- *Ombre*Grand sage
Je ne veux pas lancer de débat, mais juste demander une information.
Pour fait court : si les écoles ferment et qu'on a des enfants, est-on obligés d'assurer la fameuse continuité pédagogique ?
Personnellement, ça m'angoisse beaucoup, la perspective de cette fermeture.
Je ne parle même pas de tous les élèves qui souffrent, qui décrochent.
Là, je pense égoïstement perso.
L'an dernier, ma fille de 8 ans a fini le confinement en pleurant tous les soirs, ayant perdu le sommeil et le goût à tout, au point que je me demandais si on pouvait faire une dépression à cet âge.
Mon fils aîné, qui est à la fac, n'a eu que 2 semaines de cours en présentiel, en un an. Il n'en peut plus de bouffer de la visio et du PDF. Il est en train de décrocher. Il a besoin d'aide.
S'occuper d'un enfant, surtout petit, qui n'est pas à l'école, ce n'est pas seulement le surveiller du coin de l'oeil et lui coller sa gamelle sur la table trois fois par jour. C'est lui faire faire son travail scolaire à lui aussi. Mais c'est aussi passer du temps avec lui, jouer avec lui, parce qu'il n'a plus personne d'autre pour cela.
Je précise que mon mari bosse au CHU, que non seulement lui n'est pas confiné, mais qu'avec le plan blanc, il est régulièrement réquisitionné sur ses jours de congé. Je suis seule pour tout assurer. Et j'ai bien vu l'an dernier qu'assurer les cours à distance, les corrections, l'intendance et s'occuper comme il faut de trois enfants, ben c'est pas possible.
Je ne sacrifierai pas à nouveau mes enfants à la situation sanitaire.
Je suis en colère parce que je pense qu'il y avait des moyens de mettre en place de vrais protocoles pas seulement sur le papier. Mais il fallait investir, décider que c'était vraiment important.
Ma petite a fondu en larmes en entendant qu'on serait peut-être à nouveau confinés. Je lui ai promis que, quoi qu'il en soit, cela ne se passerait pas de la même manière.
J'ai relu les textes. Les parents d'enfants de moins de 15 ans peuvent faire valoir le droit à une ASA. Mais il est précisé que, si l'activité le permet, elle est maintenue à distance. Mais désolée, ce n'est pas possible. Ce n'est pas vrai qu'on peut, dans la même journée, assurer la bouffe, le ménage, le suivi des cours de la petite, l'accompagnement un minimum des grands qui en ont aussi besoin, du temps passé (et pas seulement une heure par jour) avec au moins la petite qui en a un besoin VITAL (au sens ou, sans cela, sans santé est menacée), et assurer des cours à distance.
En tout cas, moi, j'y arrive pas.
Je suis peut-être truffe.
La truffe peut-elle refuser les cours à distance ?
Par avance, merci.
Pour fait court : si les écoles ferment et qu'on a des enfants, est-on obligés d'assurer la fameuse continuité pédagogique ?
Personnellement, ça m'angoisse beaucoup, la perspective de cette fermeture.
Je ne parle même pas de tous les élèves qui souffrent, qui décrochent.
Là, je pense égoïstement perso.
L'an dernier, ma fille de 8 ans a fini le confinement en pleurant tous les soirs, ayant perdu le sommeil et le goût à tout, au point que je me demandais si on pouvait faire une dépression à cet âge.
Mon fils aîné, qui est à la fac, n'a eu que 2 semaines de cours en présentiel, en un an. Il n'en peut plus de bouffer de la visio et du PDF. Il est en train de décrocher. Il a besoin d'aide.
S'occuper d'un enfant, surtout petit, qui n'est pas à l'école, ce n'est pas seulement le surveiller du coin de l'oeil et lui coller sa gamelle sur la table trois fois par jour. C'est lui faire faire son travail scolaire à lui aussi. Mais c'est aussi passer du temps avec lui, jouer avec lui, parce qu'il n'a plus personne d'autre pour cela.
Je précise que mon mari bosse au CHU, que non seulement lui n'est pas confiné, mais qu'avec le plan blanc, il est régulièrement réquisitionné sur ses jours de congé. Je suis seule pour tout assurer. Et j'ai bien vu l'an dernier qu'assurer les cours à distance, les corrections, l'intendance et s'occuper comme il faut de trois enfants, ben c'est pas possible.
Je ne sacrifierai pas à nouveau mes enfants à la situation sanitaire.
Je suis en colère parce que je pense qu'il y avait des moyens de mettre en place de vrais protocoles pas seulement sur le papier. Mais il fallait investir, décider que c'était vraiment important.
Ma petite a fondu en larmes en entendant qu'on serait peut-être à nouveau confinés. Je lui ai promis que, quoi qu'il en soit, cela ne se passerait pas de la même manière.
J'ai relu les textes. Les parents d'enfants de moins de 15 ans peuvent faire valoir le droit à une ASA. Mais il est précisé que, si l'activité le permet, elle est maintenue à distance. Mais désolée, ce n'est pas possible. Ce n'est pas vrai qu'on peut, dans la même journée, assurer la bouffe, le ménage, le suivi des cours de la petite, l'accompagnement un minimum des grands qui en ont aussi besoin, du temps passé (et pas seulement une heure par jour) avec au moins la petite qui en a un besoin VITAL (au sens ou, sans cela, sans santé est menacée), et assurer des cours à distance.
En tout cas, moi, j'y arrive pas.
Je suis peut-être truffe.
La truffe peut-elle refuser les cours à distance ?
Par avance, merci.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
En théorie un des deux parents peut demander une ASA, c'était le cas l'an dernier en tout cas.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- *Ombre*Grand sage
Oui, FoP.
Ma quesiton, c'est sur la définition exacte de l'ASA.
Sauf erreur de ma part, les derniers textes sur le sujet datent d'octobre, et il est précisé que l'ASA, ça veut dire qu'on peut ne pas venir (autorisation d'absence) mais pas qu'on est dispensé de son activité si celle-ci peut être exercée à distance.
Les seuls textes révisés depuis, je crois, c'est l'invalidation par le conseil constitutionnel de la restriction de la liste des personnes vulnérables.
Peut-être faut-il y aller un peu au forcing, en jouant sur la définition de "peut être réalisé à distance", et en défendant sa position si nécessaire.
Ma quesiton, c'est sur la définition exacte de l'ASA.
Sauf erreur de ma part, les derniers textes sur le sujet datent d'octobre, et il est précisé que l'ASA, ça veut dire qu'on peut ne pas venir (autorisation d'absence) mais pas qu'on est dispensé de son activité si celle-ci peut être exercée à distance.
Les seuls textes révisés depuis, je crois, c'est l'invalidation par le conseil constitutionnel de la restriction de la liste des personnes vulnérables.
Peut-être faut-il y aller un peu au forcing, en jouant sur la définition de "peut être réalisé à distance", et en défendant sa position si nécessaire.
- Clecle78Bon génie
Asa c'est pas de cours du tout sinon c'est télétravail ou distanciel.
- LilypimsGrand sage
*Ombre* a écrit:Oui, FoP.
Ma quesiton, c'est sur la définition exacte de l'ASA.
Sauf erreur de ma part, les derniers textes sur le sujet datent d'octobre, et il est précisé que l'ASA, ça veut dire qu'on peut ne pas venir (autorisation d'absence) mais pas qu'on est dispensé de son activité si celle-ci peut être exercée à distance.
Les seuls textes révisés depuis, je crois, c'est l'invalidation par le conseil constitutionnel de la restriction de la liste des personnes vulnérables.
Peut-être faut-il y aller un peu au forcing, en jouant sur la définition de "peut être réalisé à distance", et en défendant sa position si nécessaire.
Mais si tu assures ton travail à distance, tu es en télétravail, tu n'es pas absent et donc pas en ASA. Je me souviens très bien avoir reçu en novembre un tract de SUD qui disait que si l'administration ne pouvait pas mettre en place de télétravail alors l'agent était placé en ASA.
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- chmarmottineGuide spirituel
Les chaînes infos répètent "il y aura des mesures sur les écoles" ... le renforcement du renforcement du renforcement du renforcement du protocole renforcé ....
- henrietteMédiateur
Tu veux dire un truc du genre : 4 m2 par élève dans les classes, 8 m2 dans les cantines, tests salivaires à l'entrée des établissements, dans la mesure du possible.chmarmottine a écrit:Les chaînes infos répètent "il y aura des mesures sur les écoles" ... le renforcement du renforcement du renforcement du renforcement du protocole renforcé ....
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- chmarmottineGuide spirituel
henriette a écrit:Tu veux dire un truc du genre : 4 m2 par élève dans les classes, 8 m2 dans les cantines, tests salivaires à l'entrée des établissements, dans la mesure du possible.chmarmottine a écrit:Les chaînes infos répètent "il y aura des mesures sur les écoles" ... le renforcement du renforcement du renforcement du renforcement du protocole renforcé ....
dans les régions où le taux d'incidence est supérieur à 999 ...
et en dernier recours.
- montjoie-saintdenisNiveau 7
Pour aller plus loin, ils peuvent dire carrément : 40m de distance entre chaque élève, et une distance réduite à 20m dans les couloirs, dans la mesure du possible :3henriette a écrit:
Tu veux dire un truc du genre : 4 m2 par élève dans les classes, 8 m2 dans les cantines, tests salivaires à l'entrée des établissements, dans la mesure du possible.
- BOU74Niveau 9
*Ombre* a écrit:Je ne veux pas lancer de débat, mais juste demander une information.
Pour fait court : si les écoles ferment et qu'on a des enfants, est-on obligés d'assurer la fameuse continuité pédagogique ?
Personnellement, ça m'angoisse beaucoup, la perspective de cette fermeture.
Je ne parle même pas de tous les élèves qui souffrent, qui décrochent.
Là, je pense égoïstement perso.
L'an dernier, ma fille de 8 ans a fini le confinement en pleurant tous les soirs, ayant perdu le sommeil et le goût à tout, au point que je me demandais si on pouvait faire une dépression à cet âge.
Mon fils aîné, qui est à la fac, n'a eu que 2 semaines de cours en présentiel, en un an. Il n'en peut plus de bouffer de la visio et du PDF. Il est en train de décrocher. Il a besoin d'aide.
S'occuper d'un enfant, surtout petit, qui n'est pas à l'école, ce n'est pas seulement le surveiller du coin de l'oeil et lui coller sa gamelle sur la table trois fois par jour. C'est lui faire faire son travail scolaire à lui aussi. Mais c'est aussi passer du temps avec lui, jouer avec lui, parce qu'il n'a plus personne d'autre pour cela.
Je précise que mon mari bosse au CHU, que non seulement lui n'est pas confiné, mais qu'avec le plan blanc, il est régulièrement réquisitionné sur ses jours de congé. Je suis seule pour tout assurer. Et j'ai bien vu l'an dernier qu'assurer les cours à distance, les corrections, l'intendance et s'occuper comme il faut de trois enfants, ben c'est pas possible.
Je ne sacrifierai pas à nouveau mes enfants à la situation sanitaire.
Je suis en colère parce que je pense qu'il y avait des moyens de mettre en place de vrais protocoles pas seulement sur le papier. Mais il fallait investir, décider que c'était vraiment important.
Ma petite a fondu en larmes en entendant qu'on serait peut-être à nouveau confinés. Je lui ai promis que, quoi qu'il en soit, cela ne se passerait pas de la même manière.
J'ai relu les textes. Les parents d'enfants de moins de 15 ans peuvent faire valoir le droit à une ASA. Mais il est précisé que, si l'activité le permet, elle est maintenue à distance. Mais désolée, ce n'est pas possible. Ce n'est pas vrai qu'on peut, dans la même journée, assurer la bouffe, le ménage, le suivi des cours de la petite, l'accompagnement un minimum des grands qui en ont aussi besoin, du temps passé (et pas seulement une heure par jour) avec au moins la petite qui en a un besoin VITAL (au sens ou, sans cela, sans santé est menacée), et assurer des cours à distance.
En tout cas, moi, j'y arrive pas.
Je suis peut-être truffe.
La truffe peut-elle refuser les cours à distance ?
Par avance, merci.
Je te comprends !
Dépression de ma fille cadette (bientôt 14 ans) aussi pendant le 1er confinement. Elle angoisse à la perspective d'une nouvelle fermeture des établissements scolaires et ne se projette pas du tout dans l'enseignement à distance. J'ai dû la pousser tous les jours pour se lever, travailler, alors qu'elle est plutôt autonome au collège en temps habituel. Et il fallait se caler au niveau des horaires car nous partageons un seul ordinateur...
Si nouveau confinement il y a, il va falloir user de beaucoup de diplomatie et revoir les objectifs à la baisse en ce qui me concerne.
J'espère que tu trouveras une solution pour alléger ta tâche.
- A TuinVénérable
C'est faisable si tu envoies un plan de travail à tes élèves pour la semaine. S'il faut se connecter à chaque heure avec des enfants à s'occuper par la maison ce n'est pas possible.
- lilith888Grand sage
Merci pour ces témoignages précieux. La souffrance psychique est également très importante ici à la perspective d'une nouvelle fermeture :|
- Vincent83Niveau 6
*Ombre* a écrit:Je ne veux pas lancer de débat, mais juste demander une information.
Pour fait court : si les écoles ferment et qu'on a des enfants, est-on obligés d'assurer la fameuse continuité pédagogique ?
Bonjour,
Les médias "informés" nous serinent avec la fermeture des écoles mais ne parlent pas de cours à la maison semble-t-il. Les parents n'en ont certainement pas envie et notre ministère avec les 150 euros de prime d'équipement a bien fait comprendre que ceci n'était pas une priorité (enfin c'est ainsi que je perçois ce montant!). La logique voudrait donc qu'il n'y ait pas de continuité pédagogique.
Vincent
- *Ombre*Grand sage
Clecle78 a écrit:Asa c'est pas de cours du tout sinon c'est télétravail ou distanciel.
Tu as raison. Je n'emploie peut-être pas les bons termes.
Comment comprendre ceci ?
Dans l'hypothèse où la classe ou l'établissement d'accueil de l'enfant (école ou crèche) fait l'objet d'une mesure de restriction arrêtée par le préfet de département ou si l'état de santé de l'enfant ne lui permet pas d'être accueilli à l'école ou au collège, leur père ou leur mère peut être autorisé à exercer en télétravail si ses fonctions peuvent être exercées à distance, dans la mesure où cela est compatible avec les nécessités du service et selon les formes de droit commun. Les dispositions prévues pour le second degré dans le IV. ci-dessus sont applicables.
Si leurs fonctions ne peuvent pas être exercées à distance, ces parents peuvent être placés en autorisation spéciale d'absence sur présentation d'une attestation de l'établissement d'accueil de l'enfant ou d'un certificat médical, ainsi que d'une attestation sur l'honneur rédigée par la personne et précisant qu'elle ne dispose pas d'autre solution d'accueil.
source : https://www.education.gouv.fr/bo/20/Hebdo35/MENH2024391C.htm
Ce n'est pas que la fonction en elle-même ne puisse être exercée à distance. C'est que les conditions de vie ne le permettent pas sans mettre en péril des membres du foyer.
édit : Tu as raison, Vincent, je stresse alors que nous ne sommes sûrs de rien...
- AudreyOracle
Ombre, quelque chose de clair et de plus récent (janvier 2021):
https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14290
Effectivement, il est précisé que les fonctionnaires n'ont l'ASA que s'ils ne peuvent pas télétravailler.
Mais matériellement, rien ne t'oblige à avoir un ordi, par exemple. Je ne vois pas comment on pourrait t'imposer le télétravail.
https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14290
Effectivement, il est précisé que les fonctionnaires n'ont l'ASA que s'ils ne peuvent pas télétravailler.
Mais matériellement, rien ne t'oblige à avoir un ordi, par exemple. Je ne vois pas comment on pourrait t'imposer le télétravail.
- InvitéInvité
*Ombre* a écrit:Clecle78 a écrit:Asa c'est pas de cours du tout sinon c'est télétravail ou distanciel.
Tu as raison. Je n'emploie peut-être pas les bons termes.
Comment comprendre ceci ?
Dans l'hypothèse où la classe ou l'établissement d'accueil de l'enfant (école ou crèche) fait l'objet d'une mesure de restriction arrêtée par le préfet de département ou si l'état de santé de l'enfant ne lui permet pas d'être accueilli à l'école ou au collège, leur père ou leur mère peut être autorisé à exercer en télétravail si ses fonctions peuvent être exercées à distance, dans la mesure où cela est compatible avec les nécessités du service et selon les formes de droit commun. Les dispositions prévues pour le second degré dans le IV. ci-dessus sont applicables.
Si leurs fonctions ne peuvent pas être exercées à distance, ces parents peuvent être placés en autorisation spéciale d'absence sur présentation d'une attestation de l'établissement d'accueil de l'enfant ou d'un certificat médical, ainsi que d'une attestation sur l'honneur rédigée par la personne et précisant qu'elle ne dispose pas d'autre solution d'accueil.
source : https://www.education.gouv.fr/bo/20/Hebdo35/MENH2024391C.htm
Ce n'est pas que la fonction en elle-même ne puisse être exercée à distance. C'est que les conditions de vie ne le permettent pas sans mettre en péril des membres du foyer.
édit : Tu as raison, Vincent, je stresse alors que nous ne sommes sûrs de rien...
En effet... Le gouvernement n'a rien fait pour l'école en novembre alors qu'on était à 50000 contaminations par jour, je ne vois pas pourquoi il ferait quelque chose maintenant. Je les crois trop cyniques pour se soucier réellement des élèves et des professeurs.
- TFSFidèle du forum
Vincent83 a écrit:*Ombre* a écrit:Je ne veux pas lancer de débat, mais juste demander une information.
Pour fait court : si les écoles ferment et qu'on a des enfants, est-on obligés d'assurer la fameuse continuité pédagogique ?
Bonjour,
Les médias "informés" nous serinent avec la fermeture des écoles mais ne parlent pas de cours à la maison semble-t-il. Les parents n'en ont certainement pas envie et notre ministère avec les 150 euros de prime d'équipement a bien fait comprendre que ceci n'était pas une priorité (enfin c'est ainsi que je perçois ce montant!). La logique voudrait donc qu'il n'y ait pas de continuité pédagogique.
Vincent
Absolument. Avancer les vacances serait une solution peut-être plus acceptable... et permettrait à Blanquer de ne pas (encore...) reculer sur les examens de juin...
- gemshornNiveau 10
TFS a écrit:
Absolument. Avancer les vacances serait une solution peut-être plus acceptable... et permettrait à Blanquer de ne pas (encore...) reculer sur les examens de juin...
Cela voudrait dire une dernière période scolaire, avant les grandes vacances, de 10 à 11 semaines ?
- Not a PandaHabitué du forum
Audrey a écrit:Ombre, quelque chose de clair et de plus récent (janvier 2021):
https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14290
Effectivement, il est précisé que les fonctionnaires n'ont l'ASA que s'ils ne peuvent pas télétravailler.
Mais matériellement, rien ne t'oblige à avoir un ordi, par exemple. Je ne vois pas comment on pourrait t'imposer le télétravail.
Non seulement le télétravail n’existe pas dans l’éducation nationale (qui a reçu une déclaration de mise en télétravail et la fourniture des moyens matériels, logiciels et connexion ?), mais la loi interdit une mise en télétravail sans l’accord de l’agent. Je n’ai plus les textes sous la main mais ils ont déjà été partagé, sur ce fil notamment.
- EsméraldaGrand sage
Mais avancer les vacances + les 15 jours de vacances derrière ? sans contrepartie ? Sans un peu de continuité péda.. ? Je n'y crois guère.
- acsyleNiveau 10
Audrey a écrit:Ombre, quelque chose de clair et de plus récent (janvier 2021):
https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14290
Effectivement, il est précisé que les fonctionnaires n'ont l'ASA que s'ils ne peuvent pas télétravailler.
Mais matériellement, rien ne t'oblige à avoir un ordi, par exemple. Je ne vois pas comment on pourrait t'imposer le télétravail.
Blanquer a dit qu'il y avait 2000 ordis à prêter aux profs, donc tout va bien ! Tu auras de quoi travailler !
- Madame-de-PierreHabitué du forum
J'ai entendu les éléments qui feraient pencher l'exécutif pour une mesure nationale concernant les écoles : il y a entre autre le consensus médical et politique sur la question, la crainte qu'en ne fermant que certains départements les Français se déplacent et par là le virus qui se répandrait davantage (les zones encore épargnées ne le seraient plus), et enfin le déséquilibre que cela créerait chez certains élèves qui auraient eu des semaines de cours en présentiel en moins que les autres.
- TulipiaNiveau 7
Si j'ai bien suivi les rumeurs, la fermeture au niveau national concernerait tous les niveaux. Comment maintenir les épreuves terminales du baccalauréat dans ces conditions ? Pauvres élèves...
- AudreyOracle
gemshorn a écrit:TFS a écrit:
Absolument. Avancer les vacances serait une solution peut-être plus acceptable... et permettrait à Blanquer de ne pas (encore...) reculer sur les examens de juin...
Cela voudrait dire une dernière période scolaire, avant les grandes vacances, de 10 à 11 semaines ?
Ben dans ma zone, les vacances sont dans une semaine... si ça ferme la semaine pro, puis réouvre dans 3 semaines, pour nous, ce sera kif kif pour la durée de la dernière période. On aura juste gagné une semaine de vacances en plus... et s'ils sont malins, c'est ce qu'ils annonceront dans un premier temps. Mais bon, j'ai du mal à miser sur leur intelligence...
Egoïstement, moi, je vois juste que le brevet blanc devait avoir lieu la semaine pro, et que mon planning de travail de vacances serait considérablement allégé sans ces copies... je sature du "télétravail" depuis novembre....
- MaellerpÉrudit
Alors clairement ici je vais me discipliner pour ne pas faire comme l'année dernière. Je n'ai plus d'enfant à la maison, cela laisse le temps de se consacrer au boulot, mais... Je suis personne vulnérable et l'année dernière je n'ai pas repris en fin d'année, je suis restée à distance. Je passais toute la journée devant mon ordi, à y mettre en forme les cours, trouver un moyen d'envoyer des corrections simples et adaptées, répondre aux mails, assurer l'orientation de mes 3e, récupérer du travail sous des formats divers à des endroits divers entre le mail, le casier numérique, le mail de l'ent, pronote... corriger ces travaux envoyés sous différents formats se tuer les yeux à déchiffrer des trucs illisibles mal photographiés... passer des coups de fil pour rebooster les décrocheurs... j'ai fini l'année sur les rotules, avec des retours de migraines, les yeux bousillés et le moral dans les chaussettes. En septembre j'ai donc demandé à reprendre en dépit de ma vulnérabilité parce que je ne voulais pas revivre cela, et je suis très heureuse d'avoir pu tenir et faire cours avec mon FFP2 payé de ma poche. Je me suis fait vacciner dès que mon médecin me l'a proposé avec du AZ pour apprendre quelques jours plus tard que ma tranche d'âge n'existe plus, j'ai une date pour la 2e injection mais pour le moment elle m'est interdite. En plus, tout en ayant souhaité vraiment me faire vacciner et ne le regrettant pas, je me rends compte que je serai dans les derniers à être vraiment protégée vu les délais pour le vaccin que l'on m'a proposé, et je stresse quand même un peu car à ma vulnérabilité se rajoutent tous les problemes liés à la circulation sanguine qui font que le AZ est maintenant déconseillé à certains.
Tout ceci pour expliquer que si ce soir on nous annonce quoi que ce soit qui implique un enseignement à distance pour moi ce sera du TRÈS TRÈS LIGHT. Pas de visio, pas de récupération de travaux. Je vais fournir cours, exercices et corrections, et on verra quand on reviendra. Je ne vais pas finir de me pourrir la santé et le moral pour compenser les élucubrations de notre ministre qui a décidé du haut de son nuage que nous sommes prêts et équipés. M.... à la fin !!!
Donc Ombre, ASA ou pas ASA, se préserver et préserver sa famille me paraît indispensable et prioritaire vu le peu de reconnaissance que l'on a par ailleurs, et venant de tous côtés : parents, élèves, hiérarchie, à un moment donné il y en a toujours un pour nous taper dessus, cela doit défouler. OK. Mais cette fois je serai vraiment prête à m'occuper de moi et des miens.
Tout ceci pour expliquer que si ce soir on nous annonce quoi que ce soit qui implique un enseignement à distance pour moi ce sera du TRÈS TRÈS LIGHT. Pas de visio, pas de récupération de travaux. Je vais fournir cours, exercices et corrections, et on verra quand on reviendra. Je ne vais pas finir de me pourrir la santé et le moral pour compenser les élucubrations de notre ministre qui a décidé du haut de son nuage que nous sommes prêts et équipés. M.... à la fin !!!
Donc Ombre, ASA ou pas ASA, se préserver et préserver sa famille me paraît indispensable et prioritaire vu le peu de reconnaissance que l'on a par ailleurs, et venant de tous côtés : parents, élèves, hiérarchie, à un moment donné il y en a toujours un pour nous taper dessus, cela doit défouler. OK. Mais cette fois je serai vraiment prête à m'occuper de moi et des miens.
- IrulanHabitué du forum
Les rumeurs de fermeture n'inquiètent pas ouvertement les élèves de mon côté, la dernière heure a même été compliquée ce matin, tant ils étaient excités à l'idée d'être en vacances... Je me rends compte que beaucoup ont mal vécu le premier confinement, et je me sens mal de l'avoir si bien vécu (je préfère être chez moi qu'au collège, bien que j'aime y bosser ; et puis comme mon fils ne va plus à l'école ça me permettrait d'être plus disponible). Je ne me rendais pas non plus compte de la si grande difficulté à étudier à distance, comme c'est ce que j'ai toujours fait. Les élèves ont de réelles lacunes à cause du confinement, difficiles à rattraper en plus du maintien du programme (comme si rien ne s'était passé !). Malheureusement, je ne vois pas d'autre solution que la fermeture de tous les établissements scolaires.
_________________
Ad augusta per angusta.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
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