[Le café pédagogique] Capes : Le recrutement à nouveau en berne en 2021

mamieprof a écrit:

kiddy a écrit:

A Tuin a écrit:

Une passante a écrit:
D'ici quelques décennies, l'école publique ressemblera à celle d'autres pays : ce sera une école au rabais, et il faudra payer pour une instruction plus exigeante.

C'est déjà le cas. Dans le lycée privé de ma ville, ils sont restés en présentiel complet toute l'année

mais comment ca se fait?

Idem dans la ville de mon lycée. il n y a eu aucun cas de Covid dans les lycées privés et cours en classes entières en première et terminale...un micro climat sans doute ou la peur de passer pour un pestiféré qui fait que personne ne se déclare malade parmi les jeunes et leur entourage...

Il y a aussi des lycées publics qui ont fonctionné à 100% (et où on n'a pas mis en évidence de contamination malgré les efforts de certains collègues), je rappelle qu'il y a eu des zones (relativement) épargnées en France et qu'il existe des lycées aux normes sanitaires (hauteur sous plafond, surface, aération).
Plus simplement, la plupart des CPGE sur le territoire ont fonctionné à 100% toute l'année.

Elyas a écrit:Les idées juteuses pour avoir des HSA, HSE et autres IMP et heures issues des budgets de politiques de la ville ou autres dispositifs spéciaux sont nombreuses chez de nombreux collègues. J'ai encore découvert un collègue qui gagne une IMP pour faire trois mail par an, un autre qui a gagne 36 HSE sur l'année pour faire sa passion en ne prenant que les élèves adoubés par lui dans son club ou des collègues qui ont une IMP pour faire un calendrier pour La pause-lecture.

Le ver est dans le fruit depuis longtemps.

Tant mieux pour eux s'ils trouvent comment augmenter leur salaire horaire. Le vrai problème est du côté des politiques qui dépensent l'argent du contribuable dans des projets tape-à-l'œil plutôt que dans l'objectif d'instruire les élèves.
Et pour ce qui est de la volonté de s'enrichir, elle me semble difficilement critiquable. J'y verrais personnellement, si j'étais à leur place, deux intérêts:
1) bosser à temps plein me convient pour l'instant dans la mesure où je n'ai pas d'enfants, mais j'aimerais pouvoir me permettre de travailler moins le cas échéant;
2) plus j'ai d'argent en réserve, moins la hiérarchie a de pouvoir sur moi.

Vu le bilan du fameux "Grenelle de d'éducation" (autre fil de discussion) et de la volonté de JMB de transformer en profondeur le métier, le Titre de ce fil pourra être décliné à l'infini :
Capes : Le recrutement encore en berne en 2022
Capes : Le recrutement à un niveau inquiétant en 2023
Capes : Le recrutement à un niveau dramatique en 2024
Capes : arrêt du recrutement en 2025
Travail Précarité Education (le retour du T.P.E.) : initiative de Blanquer pour recruter des animateurs pédagogiques en 2026

Mathador a écrit:

Elyas a écrit:Les idées juteuses pour avoir des HSA, HSE et autres IMP et heures issues des budgets de politiques de la ville ou autres dispositifs spéciaux sont nombreuses chez de nombreux collègues. J'ai encore découvert un collègue qui gagne une IMP pour faire trois mail par an, un autre qui a gagne 36 HSE sur l'année pour faire sa passion en ne prenant que les élèves adoubés par lui dans son club ou des collègues qui ont une IMP pour faire un calendrier pour La pause-lecture.

Le ver est dans le fruit depuis longtemps.

Tant mieux pour eux s'ils trouvent comment augmenter leur salaire horaire. Le vrai problème est du côté des politiques qui dépensent l'argent du contribuable dans des projets tape-à-l'œil plutôt que dans l'objectif d'instruire les élèves.
Et pour ce qui est de la volonté de s'enrichir, elle me semble difficilement critiquable. J'y verrais personnellement, si j'étais à leur place, deux intérêts:
1) bosser à temps plein me convient pour l'instant dans la mesure où je n'ai pas d'enfants, mais j'aimerais pouvoir me permettre de travailler moins le cas échéant;
2) plus j'ai d'argent en réserve, moins la hiérarchie a de pouvoir sur moi.

Je te rejoins sur tout.

Il y a quand même quelque chose qui me rassure. Après plusieurs années d'interruption à cause d'une grosse décharge pour mes recherches, j'ai retrouvé les cours de prépa CAPES il y a trois ans. Cette année-là, le groupe de prépa CAPES auquel je faisais cours était franchement faible, plus hétérogène l'année suivante, cette année il est vraiment bon, et les étudiants de L3 qui ont choisi les cours de pré-prépa CAPES feront aussi une bonne promo l'an prochain. En somme, ils sont peu nombreux, mais ils ne sont pas là par hasard. J'espère que l'évolution que je constate n'est pas seulement conjoncturelle.