- CasparProphète
Hypermnestre a écrit:Pourquoi ne pouvait-on pas les reporter en juin ?
Parce que "de facto" (je cite le ministre), ça perturberait les cours, il faudrait fermer les lycées et allouer un temps de correction aux professeurs...mais en mars ça n'aurait posé aucun problème bien sûr.
- TFSFidèle du forum
Caspar a écrit:Hypermnestre a écrit:Pourquoi ne pouvait-on pas les reporter en juin ?
Parce que "de facto" (je cite le ministre), ça perturberait les cours, il faudrait fermer les lycées et allouer un temps de correction aux professeurs...mais en mars ça n'aurait posé aucun problème bien sûr.
Parce que cela aurait trop fait plaisir à la majorité des collègues et des syndicats de lutte... alors que le controle 100 % continu, les syndicats "réformistes", dont celui des CDE, c'est ce qu'ils voulaient.
JMB se gagne des soutiens.
On verra dans les prochains jours si il les a encore lorsqu'il annoncera les conclusion du Grenelle...
- chmarmottineGuide spirituel
Sur les écoles, Arnaud Fontanet :
https://mobile.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/video-variants-du-coronavirus-on-est-dans-la-derniere-chance-avant-un-reconfinement-alerte-l-epidemiologiste-arnaud-fontanet_4267791.amp?__twitter_impression=true
Le gouvernement exclut pour l'instant de fermer les écoles. Selon le professeur Aranud Fontanet, "l'école joue un rôle d'amplificateur". Selon une étude menée avec la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam), "un enfant scolarisé augmente votre risque d'être infecté si cet enfant est au lycée et au collège, mais pas si cet enfant est au primaire", a précisé Arnaud Fontanet. "S'il fallait faire un choix différencié sur les écoles, connaissant en plus les conséquences dévastatrices de l'arrêt du primaire pour des enfants, c'est peut-être chez les collégiens et les lycéens, chez qui l'enseignement peut se faire en partie à distance, qu'on pourrait proposer en premier d'arrêter l'école". À la question de savoir si sans fermer la totalité des établissements scolaires, il est vraiment possible de lutter contre les variants, l'épidémiologiste répond que "malheureusement, avec le variant anglais qui est arrivé en Irlande très récemment, on s'est rendu compte que tant qu'ils ont gardé les écoles ouvertes, ils n'ont pas contrôlé. Quand ils ont fermé les écoles, ils l'ont contrôlé. Une fois de plus, ce variant est plus transmissible", a-il souligné.
https://mobile.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/video-variants-du-coronavirus-on-est-dans-la-derniere-chance-avant-un-reconfinement-alerte-l-epidemiologiste-arnaud-fontanet_4267791.amp?__twitter_impression=true
- MelanieSLBDoyen
Halybel a écrit:kiddy a écrit:Halybel a écrit:kiddy a écrit:sur Franceinfo ce matin j'ai entendu O. Véran dire que si on doit se confiner ça sera un confinement comme octobre avec écoles ouvertes.
Oui et Blanquer martelait il y a deux semaines que les épreuves de mars auraient lieu...
Je veux dire même le pays qui ont confiné sans fermer les écoles, on finit par les fermer.
Ils annoncent tout et n'importe quoi depuis le début de cette pandémie parce qu'ils passent leur vie sur les plateaux télés...
la situation me semble moins pire qu'en octobre, mais j'interprète peut-être mal les chiffres.
Sauf que le nouveau variant fait craindre une explosion rapide des chiffres et surtout incontrôlable.
Jusque là, dans mon lycée dans un petit département peu touché lors de la première vague (et de la 2e aussi d'ailleurs), on était relativement protégé. Très peu de cas (information transparente de la direction, enfin, de ce qu'ils connaissent en tous cas). Ça explose depuis une semaine, avec des nouveaux cas recensés tous les jours (voire toutes les demi-journées): je crains fort que le nouveau variant ne soit arrivé chez nous et ne rende la situation incontrôlable très vite (ça a mis 4 mois au RU, si on estime au doigt mouillé que le nouveau variant est arrivé en France quelque part fin octobre/début novembre avec les vacances, on arrivera aux 4 mois d'ici 15 jours/3 semaines, et c'est là où on verra vraiment ce qu'il en est - il y aura peut-être un peu de répit avec les vacances scolaires cependant).
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- Pontorson50Fidèle du forum
Le maintien de l'ouverture des écoles relève de plus en plus chez Véran du credo ("crucial","sacralisation"...) alors que presque tous nos voisins les ont fermées, sauf ceux qui se croient très forts avec des chiffres toujours plus lamentables (Espagne, qui avait frimé en annonçant un spectacle culturel à Madrid...), ce qui rappelle furieusement les dispositions prétentieuses de mars, quand tout ne bruissait que mépris des Italiens, ces gens mal organisés.
Le refus mythique de fermer les écoles a une motivation publique qui suppose que les Anglais et les Allemands (entre autres) ont froidement accepté de rendre inculte et décérébrée leur progéniture (peu nombreuse il est vrai). L'idée de la déshérence irrécupérable comme conséquence d'une fermeture scolaire quelques mois deux fois en deux ans n'a pas l'ombre d'un précédent historique. C'est certes très flatteur pour notre corporation de nous croire aussi vitaux que des soignants en crise sanitaire, mais il s'agit à mon sens d'orgueil plus que de réalité.
C'est d'autant plus de la frime que le gouvernement dispose d'un pis-aller tout à fait possible : rallonger, et en les anticipant, les congés de février, ce qui permettrait aux parents de ne pas avoir à gérer les apprentissages. Ceci dans le but d'un confinement bref (un mois et demi maxi). Si on attend mars :
-le confinement sera bien plus long, donc les dégâts scolaires entre autres plus importants.
-il obligera tout le monde, puisque la cartouche des vacances aura été gaspillée, à se remettre à du distanciel qui est épuisant, pour les parents comme pour les profs, quand il est fait avec conscience.
-il sera psychologiquemet plus dur : impression de revivre le calendrier de l'année précédente, se voir enfermé quand les jours rallongent...
-il sera économiquement désastreux car les premiers à avoir confiné seront ceux qui déconfineront d'abord et bénéficieront davantage d'une reprise économique.
Le problème étant qu'il y a une possibilité, très faible mais pas nulle, que nous échappions à la troisième flambée : nous portions les masques or les Anglais ne les portaient pas dehors. Et notre hiver est un peu moins violent que celui des Allemands. Enfin, peut-être le couvre-feu, pratique assez isolée, ralentit-il en effet la propagation. Or Macron aime bien les paris, et il a gagné celui de l'an dernier en rouvrant les écoles le 11 mai contre l'avis du conseil scientifique à l'époque.
Tactiquement d'ailleurs ce n'est pas absurde : s'il gagne, il gagne seul, s'il perd, il pourra toujours dire que la 3° flambée était générale et qu'il a seulement lutté pour retarder l'échéance sur les recommandations du conseil scientifique.
Le fait que Delfraissy, en effet, sans doute ébranlé par le désaveu de Macron en mai, ait changé d'avis en ne préconisant pas de fermer les écoles lors de son dernier rapport - qui commence à dater - mais en y supposant un protocole irréaliste (tous les repas froids dans les salles de classe en plein hiver) pèse énormément, mais l'analyse du conseil est-elle encore valable depuis la mi-janvier? pas vraiment à entendre la majorité des autres experts depuis.
Le refus mythique de fermer les écoles a une motivation publique qui suppose que les Anglais et les Allemands (entre autres) ont froidement accepté de rendre inculte et décérébrée leur progéniture (peu nombreuse il est vrai). L'idée de la déshérence irrécupérable comme conséquence d'une fermeture scolaire quelques mois deux fois en deux ans n'a pas l'ombre d'un précédent historique. C'est certes très flatteur pour notre corporation de nous croire aussi vitaux que des soignants en crise sanitaire, mais il s'agit à mon sens d'orgueil plus que de réalité.
C'est d'autant plus de la frime que le gouvernement dispose d'un pis-aller tout à fait possible : rallonger, et en les anticipant, les congés de février, ce qui permettrait aux parents de ne pas avoir à gérer les apprentissages. Ceci dans le but d'un confinement bref (un mois et demi maxi). Si on attend mars :
-le confinement sera bien plus long, donc les dégâts scolaires entre autres plus importants.
-il obligera tout le monde, puisque la cartouche des vacances aura été gaspillée, à se remettre à du distanciel qui est épuisant, pour les parents comme pour les profs, quand il est fait avec conscience.
-il sera psychologiquemet plus dur : impression de revivre le calendrier de l'année précédente, se voir enfermé quand les jours rallongent...
-il sera économiquement désastreux car les premiers à avoir confiné seront ceux qui déconfineront d'abord et bénéficieront davantage d'une reprise économique.
Le problème étant qu'il y a une possibilité, très faible mais pas nulle, que nous échappions à la troisième flambée : nous portions les masques or les Anglais ne les portaient pas dehors. Et notre hiver est un peu moins violent que celui des Allemands. Enfin, peut-être le couvre-feu, pratique assez isolée, ralentit-il en effet la propagation. Or Macron aime bien les paris, et il a gagné celui de l'an dernier en rouvrant les écoles le 11 mai contre l'avis du conseil scientifique à l'époque.
Tactiquement d'ailleurs ce n'est pas absurde : s'il gagne, il gagne seul, s'il perd, il pourra toujours dire que la 3° flambée était générale et qu'il a seulement lutté pour retarder l'échéance sur les recommandations du conseil scientifique.
Le fait que Delfraissy, en effet, sans doute ébranlé par le désaveu de Macron en mai, ait changé d'avis en ne préconisant pas de fermer les écoles lors de son dernier rapport - qui commence à dater - mais en y supposant un protocole irréaliste (tous les repas froids dans les salles de classe en plein hiver) pèse énormément, mais l'analyse du conseil est-elle encore valable depuis la mi-janvier? pas vraiment à entendre la majorité des autres experts depuis.
- MoonchildSage
Pat B a écrit:Il est grave... Les syndicats demandent des épreuves écrites en juin et l'annulation de ce stupide grand oral... et il fait le contraire !
Personne ne sait qu'on doit faire dans ce grand oral, on espérait rassurer les élèves en leur disant que ça n'était rien par rapport aux épreuves de spé, mais si ça devient leur seule épreuve avec la philo, ils vont vouloir bosser ça à fond...
En maths, je reste totalement incapable d'imaginer ce qu'ils attendent dans cet oral (à ma décharge, je n'ai jamais vu à quoi ressemblaient les TPE donc je manque de point de comparaison sans doute)
Moi j'ai vu à quoi ressemblaient les TPE donc je sais qu'on ne pouvait pas en attendre grand chose en maths (bon, il y avait parfois quelques exceptions, mais bien trop rares pour être significatives) et j'ai tout de suite compris que ce Grand oral sera encore pire.
La réforme du Bac repose sur quatre marqueurs essentiels à la communication du Ministre : le choix des spécialités comme au self, l'accentuation du contrôle continu, les épreuves de spécialités en mars comptant pour Parcoursup et le Grand Oral ; la situation sanitaire oblige à sacrifier le troisième marqueur et donc Blanquer aura choisi de renforcer le deuxième tout en préservant le quatrième. Quoi qu'on en dise, il y a chez lui une certaine forme de conscience professionnelle : il ne quittera pas le Ministère sans avoir tout fait pour tuer le Bac.
- EmeraldiaÉrudit
Franchement vous avez tout dit avec lucidité. Ce serait une erreur de ne pas utiliser les vacances de février.Pontorson50 a écrit:Le maintien de l'ouverture des écoles relève de plus en plus chez Véran du credo ("crucial","sacralisation"...) alors que presque tous nos voisins les ont fermées, sauf ceux qui se croient très forts avec des chiffres toujours plus lamentables (Espagne, qui avait frimé en annonçant un spectacle culturel à Madrid...), ce qui rappelle furieusement les dispositions prétentieuses de mars, quand tout ne bruissait que mépris des Italiens, ces gens mal organisés.
Le refus mythique de fermer les écoles a une motivation publique qui suppose que les Anglais et les Allemands (entre autres) ont froidement accepté de rendre inculte et décérébrée leur progéniture (peu nombreuse il est vrai). L'idée de la déshérence irrécupérable comme conséquence d'une fermeture scolaire quelques mois deux fois en deux ans n'a pas l'ombre d'un précédent historique. C'est certes très flatteur pour notre corporation de nous croire aussi vitaux que des soignants en crise sanitaire, mais il s'agit à mon sens d'orgueil plus que de réalité.
C'est d'autant plus de la frime que le gouvernement dispose d'un pis-aller tout à fait possible : rallonger, et en les anticipant, les congés de février, ce qui permettrait aux parents de ne pas avoir à gérer les apprentissages. Ceci dans le but d'un confinement bref (un mois et demi maxi). Si on attend mars :
-le confinement sera bien plus long, donc les dégâts scolaires entre autres plus importants.
-il obligera tout le monde, puisque la cartouche des vacances aura été gaspillée, à se remettre à du distanciel qui est épuisant, pour les parents comme pour les profs, quand il est fait avec conscience.
-il sera psychologiquemet plus dur : impression de revivre le calendrier de l'année précédente, se voir enfermé quand les jours rallongent...
-il sera économiquement désastreux car les premiers à avoir confinés seront ceux qui déconfineront d'abord et bénéficieront davantage d'une reprise économique.
Le problème étant qu'il y a une possibilité, très faible mais pas nulle, que nous échappions à la troisième flambée : nous portions les masques or les Anglais ne les portaient pas dehors. Et notre hiver est un peu moins violent que celui des Allemands. Enfin, peut-être le couvre-feu, pratique assez isolée, ralentit-il en effet la propagation. Or Macron aime bien les paris, et il a gagné celui de l'an dernier en rouvrant les écoles le 11 mai contre l'avis du conseil scientifique à l'époque.
Tactiquement d'ailleurs ce n'est pas absurde : s'il gagne, il gagne seul, s'il perd, il pourra toujours dire que la 3° flambée était générale et qu'il a seulement lutté pour retarder l'échéance sur les recommandations du conseil scientifique.
Le fait que Delfraissy, en effet, sans doute ébranlé par le désaveu de Macron en mai, ait changé d'avis en ne préconisant pas de fermer les écoles lors de son dernier rapport - qui commence à dater - mais en y supposant un protocole irréaliste (tous les repas froids dans les salles de classe en plein hiver) pèse énormément, mais l'analyse du conseil est-elle encore valable depuis la mi-janvier? pas vraiment à entendre la majorité des autres experts depuis.
- kaktus65Niveau 10
Le professeur Fontanet a le mérite d’être clair en s’appuyant sur l’expérience des anglais - irlandais :Ici
- kaktus65Niveau 10
Comme je le mentionnais, nous avons vraiment été épargnés depuis les vacances de la Toussaint jusqu’à la première semaine de janvier avec pratiquement aucun cas. Là, c’est la débandade avec un collège fermé et chez nous au lycée des cas quotidiens et des cas contacts en pagaille avec pour conséquence des fermetures de classes. Nous sommes toujours en présentiel à ce jour.
On est clairement dans une phase ascendante qui s’accélère chaque jour (un cas d’école d’une étude d’une exponentielle). Heureusement que les congés arrivent rapidement chez nous (dans 2 semaines), même pas sûr que l’on soit encore ouvert avant cette échéance.
On est clairement dans une phase ascendante qui s’accélère chaque jour (un cas d’école d’une étude d’une exponentielle). Heureusement que les congés arrivent rapidement chez nous (dans 2 semaines), même pas sûr que l’on soit encore ouvert avant cette échéance.
- henrietteMédiateur
La raison voudrait, il me semble, de profiter des vacances d'hiver pour imposer un confinement strict comme au printemps, avec fermeture des écoles trois semaines, les mêmes partout puisque la question du ski ne se pose plus.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- chmarmottineGuide spirituel
henriette a écrit:La raison voudrait, il me semble, de profiter des vacances d'hiver pour imposer un confinement strict comme au printemps, avec fermeture des écoles trois semaines, les mêmes partout puisque la question du ski ne se pose plus.
Tout fermer du 7 février au 7 mars permettrait de casser la courbe et de ne faire perdre que deux semaines de classe aux élèves quelle que soit leur zone.
- VanGogh59Expert spécialisé
Pontorson50 a écrit:
Le refus mythique de fermer les écoles a une motivation publique qui suppose que les Anglais et les Allemands (entre autres) ont froidement accepté de rendre inculte et décérébrée leur progéniture (peu nombreuse il est vrai). L'idée de la déshérence irrécupérable comme conséquence d'une fermeture scolaire quelques mois deux fois en deux ans n'a pas l'ombre d'un précédent historique. C'est certes très flatteur pour notre corporation de nous croire aussi vitaux que des soignants en crise sanitaire, mais il s'agit à mon sens d'orgueil plus que de réalité.
Non, car l'objectif fondamental affiché déjà depuis le 1er confinement n'est pas de couper la culture de nos chères têtes blondes (cf fermeture des librairies lors du 2ème confinement jugées non essentielles ) mais de permettre aux parents d'avoir une garderie qui leur permettent de continuer à travailler. Etre garde-chiourme est loin d'être un rôle flatteur pour moi.
_________________
"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- anthinéaGuide spirituel
chmarmottine a écrit:henriette a écrit:La raison voudrait, il me semble, de profiter des vacances d'hiver pour imposer un confinement strict comme au printemps, avec fermeture des écoles trois semaines, les mêmes partout puisque la question du ski ne se pose plus.
Tout fermer du 7 février au 7 mars permettrait de casser la courbe et de ne faire perdre que deux semaines de classe aux élèves quelle que soit leur zone.
Cela serait la meilleure chose à faire. C’est pour ça qu’ils le feront pas 🤪
- JeanBaudrillardNiveau 1
VanGogh59 a écrit:Pontorson50 a écrit:
Le refus mythique de fermer les écoles a une motivation publique qui suppose que les Anglais et les Allemands (entre autres) ont froidement accepté de rendre inculte et décérébrée leur progéniture (peu nombreuse il est vrai). L'idée de la déshérence irrécupérable comme conséquence d'une fermeture scolaire quelques mois deux fois en deux ans n'a pas l'ombre d'un précédent historique. C'est certes très flatteur pour notre corporation de nous croire aussi vitaux que des soignants en crise sanitaire, mais il s'agit à mon sens d'orgueil plus que de réalité.
Non, car l'objectif fondamental affiché déjà depuis le 1er confinement n'est pas de couper la culture de nos chères têtes blondes (cf fermeture des librairies lors du 2ème confinement jugées non essentielles ) mais de permettre aux parents d'avoir une garderie qui leur permettent de continuer à travailler. Etre garde-chiourme est loin d'être un rôle flatteur pour moi.
C'est un triste constat mais, malheureusement, je crois que c'est ça le moteur premier de la détermination du gouvernement à ne pas fermer les écoles.
- Flo44Érudit
VanGogh59 a écrit:Pontorson50 a écrit:
Le refus mythique de fermer les écoles a une motivation publique qui suppose que les Anglais et les Allemands (entre autres) ont froidement accepté de rendre inculte et décérébrée leur progéniture (peu nombreuse il est vrai). L'idée de la déshérence irrécupérable comme conséquence d'une fermeture scolaire quelques mois deux fois en deux ans n'a pas l'ombre d'un précédent historique. C'est certes très flatteur pour notre corporation de nous croire aussi vitaux que des soignants en crise sanitaire, mais il s'agit à mon sens d'orgueil plus que de réalité.
Non, car l'objectif fondamental affiché déjà depuis le 1er confinement n'est pas de couper la culture de nos chères têtes blondes (cf fermeture des librairies lors du 2ème confinement jugées non essentielles ) mais de permettre aux parents d'avoir une garderie qui leur permettent de continuer à travailler. Etre garde-chiourme est loin d'être un rôle flatteur pour moi.
C'est sûr. Cependant, on peut admettre que fermer les écoles désorganise trop les entreprises (et les services publics). Mais les collèges, les lycées? Pourquoi sont-ils toujours mis dans le même sac. Le professeur Fontanet a bien dit ce matin qu'on pouvait seulement dire que les 6-11 ans ne participaient pas trop à l'épidémie. Ce n'est pas le cas des collégiens et lycéens (peut-être même pas des maternelles d'ailleurs, mais il n'en a pas parlé)
- chmarmottineGuide spirituel
Les cas repartent à la hausse dans mes établissements.
Les trois demi-classes que j'ai cette semaine sont touchées.
Pas d'infos de la part de la direction, mais disons que quand un élèves est indiqué "suspicion covid" sur Pronote et que le lendemain des élèves sont priés de rentrer à la maison, ça met un peu la puce à l'oreille ...
J'ai donc passé ma journée d'hier entourée d'élèves susceptibles d'être contaminés.
edit : je constate aussi que beaucoup de collègues semblent avoir oublié la pandémie. Entre les masques sous le nez,, les masques secoués ou soulevés pour s'aérer, enlevés pour les cafés, l'absence totale de distanciation pour les repas en salle des profs et ... le partage de la galette mercredi où j'ai reconnu, de loin, le monde d'avant ... il n'y a plus qu'à croiser les doigts pour que le variant anglais ne se promène pas chez nous !
On en est pourtant au 4ème collègue contaminé.
Les trois demi-classes que j'ai cette semaine sont touchées.
Pas d'infos de la part de la direction, mais disons que quand un élèves est indiqué "suspicion covid" sur Pronote et que le lendemain des élèves sont priés de rentrer à la maison, ça met un peu la puce à l'oreille ...
J'ai donc passé ma journée d'hier entourée d'élèves susceptibles d'être contaminés.
edit : je constate aussi que beaucoup de collègues semblent avoir oublié la pandémie. Entre les masques sous le nez,, les masques secoués ou soulevés pour s'aérer, enlevés pour les cafés, l'absence totale de distanciation pour les repas en salle des profs et ... le partage de la galette mercredi où j'ai reconnu, de loin, le monde d'avant ... il n'y a plus qu'à croiser les doigts pour que le variant anglais ne se promène pas chez nous !
On en est pourtant au 4ème collègue contaminé.
- trompettemarineMonarque
Chez nous, les points Covid ne recensent clairement pas le nombre d'élèves atteints. J'en ai trois qui n'ont clairement pas été recensés (On nous indique les classes dans ces points Covid). Je ne sais si cela vient d'un défaut d'organisation de l'établissement ou si les élèves, même s'ils se sont confinés, n'ont prévenu l'établissement ou l'ars. Je vais essayer de tirer ça au clair.
- joebar69Fidèle du forum
Un confinement "dur" sans "tester -isoler - tracer", de façon massive, ne servirait à rien (voir se qui s'est passé à l'issue du 1er confinement).
Le gouvernement en place, ne prendra, hélas, pas cette option, qui a fait ses preuves dans d'autres pays (Australie, Nouvelle-Zélande, Corée du sud, ...) car il n'a pas de moyens logistiques pour cela.
Quand B. Lemaire soutient JM Blanquer, pour ne pas fermer les établissements scolaires, il raisonne "économiquement" à petite vue, puisque ce qui a été (mal) fait lors du 1er confinement nous a couté une blinde !
Je reste persuadé, qu'un confinement dur avec un vrai "tester - isoler -tracer" peut enrayer sérieusement la montée de la 3ème vague, avec en // la vaccination.
Mais ce ne sera pas fait, on trainera ce mode de fonctionnement au moins jusqu'à l’automne prochain, c'est de la gestion à la petite semaine, avec des "paris" (ce ne sont plus des ministres, mais des joueurs de bonneteau !), on arrivera à 100 000 morts en France fin juin, et au final économiquement ça coutera plus cher, qu'un vrai stop.
A part cela, je n'ai rien lu (j'ai peut-être raté l'info) comme étude scientifique (je ne parle pas d'avis que donnent les "66 millions de procureurs") sur le "traumatisme scolaire" de 2 mois de cours en distanciel (et pas sans cours) pour les élèves (j'ai bien compris par contre le traumatisme parental).
Le gouvernement en place, ne prendra, hélas, pas cette option, qui a fait ses preuves dans d'autres pays (Australie, Nouvelle-Zélande, Corée du sud, ...) car il n'a pas de moyens logistiques pour cela.
Quand B. Lemaire soutient JM Blanquer, pour ne pas fermer les établissements scolaires, il raisonne "économiquement" à petite vue, puisque ce qui a été (mal) fait lors du 1er confinement nous a couté une blinde !
Je reste persuadé, qu'un confinement dur avec un vrai "tester - isoler -tracer" peut enrayer sérieusement la montée de la 3ème vague, avec en // la vaccination.
Mais ce ne sera pas fait, on trainera ce mode de fonctionnement au moins jusqu'à l’automne prochain, c'est de la gestion à la petite semaine, avec des "paris" (ce ne sont plus des ministres, mais des joueurs de bonneteau !), on arrivera à 100 000 morts en France fin juin, et au final économiquement ça coutera plus cher, qu'un vrai stop.
A part cela, je n'ai rien lu (j'ai peut-être raté l'info) comme étude scientifique (je ne parle pas d'avis que donnent les "66 millions de procureurs") sur le "traumatisme scolaire" de 2 mois de cours en distanciel (et pas sans cours) pour les élèves (j'ai bien compris par contre le traumatisme parental).
- User20159Esprit éclairé
Flo44 a écrit:Ce n'est pas le cas des collégiens et lycéens (peut-être même pas des maternelles d'ailleurs, mais il n'en a pas parlé)
Un lycéen se garde tout seul (comme les étudiants d'ailleurs, suivez mon regard.... ), et si c'est aussi le cas, au collège, des élèves de 4e ou de 3e (les 6e/5e, poseraient plus de problème, moi dans mon coin certains 6e/5e sont parents d'élèves avant l'heure et s'occupent du petit frère/petite sœur de mater' ) , c'est le coeur de leurs préoccupations, le sanitaire, dans les écoles/collèges/lycées, ils s'en moquent.
Nous sommes clairement une garderie : la réussite des élèves, la santé des personnels, strictement rien à carrer.
De toute manière tout va bien, les bourgeois vont continuer à se reproduire et à occuper les postes de cadres, et les pauvres finiront caristes chez Amazon, chauffeurs uber, ou coursiers deliveroo , et si nos amis font des placements judicieux, ils pourront même profiter de la crise économique.
A part cela, je n'ai rien lu (j'ai peut-être raté l'info) comme étude scientifique (je ne parle pas d'avis que donnent les "66 millions de procureurs") sur le "traumatisme scolaire" de 2 mois de cours en distanciel (et pas sans cours) pour les élèves
Ah au fait j'ai un scoop : si nos élèves sont nuls ce n'est pas à cause du confinement, mais à cause de la catastrophe scolaire organisée depuis 30 ans....
Mais c'est quand même c.. de se retrouver encore, avec l'état major d'août 1914 en cette période....
- trompettemarineMonarque
Il faudrait ajouter "vacciner" à tester, tracer, isoler.
- X.Y.U.Niveau 7
Plus je suis ce topic-fleuve, et plus j'hallucine sur tous ces établissements où l'on est mis au courant - même partiellement - des cas de covid voire des cas-contacts ! Dans le mien, rien ne fuite, tout est normal, le virus n'existe pas !
- User20159Esprit éclairé
X.Y.U a écrit:Dans le mien, rien ne fuite, tout est normal, le virus n'existe pas !
Le virus a sûrement oublié son carnet
- PoupoutchModérateur
Dans mon établissement, en tous cas, l'information circule (mal) au prix d'un travail syndical acharné. Chaque semaine où le point COVID n'est pas envoyé, nous le demandons (par mail, et si ça ne suffit pas en défilant dans le bureau du proviseur, voire en s'y rendant en délégation).X.Y.U. a écrit:Plus je suis ce topic-fleuve, et plus j'hallucine sur tous ces établissements où l'on est mis au courant - même partiellement - des cas de covid voire des cas-contacts ! Dans le mien, rien ne fuite, tout est normal, le virus n'existe pas !
Cela va un peu mieux depuis que la rectrice a demandé aux chefs d'informer les personnels.
_________________
Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- dansesNiveau 9
Chez nous, ce sont les élèves et parents qui préviennent directement sur nos boîtes professionnelles, et - bizarrement - les chiffres avancées par la direction ne correspondent pas ...
Idem pour la journée de test jeudi dernier. La rumeur laisse entendre qu'il y a eu des cas positifs en nombre, mais là encore, aucun retour... ce qui me laisse penser que c'est vrai.
Idem pour la journée de test jeudi dernier. La rumeur laisse entendre qu'il y a eu des cas positifs en nombre, mais là encore, aucun retour... ce qui me laisse penser que c'est vrai.
- ratatoskNiveau 2
Voilà comment le problème est réglé dans certains établissements :
" Le témoignage d'une famille des Deux-Sèvres dont un enfant est collégien à Niort met en lumière les failles du protocole lié au Covid-19 dans les établissements scolaires. La vigilance de ces parents aura peut-être permis de révéler un cluster au collège Rabelais et casser plusieurs chaînes de contamination.
"Le jeudi 14 janvier à 11 h 34, nous avons reçu un message du collège, disant qu'il y avait eu un élève positif dans la classe de notre fils mais que lui n'était pas cas contact et qu'il ne risquait rien à retourner au collège" explique la mère du collégien. "
La suite :
https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/covid-19-au-college-a-niort-on-faisait-confiance-a-l-education-nationale?queryId[query1]=57cd2206459a452f008b4594&queryId[query2]=57c95b34479a452f008b459d&page=5&pageId=57da5ce0459a4552008b456f
" Le témoignage d'une famille des Deux-Sèvres dont un enfant est collégien à Niort met en lumière les failles du protocole lié au Covid-19 dans les établissements scolaires. La vigilance de ces parents aura peut-être permis de révéler un cluster au collège Rabelais et casser plusieurs chaînes de contamination.
"Le jeudi 14 janvier à 11 h 34, nous avons reçu un message du collège, disant qu'il y avait eu un élève positif dans la classe de notre fils mais que lui n'était pas cas contact et qu'il ne risquait rien à retourner au collège" explique la mère du collégien. "
La suite :
https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/covid-19-au-college-a-niort-on-faisait-confiance-a-l-education-nationale?queryId[query1]=57cd2206459a452f008b4594&queryId[query2]=57c95b34479a452f008b459d&page=5&pageId=57da5ce0459a4552008b456f
- Clecle78Bon génie
C'est édifiant. J'aime beaucoup le coup du : " protocole scrupuleusement appliqué" par le proviseur...
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