- VNXNiveau 1
Bonjour à tous,
Après cinq années en collège et lycée en tant que prof titulaire en HG, je prends un virage vers un CFA cette rentrée 2022 (HG - Français - chef d’œuvre). C’est un peu arrivé par hasard, je n’ai rien de préparé à cette heure. Tout est très flou, sinon que j’aurai des Brevet pro et des BAC pro ainsi que des CAP en chef d’œuvre.
Existe-t-il des ressources pour envisager globalement mes missions cette année ? Je suis un peu noyé dans la masse de pdf chinés ici et là. Je découvre que les modalités d’évaluation sont variables, par exemple et c’est assez perturbant.
Toujours dans cet ordre de généralités, quels conseils me donneriez vous pour aborder la rentrée au mieux avec les élèves ? C’est un public que je vais découvrir, j’ai peur d’être à la ramasse dès la première séance. Notamment car je n’ai jamais enseigné le Français.
C’est un peu vague tout ça, mais ça correspond à mes moyens du moment.
Merci.
Après cinq années en collège et lycée en tant que prof titulaire en HG, je prends un virage vers un CFA cette rentrée 2022 (HG - Français - chef d’œuvre). C’est un peu arrivé par hasard, je n’ai rien de préparé à cette heure. Tout est très flou, sinon que j’aurai des Brevet pro et des BAC pro ainsi que des CAP en chef d’œuvre.
Existe-t-il des ressources pour envisager globalement mes missions cette année ? Je suis un peu noyé dans la masse de pdf chinés ici et là. Je découvre que les modalités d’évaluation sont variables, par exemple et c’est assez perturbant.
Toujours dans cet ordre de généralités, quels conseils me donneriez vous pour aborder la rentrée au mieux avec les élèves ? C’est un public que je vais découvrir, j’ai peur d’être à la ramasse dès la première séance. Notamment car je n’ai jamais enseigné le Français.
C’est un peu vague tout ça, mais ça correspond à mes moyens du moment.
Merci.
- ilvNiveau 1
Bonjour,
Il y a plusieurs années, j'ai enseigné en CFA du Bâtiment et des Travaux Publics, en enseignement général. J'avais beaucoup aimé l'ambiance chaleureuse apportée par la présence des formateurs en atelier. Je travaillais beaucoup avec eux, j'allais régulièrement les voir en atelier. Cela permettait de rencontrer les élèves dans un contexte où ils sont plutôt impliqués et en réussite, de leur montrer que les formateurs travaillaient ensemble, que je n'étais pas isolée dans ma tour d'ivoire d'"intello". On adaptait nos cours aux métiers auxquels se destinaient les apprentis. Pour cela, on utilisait des notices d'utilisation, des nomenclatures de dessin industriel, des textes relatifs au droit du travail, à la sécurité, des situations de travail concrètes... que nous donnaient les collègues d'atelier et qu'on remaniait. Les autres collègues de ma matière m'avaient aussi donné spontanément leurs cours. Ils étaient vraiment sympas.
A l'époque, je trouvais que les élèves avaient en général un petit niveau, n'étaient en général pas concentrés ni très vaillants mais globalement, ils n'étaient pas pires que certaines classes de collège. Une partie des élèves était vraiment sérieuse et volontaire, montrait une vraie maturité. Ils savaient pourquoi ils étaient là. Il y avait aussi pas mal d'abandons.
J'espère t'avoir un peu aidé.
Il y a plusieurs années, j'ai enseigné en CFA du Bâtiment et des Travaux Publics, en enseignement général. J'avais beaucoup aimé l'ambiance chaleureuse apportée par la présence des formateurs en atelier. Je travaillais beaucoup avec eux, j'allais régulièrement les voir en atelier. Cela permettait de rencontrer les élèves dans un contexte où ils sont plutôt impliqués et en réussite, de leur montrer que les formateurs travaillaient ensemble, que je n'étais pas isolée dans ma tour d'ivoire d'"intello". On adaptait nos cours aux métiers auxquels se destinaient les apprentis. Pour cela, on utilisait des notices d'utilisation, des nomenclatures de dessin industriel, des textes relatifs au droit du travail, à la sécurité, des situations de travail concrètes... que nous donnaient les collègues d'atelier et qu'on remaniait. Les autres collègues de ma matière m'avaient aussi donné spontanément leurs cours. Ils étaient vraiment sympas.
A l'époque, je trouvais que les élèves avaient en général un petit niveau, n'étaient en général pas concentrés ni très vaillants mais globalement, ils n'étaient pas pires que certaines classes de collège. Une partie des élèves était vraiment sérieuse et volontaire, montrait une vraie maturité. Ils savaient pourquoi ils étaient là. Il y avait aussi pas mal d'abandons.
J'espère t'avoir un peu aidé.
- MalavitaÉrudit
VNX a écrit:Bonjour à tous,
Après cinq années en collège et lycée en tant que prof titulaire en HG, je prends un virage vers un CFA cette rentrée 2022 (HG - Français - chef d’œuvre). C’est un peu arrivé par hasard, je n’ai rien de préparé à cette heure. Tout est très flou, sinon que j’aurai des Brevet pro et des BAC pro ainsi que des CAP en chef d’œuvre.
Existe-t-il des ressources pour envisager globalement mes missions cette année ? Je suis un peu noyé dans la masse de pdf chinés ici et là. Je découvre que les modalités d’évaluation sont variables, par exemple et c’est assez perturbant.
Toujours dans cet ordre de généralités, quels conseils me donneriez vous pour aborder la rentrée au mieux avec les élèves ? C’est un public que je vais découvrir, j’ai peur d’être à la ramasse dès la première séance. Notamment car je n’ai jamais enseigné le Français.
C’est un peu vague tout ça, mais ça correspond à mes moyens du moment.
Merci.
Il faut :
- regarder les programmes et épreuves sur eduscol
- aller voir les sites de Lettres-Histoire des différentes académies. On trouve parfois des séquences.
- savoir que pour les bacs pros, les épreuves sont en ponctuel. Pour les CAP, cela dépend si ton CFA est habilité à faire passer les CCF ou non. Dans le premier cas, c'est à toi de préparer et évaluer les élèves et dans le second cas, c'est une épreuve ponctuelle.
- attention si tu as des terminales bac pro en Français, il y a une œuvre intégrale à choisir (parmi une dizaine) et à étudier sur le thème du jeu.
- pour le chef d’œuvre, normalement c'est un enseignant de matière professionnelle et un autre enseignant (donc toi), si ton CFA respecte les textes. Donc il faudra voir avec tes collègues. Sinon, mon point de vue sur le chef d’œuvre, il s'agit d'heures inutiles prises sur des heures disciplinaires, bref du n'importe quoi (comme le dispositif machin chose de la dernière réforme du collège et abandonné depuis).
Il faudrait aussi que tu connaisses les horaires attribués par classe et combien d'heures tu fais par semaine devant élèves (je ne pense pas que cela soit 18 h).
Bon courage.
- VNXNiveau 1
Merci pour vos réponses. J'en saurai plus demain concernant mon service !
Quelques remarques :
- j'ai choisi l'oeuvre en Français (Le Joueur d'échec de S.Z.), dont le niveau me paraît adapté à des élèves a priori peu/pas du tout lecteurs. Je trouve assez facilement des propositions de séquences, donc c'est cool.
- d'ailleurs je remarque qu'il y a pas mal de ressources trouvables facilement en ligne pour le Français en filière pro. C'est très rassurant ! C'était la croix et la bannière en histoire-géo quand je galérais sur une mise en œuvre.
Merci également ilv pour tes recommandations générales. Je viens d'établissements où le travail en équipe était un généralement un voeu pieux. J'espère pouvoir trouver une vraie dynamique interdisciplinaire avec les formateurs pro. et ainsi me sentir un peu plus "utile" que tout seul dans mon coin, dans ma "tour d'ivoire", comme tu dis si bien.
Quelques remarques :
- j'ai choisi l'oeuvre en Français (Le Joueur d'échec de S.Z.), dont le niveau me paraît adapté à des élèves a priori peu/pas du tout lecteurs. Je trouve assez facilement des propositions de séquences, donc c'est cool.
- d'ailleurs je remarque qu'il y a pas mal de ressources trouvables facilement en ligne pour le Français en filière pro. C'est très rassurant ! C'était la croix et la bannière en histoire-géo quand je galérais sur une mise en œuvre.
Merci également ilv pour tes recommandations générales. Je viens d'établissements où le travail en équipe était un généralement un voeu pieux. J'espère pouvoir trouver une vraie dynamique interdisciplinaire avec les formateurs pro. et ainsi me sentir un peu plus "utile" que tout seul dans mon coin, dans ma "tour d'ivoire", comme tu dis si bien.
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