Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

roxanne a écrit:C’est pour ça que je ne vois pas comment on peut envisager de faire des examens.

Les cours d’EPS sont organisés dans le respect des gestes barrières. Toutefois, la pratique à l’intérieur n’est pas autorisée jusqu’à nouvel ordre, y compris les activités de « basse intensité » et les activités aquatiques dans les piscines. Pour les épreuves ponctuelles des examens et concours, l’utilisation des installations sportives intérieures est autorisée (gymnases, piscines, etc.). Ces épreuves ou évaluations sont organisées dans le strict respect de la distanciation physique de 1 mètre avec le masque ou d’au moins 2 mètres sans le masque.

Les gymnases des collectivités utilisés pour l'EPS sont-ils ouverts ? Non. Jusqu’à nouvel ordre, ces installations ne peuvent être utilisées que pour des activités autres que les activités physiques et sportives ainsi que pour les concours et examens.

HORA a écrit:Suite au Ségur de la Santé, un syndicat infirmier dit bien qu'il faut se méfier des annonces jamais suivies d'effet dont ce gouvernement est coutumier. En parlant de nous, les profs, et de ce qui nous sert de ministre. J'ai graissé ce que je n'ai entendu de la part d'aucun de nos syndicats...

"Salaires actuels gon­flés : Blanquer avait fait le même coup aux ensei­gnants lorsqu’il avait parlé de les reva­lo­ri­ser en 2019 ! La fake­news est des­ti­née à trom­per le grand public, dans l’espoir de limi­ter le sou­tien de la popu­la­tion aux soi­gnants et ensei­gnants, en pre­mière ligne face au covid19. 122.000 soi­gnants et 114.000 ensei­gnants ont un #co­vid­long au Royaume Uni. En France, aucun chif­frage." dénonce Thierry Amouroux, le porte-parole du syn­di­cat natio­nal des pro­fes­sion­nels infir­miers SNPI CFE-CGC.

http://www.syndicat-infirmier.com/Revalorisation-salariale-des-soignants-2021-Segur-de-la-Sante.html

Deuxième contradiction du jour pour Jean-Michel Blanquaramba, à propos des purificateurs d’air. Hier, le ministre a dit «encourager les collectivités, chaque fois que cela est pertinent», à en installer dans les établissements scolaires ainsi que des capteurs de CO2. Début novembre, le ministre s’élevait pourtant (comme l’a souligné ce journaliste) contre cette idée poussée depuis l’été dernier pour la rentrée. «On a fait une étude scientifique sur ces purificateurs et ce n’est absolument pas probant, disait-il. Au contraire, il semble même que parfois ça renvoie le virus. Moi je veux bien qu’on me démontre le contraire, mais les études que j’ai à ma disposition disent cela.»

Un avis tranché mais assez mal documenté, comme l’avait montré Checknews : Blanquer se basait alors sur un rapport de 2017 qui portait sur plusieurs technologies… mais pas vraiment sur celle en discussion, les filtres à haute performance, adaptés à la rétention des particules en suspension dans l’air potentiellement porteuses de virus. En tout cas, il semble avoir été convaincu depuis. Une petite couleuvre pour accompagner le chapeau ?

https://www.liberation.fr/politique/perf-jean-michel-blanquer-sauto-blanquerise-deux-fois-en-une-conference-de-presse-20210423_L5Y2VSOZDFBKBGPOLYAURRGZ3A/

HORA a écrit:Le summum du mépris, en ce qui me concerne, c'est que je vais retrouver dans quelques jours, avec un taux d'incidence qui ferait frémir A. Merkel, non vaccinée et masquée avec du slip, mes 25 collégiens dans 30m2 non ventilés.

Marxou a écrit:Enfin, un article qui met notre fabuleux  ministre face à ses péniblissimes  (et mortifères) contradictions...

Deuxième contradiction du jour pour Jean-Michel Blanquaramba, à propos des purificateurs d’air. Hier, le ministre a dit «encourager les collectivités, chaque fois que cela est pertinent», à en installer dans les établissements scolaires ainsi que des capteurs de CO2. Début novembre, le ministre s’élevait pourtant (comme l’a souligné ce journaliste) contre cette idée poussée depuis l’été dernier pour la rentrée. «On a fait une étude scientifique sur ces purificateurs et ce n’est absolument pas probant, disait-il. Au contraire, il semble même que parfois ça renvoie le virus. Moi je veux bien qu’on me démontre le contraire, mais les études que j’ai à ma disposition disent cela.»

Un avis tranché mais assez mal documenté, comme l’avait montré Checknews : Blanquer se basait alors sur un rapport de 2017 qui portait sur plusieurs technologies… mais pas vraiment sur celle en discussion, les filtres à haute performance, adaptés à la rétention des particules en suspension dans l’air potentiellement porteuses de virus. En tout cas, il semble avoir été convaincu depuis. Une petite couleuvre pour accompagner le chapeau ?

https://www.liberation.fr/politique/perf-jean-michel-blanquer-sauto-blanquerise-deux-fois-en-une-conference-de-presse-20210423_L5Y2VSOZDFBKBGPOLYAURRGZ3A/

Tangleding a écrit:

HORA a écrit:Le summum du mépris, en ce qui me concerne, c'est que je vais retrouver dans quelques jours, avec un taux d'incidence qui ferait frémir A. Merkel, non vaccinée et masquée avec du slip, mes 25 collégiens dans 30m2 non ventilés.

C'était la situation avant les vacs et avec un protocole cent fois plus poreux.

La section syndicale (du fameux syndicat "moujoritaire") du collège a ouvert les hostilités pour des demi jauges en 6e et 5e. Pour l'heure aucun message reçu des collègues et je ne suis pas très confiant quant à l'accueil qui sera donné à l'appel à la grève en cas de refus de la direction.

Je rappelle que la FSU a déposé un préavis pour la semaine du 26. Et qu'il y en aura sans doute un autre la semaine suivante. Avis aux révolutionnaires du secteur.

HORA a écrit:Ben non, ce n'est pas facile de faire grève. Et encore moins facile de manifester avec la hargne et la combativité dont ont su faire preuve les soignants en juin 2020.
Pour ce qui est de convaincre, j'essaierai moi aussi. C'est presque une question de limite personnelle qui se pose à chacun ici. Jusqu'où peut-on nous faire aller ?

Simonella a écrit:Maintenez-vous des oraux blancs dans les académies les plus touchées?

@Simonella,
Nous sommes encore en période de vacances, les annonces ministérielles ont été faites il y a moins de 24H. Je ne pense pas que les enseignants puissent déjà répondre à ta question.

PabloPE a écrit:

HORA a écrit:Ben non, ce n'est pas facile de faire grève. Et encore moins facile de manifester avec la hargne et la combativité dont ont su faire preuve les soignants en juin 2020.
Pour ce qui est de convaincre, j'essaierai moi aussi. C'est presque une question de limite personnelle qui se pose à chacun ici. Jusqu'où peut-on nous faire aller ?

D'où l'intérêt d'avoir décalé les reprises primaire/secondaire. On aurait pu ensemble envisager un truc mais vous ne pourrez être en grève le 26 donc on serait seuls et le 3 aucun d'entre nous ne la fera vu qu'on aura le nez dans le virus depuis une semaine.

Simonella a écrit:Maintenez-vous des oraux blancs dans les académies les plus touchées?

chmarmottine a écrit:Mise à jour de la FAQ

https://www.education.gouv.fr/covid-19-questions-reponses

Verdurette a écrit:Sauf erreur de ma part, la dernière grande grève longue et massive touchant (entre autres) l'EN remonte à l'hiver 1995. Un quart de siècle.

Une seule demande fédérant plusieurs  syndicats et des travailleurs très divers. Inutile de rappeler qu'il y a eu un affaiblissement de la pratique gréviste, les gouvernements successifs ont bien su par la suite éparpiller leurs réformes pour éparpiller les réactions.
Je lis les retours de mon syndicat, j'ai souvent aussi ceux d'autres syndicats qui m'arrivent sur ma boite académique, il y a généralement une liste de revendications longue comme le bras, et pas forcément  les mêmes d'un syndicat à l'autre.  Sans remettre en cause la légitimité de ces réclamations, ça affaiblit forcément la revendication.

Tout se résume à un problème de consensus. Y a t-il vraiment une (ou plusieurs) chose(s) que nous voulons vraiment tous ? Les débats sur ce fil même , représentatif d'une fraction de la profession, permettent d'en douter.
Or la vaccination, qui protège la personne et dont on tend de plus en plus à penser qu'elle limite les contaminations, je ne vois pas comment elle ne pourrait pas faire consensus (tant qu'on ne la rend pas obligatoire évidemment).
S'il y avait une dépense à faire, plus utile que celle des tests, c'est bien celle-là, avec des masques décents.

Mais évidemment, s'il n'y a pas assez de doses, il n'y a pas assez de doses.  Comme le font remarquer amèrement  nombre de médecins et chercheurs interviewés, nous sommes le seul pays "riche" à ne pas avoir notre vaccin. Merci la destruction de l'excellence de la  recherche nationale, qui remonte à des lustres. HS ? Ben non, pas tant que ça ... C'est lié aussi à la lente déliquescence de l'instruction que nous déplorons régulièrement sur ce forum, sur d'autres fils évidemment.

Verdurette a écrit:Sauf erreur de ma part, la dernière grande grève longue et massive touchant (entre autres) l'EN remonte à l'hiver 1995. Un quart de siècle.

Une seule demande fédérant plusieurs  syndicats et des travailleurs très divers. Inutile de rappeler qu'il y a eu un affaiblissement de la pratique gréviste, les gouvernements successifs ont bien su par la suite éparpiller leurs réformes pour éparpiller les réactions.
Je lis les retours de mon syndicat, j'ai souvent aussi ceux d'autres syndicats qui m'arrivent sur ma boite académique, il y a généralement une liste de revendications longue comme le bras, et pas forcément  les mêmes d'un syndicat à l'autre.  Sans remettre en cause la légitimité de ces réclamations, ça affaiblit forcément la revendication.

Tout se résume à un problème de consensus. Y a t-il vraiment une (ou plusieurs) chose(s) que nous voulons vraiment tous ? Les débats sur ce fil même , représentatif d'une fraction de la profession, permettent d'en douter.
Or la vaccination, qui protège la personne et dont on tend de plus en plus à penser qu'elle limite les contaminations, je ne vois pas comment elle ne pourrait pas faire consensus (tant qu'on ne la rend pas obligatoire évidemment).
S'il y avait une dépense à faire, plus utile que celle des tests, c'est bien celle-là, avec des masques décents.

Mais évidemment, s'il n'y a pas assez de doses, il n'y a pas assez de doses.  Comme le font remarquer amèrement  nombre de médecins et chercheurs interviewés, nous sommes le seul pays "riche" à ne pas avoir notre vaccin. Merci la destruction de l'excellence de la  recherche nationale, qui remonte à des lustres. HS ? Ben non, pas tant que ça ... C'est lié aussi à la lente déliquescence de l'instruction que nous déplorons régulièrement sur ce forum, sur d'autres fils évidemment.

Verdurette a écrit:Sauf erreur de ma part, la dernière grande grève longue et massive touchant (entre autres) l'EN remonte à l'hiver 1995. Un quart de siècle.

Spoiler:

Verdurette a écrit:Sauf erreur de ma part, la dernière grande grève longue et massive touchant (entre autres) l'EN remonte à l'hiver 1995. Un quart de siècle.

Une seule demande fédérant plusieurs  syndicats et des travailleurs très divers. Inutile de rappeler qu'il y a eu un affaiblissement de la pratique gréviste, les gouvernements successifs ont bien su par la suite éparpiller leurs réformes pour éparpiller les réactions.
Je lis les retours de mon syndicat, j'ai souvent aussi ceux d'autres syndicats qui m'arrivent sur ma boite académique, il y a généralement une liste de revendications longue comme le bras, et pas forcément  les mêmes d'un syndicat à l'autre.  Sans remettre en cause la légitimité de ces réclamations, ça affaiblit forcément la revendication.

youpeka a écrit:

PabloPE a écrit:

HORA a écrit:Ben non, ce n'est pas facile de faire grève. Et encore moins facile de manifester avec la hargne et la combativité dont ont su faire preuve les soignants en juin 2020.
Pour ce qui est de convaincre, j'essaierai moi aussi. C'est presque une question de limite personnelle qui se pose à chacun ici. Jusqu'où peut-on nous faire aller ?

D'où l'intérêt d'avoir décalé les reprises primaire/secondaire. On aurait pu ensemble envisager un truc mais vous ne pourrez être en grève le 26 donc on serait seuls et le 3 aucun d'entre nous ne la fera vu qu'on aura le nez dans le virus depuis une semaine.

Si l'on faisait grève avec un mot d'ordre unique, comme par exemple «pas de reprise sans vaccin», la semaine qui vient le premier degré pourrai débrayer pendant que le seconde degré est en «travail à distance» (ne pas dire télétravail, ce qui induirai l'obligation de l'employeur de nous équiper) et alimenterai une caisse de grève pour le premier degré.