Syndicat et Grenelle : sondage

Petit sondage pour savoir si je suis le seul à être enragé contre ces "ateliers"

Syndiqué, comme toi au SNES, j'ai voté 2, je ne vois pas ce que le SNES va faire dans ce cirque où seul le collège "syndicats" est légitime.

Et pas besoin d'ateliers pour revaloriser nos rémunérations, nos carrières et améliorer nos conditions de travail, y compris en recrutant largement.

Voté 2 aussi.

Au passage, le président pour la commission pognon, c'est le seul qui est en attente.

Thalia de G a écrit:Ça vous va comme ça ?

Merci Thalia. Ai revoté. Vote 2 donc, pas besoin de grand messe, ateliers et autres clowneries : revalo immédiate, amélioration des conditions de travail en diminuant les effectifs par classe, et créations de postes et recrutements.

Il y a des instances paritaires avec nos représentants si Blanquer veut des discussions et du débat.

Et si des amuseurs veulent faire un barnum, grand bien leur fasse, ils créent leur école hors contrat, et bon débarras.

Vous pouvez voter et vous exprimer.

Tangleding a écrit:

Thalia de G a écrit:Ça vous va comme ça ?

Merci Thalia. Ai revoté. Vote 2 donc, pas besoin de grand messe, ateliers et autres clowneries : revalo immédiate, amélioration des conditions de travail en diminuant les effectifs par classe, et créations de postes et recrutements.

Il y a des instances paritaires avec nos représentants si Blanquer veut des discussions et du débat.

Et si des amuseurs veulent faire un barnum, grand bien leur fasse, ils créent leur école hors contrat, et bon débarras.

Voté également, et rien à ajouter aux propos de Tangleding.

Il y a un souci de copier/coller avec les propositions 1 et 2

De mon côté, je suis syndiquée et je ne souhaite pas que mon syndicat (ni aucun syndicat) participe à cette mascarade : on sait bien ce dont on a besoin, nul besoin de tout ça pour en discuter, le mettre sur la table, nous demander des contreparties, puis le retirer de la table...

Edit : je n'avais pas lu les contributions précédentes, mais pareil que Tangleding au final !

Zybulka a écrit:Il y a un souci de copier/coller avec les propositions 1 et 2

Je viens de voir, on va corriger ça

En attendant, la 1 est "je souhaite que mon syndicat participe" et la 2 "je ne souhaite pas que mon syndicat participe".

J'écris à ce sujet à mon syndicat, au niveau dép, acad et national. Et idem à la FSU mais pas moyen de trouver son mél au niveau national, obligé de passer par un foutu formulaire sur le site.

Je ne suis plus syndiqué depuis le bac pro 3 ans, je ne suis plus pour la représentation, je suis pour l'action du terrain. Je me sens seul, du coup j'attends triste et désabusé la sortie qui recule à chaque réforme. L'Etat a perdu un fonctionnaire consciencieux, tant pis pour lui, tant pis pour les élèves, tant pis pour la France et tant pis pour moi.

Mais si un jour les moutons, majoritaires, voulaient bien se réveiller, je serai là.

Les syndicats - s'ils ne passaient pas leur temps à se court-circuiter ou se tirer dans les "pattes" - devraient mettre en place un contre-Grenelle de l'Éducation. Tous se réunir, organiser leurs propres ateliers, et investir les médias pour communiquer sur leurs propositions communes.

Ils pourraient ensuite - dans chaque établissement scolaire - s'organiser pour faire distribuer le compte rendu de leurs propositions (dans les casiers / affichage). Même acheter des pages dans les journaux pour les diffuser, donner des interviews (médias) ...

Ils sont trop mous depuis quelques années. Quand on regarde tout ce que nous avons perdu ... On se dit qu'ils devraient réagir avec intelligence ... Car le nombre de leurs adhérents se réduit comme "une peau de chagrin".

Eldar, tu sais, les syndicats, c'est toi, moi, et chacun et chacune d'entre nous ! Si leur action (ou inaction, mais difficile d'agir quand comme tu le dis le vivier d'adhérent·e·s et encore plus de militant·e·s se réduit de plus en plus) ne te plaît pas, n'hésite pas à te syndiquer si ce n'est déjà fait et à organiser les actions qui te paraissent opportunes !

eldar a écrit:Les syndicats - s'ils ne passaient pas leur temps à se court-circuiter ou se tirer dans les "pattes" - devraient mettre en place un contre-Grenelle de l'Éducation. Tous se réunir, organiser leurs propres ateliers, et investir les médias pour communiquer sur leurs propositions communes.

Ils pourraient ensuite - dans chaque établissement scolaire - s'organiser pour faire distribuer le compte rendu de leurs propositions (dans les casiers / affichage). Même acheter des pages dans les journaux pour les diffuser, donner des interviews (médias) ...

Ils sont trop mous depuis quelques années. Quand on regarde tout ce que nous avons perdu ... On se dit qu'ils devraient réagir avec intelligence ... Car le nombre de leurs adhérents se réduit comme "une peau de chagrin".

Il ne faut pas confondre les effets et les causes. C'est le corps enseignant qui est mou, qui tue les syndicats, soit en ne se syndiquant pas, soit en le faisant par esprit consumériste, sans s'intéresser aux orientations et structures des divers syndicats, et en laissant les bureaux syndicaux se débrouiller et décider. Corps enseignant qui est le corps de la fonction publique qui vote le moins aux élections pros, ce qui tue tout autant le syndicalisme en lui retirant sa force de représentativité, faiblesse que les gouvernants font très rapidement payer. Les syndicats, ce ne sont pas des entités extérieures, c'est la réunion des adhérents et leur participation aux contestations, propositions, revendications. .
Il n'y aura jamais union de tous les syndicats, puisque les orientations des uns et des autres sont totalement différentes, voire opposées : pour schématiser, il y a deux grandes tendances : ceux qui, issus de la philosophie de la charte d'Amiens, sont pour la défense des droits des salariés, refusent d'accompagner les décisions, s'opposent au pouvoir, et ceux qui, héritiers du syndicalisme chrétien (antérieur à la charte d'Amiens), né de l'encyclique Rerum novarum, pensent que les syndicats doivent accepter les décisions, collaborer avec le pouvoir, et négocier pour l'application des décisions(ce qu'on appelle le "corporatisme", car les syndicats sont incorporés à l'appareil décisionnaire).
Il appartient donc à chaque enseignant de se situer sur cet échiquier (plus compliqué que ces deux tendances générales, avec les orientations interne) et de ne pas attendre qu'"ils" décident pour eux.

Rien qu'à voir les intitulés des ateliers et leurs présidents, on sait déjà à quoi s'attendre.

Quant aux présupposés et mots utilisés, ils sont significatifs : incubateur, talents, proximité, compétences, pilotage, collégialité, collectifs, gouvernance, mobilités, etc.

En revanche, je n'ai trouvé aucune occurrence pour "instruction" ou "autorité".

Y aller pour quoi faire ? J'ai voté 2.

https://www.education.gouv.fr/grenelle-de-l-education-306837

2 également pour moi

VinZT a écrit:Rien qu'à voir les intitulés des ateliers et leurs présidents, on sait déjà à quoi s'attendre.

Quant aux présupposés et mots utilisés, ils sont significatifs : incubateur, talents, proximité, compétences, pilotage, collégialité, collectifs, gouvernance, mobilités, etc.

En revanche, je n'ai trouvé aucune occurrence pour "instruction" ou "autorité".

Etonnamment, agilité n'intervient qu'une fois au détour d'une phrase.

Dans les petits trucs symboliques, j'aimerais bien savoir si les présidents des incubateurs sont payés et si oui combien.

La participation à ce barnum, même pour faire entendre une voix discordante, ne fera que légitimer la mise en scène. Un Grenelle déserté ostensiblement par les enseignants, cela serait quand même bien plus fort.

Premier atelier : Revalorisation
Président : en attente de confirmation
Secrétaire général : Guy Waïss
Comment contribuer à attirer et conserver les talents à travers une revalorisation financière durable des professeurs, tenant compte des spécificités de leur activité, et une meilleure reconnaissance de leur statut dans la société ?

(Des noms circulent dans les milieux autorisés, on parle d'A. Verdié-Molinier, de P. Fillon ou de M.-E. Pech)*

Le seul atelier dont on peine à trouver un président.

Étonnant, non ?

*:

J'ai voté 2 aussi.
Depuis la réforme du collège, je ne comprends pas ce que viennent faire les syndicats dans ces "concertations". Et avec Macron c'est encore pire (réforme des retraites par ex.), il n'y a rien à gagner à y aller, nous savons déjà que le gouvernement a des objectifs totalement contraires à ceux des syndicats majoritaires de l'EN, et qu'il est complètement fermé à la négociation.
Même lorsqu'il promet de laisser les citoyens libre de faire leurs propositions, il ne les écoute pas ! (convention citoyenne sur le climat)

Etant à SUD, je suis à peu près certain qu'on ne servira pas de passe-plat du gouvernement, donc aucun souci à me faire, notre non-participation est probablement déjà actée.

C'est-à-dire que Sud n'est tout simplement sans doute pas sollicité. Ce n'est pas une critique, c'est juste pour dire que Sud n'a pas à se positionner, a priori, puisqu'on ne va pas lui demander son avis.

Est-ce que ce barnum est réellement la priorité du moment ? Avec des ateliers présidés par des gens qui ne connaissent rien ou presque à notre métier. Alors que notre collègue est mort et que les urgences sont ailleurs.

J'invite les syndiqués à écrire leur réprobation à leur syndicat. Agissons avec nos pauvres moyens.

Les non syndiqués peuvent aussi envoyer un mel aux syndicats participants.

C'est vraiment le comble du mépris ce machin, particulièrement en ce moment.

J'ai voté 1, tout simplement parce que la politique de la chaise vide laisse la parole au SGEN-CFDT, à l'UNSA, au SNETAA (pour les LP, même si le SNETAA est SNETAA-FO, ce qui contre un peu la partie SNETAA).  Maintenant, participer pour claquer la porte devant la nullité de ce qui sera proposé... ?
Pour aller dans le sens de ce que certains ont déjà écrits plus haut, la première chose est d'aller voter et de ne pas laisser ces syndicats être représentatifs ou même gagner aux élections. Je pense pour les LP au SNETAA qui reste majoritaire alors qu'il nous enterre à chaque fois (bac pro trois ans, réforme de la voie pro, à chaque fois ils signent avant de constater les désastres après). Idem pour l'UNSA ou le SGEN-CFDT (le pire de tous je pense, mais pas seulement pour le LP).
Alors allons déjà voter aux élections professionnelles et virons les syndicats qui nous nuisent ! Ensuite on verra.

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