Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

EdithW a écrit:Si tous les DP doivent passer par la cantine, c’est plus compliqué que s’ils ont un repas « nomade », non? Puisque le problème est l’entassement à la cantine... ça ne résout pas le problème de la surveillance, mais on pourrait imaginer (dans un monde idéal) des tout petits groupes d'élèves mangeant leur pique-nique à distance les uns des autres, dans une multitude de lieux, nettoyés ensuite (j'ai parlé de monde idéal ). Risque COVID bien plus faible qu'à la cantine, où on ne peut pas écarter les murs, multiplier les tables, les services, la durée (cf les normes et le droit du travail dont je parlais plus haut, le cuisinier et ses aides qui commencent avant 7h le matin ont droit à des journées correctes aussi).

Dans mon collège ils sont moins entassés à la cantine que dans les salles de classe. Et ils mangent par classe.
Dehors ? On est en montagne avec de la neige.

Hermione0908 a écrit:Chez nous, c'est le volet social de la cantine qui pose problème. Sur nos 250 DP, 90 mangent au tarif social le plus bas, i.e. 0,50€ le repas, beaucoup sont au tarif social du dessus, à 1€. Si les cantines ferment, c'est un coût non négligeable pour les familles.

Si on laissait les collectivités locales dont dépendent les écoles organiser une distribution de repas ou de denrées pour les familles qui en ont besoin (toujours le point noir de la logistique...), ça pourrait se régler en partie. Mais on est tellement bloqué sur "le repas chaud de la cantine qui est le seul de la journée pour certains" (ce qui est vrai) qu'on n'arrive pas à changer de logiciel (pour utiliser une expression à la mode) et à penser une autre solution.

Isis39 a écrit:

EdithW a écrit:Si tous les DP doivent passer par la cantine, c’est plus compliqué que s’ils ont un repas « nomade », non? Puisque le problème est l’entassement à la cantine... ça ne résout pas le problème de la surveillance, mais on pourrait imaginer (dans un monde idéal) des tout petits groupes d'élèves mangeant leur pique-nique à distance les uns des autres, dans une multitude de lieux, nettoyés ensuite (j'ai parlé de monde idéal ). Risque COVID bien plus faible qu'à la cantine, où on ne peut pas écarter les murs, multiplier les tables, les services, la durée (cf les normes et le droit du travail dont je parlais plus haut, le cuisinier et ses aides qui commencent avant 7h le matin ont droit à des journées correctes aussi).

Dans mon collège ils sont moins entassés à la cantine que dans les salles de classe. Et ils mangent par classe.
Dehors ? On est en montagne avec de la neige.

Pareil pour moi. 1000 mètres et cantine gigantesque pour 60 élèves (mais quand il y a une sortie ski, les élèves mangent dehors ). En mai-juin, la cantine fournissait des panier-repas mangés dehors. Mais si on attend une solution identique pour tout le monde, ça ne fonctionnera pas. Il me semble que le minimum est de demander aux CDE de quoi ils ont besoin. Dans un endroit, ça sera de pouvoir étaler les horaires et de changer les EDT, dans un autre d'autoriser les parents à reprendre, même en cours d'année, leur gamin à midi, dans un autre, de trouver des surveillants pour superviser la consommation d'un pique-nique dans les salles de classe, par roulement, pour alléger la cantine... Bref, de la dentelle logistique, deux choses que l'EN ne sait pas vraiment faire.

EdithW a écrit:

Kilmeny a écrit:Les laisser s'entasser dans une salle pas aux normes ou à l'extérieur sans masque, sans personne pour leur imposer une distance n'est-il pas plus dangereux ?

Entre la cantine sans masque (et avec des AED en sous-nombre) et l'extérieur sans masque (avec les mêmes AED), le choix est vite fait, question COVID. Il va sans dire que cela n'est possible qu'avec de la surveillance (et c'est pour ça que ça ne se fera pas, sauf dans les endroits où les collègues accepteront de surveiller). Quand aux salles pas aux normes, pour manger un sandwich, ça ne me semble pas essentiel. La question est plutôt le nettoyage après. Je dirais même que dans certains salles spécialisées, l'eau sur place facilite les choses : labo, salle d'Arts pla, de techno... mais même réflexion que plus haut, pas assez de monde pour nettoyer, ramasser les miettes de chips, les emballages de sandwich, etc.

Non, justement, pas dans tous les établissements. Suivant les configurations, il y a des établissements où fermer les cantines serait catastrophique.
Salle pas aux normes : je veux dire 50 dans une salle qui ne devrait contenir que 15 élèves. Au self, les chaises sont espacées correctement et les distances respectées.
Et se rajoute l'élément social : plus de cantine = certains élèves sans repas à midi.

EdithW a écrit:

Hermione0908 a écrit:Chez nous, c'est le volet social de la cantine qui pose problème. Sur nos 250 DP, 90 mangent au tarif social le plus bas, i.e. 0,50€ le repas, beaucoup sont au tarif social du dessus, à 1€. Si les cantines ferment, c'est un coût non négligeable pour les familles.

Si on laissait les collectivités locales dont dépendent les écoles organiser une distribution de repas ou de denrées pour les familles qui en ont besoin (toujours le point noir de la logistique...), ça pourrait se régler en partie. Mais on est tellement bloqué sur "le repas chaud de la cantine qui est le seul de la journée pour certains" (ce qui est vrai) qu'on n'arrive pas à changer de logiciel (pour utiliser une expression à la mode) et à penser une autre solution.

Notre conseil départemental a agi pendant le premier confinement (deux collèges ont ouvert leur cuisine et ont servi de cuisine centrale pour livrer des repas pour la fratrie complète d'un collégien pour les familles qui étaient concernées et en ont fait la demande). Mais il s'agissait d'une initiative locale, je crois qu'elle n'a été appliquée qu'aux collégiens.
Quant à manger dehors... En ce moment chez moi, quand il ne neige pas, il pleut ou il gèle. Je serais parent d'élève, je ne serais pas jouasse que mon gnome mange un sandwich froid dans l'humidité ou par-5 degrés.

Je pense qu'il y aurait eu un truc à faire avec les restaurants . Alors, évidemment, ça dépend de beaucoup de facteurs locaux mais quitte à leur verser de l'argent, ça pouvait peut-être libérer des places dans les cantines. Mais ça ne s'improvise pas.

Hermione0908 a écrit:

EdithW a écrit:

Hermione0908 a écrit:Chez nous, c'est le volet social de la cantine qui pose problème. Sur nos 250 DP, 90 mangent au tarif social le plus bas, i.e. 0,50€ le repas, beaucoup sont au tarif social du dessus, à 1€. Si les cantines ferment, c'est un coût non négligeable pour les familles.

Si on laissait les collectivités locales dont dépendent les écoles organiser une distribution de repas ou de denrées pour les familles qui en ont besoin (toujours le point noir de la logistique...), ça pourrait se régler en partie. Mais on est tellement bloqué sur "le repas chaud de la cantine qui est le seul de la journée pour certains" (ce qui est vrai) qu'on n'arrive pas à changer de logiciel (pour utiliser une expression à la mode) et à penser une autre solution.

Notre conseil départemental a agi pendant le premier confinement (deux collèges ont ouvert leur cuisine et ont servi de cuisine centrale pour livrer des repas pour la fratrie complète d'un collégien pour les familles qui étaient concernées et en ont fait la demande). Mais il s'agissait d'une initiative locale, je crois qu'elle n'a été appliquée qu'aux collégiens.
Quant à manger dehors... En ce moment chez moi, quand il ne neige pas, il pleut ou il gèle. Je serais parent d'élève, je ne serais pas jouasse que mon gnome mange un sandwich froid dans l'humidité ou par-5 degrés.

C'est bien que ça ait été fait. Elargir ce genre de choses serait vraiment utile, les conseils départementaux et les mairies connaissent les besoins, peut-être moins les régions, mais il y a tous les services sociaux, les parents qui demandent des aides, etc. Je n'ai jamais suggéré de faire manger les enfants dehors (ou les adultes) en ce moment... Mais à partir de mai, c'est possible partout normalement...

Kilmeny a écrit:

EdithW a écrit:

Kilmeny a écrit:Les laisser s'entasser dans une salle pas aux normes ou à l'extérieur sans masque, sans personne pour leur imposer une distance n'est-il pas plus dangereux ?

Entre la cantine sans masque (et avec des AED en sous-nombre) et l'extérieur sans masque (avec les mêmes AED), le choix est vite fait, question COVID. Il va sans dire que cela n'est possible qu'avec de la surveillance (et c'est pour ça que ça ne se fera pas, sauf dans les endroits où les collègues accepteront de surveiller). Quand aux salles pas aux normes, pour manger un sandwich, ça ne me semble pas essentiel. La question est plutôt le nettoyage après. Je dirais même que dans certains salles spécialisées, l'eau sur place facilite les choses : labo, salle d'Arts pla, de techno... mais même réflexion que plus haut, pas assez de monde pour nettoyer, ramasser les miettes de chips, les emballages de sandwich, etc.

Non, justement, pas dans tous les établissements. Suivant les configurations, il y a des établissements où fermer les cantines serait catastrophique.
Salle pas aux normes : je veux dire 50 dans une salle qui ne devrait contenir que 15 élèves. Au self, les chaises sont espacées correctement et les distances respectées.
Et se rajoute l'élément social : plus de cantine = certains élèves sans repas à midi.

C'est exactement ce que j'ai écrit, quand j'ai parlé de "dentelle". Et le post d'Hermione montre que les collectivités locales savent et peuvent gérer cet aspect. Le problème est toujours le même, on ne veut pas faire du cas par cas, le ministère impose d'en haut des choses qui ne conviennent pas à tous, alors que localement tout est plus simple.

amethyste a écrit:Au CA, les parents ont demandé s'il était possible que leur enfant change de régime en cours de trimestre, pour pouvoir manger chez eux en raison du covid. Ça leur a été refusé. Voilà.

Cela a été accepté et même encouragé dans le collège de ma fille.

Campagne de tests dans mon lycée la semaine prochaine. Comme je le craignais ce sont des tests antigéniques. Tout cet argent dépensé inutilement pour la com' du ministre.

Bon finalement ils se dirigeraient vers une non fermeture des écoles mais un gros protocole pour tester enseignants et élèves : un million de tests par mois dans les écoles.
(Source BFM... : https://www.bfmtv.com/sante/coviv-19-veran-annonce-un-protocole-pour-tester-jusqu-a-1-million-d-enfants-et-d-enseignants-par-mois_AD-202101140169.html)

VÉRAN ANNONCE UN PROTOCOLE POUR TESTER JUSQU'À 1 MILLION D'ENFANTS ET D'ENSEIGNANTS PAR MOIS

LadKlima a écrit:Bon finalement ils se dirigeraient vers une non fermeture des écoles mais un gros protocole pour tester enseignants et élèves : un million de tests par mois dans les écoles.
(Source BFM... : https://www.bfmtv.com/sante/coviv-19-veran-annonce-un-protocole-pour-tester-jusqu-a-1-million-d-enfants-et-d-enseignants-par-mois_AD-202101140169.html)

VÉRAN ANNONCE UN PROTOCOLE POUR TESTER JUSQU'À 1 MILLION D'ENFANTS ET D'ENSEIGNANTS PAR MOIS

il faudrait que ce soit des tests pcr sinon, aucune utilité.

Tests PCR, ou rien !
ASSEZ de ce foutage de gueule qui dure depuis trop longtemps.
Et maintenant on évoquerait un confinement le week-end ??? Par contre, pour aller au charbon, là, on ne confine pas...
Et quand est-ce qu'on souffle un peu, hein ? Parce que là, ça commence à faire BEAUCOUP !

Lokomazout a écrit:Tests PCR, ou rien !
ASSEZ de ce foutage de gueule qui dure depuis trop longtemps.
Et maintenant on évoquerait un confinement le week-end ??? Par contre, pour aller au charbon, là, on ne confine pas...
Et quand est-ce qu'on souffle un peu, hein ? Parce que là, ça commence à faire BEAUCOUP !

Le problème avec les gens, c'est qu'ils mangent et qu'ils aiment avoir des loisirs. Ca, ça dérange beaucoup le gouvernement qui va réussir à transformer le "métro-boulot-dodo" en "boulot-boulot-boulot"... Blague à part, le couvre-feu couplé à un confinement le week end (et cela dans un mois de janvier au climat pourri) va faire d'énormes dégâts psychologiques...

Tester un million d'élèves et professeurs par mois ? Dans un an, on aura à peine testé chacun une fois... Ça pourrait avoir un intérêt statistique (à condition qu'il s'agisse de tests PCR et que les prélèvements soient organisés de façon pertinente), mais j'ai du mal à voir l'intérêt sanitaire.

Tests obligatoires ou pourra-t-on les refuser ?

Madame_Prof a écrit:

chmarmottine a écrit:

Patience et raison a écrit:

Enaeco a écrit:La fermeture des cantines pose deux énormes problèmes : organisationnel (où mangent les élèves qui ont cours le matin et l'après-midi ?) et social (que mangent ceux qui comptent sur la cantine pour avoir un vrai repas ?).

Ou une nouvelle usine à gaz pour les gestionnaires: une ouverture de la demi-pension pour les internes et les DP dont le quotien familial est inférieur à un certain seuil, avec une seconde priorité pour les DP qui n'ont pas le temps de faire l'aller-retour pour déjeuner chez eux.
Bref, une demie-fermeture dans beaucoup d'établissement!

J'ai loupé une info officielle ? Sur les médias ce matin, ils évoquent des pique-nique ou des paniers repas ... comme si c'était déjà décidé !

Admettons... Dans la cour sous la pluie ? Ou dans leur salle ? Surveillés par qui dans ce 2nd cas ? Certainement pas par moi en tout cas.

Bon, réponse ce soir.

Assis dehors sous la neige...

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https://www.neoprofs.org/viewtopic.php?t=131745

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https://www.neoprofs.org/viewtopic.php?t=131746