- A TuinVénérable
kero a écrit:Chutney a écrit:Je reconnais ne pas avoir vu venir le report de la vaccination des enseignants. Comment peut-on se dédire en deux semaines, alors qu'aucun nouvel élément ne vient justifier ce changement ? Je suis très mécontent d'être dans l'un des très rares pays à ne pas nous donner une certaine priorité.
Ce qui a changé, c'est juste que le focus des médias n'est plus sur les écoles.
Du coup, ça passe crème.
Oui maintenant que les enfants ne sont plus à l'école, ce n'est plus important. Ils aiment mieux parler de choses polémiques et stériles à la télévision depuis quelques jours, à croire qu'ils n'ont rien d'autre à dire, ou alors ils aiment brasser du vent.
- HORAHabitué du forum
Isis39 a écrit:On s'en doutait !La vaccination des enseignants encore repoussée, a annoncé @EmmanuelMacron
— Libération (@libe) April 8, 2021
Les profs feront partie des publics prioritaires une fois la vaccination ouverte aux moins de 50 ans. Ce qui nous mène, à ce stade… à la mi-juin https://t.co/0M5IZSE4hu
Et les forces de l'ordre, qui elles aussi devaient être prioritaires ? Comme pour les profs, Macron n'a pas chaté avec un citoyen sur une plateforme pourrie pour lâcher l'info, comme ça, tranquille, que non en fait ils seront pas prioritaires ?
- VerduretteModérateur
- ditaNeoprof expérimenté
Oui.Clecle78 a écrit:Oui il faudrait refuser massivement le retour mais je n'y crois pas. Les professeurs sont devenus incapables de se défendre. On n'aurait jamais dû accepter collectivement le retour en septembre sans aucune véritable mesure. Actuellement c'est le concours à qui en fera le plus en télétravail. Donc pourquoi se gêner. Les moutons sont bien gardés.
- Syndrôme
- ennui post-vacances d'été (le conjoint, les enfants ... vite, de l'air, que je revoie mes collègues et que je rencontre mes nouveaux élèves,
- sentiment de toute puissance zorroesque (mais les cimetières sont remplis de gens indispensables, hein !)
- auto satisfaction d'avoir concocté des cours tellement nickels qu'il serait dommage que les élèves en manquent un seul,
- sentiment de ne pas être trop déclassé par rapport au reste des déclassés (le métier, sous-payé, n'attire plus les enfants de bourgeois qui, eux, auraient le légitime sentiment du déclassement),
- absence de culture
- absence de culture tout court : "ah, mon roman préféré est Harry Potter, et je n'ai pas lu Balzac, non mais ho, faut pas pousser, je suis prof de français, quand même, pas un vieil académicien !"
- amour de son petit confort perso (ah oui, mais quelle chance j'ai, j'ai le temps de faire des cupcakes au thermomix avec mes enfants le mercredi après-midi),
- féminisation de la profession (et il est encore assez communément admis que les femmes ont un salaire plus bas que celui de leurs époux),
- remuage d'air auprès du conjoint et de la famille pour montrer que non, les profs ne sont pas de perpétuels vacanciers.
- syndrôme de Stockholm pour les chers petits venant de milieux défavorisés, de la part de professeurs venant de tous milieux sociaux, pourvu qu'il soit légèrement supérieur (ah oui, mais les petits chéris, comme ils sont débrouillards, imaginatifs et plein d'énergie ... comme ils sont sympathiques !ils font le souk au collègue d'à côté ? Mais c'est un incapable qui ne sait pas s'occuper de ces chers bambins)
A table, les amateurs de moutons, le méchoui est servi !
- LokomazoutNiveau 9
Quant à la vaccination, une intersyndicale aurait une bonne occasion de se mobiliser par un simple mot d'ordre :
pas de vaccination, pas de reprise en présentiel !
Mais bon, serait-elle suffisamment soutenue (cf. supra) ?...
- Pontorson50Fidèle du forum
Lokomazout a écrit:Tellement vrai sur bien des points, hélas...
Quant à la vaccination, une intersyndicale aurait une bonne occasion de se mobiliser par un simple mot d'ordre :
pas de vaccination, pas de reprise en présentiel !
Mais bon, sont-ils suffisamment soutenus (cf. supra) ?...
L'intersyndicale supposerait un accord entre syndicats, et à l'interne dans chacun d'eux, sur l'acceptation de fermer les écoles pour raisons sanitaires. L'ensemble de la profession est partagée, je ne vois pas pourquoi les militants syndicaux seraient unis sur ce point.
On ne les lit pas trop ici, mais il y a une part non négligeable de collègues partageant l'avis des pédiatres, à savoir que la fermeture des écoles est une catastrophe pour les enfants et adolescents pire que les voir transmettre le coronavirus.
Ceux des collègues qui ne voulaient pas qu'on ferme n'ont aucune raison de réclamer quoi que ce soit, y compris les vaccins, pour rouvrir.
Par ailleurs, en dehors des aspects moutoniers ou syndrome de Stockholm, qui existent, il y a réellement une paupérisation relative du métier, arrêter le travail est de plus en plus risqué sauf pour ceux ayant des conjoints à hauts revenus.
J'en suis consterné car il est clair que laisser passer une nième promesse sans réagir nous vaudra d'autres couleuvres à avaler après la pandémie.
- chmarmottineGuide spirituel
- CathEnchanteur
dita a écrit:Oui.Clecle78 a écrit:Oui il faudrait refuser massivement le retour mais je n'y crois pas. Les professeurs sont devenus incapables de se défendre. On n'aurait jamais dû accepter collectivement le retour en septembre sans aucune véritable mesure. Actuellement c'est le concours à qui en fera le plus en télétravail. Donc pourquoi se gêner. Les moutons sont bien gardés.
- Syndrômedu fayotdu bon élève,
- ennui post-vacances d'été (le conjoint, les enfants ... vite, de l'air, que je revoie mes collègues et que je rencontre mes nouveaux élèves,
- sentiment de toute puissance zorroesque (mais les cimetières sont remplis de gens indispensables, hein !)
- auto satisfaction d'avoir concocté des cours tellement nickels qu'il serait dommage que les élèves en manquent un seul,
- sentiment de ne pas être trop déclassé par rapport au reste des déclassés (le métier, sous-payé, n'attire plus les enfants de bourgeois qui, eux, auraient le légitime sentiment du déclassement),
- absence de culturerelative au monde du travail et des avancées socialessyndicale,
- absence de culture tout court : "ah, mon roman préféré est Harry Potter, et je n'ai pas lu Balzac, non mais ho, faut pas pousser, je suis prof de français, quand même, pas un vieil académicien !"
- amour de son petit confort perso (ah oui, mais quelle chance j'ai, j'ai le temps de faire des cupcakes au thermomix avec mes enfants le mercredi après-midi),
- féminisation de la profession (et il est encore assez communément admis que les femmes ont un salaire plus bas que celui de leurs époux),
- remuage d'air auprès du conjoint et de la famille pour montrer que non, les profs ne sont pas de perpétuels vacanciers.
- syndrôme de Stockholm pour les chers petits venant de milieux défavorisés, de la part de professeurs venant de tous milieux sociaux, pourvu qu'il soit légèrement supérieur (ah oui, mais les petits chéris, comme ils sont débrouillards, imaginatifs et plein d'énergie ... comme ils sont sympathiques !ils font le souk au collègue d'à côté ? Mais c'est un incapable qui ne sait pas s'occuper de ces chers bambins)
A table, les amateurs de moutons, le méchoui est servi !
C'est exactement ça.
Et il manque le couteau suisse de la non-protestation :
- y a pire ailleurs.
- ChutneyNiveau 6
- illiziaEsprit éclairé
Quelle salade et quelle amertume derrière...dita a écrit:Oui.Clecle78 a écrit:Oui il faudrait refuser massivement le retour mais je n'y crois pas. Les professeurs sont devenus incapables de se défendre. On n'aurait jamais dû accepter collectivement le retour en septembre sans aucune véritable mesure. Actuellement c'est le concours à qui en fera le plus en télétravail. Donc pourquoi se gêner. Les moutons sont bien gardés.
- Syndrômedu fayotdu bon élève,
- ennui post-vacances d'été (le conjoint, les enfants ... vite, de l'air, que je revoie mes collègues et que je rencontre mes nouveaux élèves,
- sentiment de toute puissance zorroesque (mais les cimetières sont remplis de gens indispensables, hein !)
- auto satisfaction d'avoir concocté des cours tellement nickels qu'il serait dommage que les élèves en manquent un seul,
- sentiment de ne pas être trop déclassé par rapport au reste des déclassés (le métier, sous-payé, n'attire plus les enfants de bourgeois qui, eux, auraient le légitime sentiment du déclassement),
- absence de culturerelative au monde du travail et des avancées socialessyndicale,
- absence de culture tout court : "ah, mon roman préféré est Harry Potter, et je n'ai pas lu Balzac, non mais ho, faut pas pousser, je suis prof de français, quand même, pas un vieil académicien !"
- amour de son petit confort perso (ah oui, mais quelle chance j'ai, j'ai le temps de faire des cupcakes au thermomix avec mes enfants le mercredi après-midi),
- féminisation de la profession (et il est encore assez communément admis que les femmes ont un salaire plus bas que celui de leurs époux),
- remuage d'air auprès du conjoint et de la famille pour montrer que non, les profs ne sont pas de perpétuels vacanciers.
- syndrôme de Stockholm pour les chers petits venant de milieux défavorisés, de la part de professeurs venant de tous milieux sociaux, pourvu qu'il soit légèrement supérieur (ah oui, mais les petits chéris, comme ils sont débrouillards, imaginatifs et plein d'énergie ... comme ils sont sympathiques !ils font le souk au collègue d'à côté ? Mais c'est un incapable qui ne sait pas s'occuper de ces chers bambins)
A table, les amateurs de moutons, le méchoui est servi !
Il ne te vient pas à l'esprit qu'un bon nombre d'entre nous vont bosser:
- parce qu'il faut bien gagner sa vie
- parce qu'on aime bien notre boulot (sans trouver ça magique, loin de là, ni toujours méga valorisant, moi, j'aime bien voir mes élèves, travailler avec eux, me sentir utile, oui oui, j'ose le mot, utile, même si pas du tout indispensable, personne ne l'est je crois, mais si j'ai choisi et gardé ce métier c'est aussi pour ça)
ont repris en septembre sans trop s'en plaindre:
- parce qu'on n'a pas plus peur du coronavirus que de plein d'autres trucs qui nous menacent (accidents de la route, cancers, accidents cardio-vasculaires...), qu'on fait avec, comme beaucoup
- parce que sans comorbidité(s), on ne se sent pas plus exposés que ça (j'en avais une, IMC trop haut, j'ai réussi à en sortir cet été, j'étais bien contente de pouvoir revenir en présentiel)
- parce que le travail à distance, ça va un moment: je vis seule, dans un petit appart parisien sans jardin ni balcon, sans maison secondaire, mes enfants sont grands, rester chez moi toute la journée, je ne le vis pas trop mal mais quand même, en ces temps de réductions drastiques des loisirs et festivités diverses, j'apprécie de bouger un peu!
...bref, ce mépris de soi (comme profession, et peut-être individuellement, je ne sais pas, en tout cas que moi, je ne partage pas du tout sur ces points) me paraît bien aussi malsain qu'un virus et que les divers défauts, faiblesses, contradictions... réels évidemment, des uns et des autres du vaste ensemble "des profs" que l'on tente ainsi de circonscrire à une attitude moutonnière.
Quant aux histoires de culture générale ou d'acceptation du bordel dans les classes, je dois dire que je ne vois pas trop le rapport avec la question du coronavirus dans l'EN.
- PointàlaligneExpert
A Tuin a écrit:kero a écrit:Chutney a écrit:Je reconnais ne pas avoir vu venir le report de la vaccination des enseignants. Comment peut-on se dédire en deux semaines, alors qu'aucun nouvel élément ne vient justifier ce changement ? Je suis très mécontent d'être dans l'un des très rares pays à ne pas nous donner une certaine priorité.
Ce qui a changé, c'est juste que le focus des médias n'est plus sur les écoles.
Du coup, ça passe crème.
Oui maintenant que les enfants ne sont plus à l'école, ce n'est plus important. Ils aiment mieux parler de choses polémiques et stériles à la télévision depuis quelques jours, à croire qu'ils n'ont rien d'autre à dire, ou alors ils aiment brasser du vent.
D'ailleurs, à part Libération, quel media a repris l'info ? Je n'en trouve aucun.
Le sujet n'intéresse plus.
- CathEnchanteur
J'ai pris rendez-vous et téléphoné pour être sûre car le site ne mentionnait pas les enseignants, tout en permettant de s’inscrire (dans certains centres il faut montrer patte blanche avant, là ce n'était pas le cas). On me l'a confirmé.
Ce qui veut dire qu'il y a certainement d'autres centres en France qui le font. J'ai eu l'info par hasard sur Twitter, un collègue le mentionnait dans sa réponse.
- JacqGuide spirituel
Lokomazout a écrit:Tellement vrai sur bien des points, hélas...
Quant à la vaccination, une intersyndicale aurait une bonne occasion de se mobiliser par un simple mot d'ordre :
pas de vaccination, pas de reprise en présentiel !
Mais bon, serait-elle suffisamment soutenue (cf. supra) ?...
Aucune critique pour les propos tenus par les uns et les autres ci-dessus.
Je rebondis sur tes propos pour quelques anecdotes.
Quelques collègues n'arrêtent pas au lycée de dire "que font les syndicats", "pourquoi ne pas avoir lancé un mouvement de grève", "pourquoi pas un droit de retrait massif" ? Et en plus de dire que les syndicats "n'ont rien fait" alors qu'ils ne lisent jamais la littérature syndicale et ne savent pas du tout ce qui s'est négocié ou non, si les syndicats ont protesté ou non. J'adore ces collègues qui viennent me dire (comme si j'étais à moi tout seul les syndicats) qu'ils ne font rien, que "pour une fois je me serais mobilisé"... Oui, voilà le problème, le "pour une fois". Ces charmants collègues sont les premiers à ne jamais se mobiliser pour quoi que ce soit. Réforme du LP, ces collègues n'ont jamais fait une heure de grève, ne sont jamais venus aux heures syndicales. Réforme des retraites : oh oui c'est scandaleux, mais jamais une grève. Heure syndicale il y a peu pour un sujet important : pas présents. Pire même, lorsque nous défilons (il se trouve que les défilés passent systématiquement sous les fenêtres de mon établissement) ils nous font "coucou" par la fenêtre voire même seraient capables de nous dire que l'on fait trop de bruit en passant !
Je ne parle pas de toi, Lokomazout, entendons-nous bien, je parle de certains de mes collègues qui m'horripilent avec cela (je suppose que vous avez les mêmes spécimens chez vous aussi). J'ai juste envie de leur répondre : "ben justement, commence pour une fois par toi-même et va faire un piquet de grève devant le bahut, j'arrive ensuite".
Pour ce qui est de mon travail actuellement en distanciel : il est à la hauteur de la revalorisation promise au Grenelle de l'Education : service minimum pour mes élèves et pour tenter d'avancer le programme puisque le ministre n'a toujours pas annoncé que l'on annulait les épreuves de fin d'année en LP (d'ailleurs, avec le 1 semaine sur 2 je vais sans doute avoir une ridicule poignée de note au second semestre, donc si on passe en contrôle continu ça va être la catastrophe). En gros : ou épreuves de fin d'année avec programme non terminale, ou contrôle continu avec un nombre de notes insuffisant. Merci Blanquer !
- Clecle78Bon génie
Gagner sa vie là n'est pas la question. La gagner au risque de la perdre ou de transmettre cette saloperie c'est autre chose. ..illizia a écrit:Quelle salade et quelle amertume derrière...dita a écrit:Oui.Clecle78 a écrit:Oui il faudrait refuser massivement le retour mais je n'y crois pas. Les professeurs sont devenus incapables de se défendre. On n'aurait jamais dû accepter collectivement le retour en septembre sans aucune véritable mesure. Actuellement c'est le concours à qui en fera le plus en télétravail. Donc pourquoi se gêner. Les moutons sont bien gardés.
- Syndrômedu fayotdu bon élève,
- ennui post-vacances d'été (le conjoint, les enfants ... vite, de l'air, que je revoie mes collègues et que je rencontre mes nouveaux élèves,
- sentiment de toute puissance zorroesque (mais les cimetières sont remplis de gens indispensables, hein !)
- auto satisfaction d'avoir concocté des cours tellement nickels qu'il serait dommage que les élèves en manquent un seul,
- sentiment de ne pas être trop déclassé par rapport au reste des déclassés (le métier, sous-payé, n'attire plus les enfants de bourgeois qui, eux, auraient le légitime sentiment du déclassement),
- absence de culturerelative au monde du travail et des avancées socialessyndicale,
- absence de culture tout court : "ah, mon roman préféré est Harry Potter, et je n'ai pas lu Balzac, non mais ho, faut pas pousser, je suis prof de français, quand même, pas un vieil académicien !"
- amour de son petit confort perso (ah oui, mais quelle chance j'ai, j'ai le temps de faire des cupcakes au thermomix avec mes enfants le mercredi après-midi),
- féminisation de la profession (et il est encore assez communément admis que les femmes ont un salaire plus bas que celui de leurs époux),
- remuage d'air auprès du conjoint et de la famille pour montrer que non, les profs ne sont pas de perpétuels vacanciers.
- syndrôme de Stockholm pour les chers petits venant de milieux défavorisés, de la part de professeurs venant de tous milieux sociaux, pourvu qu'il soit légèrement supérieur (ah oui, mais les petits chéris, comme ils sont débrouillards, imaginatifs et plein d'énergie ... comme ils sont sympathiques !ils font le souk au collègue d'à côté ? Mais c'est un incapable qui ne sait pas s'occuper de ces chers bambins)
A table, les amateurs de moutons, le méchoui est servi !
Il ne te vient pas à l'esprit qu'un bon nombre d'entre nous vont bosser:
- parce qu'il faut bien gagner sa vie
- parce qu'on n'aime bien notre boulot (sans trouver ça magique, loin de là, ni toujours méga valorisant, moi, j'aime bien voir mes élèves, travailler avec eux, me sentir utile, oui oui, pas du tout indispensable, mais si j'ai choisi et gardé ce métier c'est aussi pour ça)
ont repris en septembre sans trop s'en plaindre:
- parce qu'on n'a pas plus peur du coronavirus que de plein d'autres trucs qui nous menacent (accidents de la route, cancers, accidents cardio-vasculaires...), qu'on fait avec, comme beaucoup
- parce que sans comorbidité(s), on ne se sent pas plus exposés que ça(j'en avais une, IMC trop haut, j'ai réussi à en sortir cet été, j'étais bien contente de pouvoir revenir en présentiel)
- parce que le travail à distance, ça va un moment: je vis seule, dans un petit appart parisien sans jardin ni balcon, sans maison secondaire, mes enfants sont grands, rester chez moi toute la journée, je ne le vis pas trop mal mais quand même, en ces temps de réductions drastique des loisirs et festivités diverses, j'apprécie de bouger un peu
...bref, ce mépris de soi (comme profession, et peut-être individuellement, je ne sais pas, en tout cas que moi, je ne partage pas du tout sur ces points) me paraît bien aussi malsain qu'un virus et que les divers défauts, faiblesses, contradictions... réels évidemment, des uns et des autres du vaste ensemble "des profs" que tu tentes ainsi de circonscrire à une attitude moutonnière.
Quant aux histoires de culture générale ou d'acceptation du bordel dans les classes, je dois dire que je ne vois pas trop le rapport avec la question du coronavirus dans l'EN.
- LadKlimaHabitué du forum
chmarmottine a écrit:Bon ben, je renonce. Maclassealamaison a dû subir une nouvelle attaque ...
Tu ne crois pas si bien dire :
FLASH - De "nouvelles attaques informatiques" seraient à l'origine des bugs de "Ma classe à la maison" ce matin, au même titre que #Parcoursup. Mardi, le CNED avait annoncé déposer plainte après une multitude d'attaques informatiques. (BFMTV) #COVID19 #COVID19France
— Mediavenir (@Mediavenir) April 8, 2021
- ChutneyNiveau 6
C'est bon à savoir. Si quelqu'un a des infos sur la Moselle, qu'il n'hésite pas à me le dire en MP (ce qu'il ne faut pas faire, quand même...)Cath a écrit:Dans mon département, un centre accepte de vacciner les enseignants, indépendamment de leur âge/de leurs comorbidités.
J'ai pris rendez-vous et téléphoné pour être sûre car le site ne mentionnait pas les enseignants, tout en permettant de s’inscrire (dans certains centres il faut montrer patte blanche avant, là ce n'était pas le cas). On me l'a confirmé.
Ce qui veut dire qu'il y a certainement d'autres centres en France qui le font. J'ai eu l'info par hasard sur Twitter, un collègue le mentionnait dans sa réponse.
- DanskaProphète
illizia a écrit:Quelle salade et quelle amertume derrière...dita a écrit:Oui.Clecle78 a écrit:Oui il faudrait refuser massivement le retour mais je n'y crois pas. Les professeurs sont devenus incapables de se défendre. On n'aurait jamais dû accepter collectivement le retour en septembre sans aucune véritable mesure. Actuellement c'est le concours à qui en fera le plus en télétravail. Donc pourquoi se gêner. Les moutons sont bien gardés.
- Syndrômedu fayotdu bon élève,
- ennui post-vacances d'été (le conjoint, les enfants ... vite, de l'air, que je revoie mes collègues et que je rencontre mes nouveaux élèves,
- sentiment de toute puissance zorroesque (mais les cimetières sont remplis de gens indispensables, hein !)
- auto satisfaction d'avoir concocté des cours tellement nickels qu'il serait dommage que les élèves en manquent un seul,
- sentiment de ne pas être trop déclassé par rapport au reste des déclassés (le métier, sous-payé, n'attire plus les enfants de bourgeois qui, eux, auraient le légitime sentiment du déclassement),
- absence de culturerelative au monde du travail et des avancées socialessyndicale,
- absence de culture tout court : "ah, mon roman préféré est Harry Potter, et je n'ai pas lu Balzac, non mais ho, faut pas pousser, je suis prof de français, quand même, pas un vieil académicien !"
- amour de son petit confort perso (ah oui, mais quelle chance j'ai, j'ai le temps de faire des cupcakes au thermomix avec mes enfants le mercredi après-midi),
- féminisation de la profession (et il est encore assez communément admis que les femmes ont un salaire plus bas que celui de leurs époux),
- remuage d'air auprès du conjoint et de la famille pour montrer que non, les profs ne sont pas de perpétuels vacanciers.
- syndrôme de Stockholm pour les chers petits venant de milieux défavorisés, de la part de professeurs venant de tous milieux sociaux, pourvu qu'il soit légèrement supérieur (ah oui, mais les petits chéris, comme ils sont débrouillards, imaginatifs et plein d'énergie ... comme ils sont sympathiques !ils font le souk au collègue d'à côté ? Mais c'est un incapable qui ne sait pas s'occuper de ces chers bambins)
A table, les amateurs de moutons, le méchoui est servi !
Il ne te vient pas à l'esprit qu'un bon nombre d'entre nous vont bosser:
- parce qu'il faut bien gagner sa vie
- parce qu'on n'aime bien notre boulot (sans trouver ça magique, loin de là, ni toujours méga valorisant, moi, j'aime bien voir mes élèves, travailler avec eux, me sentir utile, oui oui, j'ose le mot, utile, même si pas du tout indispensable, personne ne l'est je crois, mais si j'ai choisi et gardé ce métier c'est aussi pour ça)
ont repris en septembre sans trop s'en plaindre:
- parce qu'on n'a pas plus peur du coronavirus que de plein d'autres trucs qui nous menacent (accidents de la route, cancers, accidents cardio-vasculaires...), qu'on fait avec, comme beaucoup
- parce que sans comorbidité(s), on ne se sent pas plus exposés que ça (j'en avais une, IMC trop haut, j'ai réussi à en sortir cet été, j'étais bien contente de pouvoir revenir en présentiel)
- parce que le travail à distance, ça va un moment: je vis seule, dans un petit appart parisien sans jardin ni balcon, sans maison secondaire, mes enfants sont grands, rester chez moi toute la journée, je ne le vis pas trop mal mais quand même, en ces temps de réductions drastiques des loisirs et festivités diverses, j'apprécie de bouger un peu)
...bref, ce mépris de soi (comme profession, et peut-être individuellement, je ne sais pas, en tout cas que moi, je ne partage pas du tout sur ces points) me paraît bien aussi malsain qu'un virus et que les divers défauts, faiblesses, contradictions... réels évidemment, des uns et des autres du vaste ensemble "des profs" que l'on tente ainsi de circonscrire à une attitude moutonnière.
Quant aux histoires de culture générale ou d'acceptation du bordel dans les classes, je dois dire que je ne vois pas trop le rapport avec la question du coronavirus dans l'EN.
Ah, merci Illizia, je me demandais si j'étais la seule à avoir eu cette réaction en lisant le message de Dita ! J'aime bien aussi la mention du taux de féminisation ou de "l'amour de son petit confort", bien macho et sans aucun rapport avec le schmilblick...
- illiziaEsprit éclairé
- illiziaEsprit éclairé
Oui, j'avais laissé ces deux là de côté, c'est tellement ...Danska a écrit:illizia a écrit:Quelle salade et quelle amertume derrière...dita a écrit:Oui.Clecle78 a écrit:Oui il faudrait refuser massivement le retour mais je n'y crois pas. Les professeurs sont devenus incapables de se défendre. On n'aurait jamais dû accepter collectivement le retour en septembre sans aucune véritable mesure. Actuellement c'est le concours à qui en fera le plus en télétravail. Donc pourquoi se gêner. Les moutons sont bien gardés.
- Syndrômedu fayotdu bon élève,
- ennui post-vacances d'été (le conjoint, les enfants ... vite, de l'air, que je revoie mes collègues et que je rencontre mes nouveaux élèves,
- sentiment de toute puissance zorroesque (mais les cimetières sont remplis de gens indispensables, hein !)
- auto satisfaction d'avoir concocté des cours tellement nickels qu'il serait dommage que les élèves en manquent un seul,
- sentiment de ne pas être trop déclassé par rapport au reste des déclassés (le métier, sous-payé, n'attire plus les enfants de bourgeois qui, eux, auraient le légitime sentiment du déclassement),
- absence de culturerelative au monde du travail et des avancées socialessyndicale,
- absence de culture tout court : "ah, mon roman préféré est Harry Potter, et je n'ai pas lu Balzac, non mais ho, faut pas pousser, je suis prof de français, quand même, pas un vieil académicien !"
- amour de son petit confort perso (ah oui, mais quelle chance j'ai, j'ai le temps de faire des cupcakes au thermomix avec mes enfants le mercredi après-midi),
- féminisation de la profession (et il est encore assez communément admis que les femmes ont un salaire plus bas que celui de leurs époux),
- remuage d'air auprès du conjoint et de la famille pour montrer que non, les profs ne sont pas de perpétuels vacanciers.
- syndrôme de Stockholm pour les chers petits venant de milieux défavorisés, de la part de professeurs venant de tous milieux sociaux, pourvu qu'il soit légèrement supérieur (ah oui, mais les petits chéris, comme ils sont débrouillards, imaginatifs et plein d'énergie ... comme ils sont sympathiques !ils font le souk au collègue d'à côté ? Mais c'est un incapable qui ne sait pas s'occuper de ces chers bambins)
A table, les amateurs de moutons, le méchoui est servi !
Il ne te vient pas à l'esprit qu'un bon nombre d'entre nous vont bosser:
- parce qu'il faut bien gagner sa vie
- parce qu'on n'aime bien notre boulot (sans trouver ça magique, loin de là, ni toujours méga valorisant, moi, j'aime bien voir mes élèves, travailler avec eux, me sentir utile, oui oui, j'ose le mot, utile, même si pas du tout indispensable, personne ne l'est je crois, mais si j'ai choisi et gardé ce métier c'est aussi pour ça)
ont repris en septembre sans trop s'en plaindre:
- parce qu'on n'a pas plus peur du coronavirus que de plein d'autres trucs qui nous menacent (accidents de la route, cancers, accidents cardio-vasculaires...), qu'on fait avec, comme beaucoup
- parce que sans comorbidité(s), on ne se sent pas plus exposés que ça (j'en avais une, IMC trop haut, j'ai réussi à en sortir cet été, j'étais bien contente de pouvoir revenir en présentiel)
- parce que le travail à distance, ça va un moment: je vis seule, dans un petit appart parisien sans jardin ni balcon, sans maison secondaire, mes enfants sont grands, rester chez moi toute la journée, je ne le vis pas trop mal mais quand même, en ces temps de réductions drastiques des loisirs et festivités diverses, j'apprécie de bouger un peu)
...bref, ce mépris de soi (comme profession, et peut-être individuellement, je ne sais pas, en tout cas que moi, je ne partage pas du tout sur ces points) me paraît bien aussi malsain qu'un virus et que les divers défauts, faiblesses, contradictions... réels évidemment, des uns et des autres du vaste ensemble "des profs" que l'on tente ainsi de circonscrire à une attitude moutonnière.
Quant aux histoires de culture générale ou d'acceptation du bordel dans les classes, je dois dire que je ne vois pas trop le rapport avec la question du coronavirus dans l'EN.
Ah, merci Illizia, je me demandais si j'étais la seule à avoir eu cette réaction en lisant le message de Dita ! J'aime bien aussi la mention du taux de féminisation ou de "l'amour de son petit confort", bien macho et sans aucun rapport avec le schmilblick...
- EsméraldaGrand sage
- lalivrophileNiveau 6
Cath a écrit:Dans mon département, un centre accepte de vacciner les enseignants, indépendamment de leur âge/de leurs comorbidités.
J'ai pris rendez-vous et téléphoné pour être sûre car le site ne mentionnait pas les enseignants, tout en permettant de s’inscrire (dans certains centres il faut montrer patte blanche avant, là ce n'était pas le cas). On me l'a confirmé.
Ce qui veut dire qu'il y a certainement d'autres centres en France qui le font. J'ai eu l'info par hasard sur Twitter, un collègue le mentionnait dans sa réponse.
Oui, même chose, info par une collègue sur Pronote, il y a 2 jours. RDV la semaine prochaine (il y a des Lignes de vaccinations «professionnels particulièrement exposés » : Professionnels de l'enseignement / Forces de l'ordre). Mais tous les centres ne le proposent pas.
- axolotlNiveau 6
A Tuin a écrit:VinZT a écrit:A Tuin a écrit:
C'est pourquoi la mesure semble la meilleure option. Il n'y a pas lieu de s'agiter, mais simplement de faire son travail honorablement.
Quoi, tu ne veux pas d'un badge ?
Le badge Oua-Oua (pour les connaisseurs)
Mais je ne veux pas du Oua-calin du ministre!!!
- A TuinVénérable
Danska a écrit:
Ah, merci Illizia, je me demandais si j'étais la seule à avoir eu cette réaction en lisant le message de Dita ! J'aime bien aussi la mention du taux de féminisation ou de "l'amour de son petit confort", bien macho et sans aucun rapport avec le schmilblick...
Tu m'étonnes ! Heureusement que le confort ne se résume pas à faire un Thermomix avec les enfants. Encore une qui a dû lire trop de Balzac Après, c'est quand même bien normal de faire son travail. En présence en classe c'est bien là encore le plus efficace pour avancer !
- zigmag17Guide spirituel
Pourtant on commence à avoir de l'entraînement... C'est leur arme absolue: de beaux mensonges mâtinés de faux espoirs auxquels notre bon sens refuse de croire; mais il faut se faire une raison: rien à attendre de rien de la part de "ces gens-là", sauf le pire, qui avec eux reste toujours à venir.Chutney a écrit:C'est un peu inquiétant que la parole du président ait autant de valeur que celle de Blanquer. En fait, plus j'y pense, moins j'accepte ce qui se passe. Pourquoi nous avoir fait croire que nous allions être vaccinés dès mi-avril pour dire que finalement, non, plutôt juin. J'aurais pu accepter que l'on me dise juin tout de suite, mais là, c'est de la violence psychologique que de faire naître un espoir pour marcher dessus juste après.
- chmarmottineGuide spirituel
CNED a écrit:Tous les sites du CNED et les plateformes MaclasseALaMaison sont de nouveau les cibles de cyberattaques depuis cette nuit. Toutes nos équipes sont pleinement mobilisées pour rétablir un service optimal au plus vite.
JMB, il serait temps de recruter de bons informaticiens ... et surtout de bons plombiers pour tous ces problèmes de tuyaux .....
- PrezboGrand Maître
Cicyle a écrit:Mais du coup, si la vaccination est ouverte aux moins de 50 ans, c'est qu'elle l'est à tout le monde. Du coup,en quoi sommes-nous prioritaires ?, Heureusement pour eux que le ridicule ne tue pas. Ils seraient tous morts depuis longtemps.
Nous sommes prioritaires par rapport à l'avant-projet, selon lequel les enseignants devaient passer après les gens ayant un vrai travail.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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