Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

Ça n'a pas été le cas dans mon lycée en tout cas.

chmarmottine a écrit:Quelqu'un sait-il si la reprise en classes entières doit être actée par un conseil d'administration ?

Non, pas à ma connaissance, en tout cas ça n'a pas été le cas dans mon établissement (décision du CDE annoncée pendant les CC avant un revirement une semaine plus tard en raison de la flambée épidémique : dans chacun des cas, le CA n'a pas été consulté).

Kilmeny a écrit:Fermer les écoles ne résoudra rien sans confinement strict. Je le vois bien. Nous sommes en cours hybrides. Une semaine les élèves sont en classe avec les masques et la semaine suivante dite en distanciel, ils se regroupent dans la rue ou chez les uns ou les autres sans masque... Où se contaminent-ils plus à votre avis ? Fermer les écoles ne servira à rien si les élèves sont libres de circuler. Il faut un vrai confinement.

Alors ça, ça dépend beaucoup des coins... Dans ma région très rurale, les élèves se voient peu en dehors du lycée parce qu'ils habitent loin les uns des autres, n'ont pas le permis, peu de transports en commun et en semaine les patents travaillent, donc ne jouent pas les taxis. Les semaines où ils sont au lycée, ils mangent ensemble, fument ensemble, restent ensemble dans la cour avec le masque sur le menton, idem dans les couloirs entre deux cours...

Chez moi non plus, pas de CA. Un conseil pédagogique houleux, mais la décision était déjà prise par le cde.

L'un n'empêche pas l'autre, ceci dit. 3 cas dans ma seconde lors de la semaine "distanciel" plus 3 cas contacts. Après, petite enquête perso en catimini, il s'avère que certains se sont vus, que d'autres sont cas contact par la cantine. C'est assez flou.
Ma classe de BTS est cas contact en entier, mais là aussi, c'st un peu flou, ils ont fait une pique-nique ensemble (ils sont plutôt sérieux sur le sujet) mais d'autres vivent ensemble.
Et moi, j'ai vu tout ce petit monde, entre quatre murs, au moins 4 heures, le même jour, mais bon, pas cas contact.

Voici ce qu'en dit Jean-Rémi Girard :

À mon sens, ça relève de ses compétences citées à l'article R421-2, oui.
Le chef d'établissement peut décider de mesures visant à la sécurité des élèves et des personnels, mais ça semble normal que le conseil d'administration vote sur leur arrêt.

eponine21 a écrit:plus aucun cas ne sera déclaré, les parents auront trop peur de devoir gérer leur enfant à la maison

Je n'en suis pas si sûr. Cela c'est le comportement actuel, mais l'épidémie explose et sans fermeture résolue, il y aura bientôt des malades dans toutes les familles et on verra du changement je suppose. Vous avez vu les taux d'incidence postés par chmarmottine hier ? Les nouveaux variants c'est une autre histoire, notre santé est en jeu (nous demandera-t-on de porter le masque à la maison ?). Dans mon établissement, ça a flambé d'un coup malgré les gestes barrières plus ou moins bien respectés. Un collègue très précautionneux, qui porte des FFP2 l'a attrapé et en est malade comme un chien. Je dirais 4 ou 5% des élèves aussi et certains sont à plat, il y aura une part de covid longs. Maintenant, ils le repassent aux frères et soeurs.

J'espère me tromper, mais je crains qu'on passe à une toute autre problématique que la garderie ou les enseignements très rapidement, voire à la panique si rien n'est fait. Certains auront peur d'envoyer leurs enfants à l'école, qui n'aura plus le personnel pour fonctionner, malade ou à bout. Et à quoi bon se déplacer, prendre des risques pour des journées de classe si perturbées ?

Peut-être que le ministère qui ne veut pas se désavouer laisse les établissements s'écrouler d'eux-même plutôt que de sonner une retraite ordonnée, mais ça me paraît un mauvais calcul. A vrai dire, sont-ils encore capables de calculer ? J'ai l'impression qu'ils sont un peu sidérés, ils ont parié, ont perdu, il n'y a plus qu'à encaisser les dégâts en termes de morts, de séquelles, de déprogrammations, de confiance. On est revenu au printemps 2020 avec des variants pire.

frimoussette77 a écrit:

Manu7 a écrit:

Elyas a écrit:Bref, on n'est pas sorti des ronces. Quant à mes élèves, ils n'auront pas HG minimum dix jours (si je l'attrape, on relance les dix jours).

Je ne comprends pas tes 10 jours, normalement c'est 7 jours si tu ne vis pas avec le cas contact à partir du dernier contact, ou 17 jours si tu vis avec le cas contact. Même situation à la maison et c'est bien 17 jours d'isolement pour tout le foyer.

Le jeune enfant en maternelle positif ne va pas rester tout seul chez lui. Elyas va devoir rester avec son fils.

Je ne parle pas de la garde de l'enfant mais de l'isolement des cas contacts. Par exemple quand on vit sous le même toit alors on reste isoler 17 jours alors que l'enfant positif pourra retourner à l'école après 10 jours d'isolement s'il est guéri.

Dans le cas où les parents vivent sous le même toit les 2 parents doivent s'isoler 17 jours et les frères et soeurs aussi. Ce n'est pas une histoire de garde.

Nous avions évoqués cette histoire de 17 jours il y a 2 semaines. La CPAM m'a dit que ce n'était pas nouveau cela date de longtemps, pourtant mon médecin ne le savait pas...

Bolzano a écrit:

eponine21 a écrit:plus aucun cas ne sera déclaré, les parents auront trop peur de devoir gérer leur enfant à la maison

Je n'en suis pas si sûr. Cela c'est le comportement actuel, mais l'épidémie explose et sans fermeture résolue, il y aura bientôt des malades dans toutes les familles et on verra du changement je suppose. Vous avez vu les taux d'incidence postés par chmarmottine hier ? Les nouveaux variants c'est une autre histoire, notre santé est en jeu (nous demandera-t-on de porter le masque à la maison ?). Dans mon établissement, ça a flambé d'un coup malgré les gestes barrières plus ou moins bien respectés. Un collègue très précautionneux, qui porte des FFP2 l'a attrapé et en est malade comme un chien. Je dirais 4 ou 5% des élèves aussi et certains sont à plat, il y aura une part de covid longs. Maintenant, ils le repassent aux frères et soeurs.

J'espère me tromper, mais je crains qu'on passe à une toute autre problématique que la garderie ou les enseignements très rapidement, voire à la panique si rien n'est fait. Certains auront peur d'envoyer leurs enfants à l'école, qui n'aura plus le personnel pour fonctionner, malade ou à bout. Et à quoi bon se déplacer, prendre des risques pour des journées de classe si perturbées ?

Peut-être que le ministère qui ne veut pas se désavouer laisse les établissements s'écrouler d'eux-même plutôt que de sonner une retraite ordonnée, mais ça me paraît un mauvais calcul. A vrai dire, sont-ils encore capables de calculer ? J'ai l'impression qu'ils sont un peu sidérés, ils ont parié, ont perdu, il n'y a plus qu'à encaisser les dégâts en termes de morts, de séquelles, de déprogrammations, de confiance. On est revenu au printemps 2020 avec des variants pire.

C'est mathématiques pour le coup. On a atteint quasi le pic de novembre et celui du 27 mars 2020, mais avec un taux R monstrueux donc une véritable vague soutenue dans les 10 jours qui arrive, sans parler que les chiffres augmentent encore d'un variant plus virulent...

Voici le rappel des règles d'isolement visible sur AMELI.fr

Oui, je crois bien que l'enseignement va passer au second plan, tant la vague va être monstrueuse.

Si on regarde la règle d'isolement pour un prof positif, la logique voudrait qu'il reste en télétravail 7 jours après son isolement de 10j, je n'ai pas l'impression que c'est le cas actuellement et pour vous c'est comment ?

Cléopatra2 a écrit:Oui, je crois bien que l'enseignement va passer au second plan, tant la vague va être monstrueuse.

On peut parler de tsunami je pense.

chmarmottine a écrit:Voici ce qu'en dit Jean-Rémi Girard :

À mon sens, ça relève de ses compétences citées à l'article R421-2, oui.
Le chef d'établissement peut décider de mesures visant à la sécurité des élèves et des personnels, mais ça semble normal que le conseil d'administration vote sur leur arrêt.

Il évoque l'idée que les représentants demandent un CA d'urgence.

Manu7 a écrit:Si on regarde la règle d'isolement pour un prof positif, la logique voudrait qu'il reste en télétravail 7 jours après son isolement de 10j, je n'ai pas l'impression que c'est le cas actuellement et pour vous c'est comment ?

Je te confirme. Je suis en train de m'interroger sur la fin de mon ASA. Techniquement, ça fera 12 jours d'isolement pour moi et mon chef me demandera de revenir mais je mise sur un confinement strict avec fermeture des écoles. Je suis pris dans un sacré dilemme moral entre obéir aux ordres et respecter le délai de 17 jours dont personne ne m'avait parlé avant aujourd'hui. Je vais demander à mon chef.

Envoie-lui le lien, c'est bien 17 jours.

Ici, un élève déclaré positif samedi. La classe sera-t-elle fermée demain ? Suspense...

Message à Créteil : cas déclarés lundi uniquement. Message à Paris : cas du week-end entraînent la fermeture de la classe.

Cléopatra2 a écrit:Message à Créteil : cas déclarés lundi uniquement. Message à Paris : cas du week-end entraînent la fermeture de la classe.

Je ne sais pas pourquoi, je ne suis pas étonnée. Je préfère en rire, sinon c'est trop désespérant.

Cléopatra2 a écrit:Message à Créteil : cas déclarés lundi uniquement. Message à Paris : cas du week-end entraînent la fermeture de la classe.

Grandiose.

Danska a écrit:

Kilmeny a écrit:Fermer les écoles ne résoudra rien sans confinement strict. Je le vois bien. Nous sommes en cours hybrides. Une semaine les élèves sont en classe avec les masques et la semaine suivante dite en distanciel, ils se regroupent dans la rue ou chez les uns ou les autres sans masque... Où se contaminent-ils plus à votre avis ? Fermer les écoles ne servira à rien si les élèves sont libres de circuler. Il faut un vrai confinement.

Alors ça, ça dépend beaucoup des coins... Dans ma région très rurale, les élèves se voient peu en dehors du lycée parce qu'ils habitent loin les uns des autres, n'ont pas le permis, peu de transports en commun et en semaine les patents travaillent, donc ne jouent pas les taxis. Les semaines où ils sont au lycée, ils mangent ensemble, fument ensemble, restent ensemble dans la cour avec le masque sur le menton, idem dans les couloirs entre deux cours...

tout à fait.

Verdurette a écrit:- j'vais la gastro et je toussais.
(après une heure d'appels infructueux on a dû isoler le gamin avec l'AESH)

AESH équipée d'un FFP2 bien sûr ?...


Je comprends la situation des enseignants et je partage leurs inquiétudes, mais je vous assure qu'un autre drame se prépare : La contamination et le décès d'un nombre de plus en plus important d'AESH.

Nous sommes en zone écarlate, en PACA, gros établissement certes en demi-jauge mais concrètement nous continuons, moi et mes collègues, à être assises à côté de nos élèves au milieu de la classe et en seconde, les demi-classes sont à 18 élèves. En filière pro, les salles de cours sont borgnes et les élèves moins nombreux mais le masque sur le menton. Je vous assure que plus les cas se multiplient et plus on tremble !

Certains de vos collègues ouvrent porte et fenêtres pour faire un courant d'air, d'autres gardent tout fermé et en tant qu'AESH nous n'avons pas la main.

Hier, je remplaçais un collègue absent auprès de son élève, cours de géographie, j'étais assise à côté d'un élève autiste qui triporte en permanence son masque et le baisse tous les 10 minutes pour boire, devant nous la prof, derrière nous 2 élèves collés dans notre dos. On démarre le cours fenêtres fermées, porte ouverte. Au bout de 5 minutes je tourne la tête, porte fermée !
Plusieurs cas + dans cette classe, j'ai été prise d'une telle angoisse que j'ai dû sortir.

Nous avons eu une dotation de masques slip en novembre, depuis plus rien. J'ai acheté des masques FFP2 mais étant claustrophobe je ne les supporte pas.

J'ai 5O ans et j'ai attrapé le Covid en mars 2020 au lycée juste avant le confinement (je suivais la situation en Italie et je ne sortais déjà plus depuis 15 jours). J'ai eu des difficultés respiratoires, un mal atroce aux poumons, toux pendant 1 mois et je n'ai pas envie de remettre ça !
Face au variant, plus contagieux et plus virulent, je ne suis pas sûre que mon masque chirurgical pourra faire longtemps barrière.
1 an que je ne bois plus de café en salle des profs, que je mange dehors ou dans ma voiture...je ne peux rien faire de plus si ce n'est changer de métier !

Je trouve lamentable que les AESH ne soient pas d'ores et déjà prioritaires pour être vaccinés !!!

Voilà désolée pour la longueur mais il fallait que ça sorte ....

chmarmottine a écrit:

chmarmottine a écrit:Voici ce qu'en dit Jean-Rémi Girard :

À mon sens, ça relève de ses compétences citées à l'article R421-2, oui.
Le chef d'établissement peut décider de mesures visant à la sécurité des élèves et des personnels, mais ça semble normal que le conseil d'administration vote sur leur arrêt.

Il évoque l'idée que les représentants demandent un CA d'urgence.

Nous en sommes déjà à plus de 10 CA dans mon établissement, sans compter les CA reportés faute de quorum. Cela devient très lourd.

Maybe a écrit:

Verdurette a écrit:- j'vais la gastro et je toussais.
(après une heure d'appels infructueux on a dû isoler le gamin avec l'AESH)

AESH équipée d'un FFP2 bien sûr ?...


Je comprends la situation des enseignants et je partage leurs inquiétudes, mais je vous assure qu'un autre drame se prépare : La contamination et le décès d'un nombre de plus en plus important d'AESH.

Nous sommes en zone écarlate, en PACA, gros établissement certes en demi-jauge mais concrètement nous continuons, moi et mes collègues, à être assises à côté de nos élèves au milieu de la classe et en seconde, les demi-classes sont à 18 élèves. En filière pro, les salles de cours sont borgnes et les élèves moins nombreux mais le masque sur le menton. Je vous assure que plus les cas se multiplient et plus on tremble !

Certains de vos collègues ouvrent porte et fenêtres pour faire un courant d'air, d'autres gardent tout fermé et en tant qu'AESH nous n'avons pas la main.

Hier, je remplaçais un collègue absent auprès de son élève, cours de géographie, j'étais assise à côté d'un élève autiste qui triporte en permanence son masque et le baisse tous les 10 minutes pour boire, devant nous la prof, derrière nous 2 élèves collés dans notre dos. On démarre le cours fenêtres fermées, porte ouverte. Au bout de 5 minutes je tourne la tête, porte fermée !
Plusieurs cas + dans cette classe, j'ai été prise d'une telle angoisse que j'ai dû sortir.

Nous avons eu une dotation de masques slip en novembre, depuis plus rien. J'ai acheté des masques FFP2 mais étant claustrophobe je ne les supporte pas.

J'ai 5O ans et j'ai attrapé le Covid en mars 2020 au lycée juste avant le confinement (je suivais la situation en Italie et je ne sortais déjà plus depuis 15 jours). J'ai eu des difficultés respiratoires, un mal atroce aux poumons, toux pendant 1 mois et je n'ai pas envie de remettre ça !
Face au variant, plus contagieux et plus virulent, je ne suis pas sûre que mon masque chirurgical pourra faire longtemps barrière.
1 an que je ne bois plus de café en salle des profs, que je mange dehors ou dans ma voiture...je ne peux rien faire de plus si ce n'est changer de métier !

Je trouve lamentable que les AESH ne soient pas d'ores et déjà prioritaires pour être vaccinés !!!

Voilà désolée pour la longueur mais il fallait que ça sorte ....

Tu as raison de faire part de cette situation. C'est absolument terrifiant.

montjoie-saintdenis a écrit:

Piu a écrit:Ce que j'espère, c'est que cette mesure n'ira pas encore freiner davantage le peu de motivation qu'ont les élèves à aller se faire tester (Il y a eu une campagne de tests antigéniques, sur certaines classes, on n'avait que 5 volontaires !)

On est pas dans le même établissement ^^ Les jeunes ici font tout leur possible pour être contaminés pour être mis à l'isolement et ne pas aller à l'école  

Ah ah ah ! Je pense que si, mais les miens sont des "cailleras" trouillards : ils espèrent être cas contact plutôt que d'affronter le goupillon dans le naseau

Maybe a écrit:

Verdurette a écrit:- j'vais la gastro et je toussais.
(après une heure d'appels infructueux on a dû isoler le gamin avec l'AESH)

AESH équipée d'un FFP2 bien sûr ?...


Je comprends la situation des enseignants et je partage leurs inquiétudes, mais je vous assure qu'un autre drame se prépare : La contamination et le décès d'un nombre de plus en plus important d'AESH.

Nous sommes en zone écarlate, en PACA, gros établissement certes en demi-jauge mais concrètement nous continuons, moi et mes collègues, à être assises à côté de nos élèves au milieu de la classe et en seconde, les demi-classes sont à 18 élèves. En filière pro, les salles de cours sont borgnes et les élèves moins nombreux mais le masque sur le menton. Je vous assure que plus les cas se multiplient et plus on tremble !

Certains de vos collègues ouvrent porte et fenêtres pour faire un courant d'air, d'autres gardent tout fermé et en tant qu'AESH nous n'avons pas la main.

Hier, je remplaçais un collègue absent auprès de son élève, cours de géographie, j'étais assise à côté d'un élève autiste qui triporte en permanence son masque et le baisse tous les 10 minutes pour boire, devant nous la prof, derrière nous 2 élèves collés dans notre dos. On démarre le cours fenêtres fermées, porte ouverte. Au bout de 5 minutes je tourne la tête, porte fermée !
Plusieurs cas + dans cette classe, j'ai été prise d'une telle angoisse que j'ai dû sortir.

Nous avons eu une dotation de masques slip en novembre, depuis plus rien. J'ai acheté des masques FFP2 mais étant claustrophobe je ne les supporte pas.

J'ai 5O ans et j'ai attrapé le Covid en mars 2020 au lycée juste avant le confinement (je suivais la situation en Italie et je ne sortais déjà plus depuis 15 jours). J'ai eu des difficultés respiratoires, un mal atroce aux poumons, toux pendant 1 mois et je n'ai pas envie de remettre ça !
Face au variant, plus contagieux et plus virulent, je ne suis pas sûre que mon masque chirurgical pourra faire longtemps barrière.
1 an que je ne bois plus de café en salle des profs, que je mange dehors ou dans ma voiture...je ne peux rien faire de plus si ce n'est changer de métier !

Je trouve lamentable que les AESH ne soient pas d'ores et déjà prioritaires pour être vaccinés !!!

Voilà désolée pour la longueur mais il fallait que ça sorte ....

Nous avons obtenu dans mon collège des FFP2 pour tous les AESH au retour des vacances de la Toussaint. En fait, ça a été très simple : il a suffi que je parle à mon chef du décès survenu à Marseille pour qu'il fasse voter cet achat au CA suivant. Donc qui veut peut.