- voyageurNiveau 5
Danska a écrit:Plusieurs messages hors-sujets ont été corbeillés. Quelques rappels de base dans ce topic :
1/ nous discutons de la situation dans l'EN, et non dans la France entière et dans le monde ;
2/ les attaques contre un membre du forum n'ont pas leur place ici ;
3/ toute information doit être sourcée.
@voyageur, je te remercie par conséquent de bien vouloir préciser ta source pour ce chiffre de 80 % que tu avances.
Il y aussi cet article (mais plus vieux)
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/86-des-personnes-contaminees-par-le-covid-19-n-auraient-pas-de-symtpomes_148191
- CleroliDoyen
J'ai l'impression qu'il est très difficile de quantifier la part d'asymptomatiques mais quoi qu'il en soit, on semble loin des 80% selon les Canadiensvoyageur a écrit:Danska a écrit:@voyageur, je te remercie par conséquent de bien vouloir préciser ta source pour ce chiffre de 80 % que tu avances.
Il y aussi cet article (mais plus vieux)
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/86-des-personnes-contaminees-par-le-covid-19-n-auraient-pas-de-symtpomes_148191
SourceRevue nationale de Santé publique du Québec a écrit:Parmi 13 études jugées à faible risque de biais portant sur 663 cas, la proportion de personnes asymptomatiques variait de 4 % à 41 % selon les études. La proportion globale estimée était de 17 % (IC à 95 % : 14 % à 20 %) [37].
et précision apportée par l'article
Ce document est basé sur une recension des publications et prépublications scientifiques, ainsi que de la littérature grise. Cette recension a été effectuée en consultant les sites Internet des principales revues scientifiques et éditeurs de revues scientifiques (Centers for Disease Control and Prevention, New England Journal of Medicine, Journal of the American Medical Association, The Lancet, Cell, British Medical Journal, Elsevier, Oxford, Nature, Wiley, Cambridge, Science, Sage, PlosONE), un moteur de recherche scientifique (Google Scholar) ainsi que les références des publications consultées. La recherche utilisait des mots-clés associés à la COVID-19 (COVID, SARS-CoV-2) ainsi que des mots clés associés au statut asymptomatique ou présymptomatique (asymptomatic, subclinical, presymptomatic). La recherche bibliographique a été complétée à partir des résultats de la veille scientifique sur la COVID-19 sur les cas asymptomatiques ou présymptomatiques produite par l’INSPQ. Le niveau d’appui aux constats tirés à partir de cette recension a été évalué en tenant compte du nombre de publications disponibles, de la qualité des études disponibles et de la concordance des résultats entre les études. Le contenu de ce document reflète l’état des connaissances en date du 18 décembre 2020.
- LadKlimaHabitué du forum
voyageur a écrit:Merci pour ce message
D'autre part, il y a eu, depuis le début de l'épidémie, 679 décès chez les 0-64 ans (HORS comorbidités)
Source : SPF
Bonne journée
Et pour précision : les 0-64 ans (comorbidités incluses) représentent environ 8% des décès, donc environ 6000 morts.
Une source : https://fr.statista.com/statistiques/1104103/victimes-coronavirus-age-france/
On a la même chez SPF mais je ne l'ai plus sous la main.
- nad81Niveau 6
Le protocole n'est pas le même pour ce variant ou alors c'est les effets du renforcé?
L'élève est asymptomatique du coup remontée sur 1 semaine et verdict: tous les élèves et l'équipe enseignante de la classe sont cas contacts même avec le masque et le protocole.
Heureusement que je suis en arrêt parce que concrètement j'aurai pu être la personne qui fait passer le variant anglais d'une ville à 3 villes... Parce que bon le test de l'élève date de mardi.
J'ai lu aussi dans le mail du CDE que le retour du personnel enseignant et des élèves ne peut se faire qu'après un test négatif à partir de mardi 9. D'ici là isolement et rappel des modalités de l'isolement.
Du coup ces mesures c'est spécifique au variant anglais?
EDIT: j'ai été surprise de l'obligation du test car jusqu'à présent une attention sur l'honneur suffisait au retour en classe
- mgb35Érudit
Édit : cela concerne les variants sud-africain et brésilien et non l'anglais.En cas de contamination par le variant dit "sud-africain" ou celui dit "brésilien", "la durée d'isolement est portée à dix jours" et il faudra un test négatif pour en sortir, avertit la DGS dans un "urgent" envoyé aux professionnels de santé. #Covid19 https://t.co/UeahtT9D0h pic.twitter.com/jK44czY0aV
— Nicolas Berrod (@nicolasberrod) February 7, 2021
- DanskaProphète
- Manu7Expert spécialisé
Kilmeny a écrit:gnafron2004 a écrit:Je crois que je me lèverais, et si le responsable de la réunion disait quelque chose, je lui ferais remarquer que c'est à lui de faire respecter la loi. (mais j'ai de la chance, mes collègues sont sérieux, le seul qui ne l'était pas a fini par porter son masque correctement comme tout le monde...)
C'était délicat, car c'était une réunion pour traiter un sujet compliqué et urgent.
Je suis choqué quand tu dis "assis à côté" car dans mon collège même si je trouve que les profs ne sont pas assez sérieux, nous ne sommes jamais assis à côté pendant les réunions (depuis le début de la crise sanitaire) qui se déroulent en salle de permanence (très grande) avec largement 2 m entre chacun.
- *Fifi*Modérateur
Je lis aussi dans ce document :mgb35 a écrit:C'est une nouveauté du jour :Édit : cela concerne les variants sud-africain et brésilien et non l'anglais.En cas de contamination par le variant dit "sud-africain" ou celui dit "brésilien", "la durée d'isolement est portée à dix jours" et il faudra un test négatif pour en sortir, avertit la DGS dans un "urgent" envoyé aux professionnels de santé. #Covid19 https://t.co/UeahtT9D0h pic.twitter.com/jK44czY0aV
— Nicolas Berrod (@nicolasberrod) February 7, 2021
Pour les variantes d’intérêt 20H/501Y.V2 et 20J/501Y.V3, la fermeture de la classe est automatiquement prononcée, suite à une investigation de niveau 3 à la main de l’ARS, et l’ensemble des élèves - ainsi que le ou les professeurs testés et les cas contacts identifiés à J0 et J+7 par RT-PCR, si l’un des cas suivants est confirmé :
1 enfant COVID+ contaminé par une des deux variantes d’intérêt ;
1 enfant cas-contact d’un parent ou membre de la fratrie contaminé par une des deux variantes d’intérêt.
_________________
Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- Manu7Expert spécialisé
Pat B a écrit:Une collègue de maternelle est hospitalisée pour Covid. Elle est certaine de l'avoir chopé au boulot : un enfant avait un peu de fièvre à la fin de la sieste, elle s'en est occupée avec l'atsem, la mère est venue le chercher... et la mère était positive au covid (edit : elle l'a découvert dans la journée et est venue justement chercher l'enfant parce qu'elle avait les résultats du test). Bilan : atsem et instit contaminées. D'autres élèves, peut-être, qui contamineront d'autres personnes ? On n'en sait rien, je l'ai appris trop tard pour faire bouger les choses, et ce sont les vacances désormais...
Quoiqu'il en soit, même si cet élève est testé, ma collègue ne sera jamais considérée cas contact vu le protocole EN, puisqu'elle porte un masque... et donc, le ministre (et mon cde dans la foulée) continuera à claironner que non, il n'y a pas de contamination dans les écoles.
Les profs des écoles en maternelle sont vraiment en danger...
Cette situation est triste, quand tu dis que la mère a découvert qu'elle était positive, je ne sais pas dans quelle condition, mais si elle avait des symptômes alors son enfant n'aurait pas du venir à l'école et je trouve que ce principe n'est pas assez connu et encore moins respecté pourtant les familles ont toutes reçues le protocole. Quand un membre du foyer a des symptômes alors les enfants ne doivent pas venir à l'école.
Pourquoi veux-tu que ta collègue soit considérée comme cas contact ? De toute manière, c'est un cas positif donc je ne vois pas pourquoi il faudrait la considérer comme un cas contact sauf si tu veux parler des statistiques. Mais je ne pense pas que de tels statistiques existent. A ma connaissance on ne fait pas de déclaration de cas contact école ou cas contact hors de l'école. Et comme tu le fais remarquer, de tels statistiques seraient utiles que si on connaissait la chaine de contact pour chaque cas positif, or souvent on ne sait pas vraiment.
Le gouvernement n'a jamais dit qu'il n'y avait pas de contamination dans les écoles. Il n'a jamais dit que le masque protégeait à 100%. Les protocoles ont été encore renforcé, ce n'est pas pour rien. Les risques sont réels et évidents. Et c'est vrai qu'en maternelle les risques sont plus importants car les enfants n'ont pas de masque.
- CassandrineNiveau 10
@Manu7 `,Manu7 a écrit:Cette situation est triste, quand tu dis que la mère a découvert qu'elle était positive, je ne sais pas dans quelle condition, mais si elle avait des symptômes alors son enfant n'aurait pas du venir à l'école et je trouve que ce principe n'est pas assez connu et encore moins respecté pourtant les familles ont toutes reçues le protocole. Quand un membre du foyer a des symptômes alors les enfants ne doivent pas venir à l'école.Pat B a écrit:Une collègue de maternelle est hospitalisée pour Covid. Elle est certaine de l'avoir chopé au boulot : un enfant avait un peu de fièvre à la fin de la sieste, elle s'en est occupée avec l'atsem, la mère est venue le chercher... et la mère était positive au covid (edit : elle l'a découvert dans la journée et est venue justement chercher l'enfant parce qu'elle avait les résultats du test). Bilan : atsem et instit contaminées. D'autres élèves, peut-être, qui contamineront d'autres personnes ? On n'en sait rien, je l'ai appris trop tard pour faire bouger les choses, et ce sont les vacances désormais...
Quoiqu'il en soit, même si cet élève est testé, ma collègue ne sera jamais considérée cas contact vu le protocole EN, puisqu'elle porte un masque... et donc, le ministre (et mon cde dans la foulée) continuera à claironner que non, il n'y a pas de contamination dans les écoles.
Les profs des écoles en maternelle sont vraiment en danger...
Pourquoi veux-tu que ta collègue soit considérée comme cas contact ? De toute manière, c'est un cas positif donc je ne vois pas pourquoi il faudrait la considérer comme un cas contact sauf si tu veux parler des statistiques. Mais je ne pense pas que de tels statistiques existent. A ma connaissance on ne fait pas de déclaration de cas contact école ou cas contact hors de l'école. Et comme tu le fais remarquer, de tels statistiques seraient utiles que si on connaissait la chaine de contact pour chaque cas positif, or souvent on ne sait pas vraiment.
Le gouvernement n'a jamais dit qu'il n'y avait pas de contamination dans les écoles. Il n'a jamais dit que le masque protégeait à 100%. Les protocoles ont été encore renforcé, ce n'est pas pour rien. Les risques sont réels et évidents. Et c'est vrai qu'en maternelle les risques sont plus importants car les enfants n'ont pas de masque.
les protocoles ont été renforcés???? En théorie certainement, en pratique ???? Pour les médias pour faire joli et c'est tout....
Concrètement, ma salle est nettoyée (je parle du sol) une fois par semaine... Les tables n'ont pas été faites depuis 10 jours. Plusieurs agents sont absents. Pour la cantine, plus de 730 DP qui mangent en moins de deux heures.... Pas de distanciation physique possible... Ce sont des tables de 12...
- VerduretteModérateur
En élémentaire, il fallait trois cas, si c'est un cas avec variant anglais, on ferme au premier cas.
Les enseignantes de maternelle portent un masque qui est censé protéger les enfants, pas elles. On considère qu'on n'est pas cas contact d'une personne positive si cette dernière porte un masque qui l'empêche théoriquement de vous contaminer. Pas l'inverse. Ou alors il fallait doter les PE de maternelle d'un masque FFP2.
Rappelons toutefois que les clusters hospitaliers récents se sont constitués avec des personnels soignants s qui portent le masque ... toute la journée.
Le problème c'est que pour le trouver, ce variant, il faut déjà tester, et tester en PCR avec le bon kit, et le séquençage, c'est long. Donc une bonne nouvelle pour une fois : un laboratoire d'Ivry sur Seine a développé une méthode de repérage des variants par criblage qui permet d'aller beaucoup plus vite et d'analyser beaucoup plus de prélèvements PCR positifs à la fois.
Le laboratoire Eurofins Biomnis d'Ivry-sur-Seine en Val-de-Marne a développé un nouveau kit de criblage et teste depuis le 23 janvier dernier, des prélèvements positifs à la Covid-19 afin de fournir aux autorités de santé, une cartographie de la circulation des nouveaux variants du coronavirus en France. Il s’agit d’une technique rapide : la PCR de criblage qui permet d'analyser jusqu'à 50 000 tests PCR positifs par jour.
https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=test-pcr-criblage-sont-nouveaux-tests-depister-variants
- Clecle78Bon génie
Bien-sûr que si ! Grâce en grande partie à la célèbre étude du professeur Cohen sur un seul enfant dans une seule école. Et il a encore du mal à l'admettre franchement.
- TivinouDoyen
Euh, si. Alors on peut jouer sur les mots et effectivement le gouvernement a dû dire qu'on n'était pas protégé à 100%.Manu7 a écrit:Pat B a écrit:Une collègue de maternelle est hospitalisée pour Covid. Elle est certaine de l'avoir chopé au boulot : un enfant avait un peu de fièvre à la fin de la sieste, elle s'en est occupée avec l'atsem, la mère est venue le chercher... et la mère était positive au covid (edit : elle l'a découvert dans la journée et est venue justement chercher l'enfant parce qu'elle avait les résultats du test). Bilan : atsem et instit contaminées. D'autres élèves, peut-être, qui contamineront d'autres personnes ? On n'en sait rien, je l'ai appris trop tard pour faire bouger les choses, et ce sont les vacances désormais...
Quoiqu'il en soit, même si cet élève est testé, ma collègue ne sera jamais considérée cas contact vu le protocole EN, puisqu'elle porte un masque... et donc, le ministre (et mon cde dans la foulée) continuera à claironner que non, il n'y a pas de contamination dans les écoles.
Les profs des écoles en maternelle sont vraiment en danger...
Cette situation est triste, quand tu dis que la mère a découvert qu'elle était positive, je ne sais pas dans quelle condition, mais si elle avait des symptômes alors son enfant n'aurait pas du venir à l'école et je trouve que ce principe n'est pas assez connu et encore moins respecté pourtant les familles ont toutes reçues le protocole. Quand un membre du foyer a des symptômes alors les enfants ne doivent pas venir à l'école.
Pourquoi veux-tu que ta collègue soit considérée comme cas contact ? De toute manière, c'est un cas positif donc je ne vois pas pourquoi il faudrait la considérer comme un cas contact sauf si tu veux parler des statistiques. Mais je ne pense pas que de tels statistiques existent. A ma connaissance on ne fait pas de déclaration de cas contact école ou cas contact hors de l'école. Et comme tu le fais remarquer, de tels statistiques seraient utiles que si on connaissait la chaine de contact pour chaque cas positif, or souvent on ne sait pas vraiment.
Le gouvernement n'a jamais dit qu'il n'y avait pas de contamination dans les écoles. Il n'a jamais dit que le masque protégeait à 100%. Les protocoles ont été encore renforcé, ce n'est pas pour rien. Les risques sont réels et évidents. Et c'est vrai qu'en maternelle les risques sont plus importants car les enfants n'ont pas de masque.
Mais enfin, depuis septembre notre ministre nous serine que les écoles sont les endroits les plus sûrs et que ce n'est pas à l'école que l'on se contamine.
Edit. Grillée par Clecle.
- Pontorson50Fidèle du forum
Manu7 a écrit:Kilmeny a écrit:gnafron2004 a écrit:Je crois que je me lèverais, et si le responsable de la réunion disait quelque chose, je lui ferais remarquer que c'est à lui de faire respecter la loi. (mais j'ai de la chance, mes collègues sont sérieux, le seul qui ne l'était pas a fini par porter son masque correctement comme tout le monde...)
C'était délicat, car c'était une réunion pour traiter un sujet compliqué et urgent.
Je suis choqué quand tu dis "assis à côté" car dans mon collège même si je trouve que les profs ne sont pas assez sérieux, nous ne sommes jamais assis à côté pendant les réunions (depuis le début de la crise sanitaire) qui se déroulent en salle de permanence (très grande) avec largement 2 m entre chacun.
Même système chez nous depuis la reprise du 11 mai.
- Pat BÉrudit
Verdurette a écrit:Théoriquement, un cas de Covid (quel qu'il soit) avéré pour un élève de maternelle entraine la fermeture car on considère que, ne portant pas de masques, tous les élèves sont cas contacts. Mais comme on teste fort peu en maternelle, cela se produira rarement.
En élémentaire, il fallait trois cas, si c'est un cas avec variant anglais, on ferme au premier cas.
Les enseignantes de maternelle portent un masque qui est censé protéger les enfants, pas elles. On considère qu'on n'est pas cas contact d'une personne positive si cette dernière porte un masque qui l'empêche théoriquement de vous contaminer. Pas l'inverse. Ou alors il fallait doter les PE de maternelle d'un masque FFP2.
Rappelons toutefois que les clusters hospitaliers récents se sont constitués avec des personnels soignants s qui portent le masque ... toute la journée.
Le problème c'est que pour le trouver, ce variant, il faut déjà tester, et tester en PCR avec le bon kit, et le séquençage, c'est long. Donc une bonne nouvelle pour une fois : un laboratoire d'Ivry sur Seine a développé une méthode de repérage des variants par criblage qui permet d'aller beaucoup plus vite et d'analyser beaucoup plus de prélèvements PCR positifs à la fois.
Sauf erreur de ma part, il me semble que le protocole indique que dans une classe de maternelle, s'il y a un élève positif, les autres sont cas contacts, mais pas l'enseignant puisqu'il porte un masque. Le protocole EN semble prévoir que les adultes porteurs de masques ne sont jamais cas contact même face à des élèves non masqués (EPS, maternelle, atsem dans les cantines...). Ce qui est une aberration du point de vue médical.
En l'occurrence, dans le cas que j'ai rapporté, je ne suis pas sûre que l'élève ait fini par faire un test, mais je suis certaine que la classe n'a jamais été fermée... donc j'en déduis qu'il n'a pas dû faire de test, sinon ils auraient appliqué le protocole (même si, apparemment, le médecin conseil du rectorat est très light dans ce domaine). On sait donc qu'il était positif (car symptomatique avec mère positive et car il a contaminé deux adultes), mais faute de test, le chef n'a pas d'obligation de prévenir les familles des camarades... c'est déprimant, et je suis sûre que c'est un cas courant.
- laMissSage
Enaeco a écrit:laMiss a écrit:Miss Messy a écrit:
Imaginons que d'ici quelques mois, nous soyons un certain nombre à avoir un Covid long, qui nous empêche de travailler, et que nous soyons à peu près certains de l'avoir contracté au travail. Que se passera-t-il ? Rien Va-t-on vers des procédures longues pour faire reconnaitre la responsabilité de notre employeur ? Oui. Quel geste fera-il pour toutes ces personnes rendues plus ou moins invalides, qui auront besoin de postes aménagés, de mi-temps, etc ? Aucun vu qu'on nous pousse vers la sortie.
L'Etat continuera-t-il à nier les contaminations à l'école si le pourcentage d'enseignants infectés est supérieur à celui des autres professions ? Oui, tant que les médias ne s'en empareront pas.
Et j'ajoute que d'après les données d'une assurance allemande, les enseignants sont le groupe avec le plus de diagnostics COVID (devant les personnels soignants) :
https://twitter.com/Ba_Serrano/status/1347524997112324106
Les élèves n'étaient pas masqués en Allemagne. Ca me semble à prendre en compte.
Tu as raison.
On a aussi des données en provenance d'Angleterre, mais là encore j'ignore quelle est la règle concernant le port du masque.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- VerduretteModérateur
- ElietteNiveau 9
Enfin maintenant ils sont en distanciel depuis la rentrée de janvier, tous les cours en visio...
- OlympiasProphète
- EnaecoVénérable
laMiss a écrit:Enaeco a écrit:laMiss a écrit:Miss Messy a écrit:
Imaginons que d'ici quelques mois, nous soyons un certain nombre à avoir un Covid long, qui nous empêche de travailler, et que nous soyons à peu près certains de l'avoir contracté au travail. Que se passera-t-il ? Rien Va-t-on vers des procédures longues pour faire reconnaitre la responsabilité de notre employeur ? Oui. Quel geste fera-il pour toutes ces personnes rendues plus ou moins invalides, qui auront besoin de postes aménagés, de mi-temps, etc ? Aucun vu qu'on nous pousse vers la sortie.
L'Etat continuera-t-il à nier les contaminations à l'école si le pourcentage d'enseignants infectés est supérieur à celui des autres professions ? Oui, tant que les médias ne s'en empareront pas.
Et j'ajoute que d'après les données d'une assurance allemande, les enseignants sont le groupe avec le plus de diagnostics COVID (devant les personnels soignants) :
https://twitter.com/Ba_Serrano/status/1347524997112324106
Les élèves n'étaient pas masqués en Allemagne. Ca me semble à prendre en compte.
Tu as raison.
On a aussi des données en provenance d'Angleterre, mais là encore j'ignore quelle est la règle concernant le port du masque.
Pareil.
Pas de port du masque en classe en Angleterre.
Si jamais on a un jour des études qui tiennent la route sur cet état des lieux, je ne serai pas surpris que les enseignants ne soient pas dans le "top contamination".
Ce n'est qu'un ressenti personnel, mais j'ai l'impression que le fait d'être confrontés à une situation chaotique (protocole inapplicable) nous fait nous sentir en danger et probablement être plus attentifs à notre protection.
Au sein de mon établissement, ça a davantage tourné entre le personnel administratif (pourtant bien moins nombreux et pas au contact des élèves) qu'au sein des profs. La petite pause café quotidienne a peut-être eu un impact. Pareil en entreprise.
- mgb35Érudit
- DicloniaExpert
un ancien collègue de moins de 50 ans, en bonne santé, sans pathologie, mais intubé 3 semaines, et encore faible 2 mois après appréciera... ah oui, contaminé ainsi que d'autres lors d'une réunion où le port du masque était aléatoire...voyageur a écrit:Ce n'est pas parce que les médias font un matraquage permanent sur cette grippe sévère (présentée comme peste et choléra réunis, alors qu'elle est surtout dangereuse pour des personnes âgées avec pathologies) que l'autre doit être considéré comme un "ennemi" !Simonella a écrit:Nous avons une réunion cette semaine. S'il y a un seul collègue qui ne respecte pas le port du masque, je rentre chez moi et fais connaître mes raisons à la direction. Je n'en peux plus, cette absence de respect envers les autres n'est plus supportable. Nos collègues, dans mon établissement, nous mettent clairement en danger.Le problème, ce sont les réunions : quand de tels individus s'assoient à côté de toi et reniflent pendant une bonne partie de la réunion et que tu ne peux pas te déplacer car il n'y a plus de chaises vides...
donc, oui, on met l'autre en danger de ne pas mettre le masque correctement !
- henrietteMédiateur
"Tout test, TAG (antigénique, NDLR) ou PCR, donnant lieu à un résultat positif doit désormais obligatoirement faire l'objet d'une RT-PCR de criblage en seconde intention, réalisée dans un délai de 36 heures maximum, afin de déterminer qu'il s'agit d'une contamination par une variante d'intérêt", édicte la DGS.
Tout cas contact de quelqu'un infecté par ce variant est à l'isolement 7 jours et doit passer un test à l'issue de son isolement. Il doit aussi prévenir ses propres cas contacts potentiels qui devront prendre des précautions particulières immédiatement (télétravail si c'est possible par exemple).
Les délais d'isolement pour les cas positifs à ces deux variants sont portés à 10 jours.
Plus spécifiquement pour l'EN :
Tests, isolement, école... La France renforce la surveillance des variants brésilien et sud-africainLa dernière mesure édictée par la DGS concerne l'Éducation nationale et renforce les conditions de fermeture des classes. Désormais, si un enfant est diagnostiqué positif à l'un des deux variants, ou est simplement cas contact d'un parent ou d'un membre de sa fratrie porteur de l'un de ces variants, la fermeture de sa classe sera "automatiquement prononcée".
https://www.bfmtv.com/amp/sante/tests-isolement-ecole-la-france-renforce-la-surveillance-des-variants-bresilien-et-sud-africain_AN-202102080050.html
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Miss MessyNiveau 7
A quand les spots télé massifs pour expliquer cela simplement ??
- VerduretteModérateur
Si c'est celle à laquelle je pense elle doit même le regretter tant elle nous aime ...Olympias a écrit:Tout cela n'empêche pas une journaliste éducation du Figaro de répéter que les enseignants sont parmi les moins contaminés.
Miss Messy a écrit:Donc, s'ils mettent en place ce que dit Henriette, ils vont aussi informer les familles que mettre à l'école ou au collège un enfant avec fièvre / diarrhée / frère malade / parent positif (barrer la mention inutile) n'est pas concevable ?
A quand les spots télé massifs pour expliquer cela simplement ??
C'est pour nous un problème bien antérieur au Covid, nous appelons même cela le syndrome de 13 h 30 : on met à l'école le matin, sans rien dire, un gamin à qui on a donné une dose de fébrifuge ou anti-diarrhéique. Pendant ou après le déjeuner, six heures après l'administration du médoc, la fièvre remonte, le gamin est mal fichu, on appelle la famille qui nous dit que ça attendra bien 16 h 30. C'est embêtant pour la classe, et c'est aussi très inconfortable pour le gamin qui serait mieux dans son lit au chaud. Et quand c'est une gastro, c'est paradisiaque pour tout le monde, surtout en élémentaire où les toilettes sont à l'autre bout du bâtiment et où on n'a pas de vêtements de rechange et rien pour laver le gamin.
Pour les suspicions de Covid, on insiste pour que la famille vienne chercher l'enfant immédiatement, avec les éventuels frères et sœurs, et je peux vous dire que nous n'avons jamais froid : nous sommes toutes bien habillées pour l'hiver.
Cela renvoie à un problème sociétal bien antérieur au Covid aussi : celui des parents (surtout les mères, n'ayons pas peur de le dire) qui doivent en permanence choisir entre leur travail et leurs enfants, surtout les peu diplômé(e)s qui prennent cher pour leurs absences pour enfant malade. Et en cas de Covid, on n'aura pas la ressource de mettre le gamin chez papy Mamie, ce qu'on faisait pour un rhume
Pour en revenir au problème spécifique du Covid , l'isolement n'a pas été bien expliqué du tout, et je pense que beaucoup de gens ne le pratiquent pas, ou pas bien. Ils n'en ont pas toujours la possibilité matérielle non plus, faites donc chambre à part dans votre studio ou votre 40 m2 pour six... Or c'est une action importante.
- JennyMédiateur
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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