- MamaggymJe viens de m'inscrire !
Bonjour à toutes et tous, je suis nouvelle sur ce réseau.
Je me présente je suis enseignante d'EPS et titulaire depuis maintenant 4 ans. Je viens de l'académie de Lyon où j'ai fait mon année de stagiaire, et j'ai été ensuite mutée dans l'académie de Versailles. J'ai d'abord été TZR 1 an, puis en poste fixe et j'entame ma 4ème année en région parisienne.
Mon conjoint et ma famille sont tous à Lyon.
Je suis suivie depuis un petit moment et sous antidépresseur (pas une forte dose) car ça ne va pas trop je ne sais pas pourquoi je n'ai pas encore mis le doigt dessus. Je fais très régulièrement des crises d'angoisse je pensais qu'en fin d'année dernière ça allait mieux j'ai donc progressivement diminuer les cachets avec l'accord de la psychiatre. Mais j'ai bien rechuté en août.
Je n'avais pas l'impression que la rentrée me stressais. J'aime mon boulot j'aime être professeure principale et en plus de cela je devenais coordo cette année.
Seulement voilà la rentrée ne s'est pas passé comme prévu.
Je ne vais vraiment pas bien, crise d'angoisse sur crise d'angoisse. Cela devient un état général. J'ai recommencé un traitement et je vais retourner vous une psy. Je ne me sens plus bien en région parisienne j'ai vu les gens partir au fur et à mesure des années et je me sens seule loin de mon conjoint dans mes proches. Ça ne fait que 4ans pourtant et je sais que certains font bien plus.
Mais mon état psychologique en ce moment me pousse à bout de moi-même. Je n'ai plus aucune motivation électricien exercer mon métier à préparer mes cours à découvrir la région parisienne... Je ne me sens pas chez moi bref je ne me sens vraiment pas bien..
Je me suis forcée pensant que ça allait aller mieux, que c'était que le début d'année. Mais rien que de commencer une nouvelle semaine je trouve ça interminable, alors je n'imagine pas l'année.
C'est normalement ma dernière année en région parisienne si la mutation passe mais je me demande comment réussir à tenir.
J'ai contacté un syndicat qui m'a donner mes possibilités :
- me mettre en dispo pour suivre mon conjoint (plus de revenus, moitié de points de séparation, plus de poste et donc même pas sûr d'avoir ma mutation après pour Lyon)
- me mettre en arrêt, ce que m'ont conseillé des proches vu mon état. (je me demande si le retour sera ensuite plus facile ou au contraire encore plus dur...?)
- demander un congé longue maladie sauf que dépression je ne suis pas sur que ça passe.
Donc voilà, je suis perdue, j'hésite, je culpabilise et je ne sais plus quoi faire..
Peut être est ce le temps de me reposer, de me faire aider et que les cachets finissent pas agir..
Où est ce que ça va durer toute l'année..?
Si jamais certains d'entre vous ont des conseils à me donner je suis preneuse.
Merci
Marie
Je me présente je suis enseignante d'EPS et titulaire depuis maintenant 4 ans. Je viens de l'académie de Lyon où j'ai fait mon année de stagiaire, et j'ai été ensuite mutée dans l'académie de Versailles. J'ai d'abord été TZR 1 an, puis en poste fixe et j'entame ma 4ème année en région parisienne.
Mon conjoint et ma famille sont tous à Lyon.
Je suis suivie depuis un petit moment et sous antidépresseur (pas une forte dose) car ça ne va pas trop je ne sais pas pourquoi je n'ai pas encore mis le doigt dessus. Je fais très régulièrement des crises d'angoisse je pensais qu'en fin d'année dernière ça allait mieux j'ai donc progressivement diminuer les cachets avec l'accord de la psychiatre. Mais j'ai bien rechuté en août.
Je n'avais pas l'impression que la rentrée me stressais. J'aime mon boulot j'aime être professeure principale et en plus de cela je devenais coordo cette année.
Seulement voilà la rentrée ne s'est pas passé comme prévu.
Je ne vais vraiment pas bien, crise d'angoisse sur crise d'angoisse. Cela devient un état général. J'ai recommencé un traitement et je vais retourner vous une psy. Je ne me sens plus bien en région parisienne j'ai vu les gens partir au fur et à mesure des années et je me sens seule loin de mon conjoint dans mes proches. Ça ne fait que 4ans pourtant et je sais que certains font bien plus.
Mais mon état psychologique en ce moment me pousse à bout de moi-même. Je n'ai plus aucune motivation électricien exercer mon métier à préparer mes cours à découvrir la région parisienne... Je ne me sens pas chez moi bref je ne me sens vraiment pas bien..
Je me suis forcée pensant que ça allait aller mieux, que c'était que le début d'année. Mais rien que de commencer une nouvelle semaine je trouve ça interminable, alors je n'imagine pas l'année.
C'est normalement ma dernière année en région parisienne si la mutation passe mais je me demande comment réussir à tenir.
J'ai contacté un syndicat qui m'a donner mes possibilités :
- me mettre en dispo pour suivre mon conjoint (plus de revenus, moitié de points de séparation, plus de poste et donc même pas sûr d'avoir ma mutation après pour Lyon)
- me mettre en arrêt, ce que m'ont conseillé des proches vu mon état. (je me demande si le retour sera ensuite plus facile ou au contraire encore plus dur...?)
- demander un congé longue maladie sauf que dépression je ne suis pas sur que ça passe.
Donc voilà, je suis perdue, j'hésite, je culpabilise et je ne sais plus quoi faire..
Peut être est ce le temps de me reposer, de me faire aider et que les cachets finissent pas agir..
Où est ce que ça va durer toute l'année..?
Si jamais certains d'entre vous ont des conseils à me donner je suis preneuse.
Merci
Marie
- Patience et raisonFidèle du forum
Vois un médecin: si ton état nécessite un arrêt de travail, pense à bien déconnecter pendant celui ci.
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Scio me nihil scire
Ambassadeur de Sparte à Byzance.
« Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit » — Henri Lacordaire
« Quand le droit bavarde, le citoyen ne lui prête plus qu'une oreille distraite » — Rapport du Conseil d'État de 1991, De la sécurité juridique.
"Alors n’oubliez pas : si vous voulez vraiment être productifs, apprenez à travailler avec des outils qui font gagner du temps au lieu de tout refaire à la main. Mais si votre passion, c’est de ne surtout pas utiliser de livres déjà complets, et de réécrire votre propre truc à chaque fois parce que « Je préfère utiliser mes propres outils et je n’arrive pas à utiliser ceux des autres« , alors félicitations :
Vous êtes bons pour rejoindre l’Éducation Nationale française." Odieux ***.
- BaldredSage
Bonjour,
Dans la mesure où tu es déjà suivie, même si tu n'as pas encore mis le doigt dessus, ton médecin a sans doute de bons conseils à te donner. Cependant tu parles de psychiatre là où effectivement la psychologie, ou différentes autres approches de la gestion du stress, peut également aider et soulager.
Si tu en es au 15 septembre à te demander comment tu vas tenir, il y a des chances pour que tu ne tiennes pas. Tu évoques diverses manières d'arrêter, choisis celle qui te parait le plus adaptée à ta situation, sans culpabiliser ( je sais c'est facile à dire). Il te faut visiblement un peu de temps pour démêler les effets des causes de ton malaise, l'idée serait, et tu parais avoir commencé à le faire, d'anticiper la crise. Ton message peut révéler une difficulté liée au métier qui peut être déstabilisant et anxiogène, ou comme la résultante d'une ou de plusieurs autres choses hors métier. Prends le temps de faire le tri, et arrête toi le temps qu'il faut pour cela.
Bon courage
Dans la mesure où tu es déjà suivie, même si tu n'as pas encore mis le doigt dessus, ton médecin a sans doute de bons conseils à te donner. Cependant tu parles de psychiatre là où effectivement la psychologie, ou différentes autres approches de la gestion du stress, peut également aider et soulager.
Si tu en es au 15 septembre à te demander comment tu vas tenir, il y a des chances pour que tu ne tiennes pas. Tu évoques diverses manières d'arrêter, choisis celle qui te parait le plus adaptée à ta situation, sans culpabiliser ( je sais c'est facile à dire). Il te faut visiblement un peu de temps pour démêler les effets des causes de ton malaise, l'idée serait, et tu parais avoir commencé à le faire, d'anticiper la crise. Ton message peut révéler une difficulté liée au métier qui peut être déstabilisant et anxiogène, ou comme la résultante d'une ou de plusieurs autres choses hors métier. Prends le temps de faire le tri, et arrête toi le temps qu'il faut pour cela.
Bon courage
- Mélusine2Niveau 10
Mamaggym a écrit:
J'ai contacté un syndicat qui m'a donner mes possibilités :
- me mettre en dispo pour suivre mon conjoint (plus de revenus, moitié de points de séparation, plus de poste et donc même pas sûr d'avoir ma mutation après pour Lyon)
- me mettre en arrêt, ce que m'ont conseillé des proches vu mon état. (je me demande si le retour sera ensuite plus facile ou au contraire encore plus dur...?)
- demander un congé longue maladie sauf que dépression je ne suis pas sur que ça passe.
Donc voilà, je suis perdue, j'hésite, je culpabilise et je ne sais plus quoi faire..
Peut être est ce le temps de me reposer, de me faire aider et que les cachets finissent pas agir..
Où est ce que ça va durer toute l'année..?
Si jamais certains d'entre vous ont des conseils à me donner je suis preneuse.
Merci
Marie
D'abord, essaie de ne pas culpabiliser. On a presque tous connu ces années d'exil, et oui, c'est très difficile. Si ton médecin estime qu'il faut t'arrêter (tu ne peux évidemment pas le faire toi-même), écoute-le.
Bien sûr, le congé longue maladie pour dépression existe : c'est une vraie maladie. Mais ça ne se demande pas comme ça : après de longs arrêts médicaux, sur avis d'un psychiatre, et avec un contrôle du médecin du rectorat. Ça marche comme les autres maladies : le médecin t'arrête à la première chimio, le CLD vient après.
Prends déjà le temps de te reposer, de voir ce que donne le traitement : si tu as des chances de muter à la fin de l'année, ça vaut peut-être le coup de tout faire pour tenir, mais il faut en parler avec ton médecin. Courage !
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