Prolongation de stage ? Besoin de renseignements

Bonjour à tous,

Je suis enseignante stagiaire cette année, envoyée à plus de 100 kilomètres de chez moi (le seul berceau plus près à été offert au piston...).
De ce fait, je passe trois heures par jour, trois jours par semaine, dans les transports. Je pars à 6h du matin et ne peux rentrer qu'à 20h.

Ca ne fait que deux semaines qu'on a commencé, mais je suis déjà tellement épuisée que je pleure le matin en me réveillant. Je n'en peux plus. Mon établissement est super et mes collègues et mon tuteur sont très gentils, mais malgré mes efforts pour parler de mon mal-être et demander de l'aide, je n'ai rien reçu de plus que "ne te mets surtout pas en arrêt, tu ne veux pas être stagiaire l'année prochaine".

Seulement je ne suis pas sûre de pouvoir faire l'année complète. Est-ce que certains d'entre vous ont déjà eu un report de stage ? Comment cela fonctionne ?

Je vous remercie,
Madeleine

As-tu pensé à déménager pour l'année ? C'est ce qu'on faisait il y a vingt ans (j'avais le choix entre rester chez moi à 120 km de mon bahut ou déménager, j'ai déménagé). Pour le report de stage, je laisse plus informé que moi répondre.

Elyas a écrit:As-tu pensé à déménager pour l'année ? C'est ce qu'on faisait il y a vingt ans (j'avais le choix entre rester chez moi à 120 km de mon bahut ou déménager, j'ai déménagé). Pour le report de stage, je laisse plus informé que moi répondre.

Merci beaucoup de ta réponse. Mon problème est que j'habite dans la ville (avec mon conjoint) dans laquelle je suis en formation les autres jours de la semaine, et je n'ai pas les moyens d'avoir deux logements...

Sans avoir deux logements il est parfois possible de dormir une ou deux nuits sur place dans des établissements (logement ou internat) ou de louer ponctuellement chez l habitant contre une somme modérée.

Rien à voir avec ta situation : si ton pseudo est ton vrai nom, es-tu sûre que ce soit une bonne idée ? Si tu souhaites changer de pseudo, utilise le lien "contact" en haut ou en bas de la page pour demander à un médiateur de le faire (en indiquant ton choix de pseudo, bien sûr).

Hélips a écrit:Rien à voir avec ta situation : si ton pseudo est ton vrai nom, es-tu sûre que ce soit une bonne idée ? Si tu souhaites changer de pseudo, utilise le lien "contact" en haut ou en bas de la page pour demander à un médiateur de le faire (en indiquant ton choix de pseudo, bien sûr).

Bonjour, merci de ta réponse ! Mon pseudo n'est pas mon vrai nom, je n'aurais pas osé poster sur cette situation avec mon vrai nom. Merci beaucoup pour ces explications !

Sallustius a écrit:Sans avoir deux logements il est parfois possible de dormir une ou deux nuits sur place dans des établissements (logement ou internat) ou de louer ponctuellement chez l habitant contre une somme modérée.

Bonjour, merci pour ta réponse !

Nous n'avons pas de logement de fonction et la solution de l'internat floute un peu trop la frontière entre le prof et la personne pour moi. Nous n'avons que des garçons à l'internat et je devrais voir mes élèves pour le dîner et le petit déjeuner, je t'avoue que ça me met très mal à l'aise.

J'ai regardé pour les logements chez l'habitant mais tout reste beaucoup trop cher pour mon salaire de stagiaire, surtout additionné aux transports qui sont hors de prix..
C'est pour ça que je ne vois pas trop d'issue à cette situation.

Tu peux aussi voir si tu ne peux pas modifier ton emploi du temps pour partir plus tard et rentrer plus tôt.

Pas de logements de fonction ? S'il y a un internat, il y a forcément des logements de fonction.

Je suis désolé de ta situation, mais mon message n'est pas fait pour rassurer mais pour ouvrir les yeux sur ce qu'est un engagement dans l'Education Nationale :
comme toi, j'ai été stagiaire loin de chez moi et j'ai attendu la titularisation dans l'espoir de me rapprocher. Et c'est seulement après 8 ans à faire entre 150km et 400km (!) par jour que j'ai pu enfin avoir une mutation dans mon agglomération.
Il faut hélas s'y préparer... désolé.

Tu vas t’épuiser rapidement. La solution de l’internat est peut-être à reconsidérer. Vois avec les établissements voisins s’ils n’ont pas de logements de fonction.

Si tu es en arrêt, c’est une prolongation de stage (quand tu dépasses un certain nombre de jours), pas un report de stage. Un arrêt court ne te pénalisera pas pour la titularisation.

Désolée pour mon message qui n'ira pas dans ton sens, mais un des principes de l'Education Nationale, c'est qu'on ne choisit pas son lieu d'exercice.
Tu dis que tu habites dans la ville où tu dois te rendre pour les jours d'INSPE ; c'est déjà ça. Ça limite le nombre de journées à faire ces longs trajets.

Quand j'étais stagiaire, j'ai eu la chance d'être mutée dans la ville de l'IUFM, et j'ai déménagé en fonction. Cependant, de nombreuses camarades faisaient comme  toi près de 200 km AR / jour, et certaines tous les jours, car elles avaient suivi leu conjoint quelques années auparavant dans une autre ville de l'académie (où il avait été muté). L'année de néotit, leur situation ne s'est pas améliorée (voire empirée ?), puis, peu à peu, les choses sont rentrées dans l'ordre.

Personnellement, je n'ai pas à me plaindre, mais ma situation correcte s'est fait au prix du choix de rester dans mon académie peu demandée au lieu de rentrer dans mon académie d'origine) (académie où sont envoyés les nouveaux, d'où ils repartent en général dès qu'ils peuvent, donc une petite ancienneté a vite suffi pour me retrouver devant pas mal de monde en terme de vœux).
Mais je sais que si j'étais retournée dans mon académie d'origine (pourtant pas parmi celles des plus en vue de France), j'aurai mis beaucoup plus de temps avant d'obtenir un poste fixe proche de chez moi.

Il faut vraiment réfléchir en partant du principe que ta situation peut durer, longtemps. Si tu es prête à l'affronter, profite des bons côtés de ton année de stage, et si tu n'es pas prête à composer avec cet inconvénient du métier, il est encore temps d'en changer.

DGBAXD a écrit:Je suis désolé de ta situation, mais mon message n'est pas fait pour rassurer mais pour ouvrir les yeux sur ce qu'est un engagement dans l'Education Nationale :
comme toi, j'ai été stagiaire loin de chez moi et j'ai attendu la titularisation dans l'espoir de me rapprocher. Et c'est seulement après 8 ans à faire entre 150km et 400km (!) par jour que j'ai pu enfin avoir une mutation dans mon agglomération.
Il faut hélas s'y préparer... désolé.

Bonjour,

Merci pour ton message. J'ai justement passé le concours du privé en grande partie car il y avait la promesse de ne pas être envoyé trop loin de chez soi. J'ai vite déchanté.

Jenny a écrit:Tu vas t’épuiser rapidement. La solution de l’internat est peut-être à reconsidérer. Vois avec les établissements voisins s’ils n’ont pas de logements de fonction.

Si tu es en arrêt, c’est une prolongation de stage (quand tu dépasses un certain nombre de jours), pas un report de stage. Un arrêt court ne te pénalisera pas pour la titularisation.

Merci pour ta réponse !

Je viens de vérifier, c’est 36 jours.
https://www.snes.edu/archives/lannee-de-fonctionnaire-stagiaire/evaluation-et-titularisation-des-stagiaires/prolongation-de-stage/prolongation-de-stage-13331/

J’ai édité ton titre pour corriger.

EDIT : j'ai effacé certaines parties, puisque je parlais de congé parental alors que je me suis aperçu que ce n'était pas possible dans le cas de la première année d'un stagiaire.

Comment ça se passe d'ailleurs en cas de prolongation de stage ? Je pense aux situations suivantes qui concerneraient un collègue stagiaire :

- Un ou plusieurs arrêts maladie dont la somme fait un peu plus de 36 jours
- Un ou plusieurs arrêts maladie dont la somme fait assez nettement plus de 36 jours (par exemple 3 mois sur l'année).
- Un arrêt maladie cumulé avec un congé paternité, dont la somme fait un peu plus de 36 jours (dans ce cas, est-ce que la titularisation se fait rétroactivement au 1er septembre comme dans le cas du congé maternité, du moment que l'arrêt maladie fait moins de 36 jours ?)


Donc, dans toutes ces situations, comment ça se passe concrètement :
- Est-ce que la prolongation de stage se fait dans le même établissement que la première année ?
- Est-ce que si on sait qu'il va y avoir une prolongation avant l'inspection de titularisation (parce que les 36 jours ont été atteints), l'inspection de titularisation peut avoir lieu la première année ?

Et enfin : en cas de renouvellement à la suite de la prolongation, est-ce que le stagiaire a droit à une année complète de renouvellement ou est-ce que c'est juste "jusqu'à la fin de l'année en cours" ?

Si quelqu'un connaît les réponses à ces questions je suis preneur, je n'ai pas trouvé en cherchant de mon côté...

pseudo-intello a écrit:Désolée pour mon message qui n'ira pas dans ton sens, mais un des principes de l'Education Nationale, c'est qu'on ne choisit pas son lieu d'exercice.
Tu dis que tu habites dans la ville où tu dois te rendre pour les jours d'INSPE ; c'est déjà ça. Ça limite le nombre de journées à faire ces longs trajets.

Quand j'étais stagiaire, j'ai eu la chance d'être mutée dans la ville de l'IUFM, et j'ai déménagé en fonction. Cependant, de nombreuses camarades faisaient comme  toi près de 200 km AR / jour, et certaines tous les jours, car elles avaient suivi leu conjoint quelques années auparavant dans une autre ville de l'académie (où il avait été muté). L'année de néotit, leur situation ne s'est pas améliorée (voire empirée ?), puis, peu à peu, les choses sont rentrées dans l'ordre.

Personnellement, je n'ai pas à me plaindre, mais ma situation correcte s'est fait au prix du choix de rester dans mon académie peu demandée au lieu de rentrer dans mon académie d'origine) (académie où sont envoyés les nouveaux, d'où ils repartent en général dès qu'ils peuvent, donc une petite ancienneté a vite suffi pour me retrouver devant pas mal de monde en terme de vœux).
Mais je sais que si j'étais retournée dans mon académie d'origine (pourtant pas parmi celles des plus en vue de France), j'aurai mis beaucoup plus de temps avant d'obtenir un poste fixe proche de chez moi.

Il faut vraiment réfléchir en partant du principe que ta situation peut durer, longtemps. Si tu es prête à l'affronter, profite des bons côtés de ton année de stage, et si tu n'es pas prête à composer avec cet inconvénient du métier, il est encore temps d'en changer.

Merci pour ta réponse. Je suis heureuse de lire que mon cas n'est pas une généralité.
Malheureusement mon académie (qui n'est pas celle indiquée sur mon profil) est déficitaire en ma matière, donc partir n'est pas vraiment une solution.

Je pense aussi qu'il y a le fait de composer avec les inconvénients du métier, et le fait de protéger un peu sa santé... Je pars à 6h le matin et rentre à 20h le soir, c'est pour ça que je cherchais des solutions, et des informations sur une prolongation de stage.

Jenny a écrit:Je viens de vérifier, c’est 36 jours.
https://www.snes.edu/archives/lannee-de-fonctionnaire-stagiaire/evaluation-et-titularisation-des-stagiaires/prolongation-de-stage/prolongation-de-stage-13331/

J’ai édité ton titre pour corriger.

Merci beaucoup !

MadeleineBleau a écrit:
Bonjour, Merci pour ton message. J'ai justement passé le concours du privé en grande partie car il y avait la promesse de ne pas être envoyé trop loin de chez soi. J'ai vite déchanté.

Cette "promesse" n'est plus d'actualité depuis plusieurs années (voire décennies).

Ben la promesse est tenue : tu restes dans ton académie. Dans le public, tu risquais de ne pas prendre 100, mais 1000 km dans la tronche... des collèges débarqués du bout de la France et qui restent chez nous plusieurs années, j'en connais un paquet.

Après, effectivement, j'ai connu exactement tes horaires mais pas longtemps, puisque je déménageais, et heureusement, car c'est vrai que c'est usant (j'étais néotit, donc c'était 5 jours / semaine, je n'avais plus les jours d'IUFM pour rester dans ma ville).

Il faut effectivement voir avec l'internat, quitte à dîner dehors et petit-déjeuner de biscuits pour ne pas se coltiner les repas avec les élèves - ça m'aurait dérangée aussi.

pseudo-intello a écrit:Ben la promesse est tenue : tu restes dans ton académie. Dans le public, tu risquais de ne pas prendre 100, mais 1000 km dans la tronche... des collèges débarqués du bout de la France et qui restent chez nous plusieurs années, j'en connais un paquet.

Après, effectivement, j'ai connu  exactement tes horaires mais pas longtemps, puisque je déménageais, et heureusement, car c'est vrai que c'est usant (j'étais néotit, donc c'était 5 jours / semaine, je n'avais plus les jours d'IUFM pour rester dans ma ville).

Il faut effectivement voir avec l'internat, quitte à dîner dehors et petit-déjeuner de biscuits pour ne pas se coltiner les repas avec les élèves - ça m'aurait dérangée aussi.

Même plus que 1000km... j'ai connu un collègue qui venait de la Réunion et qui s'est retrouvé en région parisienne.