, je n'ai reçu qu'un seul des deux titres commandés, je viens donc de lire Les enfants verts. Le récit est très court, moins de cent pages, mais en plus, le format du livre est tout petit, c'est donc une lecture très rapide pour faire connaissance avec l'auteur.
Les enfants verts tient un peu du conte, un peu du récit fantastique, sous des airs pourtant très réalistes.
En Pologne au XVIIe siècle, le médecin qui accompagne le roi est forcé, suite à une blessure, d'interrompre sa route et de séjourner dans une contrée très reculée où il peut étudier ce qu'il appelle la plica polonica (sorte de dreads locks de l'époque) qui auraient des vertus magiques. Il rencontre des enfants sauvages dont la peau aux reflets verdâtres laisse penser qu'ils appartiennent autant au règne végétal qu'animal. Réflexion philosophique sur le centre et la périphérie, la nature et la culture dans une histoire très simple où l'on est toujours le sauvage de quelqu'un.

Merci, Adren.
Je n'en suis qu'à la moitié de Sur les Ossements des morts mais j'y retrouve des éléments que tu cites : l'interrogation sur les liens de l'homme avec la nature, et une écriture qui tient du réalisme magique, ce qui confère une certaine poésie au texte, par ailleurs non dépourvu d'humour. J'ai l'impression que la trame vaguement policière n'est qu'un prétexte au tissage de certains thèmes - les relations entre les êtres vivants, libre arbitre et détermination... -, mais c'est suffisamment bien mené pour ne pas donner un sentiment de ratage ou de lourdeur. En somme, cela me plaît.

Mara-Jade a écrit:Je vous rejoins pour le défi ! Je suis en train de lire Dieu, le temps, les hommes et les anges.

Obtenu ce matin. Je l'attaque !

j'ai commencé sur les ossements des morts : ça me plait bien !

@Adren Merci pour ta réponse.

En ce qui concerne le surnom de Matoga, je m’interroge toujours. Je vais avancer ma lecture et on verra bien.

Livre terminé à la faveur d'une insomnie...
Il m'a beaucoup plu.
Je viendrai en parler plus en détails quand d'autres auront achevé leur lecture.

J'ai commencé hier "Sur les ossements des morts", ça me plaît beaucoup pour le moment, et c'est plein d'humour en plus!

J’ai commencé aussi et je suis indécise : d’un côté une écriture plaisante, de l’humour, une profondeur humaine. De l’autre les délires horoscopiques et animaliers avec lesquels j’ai bcp de mal même à penser que c’est de l’humour… je continue pour voir où cela aboutit!

J'ai entendu à la radio que l'on prononçait "togartchouk" : ceux qui ont des notions de polonais peuvent-ils confirmer ?

Iphigénie a écrit:J’ai commencé aussi et je suis indécise : d’un côté une écriture plaisante, de l’humour, une profondeur humaine. De l’autre les délires horoscopiques et animaliers avec lesquels j’ai bcp de mal même à penser que c’est de l’humour… je continue pour voir où cela aboutit!

Tout à fait d'accord avec toi. Mais la lecture est plaisante.

Il faut lire jusqu'au bout pour voir où cela mène.
Je me suis longtemps demandé si c'était du lard ou du cochon, une parodie ou un discours sérieux, et je pense - et encore après avoir terminé le livre - qu'il y a un peu des deux : à la fois une réflexion sur l'unité du vivant, notre place dans le monde, sur la liberté comme donnée de l'existence ou comme illusion, et une mise à distance de la façon dont ce discours est parfois porté.
Ce serait justement intéressant de voir ce que d'autres en ont compris.
En tout cas, oui, il y a beaucoup d'humour et de finesse. J'ai beaucoup ri à certains passages, comme lorsque le policier est prêt à citer Swedenborg comme témoin d'un meurtre, ou les considérations sur le derrière de Dieu.

*Ombre* a écrit:Il faut lire jusqu'au bout pour voir où cela mène.
Je me suis longtemps demandé si c'était du lard ou du cochon, une parodie ou un discours sérieux, et je pense - et encore après avoir terminé le livre - qu'il y a un peu des deux : à la fois une réflexion sur l'unité du vivant, notre place dans le monde, sur la liberté comme donnée de l'existence ou comme illusion, et une mise à distance de la façon dont ce discours est parfois porté.
Ce serait justement intéressant de voir ce que d'autres en ont compris.
En tout cas, oui, il y a beaucoup d'humour et de finesse. J'ai beaucoup ri à certains passages, comme lorsque le policier est prêt à citer Swedenborg comme témoin d'un meurtre, ou les considérations sur le derrière de Dieu.

Bien bien: on va voir alors!

J'avance doucement, mais moi non plus, je n'ai pas la réponse sur le sens de matoga : cela pique ma curiosité