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- CarmenLRNeoprof expérimenté
Je vois de plus en plus que l'on demande des native speakers pour enseigner l'anglais à l'étranger.
Certains d'entre vous ont-ils réussi à obtenir un poste en anglais en étant non native ? Si oui, où et avec quel type de contrat ?
Certains d'entre vous ont-ils réussi à obtenir un poste en anglais en étant non native ? Si oui, où et avec quel type de contrat ?
- MehitabelVénérable
Les postes de résident en langue sont depuis longtemps sabrés, dans mon établissement, il n'y a aucun contrat résident pour aucune des trois langues enseignées, et nous ne sommes pas une exception... Ce sont vraiment les matières les plus difficiles pour faire coïncider pays qui tentent et poste vacant !
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Merci beaucoup, Mehitabel.
Constates-tu que cela concerne tous les pays et pas seulement les pays anglophones ?
Y a-t-il un espoir du côté des contrats locaux ?
Constates-tu que cela concerne tous les pays et pas seulement les pays anglophones ?
Y a-t-il un espoir du côté des contrats locaux ?
- MehitabelVénérable
Cela concerne tous les pays, pas seulement les pays anglophones (je ne suis pas dans un pays anglophone même si l’anglais y est très présent). Il y a bien sûr de nombreux contrats locaux, avec des conditions plus ou moins avantageuses, il faut bien lire les lignes du contrat. Il ne faut pas hésiter à envoyer des candidatures spontanées, le recrutement en local c’est maintenant et jusqu'à fin juin!
- Camille BNiveau 9
A vrai dire il est difficile de trouver un prof d'anglais titulaire mais aussi adequate pour l'étranger. Dans mon établissement, une majorité d'élève a un niveau C1-C2 en anglais. Il faut donc absolument un prof de niveau C2 et qui enseigne le niveau C2. Hors les attendus de la Terminale française sont du B2. Résultat, les profs titulaires embauchés en France parlent moins bien anglais que leurs élèves (même les collégiens, qui se payent leur tête, car ils lisent déjà tous H Potter en anglais en 5e) voir refusent d'enseigner au dessus du niveau B2 (et démissionnent au bout de quelques semaine oui oui)... Dans l'autre sens, les professeurs locaux ou native speaker ont un niveau d'anglais adéquate mais ne parlent pas très bien français et/ou ne connaissent pas bien les texte et les programmes officiels (compliqué pour le bac). L'idéal : un certifié niveau native speaker, mais c'est vraiment difficile à trouver aux conditions d'un contrat local.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Camille B a écrit:A vrai dire il est difficile de trouver un prof d'anglais titulaire mais aussi adequate pour l'étranger. Dans mon établissement, une majorité d'élève a un niveau C1-C2 en anglais. Il faut donc absolument un prof de niveau C2 et qui enseigne le niveau C2. Hors les attendus de la Terminale française sont du B2. Résultat, les profs titulaires embauchés en France parlent moins bien anglais que leurs élèves (même les collégiens, qui se payent leur tête, car ils lisent déjà tous H Potter en anglais en 5e) voir refusent d'enseigner au dessus du niveau B2 (et démissionnent au bout de quelques semaine oui oui)... Dans l'autre sens, les professeurs locaux ou native speaker ont un niveau d'anglais adéquate mais ne parlent pas très bien français et/ou ne connaissent pas bien les texte et les programmes officiels (compliqué pour le bac). L'idéal : un certifié niveau native speaker, mais c'est vraiment difficile à trouver aux conditions d'un contrat local.
Merci, Camille B. Je suis très surprise... Je ne pensais pas qu'il y avait un problème de recrutement. J'avais l'impression qu'il y avait pléthore d'excellents candidats.
- Camille BNiveau 9
Beaucoup de prof certifiés d'anglais n'ont en réalité pas un niveau d'anglais C2, et ceux qui ont un bon niveau ne sont en général pas attirés par les conditions d'un contrat local d'un petit établissement.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Peut-on avoir les conditions du contrat local avant de postuler ?
- CasparProphète
Camille B a écrit:A vrai dire il est difficile de trouver un prof d'anglais titulaire mais aussi adequate pour l'étranger. Dans mon établissement, une majorité d'élève a un niveau C1-C2 en anglais. Il faut donc absolument un prof de niveau C2 et qui enseigne le niveau C2. Hors les attendus de la Terminale française sont du B2. Résultat, les profs titulaires embauchés en France parlent moins bien anglais que leurs élèves (même les collégiens, qui se payent leur tête, car ils lisent déjà tous H Potter en anglais en 5e) voir refusent d'enseigner au dessus du niveau B2 (et démissionnent au bout de quelques semaine oui oui)... Dans l'autre sens, les professeurs locaux ou native speaker ont un niveau d'anglais adéquate mais ne parlent pas très bien français et/ou ne connaissent pas bien les texte et les programmes officiels (compliqué pour le bac). L'idéal : un certifié niveau native speaker, mais c'est vraiment difficile à trouver aux conditions d'un contrat local.
Le niveau C1 est exigé pour la LVA et la future spécialité LLCE.
- MehitabelVénérable
CarmenLR a écrit:Peut-on avoir les conditions du contrat local avant de postuler ?
Rarement, en général, on postule, on a ou non un entretien, une proposition et à ce moment-là on sait à quelle sauce on va être mangé... Avec marge de négociations ou pas !
- nicole 86Expert spécialisé
Camille B a écrit:Beaucoup de prof certifiés d'anglais n'ont en réalité pas un niveau d'anglais C2, et ceux qui ont un bon niveau ne sont en général pas attirés par les conditions d'un contrat local d'un petit établissement.
Je trouve cela fort étonnant.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Même tendance dans les écoles européennes : native speakers only...
- doubledeckerSage
nicole 86 a écrit:Camille B a écrit:Beaucoup de prof certifiés d'anglais n'ont en réalité pas un niveau d'anglais C2, et ceux qui ont un bon niveau ne sont en général pas attirés par les conditions d'un contrat local d'un petit établissement.
Je trouve cela fort étonnant.
On est deux.
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If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- CarmenLRNeoprof expérimenté
doubledecker a écrit:nicole 86 a écrit:Camille B a écrit:Beaucoup de prof certifiés d'anglais n'ont en réalité pas un niveau d'anglais C2, et ceux qui ont un bon niveau ne sont en général pas attirés par les conditions d'un contrat local d'un petit établissement.
Je trouve cela fort étonnant.
On est deux.
Trois.
- FatrasNiveau 8
Dans mon lycée Aefe; que des enseignants de langue étrangère qui sont des locuteurs natifs et qui pour une majorité parle peu ou pas du tout français.
Je ne pense pas que les profs d'anglais de France ne pourraient pas faire le boulot mais ces collegues ont une légitimité plus importante au yeux des parents /élèves.
Je ne pense pas que les profs d'anglais de France ne pourraient pas faire le boulot mais ces collegues ont une légitimité plus importante au yeux des parents /élèves.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Eternel débat.
Les deux, native speakers et non native speakers , ont leur place et leur légitimité.
Selon les critères européens, la mention native speaker only est illégale, me semble-t-il : http://teflequityadvocates.com/2014/04/01/native-speakers-only-ads-and-eu-law/
Dans les faits, les non native speakers parmi nous sont bien obligés de faire avec cette réalité. Pour un certain nombre d'écoles d'ingénieurs, c'est parfois également un critère implicitement discriminant.
Les deux, native speakers et non native speakers , ont leur place et leur légitimité.
Selon les critères européens, la mention native speaker only est illégale, me semble-t-il : http://teflequityadvocates.com/2014/04/01/native-speakers-only-ads-and-eu-law/
Dans les faits, les non native speakers parmi nous sont bien obligés de faire avec cette réalité. Pour un certain nombre d'écoles d'ingénieurs, c'est parfois également un critère implicitement discriminant.
- AdelitaJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
Je me permets de relancer cette discussion. En effet, je comprends tout à fait le recrutement de native speakers mais étant certifiée en anglais, je trouve dommage de ne pouvoir enseigner à l'étranger, et notamment dans un pays anglophone !
Avez-vous des idées de postes/fonctions auxquels les profs de langues vivantes peuvent postuler?/postulent d'habitude?
Merci d'avance,
Adèle
Je me permets de relancer cette discussion. En effet, je comprends tout à fait le recrutement de native speakers mais étant certifiée en anglais, je trouve dommage de ne pouvoir enseigner à l'étranger, et notamment dans un pays anglophone !
Avez-vous des idées de postes/fonctions auxquels les profs de langues vivantes peuvent postuler?/postulent d'habitude?
Merci d'avance,
Adèle
- Camille BNiveau 9
Mon établissement recherche pour la rentrée prochaine un professeur d’anglais de préférence native speaker (ou de niveau C2) capable d’enseigner les nouveaux programmes de Lycée et la spécialité.
- mariontx971Niveau 3
Camille B a écrit:Mon établissement recherche pour la rentrée prochaine un professeur d’anglais de préférence native speaker (ou de niveau C2) capable d’enseigner les nouveaux programmes de Lycée et la spécialité.
Et tu enseignes ou? Si ce n'est pas indiscret.
- Lord StevenExpert
Attention, l'épreuve de spé de terminale comprend une version, donc je doute qu'un native speaker puisse l'enseigner.
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- IsidoriaDoyen
Dans un pays anglophone, on recrute des natifs car ils sont en contrat local et coûtent moins cher. Logique financière.
Idem dans un pays hispanophone.
Dans certains pays il y a des lois locales qui considèrent que seul un natif peut être recruté pour enseigner une langue étrangère, ou alors, cette personne doit être du pays. Exemple, en Indonésie, pour enseigner l'anglais tu dois être anglais, américain, canadien, australien, ou indonésien avec des diplômes d'enseignement de l'anglais. Pour y enseigner le français tu dois être français, pour le chinois, chinois,...
Ce n'est pas le cas partout mais pour avoir côtoyé des collègues de langue dans un pays de la langue qu'ils enseignaient, leur tache est assez compliquée car les collègues natifs ne comprennent pas toujours la légitimité d'un collègue français pour enseigner leur langue à des élèves qui sont natifs dans leur langue. Le fait que le collègue français se retrouve aussi à devoir "montrer" comment adapter l'enseignement au bac français coince aussi aux entournures.
Mais bon, partout j'ai vu des français enseigner les langues, sauf en Indonésie, donc oui c'est possible, reste à se faire recruter.
Idem dans un pays hispanophone.
Dans certains pays il y a des lois locales qui considèrent que seul un natif peut être recruté pour enseigner une langue étrangère, ou alors, cette personne doit être du pays. Exemple, en Indonésie, pour enseigner l'anglais tu dois être anglais, américain, canadien, australien, ou indonésien avec des diplômes d'enseignement de l'anglais. Pour y enseigner le français tu dois être français, pour le chinois, chinois,...
Ce n'est pas le cas partout mais pour avoir côtoyé des collègues de langue dans un pays de la langue qu'ils enseignaient, leur tache est assez compliquée car les collègues natifs ne comprennent pas toujours la légitimité d'un collègue français pour enseigner leur langue à des élèves qui sont natifs dans leur langue. Le fait que le collègue français se retrouve aussi à devoir "montrer" comment adapter l'enseignement au bac français coince aussi aux entournures.
Mais bon, partout j'ai vu des français enseigner les langues, sauf en Indonésie, donc oui c'est possible, reste à se faire recruter.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
C'est le paradoxe de l'enseignant de langues, qui rêve de vivre et d'enseigner dans un pays parlant la langue qui le passionne, et qui, concrètement, ne le peut pas.
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- Enseigner ailleurs... Postes au BO. Dossiers à remplir avant le 24 avril 2009 pour enseigner un an à l'étranger
- Emmanuel Davidenkoff (L'Express) : "Enseigner aux plus riches et aux meilleurs est nettement mieux récompensé par la République qu'enseigner aux plus fragiles".
- Marion Sigaut (Debout la République) : "L'école n'est plus là pour enseigner, elle sert à enseigner le sexe et la perversion".
- 17 et 18 mai 2011 : colloque "Enseigner l'Outre-Mer, enseigner en Outre-Mer"
- Enseigner aux USA
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