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- BraRaNiveau 5
Bonjour,
Désormais on ne peut être résident que 6 ans maximum, mais en cas de conjoint présent dans le pays.... Est-il possible de continuer en contrat local dans le cadre d’un détachement direct si l’établissement est partenaire ? Le détachement hors résident est-il lui aussi limité dans le temps ?
Merci
Désormais on ne peut être résident que 6 ans maximum, mais en cas de conjoint présent dans le pays.... Est-il possible de continuer en contrat local dans le cadre d’un détachement direct si l’établissement est partenaire ? Le détachement hors résident est-il lui aussi limité dans le temps ?
Merci
- jeremlilleNiveau 2
BraRa a écrit:Bonjour,
Désormais on ne peut être résident que 6 ans maximum, mais en cas de conjoint présent dans le pays.... Est-il possible de continuer en contrat local dans le cadre d’un détachement direct si l’établissement est partenaire ? Le détachement hors résident est-il lui aussi limité dans le temps ?
Merci
Bonsoir
Le détachement est limité à 6 ans quoi qu'il arrive. La seule solution pour rester dans le pays ça sera en contrat local via une dispo de droit pour suivi de conjoint
- KrolNiveau 3
Si à la fin de 6 ans de détachement, on se met en dispo de droit pendant 1 an, peut on répartir sur un nouveau détachement ?
Merci.
Merci.
- BraRaNiveau 5
Apparemment il faut 3 ans de service effectif en France avant de repartir. Mais j’ai encore espoir que cela se flexibilise d’ici là car certains pays ont énormément de mal à recruter alors si on complique la mobilité, c’est pays auront énormément de mal à recruter tout prof. Qui veut « gâcher » 3 ans au Tchad si tu es limité à 6 ans ?Krol a écrit:Si à la fin de 6 ans de détachement, on se met en dispo de droit pendant 1 an, peut on répartir sur un nouveau détachement ?
Merci.
- User2264Niveau 5
BraRa a écrit:Apparemment il faut 3 ans de service effectif en France avant de repartir. Mais j’ai encore espoir que cela se flexibilise d’ici là car certains pays ont énormément de mal à recruter alors si on complique la mobilité, c’est pays auront énormément de mal à recruter tout prof. Qui veut « gâcher » 3 ans au Tchad si tu es limité à 6 ans ?Krol a écrit:Si à la fin de 6 ans de détachement, on se met en dispo de droit pendant 1 an, peut on répartir sur un nouveau détachement ?
Merci.
Hannnn, le Tchad te remercie...
- User2264Niveau 5
Moi je trouve ça très bien ces nouvelles règles. Ça évite les abus, genre la caste de privilégiés qui sont planqués à vie à l’étranger en établissement « international », échappant à l’enfer des conditions d’enseignement en métropole, tout en cotisant pepère plus vite pour la retraite. Certains ont même la citoyenneté du pays, plus aucun lien avec la France, et l’avantage familial qui tombent dans leurs poches alors qu’ils scolarisent leurs gamins dans le public local.
- TFSFidèle du forum
jaimelekiri a écrit:Moi je trouve ça très bien ces nouvelles règles. Ça évite les abus, genre la caste de privilégiés qui sont planqués à vie à l’étranger en établissement « international », échappant à l’enfer des conditions d’enseignement en métropole, tout en cotisant pepère plus vite pour la retraite. Certains ont même la citoyenneté du pays, plus aucun lien avec la France, et l’avantage familial qui tombent dans leurs poches alors qu’ils scolarisent leurs gamins dans le public local.
Je te rappellerais juste quand même que le statut de professeur résident a été créé pour les professeurs qui...résidaient déjà dans le pays du lycée dans lequel ils travaillaient.
Pour le reste, que ce soit la retraite, le lycée "international" ou l'avantage familial... je te laisse à tes fantasmes.
- TFSFidèle du forum
BraRa a écrit:Apparemment il faut 3 ans de service effectif en France avant de repartir. Mais j’ai encore espoir que cela se flexibilise d’ici là car certains pays ont énormément de mal à recruter alors si on complique la mobilité, c’est pays auront énormément de mal à recruter tout prof. Qui veut « gâcher » 3 ans au Tchad si tu es limité à 6 ans ?Krol a écrit:Si à la fin de 6 ans de détachement, on se met en dispo de droit pendant 1 an, peut on répartir sur un nouveau détachement ?
Merci.
Cela explique certainement en partie la grosse crise de recrutement des pays difficiles cette année, en plus bien entendu de la pandémie.
- User2264Niveau 5
TFS a écrit:jaimelekiri a écrit:Moi je trouve ça très bien ces nouvelles règles. Ça évite les abus, genre la caste de privilégiés qui sont planqués à vie à l’étranger en établissement « international », échappant à l’enfer des conditions d’enseignement en métropole, tout en cotisant pepère plus vite pour la retraite. Certains ont même la citoyenneté du pays, plus aucun lien avec la France, et l’avantage familial qui tombent dans leurs poches alors qu’ils scolarisent leurs gamins dans le public local.
Je te rappellerais juste quand même que le statut de professeur résident a été créé pour les professeurs qui...résidaient déjà dans le pays du lycée dans lequel ils travaillaient.
Pour le reste, que ce soit la retraite, le lycée "international" ou l'avantage familial... je te laisse à tes fantasmes.
Le dévoiement du statut de résident en « faux résident » a été pointé depuis longtemps. Il a en quelque sort été normalisé par la pratique, même si anormal (logique de réduction des postes expats). De même la suppression de postes résidents au profit de supports type contrats locaux, obéissant à la même logique de restrictions budgétaires.
Ensuite non, je ne fantasme pas. Pour la retraite, les années en tant que résident compte comme bonification au titre de « service en dehors du territoire européen de la France ». 3 ans compte pour un 1 an supplémentaire. 8 ans cumulables ainsi. C’est pas négligeable et pas du fantasme.
Quant aux publics d’élèves d’un lycée français international, c’est vrai qu’il n’y a absolument aucune différence entre les fils de diplomates, de hauts gradés, de PDG, d’ingénieurs et d’enseignants et l’exercice du métier de prof dans un établissement public lambda (voire REP+) de France.
Quant à l’avantage familial économisé, c’est lors d’une discussion avec des PE que le cas a été abordé, dans plusieurs contexte (Amérique du Nord mais pas que). Zéro fantasme. Voilà.
- FurbyNiveau 9
Tes préjugés sur l'enseignement à l'étranger relèvent effectivement, pour de nombreuses régions du monde, du fantasme. D'autre part, ce n'est pas très poli d'insulter ceux qui y travaillent depuis longtemps, pour souvent bien d'autres raisons que celles que tu évoques. Mais on en reparlera quand tu auras un peu d'expérience.
Quant à ce que tu dis sur le fait que ça empêche des "planqués à vie" qui abuseraient du système, c'est probablement l'inverse qui se passe : beaucoup de ceux qui y sont depuis 3 ans n'ont plus envie de bouger à cause de cette règle des 6 ans, donc moins de postes au mouvement.
Quant à ce que tu dis sur le fait que ça empêche des "planqués à vie" qui abuseraient du système, c'est probablement l'inverse qui se passe : beaucoup de ceux qui y sont depuis 3 ans n'ont plus envie de bouger à cause de cette règle des 6 ans, donc moins de postes au mouvement.
- User2264Niveau 5
Furby a écrit:Tes préjugés sur l'enseignement à l'étranger relèvent effectivement, pour de nombreuses régions du monde, du fantasme. D'autre part, ce n'est pas très poli d'insulter ceux qui y travaillent depuis longtemps, pour souvent bien d'autres raisons que celles que tu évoques. Mais on en reparlera quand tu auras un peu d'expérience.
Quant à ce que tu dis sur le fait que ça empêche des "planqués à vie" qui abuseraient du système, c'est probablement l'inverse qui se passe : beaucoup de ceux qui y sont depuis 3 ans n'ont plus envie de bouger à cause de cette règle des 6 ans, donc moins de postes au mouvement.
Je ne les insulte pas. C’est une bonne planque sur certains aspects, que je cite, moins sur d’autres (liés parfois au management par exemple). Certains n’assument peut-être pas de profiter de bonnes conditions ? Pourquoi si peu de happy few ne veulent rentrer?
Ce que je dis sur les cotisations retraites n’est ni exagéré ni fantasme. C’est la stricte réalité.
Ce que je dis sur les publics d’élèves n’est pas faux non plus. Ce serait peu honnête de ne pas le reconnaitre. La communauté française à l’étranger, c’est plutôt le haut du panier. Vous aurez surement des contre exemples à m’opposer, mais ce n’est pas la règle.
Après n’hésites pas à développer que je comprenne mieux, parce que « d’autres raisons » c’est un peu vague.
- ElaïnaDevin
TFS a écrit:BraRa a écrit:Apparemment il faut 3 ans de service effectif en France avant de repartir. Mais j’ai encore espoir que cela se flexibilise d’ici là car certains pays ont énormément de mal à recruter alors si on complique la mobilité, c’est pays auront énormément de mal à recruter tout prof. Qui veut « gâcher » 3 ans au Tchad si tu es limité à 6 ans ?Krol a écrit:Si à la fin de 6 ans de détachement, on se met en dispo de droit pendant 1 an, peut on répartir sur un nouveau détachement ?
Merci.
Cela explique certainement en partie la grosse crise de recrutement des pays difficiles cette année, en plus bien entendu de la pandémie.
La règle des six ans est quand même bien pourrie. Quand je parle à mon mari d'expatriation, il hésite énormément, parce que pour lui (qui bosse dans le privé) c'est soit "on part un an" (il prend une année sabbatique) soit on part pour toujours (il montera une boîte à l'étranger), mais six ans, ça ne rime à rien : ça lui flingue une carrière en France et ça l'empêche de monter une affaire à l'étranger.
Bref, ça pose pas mal de questions.
Pour le reste, certes il y a des fils de diplomates dans les boîtes de l'AEFE, m'enfin, être fils de diplomate, ça ne fait pas automatiquement de vous un Cédric Villani.
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- BraRaNiveau 5
Elaïna a écrit:TFS a écrit:BraRa a écrit:Apparemment il faut 3 ans de service effectif en France avant de repartir. Mais j’ai encore espoir que cela se flexibilise d’ici là car certains pays ont énormément de mal à recruter alors si on complique la mobilité, c’est pays auront énormément de mal à recruter tout prof. Qui veut « gâcher » 3 ans au Tchad si tu es limité à 6 ans ?Krol a écrit:Si à la fin de 6 ans de détachement, on se met en dispo de droit pendant 1 an, peut on répartir sur un nouveau détachement ?
Merci.
Cela explique certainement en partie la grosse crise de recrutement des pays difficiles cette année, en plus bien entendu de la pandémie.
La règle des six ans est quand même bien pourrie. Quand je parle à mon mari d'expatriation, il hésite énormément, parce que pour lui (qui bosse dans le privé) c'est soit "on part un an" (il prend une année sabbatique) soit on part pour toujours (il montera une boîte à l'étranger), mais six ans, ça ne rime à rien : ça lui flingue une carrière en France et ça l'empêche de monter une affaire à l'étranger.
Bref, ça pose pas mal de questions.
Pour le reste, certes il y a des fils de diplomates dans les boîtes de l'AEFE, m'enfin, être fils de diplomate, ça ne fait pas automatiquement de vous un Cédric Villani.
Je suis totalement d’accord avec toi.... C’est assez long pour pouvoir s’installer dans le pays.... mais avec l’obligation de revenir dans un temps relativement court. Personnellement, je suis jeune et je pars dans ma tête pour 6 ans.... et j’ai peur de faire ma vie dans le pays et de devoir choisir entre ma vie professionnelle (retourner en France) et ma vie familiale (prendre un contrat local mal payé).
- User2264Niveau 5
Sans compter que de très nombreux « élus » faisaient et font (puisque la règle ne s’appliquent qu’aux nouveaux) toutes leurs carrières à l’étranger. Donc quelqu’un qui avant passait d’un poste à un autre en circuit clos, ne va pas s’y risquer. Parce qu’il perd le privilège d’être dans le réseau en devant repasser, horreur, par la case France.
Il existe un outil professionnel gratuit très utile permettant d’étudier la composition des équipes pédagogiques des lycées français, les profils et expériences des uns et des autres, les transferts, etc. On voit que c’est le règne de l’entre soi et cette nouvelle règle des 6 ans casse (du moins l’ébrèche) ce circuit en vase clos. Un prof en poste pendant 25 ans à l’étranger, mine de rien, il bloque 4 expériences possibles pour 4 personnes différentes. Les autres candidats sont tout autant légitimes.
Il existe un outil professionnel gratuit très utile permettant d’étudier la composition des équipes pédagogiques des lycées français, les profils et expériences des uns et des autres, les transferts, etc. On voit que c’est le règne de l’entre soi et cette nouvelle règle des 6 ans casse (du moins l’ébrèche) ce circuit en vase clos. Un prof en poste pendant 25 ans à l’étranger, mine de rien, il bloque 4 expériences possibles pour 4 personnes différentes. Les autres candidats sont tout autant légitimes.
- User2264Niveau 5
, m'enfin, être fils de diplomate, ça ne fait pas automatiquement de vous un Cédric Villani.[/quote]
Je parle pas de génie mais d’enfants issus de classes sociales favorisées CSP +++, dont les parents sont préoccupés par la réussite scolaire et l’avenir de leur enfant (c’est un euphémisme, ils sont parfois particulièrement pointilleux/relous). Une conscience de classe en somme, puisque garante de la transmission d’un capital symbolique (habitus, bagage scolaire et culturel, etc.). La reproduction toussa toussa.
Pour avoir fait une première carrière en tant qu’ingénieur dans les matières premières avant de passer le concours pour devenir enseignant, je connais bien certaines zones pour y avoir exercé (Afrique, Moyen-Orient, Amérique du Sud et du Nord). Donc quand on me dit que j’ai aucune expérience du « milieu », lol. Qui pensez-vous qu’on expatrie pour assurer les intérêts financiers, énergétiques et géopolitiques de la France et des grands groupes dans ces zones? et qui met ses enfants dans les lycées français de l’étranger?
Mais bon, il parait que je fantasme...
(Cela dit, sur les zones géographiques précitées je fantasme pas du tout, parce que déjà expérimentées, mais j’imagine tout à fait que les mauvaises expériences de certains profs à l’AEFE soient liées à des conditions d’exercicesou de vies difficile dans ces pays: sous-développement structurel, criminalité et gated community, enfants califes, corrup...influences dira-t-on;etc. Ceux-là effectivement ne sont pas « planqués ». Ce qui explique peut-être la réaction épidermique de certains, qui ont dû gagner leur place à la dure, par le circuit « postespourris peu attractifs puis accès à d’autres endroits privilégiés ».)
Je parle pas de génie mais d’enfants issus de classes sociales favorisées CSP +++, dont les parents sont préoccupés par la réussite scolaire et l’avenir de leur enfant (c’est un euphémisme, ils sont parfois particulièrement pointilleux/relous). Une conscience de classe en somme, puisque garante de la transmission d’un capital symbolique (habitus, bagage scolaire et culturel, etc.). La reproduction toussa toussa.
Pour avoir fait une première carrière en tant qu’ingénieur dans les matières premières avant de passer le concours pour devenir enseignant, je connais bien certaines zones pour y avoir exercé (Afrique, Moyen-Orient, Amérique du Sud et du Nord). Donc quand on me dit que j’ai aucune expérience du « milieu », lol. Qui pensez-vous qu’on expatrie pour assurer les intérêts financiers, énergétiques et géopolitiques de la France et des grands groupes dans ces zones? et qui met ses enfants dans les lycées français de l’étranger?
Mais bon, il parait que je fantasme...
(Cela dit, sur les zones géographiques précitées je fantasme pas du tout, parce que déjà expérimentées, mais j’imagine tout à fait que les mauvaises expériences de certains profs à l’AEFE soient liées à des conditions d’exercicesou de vies difficile dans ces pays: sous-développement structurel, criminalité et gated community, enfants califes, corrup...influences dira-t-on;etc. Ceux-là effectivement ne sont pas « planqués ». Ce qui explique peut-être la réaction épidermique de certains, qui ont dû gagner leur place à la dure, par le circuit « postes
- chenmawonNiveau 7
jaimelekiri a écrit:
Ce que je dis sur les cotisations retraites n’est ni exagéré ni fantasme. C’est la stricte réalité.
.
Un poil de fantasme quand même.... tu ne gagnes absolument pas des "années" mais simplement une surcote lors du calcul final! Tu dois donc toujours faire le même nombre de trimestre, et avec la même limite d'âge de départ! De plus cette surcote est moins élevée que la décote, pour trimestre manquant, ce qui peut arriver rien qu'avec le trimestre perdu lors du contrat de "faux" résident.
Enfin, il faut que cette règle soit encore en vigueur au moment où l'enseignant concerné prendra sa retraite, ce qui est très loin d'être gagné.
_________________
Jan'l pase'l pase'l
- User2264Niveau 5
chenmawon a écrit:jaimelekiri a écrit:
Ce que je dis sur les cotisations retraites n’est ni exagéré ni fantasme. C’est la stricte réalité.
.
Un poil de fantasme quand même.... tu ne gagnes absolument pas des "années" mais simplement une surcote lors du calcul final! Tu dois donc toujours faire le même nombre de trimestre, et avec la même limite d'âge de départ! De plus cette surcote est moins élevée que la décote, pour trimestre manquant, ce qui peut arriver rien qu'avec le trimestre perdu lors du contrat de "faux" résident.
Enfin, il faut que cette règle soit encore en vigueur au moment où l'enseignant concerné prendra sa retraite, ce qui est très loin d'être gagné.
Actuellement, ils ont fait passé un minimum de 15ans hors de France pour valider les années « bonifiées » (ce qui n’était pas le cas je crois avant).
Donc ce que tu dis, changement des règles du jeu en cours de route, est tout à fait possible de la part du pouvoir. Ça ne m’étonnerait pas du gouvernement en place.
Enfin cette surcote n’est pas négligeable tout de même lorsqu’on a commencé tard à travailler après de longues études...(ou avec des interruptions, comme tu le pointes).
Par contre l’avancement plus rapide systématique (pr les détachés), je ne sais pas si depuis le PPCR c’est toujours une réalité mais ça fait/faisait partie des privilèges.
- Camille BNiveau 9
Non il n'y a plus d'avancement plus rapide pour les résidents, qui ne passent pas en hors classe automatiquement. Enfin pour le bonus sur la retraite, j'ai justement reçu un mail de ma gestionnaire le mois dernier : tous mes séjours hors de mon pays d'exercice (été en France, être jury du bac dans le pays voisin) sont décomptés du temps bonifié, donc le bonus va être d'un mois par année de contrat à peu près (ça c'est du bonus !).
Pousser les profs à retourner en France a du bon (mise à jour pro, moins de profs bien assis sur leurs poste et qui n'en bougeront plus) mais se réinstaller en France régulièrement cela veut dire déménager à nos frais obligatoirement tous les 6 ans, souvent de très loin, pour être soumis à la lotterie des mutations avec souvent peu de points (seulement 6 ans d'ancienneté max), et si on a le bonheur d'avoir un poste fixe pas trop pourri eh bien au bout de 3 ans si on veut repartir à l'étranger on pourra faire une croix dessus, et aussi sur tous les points d'ancienneté (et de REP +) accumulés. Donc ok une règle de 6 ans, mais avec des aides au déménagement (ce que les EEMCP2 ont car leur contrat est de max 5 ans) et des anciennetés davantage prises en compte (garder les points de notre ancienneté en France pour muter à notre retour par exemple). Et je passe sur le fait de devoir tout laisser là bas et tout racheter en France, trouver un logement, un garant... etc.
Pousser les profs à retourner en France a du bon (mise à jour pro, moins de profs bien assis sur leurs poste et qui n'en bougeront plus) mais se réinstaller en France régulièrement cela veut dire déménager à nos frais obligatoirement tous les 6 ans, souvent de très loin, pour être soumis à la lotterie des mutations avec souvent peu de points (seulement 6 ans d'ancienneté max), et si on a le bonheur d'avoir un poste fixe pas trop pourri eh bien au bout de 3 ans si on veut repartir à l'étranger on pourra faire une croix dessus, et aussi sur tous les points d'ancienneté (et de REP +) accumulés. Donc ok une règle de 6 ans, mais avec des aides au déménagement (ce que les EEMCP2 ont car leur contrat est de max 5 ans) et des anciennetés davantage prises en compte (garder les points de notre ancienneté en France pour muter à notre retour par exemple). Et je passe sur le fait de devoir tout laisser là bas et tout racheter en France, trouver un logement, un garant... etc.
- MehitabelVénérable
jaimelekiri a écrit:chenmawon a écrit:jaimelekiri a écrit:
Ce que je dis sur les cotisations retraites n’est ni exagéré ni fantasme. C’est la stricte réalité.
.
Un poil de fantasme quand même.... tu ne gagnes absolument pas des "années" mais simplement une surcote lors du calcul final! Tu dois donc toujours faire le même nombre de trimestre, et avec la même limite d'âge de départ! De plus cette surcote est moins élevée que la décote, pour trimestre manquant, ce qui peut arriver rien qu'avec le trimestre perdu lors du contrat de "faux" résident.
Enfin, il faut que cette règle soit encore en vigueur au moment où l'enseignant concerné prendra sa retraite, ce qui est très loin d'être gagné.
Actuellement, ils ont fait passé un minimum de 15ans hors de France pour valider les années « bonifiées » (ce qui n’était pas le cas je crois avant).
Donc ce que tu dis, changement des règles du jeu en cours de route, est tout à fait possible de la part du pouvoir. Ça ne m’étonnerait pas du gouvernement en place.
Enfin cette surcote n’est pas négligeable tout de même lorsqu’on a commencé tard à travailler après de longues études...(ou avec des interruptions, comme tu le pointes).
Par contre l’avancement plus rapide systématique (pr les détachés), je ne sais pas si depuis le PPCR c’est toujours une réalité mais ça fait/faisait partie des privilèges.
Qui se justifiait par la quasi impossibilité d'être inspecté, et donc de faire avancer sa note.
Depuis le PPCR, ce n'est plus le cas.
- MehitabelVénérable
jaimelekiri a écrit:TFS a écrit:jaimelekiri a écrit:Moi je trouve ça très bien ces nouvelles règles. Ça évite les abus, genre la caste de privilégiés qui sont planqués à vie à l’étranger en établissement « international », échappant à l’enfer des conditions d’enseignement en métropole, tout en cotisant pepère plus vite pour la retraite. Certains ont même la citoyenneté du pays, plus aucun lien avec la France, et l’avantage familial qui tombent dans leurs poches alors qu’ils scolarisent leurs gamins dans le public local.
Je te rappellerais juste quand même que le statut de professeur résident a été créé pour les professeurs qui...résidaient déjà dans le pays du lycée dans lequel ils travaillaient.
Pour le reste, que ce soit la retraite, le lycée "international" ou l'avantage familial... je te laisse à tes fantasmes.
Le dévoiement du statut de résident en « faux résident » a été pointé depuis longtemps. Il a en quelque sort été normalisé par la pratique, même si anormal (logique de réduction des postes expats). De même la suppression de postes résidents au profit de supports type contrats locaux, obéissant à la même logique de restrictions budgétaires.
Ensuite non, je ne fantasme pas. Pour la retraite, les années en tant que résident compte comme bonification au titre de « service en dehors du territoire européen de la France ». 3 ans compte pour un 1 an supplémentaire. 8 ans cumulables ainsi. C’est pas négligeable et pas du fantasme.
Quant aux publics d’élèves d’un lycée français international, c’est vrai qu’il n’y a absolument aucune différence entre les fils de diplomates, de hauts gradés, de PDG, d’ingénieurs et d’enseignants et l’exercice du métier de prof dans un établissement public lambda (voire REP+) de France.
Quant à l’avantage familial économisé, c’est lors d’une discussion avec des PE que le cas a été abordé, dans plusieurs contexte (Amérique du Nord mais pas que). Zéro fantasme. Voilà.
C'est ce qui m'a poussée à rentrer dans le réseau, c'est ce qui m'en a fait claquer la porte en juin de l'année dernière, en prenant la case TZR département : tout, mais plus à avoir à subir ces parents-là.
Aujourd'hui, dans ma REP : finies les angoisses à l'ouverture de mon mail pro.
Ce qui peut apparaître comme un énorme avantage en rentrant dans le réseau peut devenir exactement la raison pour laquelle on en part.
- User2264Niveau 5
Camille B a écrit:Non il n'y a plus d'avancement plus rapide pour les résidents, qui ne passent pas en hors classe automatiquement. Enfin pour le bonus sur la retraite, j'ai justement reçu un mail de ma gestionnaire le mois dernier : tous mes séjours hors de mon pays d'exercice (été en France, être jury du bac dans le pays voisin) sont décomptés du temps bonifié, donc le bonus va être d'un mois par année de contrat à peu près (ça c'est du bonus !).
Pousser les profs à retourner en France a du bon (mise à jour pro, moins de profs bien assis sur leurs poste et qui n'en bougeront plus) mais se réinstaller en France régulièrement cela veut dire déménager à nos frais obligatoirement tous les 6 ans, souvent de très loin, pour être soumis à la lotterie des mutations avec souvent peu de points (seulement 6 ans d'ancienneté max), et si on a le bonheur d'avoir un poste fixe pas trop pourri eh bien au bout de 3 ans si on veut repartir à l'étranger on pourra faire une croix dessus, et aussi sur tous les points d'ancienneté (et de REP +) accumulés. Donc ok une règle de 6 ans, mais avec des aides au déménagement (ce que les EEMCP2 ont car leur contrat est de max 5 ans) et des anciennetés davantage prises en compte (garder les points de notre ancienneté en France pour muter à notre retour par exemple). Et je passe sur le fait de devoir tout laisser là bas et tout racheter en France, trouver un logement, un garant... etc.
Ils ne sont ps censé savoir que tu passes tes congés en France...
Si tu as été jury au bac dans un pays voisin et que ça reste hors d’Europe, je ne vois pas pourquoi la bonification de dépaysement ne s’applique pas.
Pour l’IFCR, tu pointes une vraie disparité avec les mouvements DOM ou COM par exemple. Parce que dès lors qu’il y a retour forcé (mutation de fin de contrat), en COM par exemple, l’IFCR est versée. Mais je vois pas comment ils mettraient une ligne budgétaire supplémentaire alors qu’ils coupent dans les budgets AEFE...
Pour les points des mutations, le nouveau barème donne un peu plus il me semble que ce qu’il y avait avant. Mais de toute façon, s’expatrier, c’est pas pour garder sa place au chaud pour le retour. Difficile de vouloir le beurre, l’argent du beurre et les faveurs de la crémière...
- User2264Niveau 5
Mehitabel a écrit:jaimelekiri a écrit:TFS a écrit:jaimelekiri a écrit:Moi je trouve ça très bien ces nouvelles règles. Ça évite les abus, genre la caste de privilégiés qui sont planqués à vie à l’étranger en établissement « international », échappant à l’enfer des conditions d’enseignement en métropole, tout en cotisant pepère plus vite pour la retraite. Certains ont même la citoyenneté du pays, plus aucun lien avec la France, et l’avantage familial qui tombent dans leurs poches alors qu’ils scolarisent leurs gamins dans le public local.
Je te rappellerais juste quand même que le statut de professeur résident a été créé pour les professeurs qui...résidaient déjà dans le pays du lycée dans lequel ils travaillaient.
Pour le reste, que ce soit la retraite, le lycée "international" ou l'avantage familial... je te laisse à tes fantasmes.
Le dévoiement du statut de résident en « faux résident » a été pointé depuis longtemps. Il a en quelque sort été normalisé par la pratique, même si anormal (logique de réduction des postes expats). De même la suppression de postes résidents au profit de supports type contrats locaux, obéissant à la même logique de restrictions budgétaires.
Ensuite non, je ne fantasme pas. Pour la retraite, les années en tant que résident compte comme bonification au titre de « service en dehors du territoire européen de la France ». 3 ans compte pour un 1 an supplémentaire. 8 ans cumulables ainsi. C’est pas négligeable et pas du fantasme.
Quant aux publics d’élèves d’un lycée français international, c’est vrai qu’il n’y a absolument aucune différence entre les fils de diplomates, de hauts gradés, de PDG, d’ingénieurs et d’enseignants et l’exercice du métier de prof dans un établissement public lambda (voire REP+) de France.
Quant à l’avantage familial économisé, c’est lors d’une discussion avec des PE que le cas a été abordé, dans plusieurs contexte (Amérique du Nord mais pas que). Zéro fantasme. Voilà.
C'est ce qui m'a poussée à rentrer dans le réseau, c'est ce qui m'en a fait claquer la porte en juin de l'année dernière, en prenant la case TZR département : tout, mais plus à avoir à subir ces parents-là.
Aujourd'hui, dans ma REP : finies les angoisses à l'ouverture de mon mail pro.
Ce qui peut apparaître comme un énorme avantage en rentrant dans le réseau peut devenir exactement la raison pour laquelle on en part.
C’est exactement ça. C’est pour ça que j’évoquais des parents « pointilleux/relous ». Mais vu le nombre de profs prenant racine dans le réseau, certains doivent bien s’en accommoder.
Pareil pour le public: lors de ma reconversion vers prof, j’ai beaucoup apprécié le mode de recrutement par concours national, anonyme, sorte de pied d’égalité. Idem pour le mouvement national avec barème.
Que de choses qui sont escamotées par Blanquerator.
Je pensais que s’en était fini pour un moment du réseautage, des magouilles au piston écœurantes observées dans le privé : lol! En fait c’est le contraire, j’ai découvert un système d’apparatchiks déchargés pour faire de la formation, d’autres placés sur des postes spécifiques en lycée verrouillant toute mobilité pro (options), des chargés de missions nullissimes dans des musées, au mépris des compétences pédagogiques et scientifiques.
Beaucoup de choses peuvent être éclairées de plusieurs façons pour en montrer les paradoxes.
Comme l’équation « établissements d’excellence » AEFE mais on va préférer prendre une contractuelle qu’une agrégée pour certaines matières. Et personne s’en offusque. Tu m’étonnes que y ai des parents suspicieux. Certains n’ont pas l’entreprise qui paye le frais de scolarité (laquelle défiscalise au passage ces charges si c’est possible) et se sentent floués...
Donc ce qui permet un recrutement plus fin, sur profil, avec compétences particulières, est en fait aussi, « en même temps », la porte ouverte à tous les passe droits possibles et imaginables. Donc l’inverse de l’effet escompté affiché : de la haute qualification ciblée on passe à l’opacité et l’arbitraire.
- Camille BNiveau 9
jaimelekiri a écrit:Camille B a écrit:Non il n'y a plus d'avancement plus rapide pour les résidents, qui ne passent pas en hors classe automatiquement. Enfin pour le bonus sur la retraite, j'ai justement reçu un mail de ma gestionnaire le mois dernier : tous mes séjours hors de mon pays d'exercice (été en France, être jury du bac dans le pays voisin) sont décomptés du temps bonifié, donc le bonus va être d'un mois par année de contrat à peu près (ça c'est du bonus !).
Pousser les profs à retourner en France a du bon (mise à jour pro, moins de profs bien assis sur leurs poste et qui n'en bougeront plus) mais se réinstaller en France régulièrement cela veut dire déménager à nos frais obligatoirement tous les 6 ans, souvent de très loin, pour être soumis à la lotterie des mutations avec souvent peu de points (seulement 6 ans d'ancienneté max), et si on a le bonheur d'avoir un poste fixe pas trop pourri eh bien au bout de 3 ans si on veut repartir à l'étranger on pourra faire une croix dessus, et aussi sur tous les points d'ancienneté (et de REP +) accumulés. Donc ok une règle de 6 ans, mais avec des aides au déménagement (ce que les EEMCP2 ont car leur contrat est de max 5 ans) et des anciennetés davantage prises en compte (garder les points de notre ancienneté en France pour muter à notre retour par exemple). Et je passe sur le fait de devoir tout laisser là bas et tout racheter en France, trouver un logement, un garant... etc.
Ils ne sont ps censé savoir que tu passes tes congés en France...
Si tu as été jury au bac dans un pays voisin et que ça reste hors d’Europe, je ne vois pas pourquoi la bonification de dépaysement ne s’applique pas.
Pour l’IFCR, tu pointes une vraie disparité avec les mouvements DOM ou COM par exemple. Parce que dès lors qu’il y a retour forcé (mutation de fin de contrat), en COM par exemple, l’IFCR est versée. Mais je vois pas comment ils mettraient une ligne budgétaire supplémentaire alors qu’ils coupent dans les budgets AEFE...
Pour les points des mutations, le nouveau barème donne un peu plus il me semble que ce qu’il y avait avant. Mais de toute façon, s’expatrier, c’est pas pour garder sa place au chaud pour le retour. Difficile de vouloir le beurre, l’argent du beurre et les faveurs de la crémière...
"Si tu as été jury au bac dans un pays voisin et que ça reste hors d’Europe, je ne vois pas pourquoi la bonification de dépaysement ne s’applique pas." Je t'en pris demande au MEN et à l'AEFE, à moins que tu sous entendes que je mens...
"Pour les points des mutations, le nouveau barème donne un peu plus il me semble que ce qu’il y avait avant" non rien de plus
"Ils ne sont ps censé savoir que tu passes tes congés en France" c'est comme pour Pole emploi, ils ont plein de moyens de verifier si ils le veulent.
"Mais de toute façon, s’expatrier, c’est pas pour garder sa place au chaud pour le retour. Difficile de vouloir le beurre, l’argent du beurre et les faveurs de la crémière..." Il y a une différence entre garder sa place au chaud, et demander que les points d'ancienneté acquis en France restent, surtout dans le cas ou la mutation devient une obligation, ce qui n'est pas le cas en France.
- User2264Niveau 5
Jamais les points acquis ne sont conservés. Lol. J’imagine le bordel si c’était le cas... La tête des collègues en salle des profs, ceux avec la mousse sur le dos tellement ils font partie du décor: « Déjà les happy few parcourent le monde, ils surcotisent et en plus faudrait préparer le tapis rouge pour quand ils reviennent. » Une haie d’honneur aussi .
Si tu es mise à disposition en COM: tu perds ton poste.
Si tu es détachée (AEFE ou autre): tu perds ton poste.
Si tu es en dispo : tu perds ton poste.
Concernant les périodes bonifiées amputées des congés d’été, je te crois MAIS les fonctionnaires civils en DOM et COM n’ont pas ces périodes retirées (hormis peut-être le congé administratif de fin de contrat pour les MAD en COM durant lequel ils sont déjà rattachés à leur nouvelle académie). En tous cas j’en ai vu plusieurs partir à la retraite qui avait tous leurs trimestres validés.
Pour les périodes travaillées, je pense qu’il y a erreur, si effectivement c’est du service hors d’Europe, dans le cadre de tes missions en plus. Je trouve ça bizarre. Je n’ai pas dit que tu mens (la formulation de ton propos est aussi bizarre).
Mais pour en revenir aux nouvelles règles et à la sclérose possible du moivement. Ça va sûrement coincer pour le recrutement dans certaines zones, donc probablement recours accru aux contractuels. Mais vu l’autoritarisme du new management actuellement en place, je serais pas étonné qu’ils s’attaquent de façon radicale au problème: tarir les renouvellements de détachements, pousser les gens à la dispo ou à la réintégration.
Et en même temps claironner partout la volonté de doubler les effectifs, annoncer 1000 détachements, etc. On commence bien à connaitre cette politique de l’oxymore au MEN...
Si tu es mise à disposition en COM: tu perds ton poste.
Si tu es détachée (AEFE ou autre): tu perds ton poste.
Si tu es en dispo : tu perds ton poste.
Concernant les périodes bonifiées amputées des congés d’été, je te crois MAIS les fonctionnaires civils en DOM et COM n’ont pas ces périodes retirées (hormis peut-être le congé administratif de fin de contrat pour les MAD en COM durant lequel ils sont déjà rattachés à leur nouvelle académie). En tous cas j’en ai vu plusieurs partir à la retraite qui avait tous leurs trimestres validés.
Pour les périodes travaillées, je pense qu’il y a erreur, si effectivement c’est du service hors d’Europe, dans le cadre de tes missions en plus. Je trouve ça bizarre. Je n’ai pas dit que tu mens (la formulation de ton propos est aussi bizarre).
Mais pour en revenir aux nouvelles règles et à la sclérose possible du moivement. Ça va sûrement coincer pour le recrutement dans certaines zones, donc probablement recours accru aux contractuels. Mais vu l’autoritarisme du new management actuellement en place, je serais pas étonné qu’ils s’attaquent de façon radicale au problème: tarir les renouvellements de détachements, pousser les gens à la dispo ou à la réintégration.
Et en même temps claironner partout la volonté de doubler les effectifs, annoncer 1000 détachements, etc. On commence bien à connaitre cette politique de l’oxymore au MEN...
- Camille BNiveau 9
jaimelekiri a écrit:Jamais les points acquis ne sont conservés. Lol. J’imagine le bordel si c’était le cas... La tête des collègues en salle des profs, ceux avec la mousse sur le dos tellement ils font partie du décor: « Déjà les happy few parcourent le monde, ils surcotisent et en plus faudrait préparer le tapis rouge pour quand ils reviennent. » Une haie d’honneur aussi .
Si tu es mise à disposition en COM: tu perds ton poste.
Si tu es détachée (AEFE ou autre): tu perds ton poste.
Si tu es en dispo : tu perds ton poste.
Concernant les périodes bonifiées amputées des congés d’été, je te crois MAIS les fonctionnaires civils en DOM et COM n’ont pas ces périodes retirées (hormis peut-être le congé administratif de fin de contrat pour les MAD en COM durant lequel ils sont déjà rattachés à leur nouvelle académie). En tous cas j’en ai vu plusieurs partir à la retraite qui avait tous leurs trimestres validés.
Pour les périodes travaillées, je pense qu’il y a erreur, si effectivement c’est du service hors d’Europe, dans le cadre de tes missions en plus. Je trouve ça bizarre. Je n’ai pas dit que tu mens (la formulation de ton propos est aussi bizarre).
Mais pour en revenir aux nouvelles règles et à la sclérose possible du moivement. Ça va sûrement coincer pour le recrutement dans certaines zones, donc probablement recours accru aux contractuels. Mais vu l’autoritarisme du new management actuellement en place, je serais pas étonné qu’ils s’attaquent de façon radicale au problème: tarir les renouvellements de détachements, pousser les gens à la dispo ou à la réintégration.
Et en même temps claironner partout la volonté de doubler les effectifs, annoncer 1000 détachements, etc. On commence bien à connaitre cette politique de l’oxymore au MEN...
"Il vous est donc demandé de reporter les dates de de vos absences du territoire d’exercice, qu’il s’agisse ou non de congés...Ces périodes viendront en déduction de la bonification octroyée puisque vous n’étiez pas sur le territoire d’exercice de vos fonctions." Note d'information du MEN, confirmée par les syndicats.
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