- DalvarNiveau 6
Bonjour, je serais intéressé par les avis des collègues sur les phases de sensibilisation en début de chapitre qu'on trouve souvent dans les manuels, où il y a une série d'affirmations sur lesquelles les élèves doivent donner leur avis. Je regarde les corrigés du capes en ce moment et il est souvent indiqué qu'il ne faut pas faire ça (alors que je vois souvent ça dans les manuels ou les cours des collègues) :
"Les « phases de sensibilisation » visant à mettre en lumière les représentations des élèves ont souvent peu d’intérêt car parfois elles questionnent des « quasi-évidences » et parfois, elles n’ont d’autre objectif que de faire dire des choses fausses aux élèves dans le seul intérêt de rétablir ensuite la « réalité scientifique »."Je trouvais que d'un côté ça permet d’accrocher un peu les élèves, des fois ça part en petits débats, mais souvent ils aiment bien troller, plus il est évident qu'une affirmation n'est pas politiquement correcte et plus ils vont la soutenir. Et aussi ça dure toujours plus longtemps que je ne l'avais prévu.
Qu'en pensez-vous ? Et je me demande aussi si il y a la même chose dans d'autres matières ?
"Les « phases de sensibilisation » visant à mettre en lumière les représentations des élèves ont souvent peu d’intérêt car parfois elles questionnent des « quasi-évidences » et parfois, elles n’ont d’autre objectif que de faire dire des choses fausses aux élèves dans le seul intérêt de rétablir ensuite la « réalité scientifique »."
Qu'en pensez-vous ? Et je me demande aussi si il y a la même chose dans d'autres matières ?
- DanskaProphète
Je ne vois pas beaucoup d'intérêt à ces petits questionnaires, pas sous cette forme en tout cas. D'ailleurs tous les manuels n'en proposent pas.
Pour accrocher les élèves et faire un tour rapide des idées reçues je prends souvent quelques minutes en début de chapitre pour demander ce qu'ils savent ou pensent savoir sur le sujet qu'on aborde, ce que ça leur évoque. En 2nde c'est souvent intéressant, en 1ère moins (déjà c'est plus technique, ils ont moins d'idées ; ou au contraire ils ont déjà abordé le sujet l'année précédente et ne le découvrent pas). Et en Tle je ne fais plus rien du tout : on n'a déjà pas le temps de finir le programme, j'ai supprimé tous les à côtés sans état d'âme.
Pour accrocher les élèves et faire un tour rapide des idées reçues je prends souvent quelques minutes en début de chapitre pour demander ce qu'ils savent ou pensent savoir sur le sujet qu'on aborde, ce que ça leur évoque. En 2nde c'est souvent intéressant, en 1ère moins (déjà c'est plus technique, ils ont moins d'idées ; ou au contraire ils ont déjà abordé le sujet l'année précédente et ne le découvrent pas). Et en Tle je ne fais plus rien du tout : on n'a déjà pas le temps de finir le programme, j'ai supprimé tous les à côtés sans état d'âme.
- RBNiveau 1
Quand il s'agit d'un chapitre de sociologie, j'aime bien procéder, selon les séances par un sondage de la classe. Je le fais oralement mais ça pourrait être clairement informatisé.
Par exemple, lorsque j'évoque les relations amoureuses (notamment dans le chapitre sur les liens sociaux), je commence par les interroger sur la "liberté" du choix du partenaire et sur leurs propres critères. Ensuite, nous comparons ça aux statistiques et poursuivons avec des explications issues de textes.
Chacune de mes séances commence par une question à laquelle il s'agit de répondre en une heure. Il peut aussi m'arriver de leur demander d'écrire leur avis sur le sujet, puis soit d'échanger collectivement sur le sujet, soit de comparer les éléments de cours avec leur réponse initiale afin de déterminer si leurs évidences sont remises en question ou si certains aspects du thème n'ont pas été traités.
Par exemple, lorsque j'évoque les relations amoureuses (notamment dans le chapitre sur les liens sociaux), je commence par les interroger sur la "liberté" du choix du partenaire et sur leurs propres critères. Ensuite, nous comparons ça aux statistiques et poursuivons avec des explications issues de textes.
Chacune de mes séances commence par une question à laquelle il s'agit de répondre en une heure. Il peut aussi m'arriver de leur demander d'écrire leur avis sur le sujet, puis soit d'échanger collectivement sur le sujet, soit de comparer les éléments de cours avec leur réponse initiale afin de déterminer si leurs évidences sont remises en question ou si certains aspects du thème n'ont pas été traités.
- DalvarNiveau 6
RB a écrit:
Chacune de mes séances commence par une question à laquelle il s'agit de répondre en une heure. Il peut aussi m'arriver de leur demander d'écrire leur avis sur le sujet, puis soit d'échanger collectivement sur le sujet, soit de comparer les éléments de cours avec leur réponse initiale afin de déterminer si leurs évidences sont remises en question ou si certains aspects du thème n'ont pas été traités.
ça m'intéresse, tu aurais des exemples du genre de questions que tu poses ?
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