Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

Je ne comprends pas pourquoi on n’utilise pas les hôtels pour isoler. C’est effectivement impossible dans beaucoup de logements.

On est choyé...

mgb35 a écrit:Je pense aussi que le côté "bon élève" des profs jouent en notre faveur sur ce coup. Quand on voit les clusters dans les hôpitaux ( entre soignants) ou celui au commissariat de Rennes, j'ai peine à penser que tous ces gens respectent les règles entre personnels. Je ne connais pas de clusters de ce type en collège ou lycée.

Dans mon collège nous avons évité un cluster entre profs de justesse, ils mangaient à 4 sur une table de deux sans masque et surtout passaient ensuite tout le temps de la pause déjeuner sans masque avec un café qui durait bien 1 h !!! Nous avons eu deux profs positifs. Et 6 profs contact dans un collège de 25 profs, cela à considérablement changer les emploi du temps des élèves pendant une semaine.

Depuis plus aucun prof n'enlève son masque pour discuter pendant les pauses (1 ou 2h) alors que j'étais le seul à conserver mon masque dans la salle des profs avant !! Il aura fallu attendre 6 mois avant que les règles soient respectées... Et finalement les profs qui avant étaient au bord du malaise après des apnées d'une heure, réussissent à conserver leur masque 4 h de suite.

Pour les clusters dans les hopitaux, je pense que c'est exactement pareil. Je reprends toujours l'exemple que je connais par ma belle-soeur infirmière en réanimation avec les covid, son service est le seul avec 0% de contamination et la seule infirmière contaminée était extérieure au service et est venue en renfort pour 2h avec le mauvais masque. Le service administratif est le plus touché. Et pourtant c'est vraiment très pénible d'effectuer un service presque sans pause avec un masque FFP2. Alors que comme dans les salles des profs, dans le service administration comme ils sont loin des malades (en théorie) et bien c'est vraiment très très dur de rester 2h de suite avec un masque alors qu'on connait très bien ses 3 collègues de bureau...

Ma nièce infirmière et tout son service ont été contaminés. Tous jeunes ils respectaient bien les mesures au boulot mais se voyaient régulièrement en dehors y compris pendant le confinement. Résultat elle est bien malade mais le pire c'est l'inconscience dont ils ont tous fait preuve .

Verdurette a écrit:Pour en revenir au problème spécifique du Covid , l'isolement n'a pas été bien expliqué du tout, et je pense que beaucoup de gens ne le pratiquent pas, ou pas bien. Ils n'en ont pas toujours la possibilité matérielle non plus, faites donc chambre à part dans votre studio ou votre 40 m2 pour six... Or c'est une action importante.

Au-delà des explications, je pense que globalement tout le monde le sait mais personne n'a vraiment pris consciense du problème, beaucoup de familles pensent que c'est comme la varicelle, après on ne risque plus de l'attrapper et en plus contrairement à la varicelle, on n'a même pas de fièvre ni de boutons dans la plupart des cas. Donc personne n'a peur. Et je ne parle pas de famille non instruite je parle de la pensée globale dans la salle des profs.

Quand j'explique comment je me suis isolé pour une fièvre pendant une semaine avant l'arrivée des tests et comment nous l'avons fait avec un enfant pendant 4 jours, je passe pour un grand malade auprès des collègues.

Il y a aussi un côté psychologique : se protéger du covid est une forme de défiance de l'autre, et c'est très difficile de penser qu'il faut se "méfier" de ses proches en famille. e pense que c'est déjà différent lorsqu'on est devant un malade avéré. Mais je me rappelle à quel point ça me paraissait incongru (et pourtant c'était indispensable) de mettre un masque pour m'occuper de ma fille aînée nouvelle-née parce que j'avais bêtement pris froid dans la salle d'accouchement et avais un gros rhume.

Ma famille refusait d'admettre à noël que nous étions vulnérables mon mari et moi (sauf mes enfants). Tout le monde voulait venir faire la fête chez nous et quand nous avons annulé ils se sont tous réunis entre eux y compris ma nièce infirmière en m'expliquant qu'il faut bien vivre avec le covid. Ça m'a vraiment fait mal mais je ne regrette pas cette annulation au vu de la contamination de ma nièce qui a eu lieu très peu de temps après. Mais je me prends régulièrement des remarques dans les dents au sujet de mon télétravail, autrement dit de mes longues vacances .... Franchement si je n'enseignais pas une matière mourante je me serais bien fait placer en asa pour leur donner raison !

Je viens de voir le bandeau suivant sur la chaîne télé France info : "Les médecins de l'Education nationale demandent la fermeture des écoles dès aujourd'hui et pour 4 semaines". J'espère que cette info sera relayée par les autres chaînes et j'aimerais qu'ils expliquent ce qu'ils constatent sur le terrain.

Covid-19 : plusieurs cas dont deux de variants détectés, un collège ferme ses portes dans le Val-d'Oise.
https://amp.lefigaro.fr/flash-actu/covid-19-deux-cas-de-variants-detectes-une-ecole-ferme-ses-portes-dans-le-val-d-oise-20210208

Plusieurs cas de Covid-19 ont été signalés au collège Jules-Ferry à Eaubonne, dans le Val-d'Oise, dont deux positifs au variant sud-africain, entraînant la fermeture ce lundi 8 février de l'établissement.

Il sera fermé jusqu'à la rentrée en mars.

Manu7 a écrit:

Verdurette a écrit:Pour en revenir au problème spécifique du Covid , l'isolement n'a pas été bien expliqué du tout, et je pense que beaucoup de gens ne le pratiquent pas, ou pas bien. Ils n'en ont pas toujours la possibilité matérielle non plus, faites donc chambre à part dans votre studio ou votre 40 m2 pour six... Or c'est une action importante.

Au-delà des explications, je pense que globalement tout le monde le sait mais personne n'a vraiment pris consciense du problème, beaucoup de familles pensent que c'est comme la varicelle, après on ne risque plus de l'attrapper et en plus contrairement à la varicelle, on n'a même pas de fièvre ni de boutons dans la plupart des cas. Donc personne n'a peur. Et je ne parle pas de famille non instruite je parle de la pensée globale dans la salle des profs.

Quand j'explique comment je me suis isolé pour une fièvre pendant une semaine avant l'arrivée des tests et comment nous l'avons fait avec un enfant pendant 4 jours, je passe pour un grand malade auprès des collègues.

Viens dans mon établissement, tu ne seras pas le premier à agir ainsi et personne ne te traitera de grand malade.

Manu7 a écrit:

Verdurette a écrit:Pour en revenir au problème spécifique du Covid , l'isolement n'a pas été bien expliqué du tout, et je pense que beaucoup de gens ne le pratiquent pas, ou pas bien. Ils n'en ont pas toujours la possibilité matérielle non plus, faites donc chambre à part dans votre studio ou votre 40 m2 pour six... Or c'est une action importante.

Au-delà des explications, je pense que globalement tout le monde le sait mais personne n'a vraiment pris consciense du problème, beaucoup de familles pensent que c'est comme la varicelle, après on ne risque plus de l'attrapper et en plus contrairement à la varicelle, on n'a même pas de fièvre ni de boutons dans la plupart des cas. Donc personne n'a peur. Et je ne parle pas de famille non instruite je parle de la pensée globale dans la salle des profs.

Quand j'explique comment je me suis isolé pour une fièvre pendant une semaine avant l'arrivée des tests et comment nous l'avons fait avec un enfant pendant 4 jours, je passe pour un grand malade auprès des collègues.

Pareillement :
Pendant le premier confinement, comme je suis allée "garder les enfants des soignants", sans masques fournis... j'avais cousu les miens... j'avais mon gel... mes lingettes...

Je me suis auto confinée, 2 semaines, chambre à part, distanciation de mon mari, mais nous avons une grande maison, c'est facile pour nous !
ce n'est pas le cas pour tout le monde...

Retour de toussaint :
j'ai eu beaucoup d'élèves malades, ou cas contacts, et des collègues aussi :
rebelotte, chambre à part...
je n'avais pas de symptômes, mais sachant qu'on peut être asymptomatique, j'ai préféré m'isoler que de risquer de contaminer mon mari, personne vulnérable...

Et oui, je passe pour "space" ! mais bon, m'en fiche !
je tiens à mon mari, pas au regard des autres !

Cleroli a écrit:Je viens de voir le bandeau suivant sur la chaîne télé France info : "Les médecins de l'Education nationale demandent la fermeture des écoles dès aujourd'hui et pour 4 semaines". J'espère que cette info sera relayée sur les autres chaînes et j'aimerais qu'ils expliquent ce qu'ils constatent sur le terrain.

ah bon ?!
mais y a t-il une raison qu'on ignore ?

ProvençalLeGaulois a écrit:En même temps nous on a demi-groupes, distanciation à la DP, masques majoritairement portés correctement, gel hydroalcoolique à volonté, savon dans les WC (parait que c'est exceptionnel), fenêtres qui s'ouvrent, nettoyage des poignées et autre régulier... Et au final 2 classes fermées pour la semaine et d'autres en voie de l'être (et c'est la même chose à divers degrés dans les autres étabs de la ville).
Bref, on s'agite beaucoup mais on sous-estime le facteur "pas de chance".

Quand le virus circule très fort, il n'y a pas de raison qu'il n'y ait pas de nombreux cas dans les étbts, même en prenant des précautions. Les élèves peuvent aussi se contaminer en dehors. J'ai certains étudiants qui me parlent de semaines où ils ne peuvent pas faire d'exposés pour cause de réunions familiales le week-end qui précède... C'est bien la peine qu'on s'épuise en distanciel, hybride etc. si ensuite ils font des déplacements de ce type le weekend -- parce qu'il ne s'agit vraisemblablement pas de réunions à six personnes.

Cicyle a écrit:Je suis en primaire, où on côtoie beaucoup les parents et je fais un constat : les enfants portent le masque comme leurs parents. Ceux dont les parents font n'importe quoi le portent mal. Ceux dont les parents le portent bien le portent très bien dès 6 ans.

Même constat dans la rue et au marché

Flo44 a écrit:En tout cas, nous sommes probablement tous d'accord pour dire que si on fournissait 2 masques chirurgicaux aux élèves par jour, dans une taille adaptée, nous n'aurions pas les problèmes de masque sale/oublié/peu protecteur... mais assurément ça coûte trop cher pour nos gouvernants
Pour le port du masque, on ne peut hélas pas faire grand-chose. Dans certains établissements il y a des sanctions prévues pour les élèves récalcitrants, dans d'autres les professeurs s'énervent depuis des mois car la direction s'en moque. Il faudrait aussi que les infirmières prennent leur rôle au sérieux. Chez nous l'infirmière a conseillé aux élèves de croiser les élastiques. Les élèves sont contents, "on respire mieux". Évidemment vu les trous béants sur les joues.

Les masques chirurgicaux sont lavables 10 fois en les rajoutant dans une lessive normale, je vois des boites de 50 masques enfant pour 7 euros dans les commerces. On se demande pourquoi on ne pourrait pas faire une dotation de 10 masques par élèves en primaire en demandant aux parents de les laver. Evidemment, ça demanderait que les rectorats s'attellent à un travail sur ce point. Ouh là là...

Diclonia a écrit:

Cleroli a écrit:Je viens de voir le bandeau suivant sur la chaîne télé France info : "Les médecins de l'Education nationale demandent la fermeture des écoles dès aujourd'hui et pour 4 semaines". J'espère que cette info sera relayée sur les autres chaînes et j'aimerais qu'ils expliquent ce qu'ils constatent sur le terrain.

ah bon ?!  
mais y a t-il une raison qu'on ignore ?

Il faut croire qu'ils n'ont pas bien appris le discours de Blanquer.
Voici l'article sur le site de Fce Info 

France Info a écrit:Le syndicat majoritaire des médecins de l’Éducation nationale rappelle que les élèves "sont des maillons actifs de la chaîne de transmission, surtout depuis l’apparition des nouveaux variants". La présence du virus en milieu scolaire est "de plus en plus forte". Les médecins alertent sur le nombre d'établissements scolaires qui "s'épuisent" dans la gestion des cas d'élèves positifs ou cas contacts. Les fermetures de classes ou d'établissements "se multiplient". Ils soulignent également que "les tâches des ARS et des CPAM ont été déléguées aux professionnels de santé de l’Éducation nationale déjà surchargés de travail". (...)D'autant plus que "le gouvernement a autorisé les déplacements dans l’Hexagone, donc le brassage des populations", font valoir les médecins de l'Éducation nationale. Ils demandent à leur ministre de tutelle de "tenir compte de l’avis des médecins de l’Éducation nationale qui sont experts de la promotion de la santé à l’école".

Source

euh…… Que Choisir l'a affirmé, mais ça n'est pas spécialement assuré

https://www.lefigaro.fr/sciences/les-masques-chirurgicaux-sont-lavables-en-machine-assure-l-ufc-que-choisir-20201111

«Bonne nouvelle pour le porte-monnaie et la planète!», assure l'UFC-Que Choisir. L'association de consommateurs a réalisé un test sur trois modèles de masques chirurgicaux achetés en grandes surfaces et en parapharmacie qui montre qu'après 10 lavages en machine à 60 °C, ces équipements gardent de bonnes capacités de filtration. «Les masques restent également suffisamment respirables pour être portés plusieurs heures sans trop d'inconfort», assure-t-elle.
«En principe, et selon les recommandations du Haut Conseil de la santé publique (HCSP), les masques chirurgicaux à usage unique doivent être jetés dans une poubelle après utilisation», a toutefois indiqué jeudi la Direction générale de la Santé à France Télévisions. Car en théorie, les masques chirurgicaux sont à usage unique. En milieu hospitalier, ils peuvent être utilisés jusqu'à 4 heures. Des contraintes coûteuses pour le consommateur qui n'a pas forcément besoin du même degré de protection qu'un soignant.

Ça veut dire quoi exactement de “bonnes capacités de filtration”? à quel pourcentage?
Et d'autre part, le rappel fait ensuite indique bien que ça n'est pas fait pour: ce qui semble indiquer que la norme appliquée ne garantit strictement rien au-delà de l'utilisation prescrite.

Ne perdez pas espoir: vendredi commencent les vacances pour Paris-Créteil-Versailles, on "aura tenu" jusqu'aux vacances...

Eh bien la semaine dernière, chez nous, on avait un élève cas contact de ses parents avec variant. Aucune classe n'est fermée. Les cas contacts ne "tournent" pas positif. Je crois qu'en fait c'est l'inverse, les cas contacts sont anciennement positifs asymptomatiques et contaminent leurs camarades dont 1 par hasard a des symptômes un peu forts et se fait tester. Les élèves ont tous des rhumes mais aucun ne se fait tester car ils n'ont pas de fièvre et ne toussent pas.
L'isolement c'est souvent difficile. Comment faire les courses, voire s'occuper de ses enfants si on est malade avec fièvre et compagnie? Cela aurait dû être pensé en amont, mais comme d'habitude...

Verdurette a écrit:Théoriquement, un cas de Covid (quel qu'il soit) avéré pour un élève de  maternelle entraine la fermeture car on considère que, ne portant pas de masques, tous les élèves sont cas contacts. Mais comme on teste fort peu en maternelle, cela se produira rarement.
En élémentaire, il fallait trois cas, si c'est un cas avec variant anglais, on ferme au premier cas.
Les enseignantes de maternelle portent un masque qui est censé protéger les enfants, pas elles. On considère qu'on n'est pas cas contact d'une personne positive si cette dernière porte un masque qui l'empêche théoriquement de vous contaminer. Pas l'inverse. Ou alors il fallait doter les PE de maternelle d'un masque FFP2.
Rappelons toutefois que les clusters hospitaliers récents se sont constitués avec des personnels soignants s qui portent le masque ... toute la journée.

Désolée, je coupe la fin de ton message : à l'hopital de la Pitié Salpétrière qui fait partie de ma fac, il y a eu des clusters en effet, mais toujours liés à des moments de restauration ou de pause. Il faut bien que les médecins et les personnels infirmiers mangent et boivent durant la journée, parfois ils n'ont que des petites salles de repos communes pour le faire, et visiblement l'APHP est aussi radine que les rectorats sur les purificateurs d'air. Le port du masque + l'aération protègent. Chez nous une collègue secrétaire positive a travaillé deux jours dans un bureau à environ 2m d'une autre avant de se rendre compte qu'elle était cas contact et positive, notre deuxième collègue ne l'a pas attrapé. La première l'avait attrapé d'une autre collègue avec qui elle avait déjeuné sur un banc dans un des halls intérieurs de la Sorbonne, en se parlant sans masque à 1 m de distance pendant à peu près 30 40 minutes.
Depuis on s'impose le télétravail, c'est infernal mais plus sûr.

Mais connaissez-vous des gens ayant été testés positifs, mais qui pour tout symptômes avaient maux de tête, nez bouché, toux, comme un rhume que tu évoques ? Il est vrai que sans la perte de goût-odorat et en l'absence de fièvre, les médecins cataloguent les maux comme état grippal ou simple rhume...

epekeina.tes.ousias a écrit:euh…… Que Choisir l'a affirmé, mais ça n'est pas spécialement assuré

https://www.lefigaro.fr/sciences/les-masques-chirurgicaux-sont-lavables-en-machine-assure-l-ufc-que-choisir-20201111

«Bonne nouvelle pour le porte-monnaie et la planète!», assure l'UFC-Que Choisir. L'association de consommateurs a réalisé un test sur trois modèles de masques chirurgicaux achetés en grandes surfaces et en parapharmacie qui montre qu'après 10 lavages en machine à 60 °C, ces équipements gardent de bonnes capacités de filtration. «Les masques restent également suffisamment respirables pour être portés plusieurs heures sans trop d'inconfort», assure-t-elle.
«En principe, et selon les recommandations du Haut Conseil de la santé publique (HCSP), les masques chirurgicaux à usage unique doivent être jetés dans une poubelle après utilisation», a toutefois indiqué jeudi la Direction générale de la Santé à France Télévisions. Car en théorie, les masques chirurgicaux sont à usage unique. En milieu hospitalier, ils peuvent être utilisés jusqu'à 4 heures. Des contraintes coûteuses pour le consommateur qui n'a pas forcément besoin du même degré de protection qu'un soignant.

Ça veut dire quoi exactement de “bonnes capacités de filtration”? à quel pourcentage?
Et d'autre part, le rappel fait ensuite indique bien que ça n'est pas fait pour: ce qui semble indiquer que la norme appliquée ne garantit strictement rien au-delà de l'utilisation prescrite.

La filtration de ces masques (qui sont en plastique) dépend de leurs capacités électrostatiques. Il ne faut pas mettre d'adoucissant pour ne pas les modifier, mais un lavage à 30° ou à froid et à la lessive détruit le virus, à 60 les autres bactéries ou champignons. Si on ne veut pas laver à 60, on peut mettre de l'alcool dessus avant lavage. Ils sèchent très vite, on peut les repasser, je ne le fais pas.
Pour les FFP2, il ne faut pas les mouiller. On peut les "recycler" en les laissant attendre une semaine entre deux utilisations de 4h ou 8h (j'en change à l'heure du déjeuner quand je fais des journées complètes à la fac), et les désinfecter très efficacement en les mettant au four à 60°. Si on a fait une tartiflette avant... s'attendre à ce que les masques soient agréablement parfumés. #boulet

A Tuin a écrit:Mais connaissez-vous des gens ayant été testés positifs, mais qui pour tout symptômes avaient maux de tête, nez bouché, toux, comme un rhume que tu évoques ? Il est vrai que sans la perte de goût-odorat et en l'absence de fièvre, les médecins cataloguent les maux comme état grippal ou simple rhume...

C'est souvent le cas des enfants ou ados me semble-t-il.

A Tuin a écrit:Mais connaissez-vous des gens ayant été testés positifs, mais qui pour tout symptômes avaient maux de tête, nez bouché, toux, comme un rhume que tu évoques ? Il est vrai que sans la perte de goût-odorat et en l'absence de fièvre, les médecins cataloguent les maux comme état grippal ou simple rhume...

Mes deux élèves qui ont été restés positifs pour le covid ont eu des symptômes très légers, comme un rhume.

Pareil dans mon collège, plusieurs élèves testés positifs n'ont guère eu plus de symptômes qu'un gros rhume avec un peu de fièvre.

A Tuin a écrit:Mais connaissez-vous des gens ayant été testés positifs, mais qui pour tout symptômes avaient maux de tête, nez bouché, toux, comme un rhume que tu évoques ? Il est vrai que sans la perte de goût-odorat et en l'absence de fièvre, les médecins cataloguent les maux comme état grippal ou simple rhume...

Je n'ai pas été testé, mais ma compagne avait perdu l'odorat et tous les symptômes qui vont bien. Peu de chance que je ne l'ai pas eu ! Je n'ai eu que quelques maux de tête, quelques éternuments et de la fatigue. Je suis en général assez peu sensible aux maladies, ce qui pourrait expliquer quelque peu cet état.