PAP et contrôle continu

Bonjour à tous,

 Nous avons reçu un message de la direction indiquant que la mise en place des 1/3 temps pour les PAP l'ayant en recommandation était obligatoire notamment pour "éviter les recours" au niveau du contrôle continu du bac. Au-delà du fait que éviter des recours" semble être devenu l'alpha et l'omega de toute la hiérarchie de l'EN, je me pose la question, n'ayant pas trouvé de réponse claire à ce sujet : sommes-nous dans l'obligation, pour un PAP, de suivre cette recommandation ? La question se pose car si le 1/3 temps ne peut être mis en place (au hasard, par des horaires incompatibles dans la semaine...), que peut-il se passer concrètement ? Désolé si la réponse a déjà été donnée, mais je ne l'ai pas trouvée : je souhaiterais savoir si certains ont des textes faisant autorité sur cette question.

 Encore une joie du passage du bac en contrôle continu...

Enlever des questions, changer le barème.
Et complétement d'accord sur "
Au-delà du fait que éviter des recours" semble être devenu l'alpha et l'omega de toute la hiérarchie de l'EN

A ma connaissance la réponse à cette question n'existe pas. J'ai posée la même à mon CdE et j'ai obtenu du blabla vide de sens.
Restent deux principes toujours valables :

1) aucune recommandation contenue dans un PAP n'a valeur obligatoire pour nous. En revanche, si le tiers temps devient accordé par la maison des examens / le rectorat pour le bac, il faut effectivement le mettre en place, comme c'était le cas pour les épreuves de juin.

2) à l'impossible nul n'est tenu. Mon emploi du temps ne me permet pas d'accorder un tiers temps à un élève (lui ou moi avons cours avant et après), donc il n'y aura pas de tiers temps. Enlever des questions n'est pas toujours possible, et cela peut très bien ne pas être proposé par le PAP. La maison des examens accorde des tiers temps au bac mais ne peut modifier les sujets. Bref, tiers temps non applicable = tiers temps non appliqué.

Si recours il y a, il concernera la direction qui n'a pas été capable de mettre en place ce qui devait l'être. Moi je ne peux pas obéir à deux ordres incompatibles :
- effectuer les heures prévues à mon EdT
- rester 20 min de plus par heure de DS pour accorder son tiers temps à un élève
Si je suis de bonne humeur, je signale le problème à la direction. Sinon, tant pis, elle n'avait qu'à anticiper. A elle de se farcir le recours. Je ne suis pas responsable de l'incurie des pondeurs de réformes. Renvoyons les problèmes à l'échelon au-dessus de nous, c'est la seule manière d'obtenir une amélioration de l'organisation.

Même si on a pas cours après je ne vous pas pourquoi on devrait offrir ce temps gracieusement.

Clecle78 a écrit:Même si on a pas cours après je ne vous pas pourquoi on devrait offrir ce temps gracieusement.

Je ne dis pas qu'il faut l'offrir gratuitement. Mais comme la réponse systématique des parents et de la hiérarchie est la culpabilisation des enseignants, l'argument "j'ai cours avant/après" est moins sujet à contre-attaque que "je bosse pas gratos" pour refiler le problème à qui de droit. Les deux arguments sont tout à fait valides, de mon point de vue, mais le premier n'est pas contestable alors que le second se prête à une leçon de morale malvenue.

Une fois que la direction aura compris qu'il y a un bug dans ses injonctions, il y a une petite chance qu'elle se sente concernée, remonte elle-même le problème plus haut et fasse intervenir son syndicat, qui a sans doute plus droit à l'écoute du ministère que les nôtres.