- sensiferNiveau 5
Bonjour tout le monde,
J'entame l'épineuse question des fonctions autour du verbe pour mes 4e.
En tant que neotit, j'étais parti initialement sur un "remix" de manuels et de la GMF (en faisant de grandes coupes), mais j'ai reçu vendredi le Précis d'analyse grammaticale et logique de Cécile Révéret. J'ai pris une grosse claque et je jette donc au feu mon brouillon de prep - et à mort les question "à qui" ou "quoi"!
Après avoir classé les verbes entre les transitifs et les intransitifs, après avoir défini de manière très théorique le COD, le COI et le COS, je me dis qu'il serait pertinent de s'aventurer vers les compléments circonstanciels et les compléments essentiels... et je bloque sur ces derniers. Quelle définition claire adoptez-vous?
Merci d'avance!
J'entame l'épineuse question des fonctions autour du verbe pour mes 4e.
En tant que neotit, j'étais parti initialement sur un "remix" de manuels et de la GMF (en faisant de grandes coupes), mais j'ai reçu vendredi le Précis d'analyse grammaticale et logique de Cécile Révéret. J'ai pris une grosse claque et je jette donc au feu mon brouillon de prep - et à mort les question "à qui" ou "quoi"!
Après avoir classé les verbes entre les transitifs et les intransitifs, après avoir défini de manière très théorique le COD, le COI et le COS, je me dis qu'il serait pertinent de s'aventurer vers les compléments circonstanciels et les compléments essentiels... et je bloque sur ces derniers. Quelle définition claire adoptez-vous?
Merci d'avance!
- InvitéInvité
Le COS ne fait plus partie de la terminologie grammaticale officielle, il me semble.
Je ne bannis pas les questions "S V qui/à quoi ?", certains élèves ont besoin de ce questionnement pour appréhender la notion d'objet (et c'est très logique : "manger" est transitif direct puisqu'on "mange quelque chose" et dans cette phrase, quelle est cette chose que ... mange ? ... mange quoi ?" ... est l'objet de l'action de manger).
Pour répondre à la question, aucune puisque je ne parle jamais de compléments "essentiels", pas plus que je n'invite mes élèves à tronçonner des phrases en morceaux pour voir si on peut déplacer tel bout ou pas.
Je m'en tiens aux notions de sujet, d'objet, de circonstance, de lieu, de temps, de manière puis de cause et de conséquence.
Je ne bannis pas les questions "S V qui/à quoi ?", certains élèves ont besoin de ce questionnement pour appréhender la notion d'objet (et c'est très logique : "manger" est transitif direct puisqu'on "mange quelque chose" et dans cette phrase, quelle est cette chose que ... mange ? ... mange quoi ?" ... est l'objet de l'action de manger).
Pour répondre à la question, aucune puisque je ne parle jamais de compléments "essentiels", pas plus que je n'invite mes élèves à tronçonner des phrases en morceaux pour voir si on peut déplacer tel bout ou pas.
Je m'en tiens aux notions de sujet, d'objet, de circonstance, de lieu, de temps, de manière puis de cause et de conséquence.
- Hervé HervéFidèle du forum
sensifer a écrit:Bonjour tout le monde,
J'entame l'épineuse question des fonctions autour du verbe pour mes 4e.
En tant que neotit, j'étais parti initialement sur un "remix" de manuels et de la GMF (en faisant de grandes coupes), mais j'ai reçu vendredi le Précis d'analyse grammaticale et logique de Cécile Révéret. J'ai pris une grosse claque et je jette donc au feu mon brouillon de prep - et à mort les question "à qui" ou "quoi"!
Après avoir classé les verbes entre les transitifs et les intransitifs, après avoir défini de manière très théorique le COD, le COI et le COS, je me dis qu'il serait pertinent de s'aventurer vers les compléments circonstanciels et les compléments essentiels... et je bloque sur ces derniers. Quelle définition claire adoptez-vous?
Merci d'avance!
Dans son livre Cécile Revéret ne parle pas de complément essentiel.
Page 26 elle donne la liste des fonctions: COD, COI, complément d'attribution, complément circonstanciel, complément d'agent, complément d'un nom, complément d'un adjectif.
Page 43, elle explique que la différence entre les deux est sans grand intérêt. Elle a dû chercher longtemps une formule qui ne "vexe" pas les collègues qui font la différence... ce qui est une bonne stratégie rhétorique.
_________________
« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
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