Agrégation interne Lettres Modernes 2022

Sans compter les guignols qui composent 7h en J1 (didactique), avant de quitter la salle en J2 au bout de 2h30 et une vague intro, pour cause d'impasse. (Ça a pu me concerner)

Ne faites AUCUNE impasse !

Bon courage à tous !
Et pour ceux qui se trouvent lents, n'oubliez pas que la tortue passe la ligne d'arrivée avant le lièvre.
À chaque jour suffit sa peine, mais pas trop lourde non plus pour ne pas arriver épuisé avant l'épreuve (moi, j'ai si bien géré mon temps que j'ai fini à l'hosto trois jours avant).
Utilisez la technique du rouleau compresseur : avancer tout droit sans se poser de questions.
Des temps réels de repos.
Établir une planification tenable. Accepter que l'on ne sait pas tout et qu'il y a une part de chance.
Je ne vous embête plus avec Cyrano. Promis.
Je ne veux pas engendrer de stress supplémentaire.

Oh tu peux continuer à taper sur Cyrano : la nouvelle Héloïse se sentira ainsi moins seule.

Tangleding a écrit:L'agrégation ce n'est pas un sprint, sur une année c'est du demi fond, à l'échelle de la carrière c'est même une épreuve d'endurance.

Plus que la masse de travail, je pense que la régularité du rythme, si possible quotidien, est ce qui importe.

Petite astuce personnelle (inaugurée ces jours-ci seulement !) : sur la page de garde de chaque bouquin, j'inscris au crayon la date de chaque lecture complète. Et devant chaque conte/section/acte, je coche aussi chaque lecture partielle.

Ainsi la liste est-elle toujours devant mes yeux avec l'objet essentiel de l'agrégation.

Haut les cœurs !

Comme Tangleding, je pense que l'agrégation n'est pas un sprint, il faut tenir jusqu'au mois d'avril pour les oraux (et être en forme pour les épreuves orales)! Lorsque j'ai passé l'agrégation la première fois, je bossais à temps plein (+ un enfant en bas âge + vacations à la fac) et je préparais l'agrégation tellement à fond que je suis arrivée aux oraux dans un état d'épuisement qu'il m'était difficile de me concentrer... Du coup, j'ai raté l'admission de peu (il faut dire aussi que j'avais du retard en grammaire, ne négligez pas la grammaire surtout même si le coefficient vous paraît bas!).

Donc, je crois qu'il est primordial que chacun travaille à son rythme sans se caler sur le rythme des autres. Certains d'entre nous ont déjà passé le concours et ont de l'avance dans certaines matières, d'autres lisent très vite... De mon côté, je lis très lentement mais j'évite de paniquer lorsque je vois le rythme effréné de certains collègues.

Pour le moment, j'ai lu et relu DB : j'ai fiché l'intro de Roudaut (qui donne de bonnes pistes d'analyse) et les sonnets (en prenant en notes des citations importantes, des passages clés, des pistes d'analyse, des traits de style). J'ai fait 2 explications de texte + 1 question de grammaire. J'ai lu les Contes de MDA et de Perrault. J'en suis à ma deuxième lecture de MDA avec prise de notes. Comme je passe l'externe spéciale en +, j'ai déjà lu les oeuvres de comparée sur la poésie.

Bref, on ne bosse pas tous de la même manière ni au même rythme et nous n'avons pas tous les mêmes affinités avec les oeuvres! Moi, j'adore DB, certains le détestent... Par contre, je crains le pire pour la lecture de Rousseau puisque je suis lente côté lecture. J'ai peur d'y passer l'été  
Je n'ai absolument pas commencé la lecture de Cyrano et de Genet...

Mon conseil pour LNH : choisis une semaine de vacances où tu ne feras que ça, H24.

Je lis assez vite sauf les œuvres narratives que je déteste en raison d'un conflit de valeurs (Beauvoir, Mauprat, LNH). Je n'ai pas envie de me retrouver à finir LNH à quinze jours des écrits, en ne me souvenant de rien, comme cela m'est arrivé pour Beauvoir ou Sand.

Donc je vais procéder en mode gavage intensif en me coupant du monde pour raccourcir au maximum mon calvaire et m'épargner moralement tout en me débarrassant du pensum mortel, pour n'y revenir que par petits bouts avec des objectifs d'analyse qui me permettront de passer outre ma répulsion physique et de trouver intérêt à ces œuvres par l'analyse.

Cette lecture gavage je la pratique d'habitude pour des œuvres narratives fleuves qui m'immergent totalement dans leur univers (le seigneur des anneaux, Warlock, La Horde du contrevent). Dans ce cas c'est un plaisir de se couper du monde social immédiat.

Mais je pense que ce sera aussi très opérant pour LNH comme ça aurait pu l'être pour d'autres œuvres répulsives (dont le principe répulsif tient à une aversion totale à l'auteur, l'homme/la femme derrière l'œuvre, souvent d'ailleurs des œuvres autobiographiques, ça m'a même jusqu'ici éloigné des Mémoires d'outre-tombe alors que le style de Chateaubriand est objectivement sublime)

Voilà, je m'y suis enfin mise. J'avoue être submergée par le boulot en 1ère: la demi-jauge est essentielle mais assassine, il faut ramer pour boucler!

A la sortie du programme, je me suis dit: ça ne va pas être possible. Comme Séléné, je suis lente et il est impossible pour moi de faire une lecture plaisir. C'est prise de notes immédiate. L'annonce, la semaine dernière, de mon congé de formation a changé la donne.
J'ai besoin de travailler un peu tous les jours chaque auteur de l'écrit. Sinon, j'oublie, je passe trop de temps à me remémorer ce que j'ai fait quinze jours plus tôt. Je comprends ta stratégie de "gavage", Tangleding, mais c'est rédhibitoire pour moi.

Bilan de cette mise en route:
1. Le redoutais Du Bellay: c'est très agréable au contraire, belle langue, une certaine évidence. Mon inquiétude: la mémorisation de la structure. Il va falloir trouver une stratégie (par thèmes, j'imagine) ou  en fonction de la structure proposée dans l'intro (le pb est qu'il y en a d'autres).
2. Je redoutais la NH bien qu'aimant beaucoup Rousseau: un bonheur absolu. Ce qui m'a permis de m'y mettre, c'est la lecture au préalable des introductions proposées par GF et La Pléiade. Je ne tiendrais pas, en revanche, sans prise de notes et réflexion immédiate. Cela me permet une réelle concentration.
3. Je redoutais Cyrano, par snobisme. C'est mon repos: une oeuvre limpide, facile à ficher. Un humour bon enfant qui détend. En revanche, je vais avoir besoin de cours pour en saisir les enjeux.
4. Les contes m'ennuient, je ne m'y suis pas encore mise, j'ai un peu envie de me pendre en voyant les livres sur mon bureau ...
5. J'ai lu et fiché Genet l'année dernière: je n'aime toujours pas mais ce n'est pas grave. Il faut avancer.

Si quelqu'un a un truc pour se mettre aux contes ...

Simonella a écrit:Voilà, je m'y suis enfin mise. J'avoue être submergée par le boulot en 1ère: la demi-jauge est essentielle mais assassine, il faut ramer pour boucler!

A la sortie du programme, je me suis dit: ça ne va pas être possible. Comme Séléné, je suis lente et il est impossible pour moi de faire une lecture plaisir. C'est prise de notes immédiate. L'annonce, la semaine dernière, de mon congé de formation a changé la donne.
J'ai besoin de travailler un peu tous les jours chaque auteur de l'écrit. Sinon, j'oublie, je passe trop de temps à me remémorer ce que j'ai fait quinze jours plus tôt. Je comprends ta stratégie de "gavage", Tangleding, mais c'est rédhibitoire pour moi.

Bilan de cette mise en route:
1. Le redoutais Du Bellay: c'est très agréable au contraire, belle langue, une certaine évidence. Mon inquiétude: la mémorisation de la structure. Il va falloir trouver une stratégie (par thèmes, j'imagine) ou  en fonction de la structure proposée dans l'intro (le pb est qu'il y en a d'autres).
2. Je redoutais la NH bien qu'aimant beaucoup Rousseau: un bonheur absolu. Ce qui m'a permis de m'y mettre, c'est la lecture au préalable des introductions proposées par GF et La Pléiade. Je ne tiendrais pas, en revanche, sans prise de notes et réflexion immédiate. Cela me permet une réelle concentration.
3. Je redoutais Cyrano, par snobisme. C'est mon repos: une oeuvre limpide, facile à ficher. Un humour bon enfant qui détend. En revanche, je vais avoir besoin de cours pour en saisir les enjeux.
4. Les contes m'ennuient, je ne m'y suis pas encore mise, j'ai un peu envie de me pendre en voyant les livres sur mon bureau ...
5. J'ai lu et fiché Genet l'année dernière: je n'aime toujours pas mais ce n'est pas grave. Il faut avancer.

Si quelqu'un a un truc pour se mettre aux contes ...

Personnellement, j'ai bien aimé Madame d'Aulnoy grâce au "girl power", à ses réflexions sur le mariage et à son côté "féministe". C'est l'introduction qui m'a permis de m'y mettre à fond (elle est excellente, je trouve). Par contre, je suis beaucoup moins fan de Perrault... Le point positif : c'est que les contes se lisent très facilement et rapidement!

Les contes sont à la mode et Rousseau aussi : L'Emile (livres I et II) et Les contes d'Andersen sont parmi les trois œuvres à lire en CPGE scientifiques (le thème : L'enfance).

Tangleding a écrit:Mon conseil pour LNH : choisis une semaine de vacances où tu ne feras que ça, H24.

Je lis assez vite sauf les œuvres narratives que je déteste en raison d'un conflit de valeurs (Beauvoir, Mauprat, LNH). Je n'ai pas envie de me retrouver à finir LNH à quinze jours des écrits, en ne me souvenant de rien, comme cela m'est arrivé pour Beauvoir ou Sand.

Donc je vais procéder en mode gavage intensif en me coupant du monde pour raccourcir au maximum mon calvaire et m'épargner moralement tout en me débarrassant du pensum mortel, pour n'y revenir que par petits bouts avec des objectifs d'analyse qui me permettront de passer outre ma répulsion physique et de trouver intérêt à ces œuvres par l'analyse.

Cette lecture gavage je la pratique d'habitude pour des œuvres narratives fleuves qui m'immergent totalement dans leur univers (le seigneur des anneaux, Warlock, La Horde du contrevent). Dans ce cas c'est un plaisir de se couper du monde social immédiat.

Mais je pense que ce sera aussi très opérant pour LNH comme ça aurait pu l'être pour d'autres œuvres répulsives (dont le principe répulsif tient à une aversion totale à l'auteur, l'homme/la femme derrière l'œuvre, souvent d'ailleurs des œuvres autobiographiques, ça m'a même jusqu'ici éloigné des Mémoires d'outre-tombe alors que le style de Chateaubriand est objectivement sublime)

Merci pour tes conseils Tangleding! Je vais programmer la lecture de LNH cet été, mais lire ce pavé H24 risque d'être mission impossible pour moi... Il va me falloir au moins 3 semaines pour le lire!

Séléné a écrit:
Personnellement, j'ai bien aimé Madame d'Aulnoy grâce au "girl power", à ses réflexions sur le mariage et à son côté "féministe". C'est l'introduction qui m'a permis de m'y mettre à fond (elle est excellente, je trouve). Par contre, je suis beaucoup moins fan de Perrault... Le point positif : c'est que les contes se lisent très facilement et rapidement!

Merci, Séléné. Je vais commencer par l'intro. C'est vrai, quand une oeuvre nous déplait ou nous inquiète, cela aide vraiment à s'y mettre.

Merci beaucoup pour tous vos retour suite à mon message! On se sent moins seul! Organisation, méthode, lecture des oeuvres et no stress! Je choisis la méthode tortue :-D

Et j'y pense, quand vous dites faire des "ET" (explications de textes, j'imagine), que faites vous? Un passage au hasard (ou pas!) dans les oeuvres que vous bossez à fond? Ou alors autre chose? (Naïveté quand tu nous tient... mais je préfère demander!)
Merci!!

bullebloub a écrit:Et j'y pense, quand vous dites faire des "ET" (explications de textes, j'imagine), que faites vous? Un passage au hasard (ou pas!) dans les oeuvres que vous bossez à fond? Ou alors autre chose? (Naïveté quand tu nous tient... mais je préfère demander!)
Merci!!

De mon côté, je fais une vraie explication de texte en temps réel avec question de grammaire, en choisissant un passage intéressant (de mon point de vue). Pour DB par exemple, c'est assez facile : un sonnet dans la partie élégiaque ou un sonnet dans la partie satirique + Question de grammaire sur la négation ou sur les prépositions, et c'est parti!

bullebloub a écrit:Et j'y pense, quand vous dites faire des "ET" (explications de textes, j'imagine), que faites vous? Un passage au hasard (ou pas!) dans les oeuvres que vous bossez à fond? Ou alors autre chose? (Naïveté quand tu nous tient... mais je préfère demander!)
Merci!!

Certains passages des oeuvres au programme sont très connus donc je pensais partir là-dessus (voir les Lagarde & Michard, les Mitterand etc ainsi que les manuels de lycée); un formateur m'avait cependant conseillé de carrément prendre un passage au hasard (évidemment avec une certaine cohérence donc il faut connaitre les oeuvres au préalable pour ne pas sélectionner n'importe quoi) pour travailler notamment la méthode.

Ca y est, ici aussi, ça redémarre doucement.
Vous lire me motive même si ça met aussi une certaine pression.
- J'ai déjà lu et bossé Genet (puisque recalée des oraux cette année).
- J'ai lu Cyrano (mais rien fiché pour le moment) : j'ai découvert l'œuvre et ça me paraît extrêmement riche en effet.
- Je suis dans LNH : quelle galère franchement ! Je lis et fiche en même temps et je n'en suis qu'à la fin de la 2e partie du coup... 
Je sens que ça va m'occuper tout le mois de mai.
- En juin, je pense m'occuper de DB, des contes et revoir le film.  :Descartes: 
- Cet été : les œuvres de comparée (l'an dernier, je ne les ai lues qu'en février = grosse erreur !) et si possible 2e lecture de toutes les autres œuvres.

Comme Tandgleding, je pense qu'il faut se concentrer sur les œuvres et rien que sur les œuvres dans un premier temps et évidemment sur la méthodo des épreuves.

@ Bullebloub : Je pense qu'il vaut mieux faire des ET sur des passages saillants des textes. C'est aussi une façon de fréquenter les textes en profondeur, d'emmagasiner des idées pour l'écrit.

Bonjour,
J'arrive un peu tard mais j'aimerais moi aussi passer le concours en 2022. Je vis et suis en poste a l’étranger; ce qui complique bcp la possibilité de travailler en groupe ou d'avoir accès a des ressources, et le padlet d'Isabelle Dumas est vraiment une mine d'or ! .
Est-ce qu'il y aurait de travail qui accepterait encore des participants/adhérents ) ?


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https://www.neoprofs.org/viewtopic.php?t=133373