- 0massilia0Niveau 6
Bonjour, est-ce que le programme de grammaire en seconde compte pour l'oral du bac en première ?
Peuvent-ils être interrogés dessus ?
Merci.
Peuvent-ils être interrogés dessus ?
Merci.
- PoméeNiveau 9
Non, en première, ils ne sont interrogés que sur la négation, l'interrogation et les subordonnées circonstancielles.
- Une passanteEsprit éclairé
Heu... je ne vais pas être aussi catégorique. Le programme de grammaire nous a été présenté (par des IPR) comme limité à ces entrées de premières parce que les actuels premières n'avaient pas fait le nouveau programme en seconde.
Je ne suis pas certaine que l'an prochain, il ne sera pas possible d'interroger sur le programme de seconde et de première.
Je ne suis pas certaine que l'an prochain, il ne sera pas possible d'interroger sur le programme de seconde et de première.
- Rein-etteNiveau 1
Hélas ! Circulaire du 9 février qui transforme le programme de grammaire de 2nde en "à partir de la classe de 2nde" (après "en classe de 2nde").
Répercuté par les IPR.
Donc il est réglementaire d'interroger les 1ère aussi sur le programme de 2nde.
Si je trouve le temps de leur repasser une couche sur les relatives (qu'apparemment la plupart n'ont pas vues en 2nde, et la minorité qui les a vues ne les a pas assimilées du tout), je serai contente. Donc les deux autres points du programme de 2nde, aucune chance.
Il serait raisonnable que les jurys s'abstiennent, on peut habilement les inciter à s'abstenir ... mais on ne peut tabler dessus.
Répercuté par les IPR.
Donc il est réglementaire d'interroger les 1ère aussi sur le programme de 2nde.
Si je trouve le temps de leur repasser une couche sur les relatives (qu'apparemment la plupart n'ont pas vues en 2nde, et la minorité qui les a vues ne les a pas assimilées du tout), je serai contente. Donc les deux autres points du programme de 2nde, aucune chance.
Il serait raisonnable que les jurys s'abstiennent, on peut habilement les inciter à s'abstenir ... mais on ne peut tabler dessus.
- Clecle78Bon génie
Bof tout ca c'est du grand n'importe quoi. Tout le monde devrait boycotter le programme de seconde pour le bac. De toutes façons les élèves ne savent absolument rien. Dans mon lycée "d'élite" chaque fois que je pose une question en latin ou en humanités en relation avec le programme de grammaire c'est un gros blanc, même chez d'excellents élèves et quel que soit le collègue qui les a en français ( j'en avais même certains en français l'an dernier). A part apprendre par coeur des questions prédigérées sur chaque texte je ne vois pas comment ils vont s'en sortir ces pauvres élèves sacrifiés de la réforme et du covid. Donc les questions seront les plus simples possibles .
- roxanneOracle
2 points la grammaire, hein. Donc, on sait déjà que dès qu'ils auront baragouiné un truc , on mettra un point. Et, à titre perso, je trouve que ce fameux programme de seconde bien plus facile que la négation. Maintenant, on a mis de la grammaire pour dire qu'on en faisait, mais il aurait fallu faire une question à l'écrit, avec programme commun, analyse syntaxique d'une phrase complexe.
- Clecle78Bon génie
De l'affichage encore et toujours. C'est la marque de ce gouvernement. Les mots remplacent les actes. Si on veut vraiment de la grammaire, rajoutons des heures de français au lieu de charger la barque au bac pour faire genre. ..
- sifiÉrudit
De toute façon, je ne vois pas l'intérêt d'étudier, de façon complètement déconnectée de quoi que ce soit, la négation, l'interrogation et les sub. circ. On dirait que quelqu'un a pioché au hasard 3 thèmes (pourquoi négation et interrogation et pas types et formes de phrases ? pourquoi sub. circ. et pas la subordination ? )... bref... l'ancienne prof de collège que je suis n'y comprend pas grand-chose.
Quant à l'absolue disparition chez nos élèves de toute notion de grammaire, quand je vois la quantité énorme de choses qu'on a vues, revues, re ... au collège, ça me rend malade.
Quant à l'absolue disparition chez nos élèves de toute notion de grammaire, quand je vois la quantité énorme de choses qu'on a vues, revues, re ... au collège, ça me rend malade.
- roxanneOracle
Absolument. Et quand tu as des BTS, et que tu te hasardes à leur parler d'adjectifs ou de nom pour expliquer une notion, c'est le vide intersidéral. (comme tout le reste d'ailleurs). Enfin, ceux de l'année prochaine auront refait de la grammaire en Première, on verra si ça change quoi que ce soit..sifi a écrit:De toute façon, je ne vois pas l'intérêt d'étudier, de façon complètement déconnectée de quoi que ce soit, la négation, l'interrogation et les sub. circ. On dirait que quelqu'un a pioché au hasard 3 thèmes (pourquoi négation et interrogation et pas types et formes de phrases ? pourquoi sub. circ. et pas la subordination ? )... bref... l'ancienne prof de collège que je suis n'y comprend pas grand-chose.
Quant à l'absolue disparition chez nos élèves de toute notion de grammaire, quand je vois la quantité énorme de choses qu'on a vues, revues, re ... au collège, ça me rend malade.
- sifiÉrudit
roxanne a écrit:Absolument. Et quand tu as des BTS, et que tu te hasardes à leur parler d'adjectifs ou de nom pour expliquer une notion, c'est le vide intersidéral. (comme tout le reste d'ailleurs). Enfin, ceux de l'année prochaine auront refait de la grammaire en Première, on verra si ça change quoi que ce soit..sifi a écrit:De toute façon, je ne vois pas l'intérêt d'étudier, de façon complètement déconnectée de quoi que ce soit, la négation, l'interrogation et les sub. circ. On dirait que quelqu'un a pioché au hasard 3 thèmes (pourquoi négation et interrogation et pas types et formes de phrases ? pourquoi sub. circ. et pas la subordination ? )... bref... l'ancienne prof de collège que je suis n'y comprend pas grand-chose.
Quant à l'absolue disparition chez nos élèves de toute notion de grammaire, quand je vois la quantité énorme de choses qu'on a vues, revues, re ... au collège, ça me rend malade.
Tu veux parier ?
- gregforeverGrand sage
Etant donné que + de 60% de nos BTS ici viennent de bac pro, le programme de 1ère générale en grammaire...sifi a écrit:roxanne a écrit:Absolument. Et quand tu as des BTS, et que tu te hasardes à leur parler d'adjectifs ou de nom pour expliquer une notion, c'est le vide intersidéral. (comme tout le reste d'ailleurs). Enfin, ceux de l'année prochaine auront refait de la grammaire en Première, on verra si ça change quoi que ce soit..sifi a écrit:De toute façon, je ne vois pas l'intérêt d'étudier, de façon complètement déconnectée de quoi que ce soit, la négation, l'interrogation et les sub. circ. On dirait que quelqu'un a pioché au hasard 3 thèmes (pourquoi négation et interrogation et pas types et formes de phrases ? pourquoi sub. circ. et pas la subordination ? )... bref... l'ancienne prof de collège que je suis n'y comprend pas grand-chose.
Quant à l'absolue disparition chez nos élèves de toute notion de grammaire, quand je vois la quantité énorme de choses qu'on a vues, revues, re ... au collège, ça me rend malade.
Tu veux parier ?
- Rein-etteNiveau 1
Concernant les questions possibles, des informations académiques (donc possiblement contredites ailleurs ; voir les documents récents de l'académie de Toulouse, qui vise haut je trouve) glanées suite à des réunions dirigées par des IPR en mars 2020, juste avant la fermeture des établissements (donc certaines réunions ont été annulées ... et l'information a ensuite circulé, ou non devant la machine-à-café et la photocopieuse) :
considéré comme connu : accord dans le GN et accord sujet-verbe, relatives, verbe, phrases complexes)
l’interrogation (question ouverte, question fermée ; question directe, question indirecte ; peut-être subordonnées interrogatives)
la négation (par la locution adverbiale « ne …pas », par un préfixe comme in- ; opposition lexicale par des mots de sens contraire)
les subordonnées conjonctives circonstancielles (transformer « Un seul être vous manque, tout est dépeuplé » en introduisant une circonstancielle ; indiquer la fonction d’une circonstancielle, i.e. si c’est une circonstancielle de cause, de conséquence, de temps, d’opposition, de condition, de but, de comparaison ; « Supprimez la proposition principale de cette phrase ; comment s’appelle la partie de la phrase qui reste ? »)
considéré comme connu : accord dans le GN et accord sujet-verbe, relatives, verbe, phrases complexes)
l’interrogation (question ouverte, question fermée ; question directe, question indirecte ; peut-être subordonnées interrogatives)
la négation (par la locution adverbiale « ne …pas », par un préfixe comme in- ; opposition lexicale par des mots de sens contraire)
les subordonnées conjonctives circonstancielles (transformer « Un seul être vous manque, tout est dépeuplé » en introduisant une circonstancielle ; indiquer la fonction d’une circonstancielle, i.e. si c’est une circonstancielle de cause, de conséquence, de temps, d’opposition, de condition, de but, de comparaison ; « Supprimez la proposition principale de cette phrase ; comment s’appelle la partie de la phrase qui reste ? »)
- AphrodissiaMonarque
Moi, j'ai une théorie pour ces deux sujets-là.sifi a écrit:De toute façon, je ne vois pas l'intérêt d'étudier, de façon complètement déconnectée de quoi que ce soit, la négation, l'interrogation et les sub. circ. On dirait que quelqu'un a pioché au hasard 3 thèmes (pourquoi négation et interrogation et pas types et formes de phrases ? pourquoi sub. circ. et pas la subordination ? )... bref... l'ancienne prof de collège que je suis n'y comprend pas grand-chose.
Quant à l'absolue disparition chez nos élèves de toute notion de grammaire, quand je vois la quantité énorme de choses qu'on a vues, revues, re ... au collège, ça me rend malade.
La négation, parce que, à longueur de journée, à la télé, à la radio, dans la vie quotidienne, on ne dit plus ne. Et donc un vieil acariâtre a dû se dire qu'il fallait réhabiliter la négation, la remettre au goût du jour.
L'interrogation, parce que personne ne sait plus non plus formuler une question (la question, c'est quoi?) et encore moins une interrogative indirecte dans les copies (Nous allons voir le texte c'est quoi?). Le même acariâtre a enfourché cet autre cheval de bataille.
Pas d'idée pour les circonstancielles.
Personnellement, je l'en remercie, mais je lui signale qu'il est un peu tard. C'est dans des cerveaux plus jeunes qu'il faut que ça entre.
_________________
Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- DorineHabitué du forum
Pour les circonstancielles, si on lit les textes officiels, on peut voir que la sub. cir. de temps n'est pas au programme. Même chose pour celle de comparaison alors qu'elle est donnée en exemple dans Eduscol.
- sifiÉrudit
D'accord avec ta théorie du vieil acariätre : je m'énerve suffisamment de voir qu'ils sont incapables de formuler leur problématique correctement... Mais de là à voir une cohérence dans le choix des thèmes ?
Pour les sub. circ. je ne vois pas non plus la logique.
Pour les sub. circ. je ne vois pas non plus la logique.
- IragaëlNiveau 1
Jongler avec les incohérences des programmes, cela fait partie de nos connaissances non ? :|
Pour la négation et l'interrogative, c'est sûr qu'en première le mal est déjà fait ; mais doit-on abandonner pour autant ?
Haut les coeurs ! Et vive les phrases interro-négatives contenant une circonstancielle de temps !
Pour la négation et l'interrogative, c'est sûr qu'en première le mal est déjà fait ; mais doit-on abandonner pour autant ?
Haut les coeurs ! Et vive les phrases interro-négatives contenant une circonstancielle de temps !
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