- JennyMédiateur
Baldwin est un de mes écrivains préférés.
- ceciledeVolangesNiveau 6
Bonjour
Je n'ai jamais participé à un défi mais celui-ci m'intéresse, certaines rubriques me plaisent bien. Je peux prendre le train en marche ? Le but est simplement de "remplir" le plus de rubriques possible, et de venir ici partager en donnant son avis?
Je n'ai jamais participé à un défi mais celui-ci m'intéresse, certaines rubriques me plaisent bien. Je peux prendre le train en marche ? Le but est simplement de "remplir" le plus de rubriques possible, et de venir ici partager en donnant son avis?
- JennyMédiateur
Bien sûr !
Il y a un sujet avec les listes, tu la copies et tu la repostes. Tu barres sur l’autre fil et tu viens en parler ici.
Bienvenue !
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Bienvenue !
- AsarteLilithEsprit sacré
J'ai fini en une demi-heure le tome 1 du manga Magus of the Library, par Mitsu Izumi, pour le défi "manga.
Je vous laisse découvrir quelques images et un résumé ici : https://www.bedetheque.com/serie-65005-BD-Magus-of-the-Library.html
Verdict : j'adore ! Si pour vous les livres sont précieux, c'est à lire d'urgence !
Je vous laisse découvrir quelques images et un résumé ici : https://www.bedetheque.com/serie-65005-BD-Magus-of-the-Library.html
Verdict : j'adore ! Si pour vous les livres sont précieux, c'est à lire d'urgence !
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- ceciledeVolangesNiveau 6
Merci beaucoup pour la réponse super rapide et l'accueil sympa J'ai hâte de vous rejoindre.
- Clecle78Bon génie
Je viens de finir Infrarouge de Nancy Houston qui peut convenir pour les défis suivants : oeuvre d'art ou merveille ou auteur canadien ou famille ou secret. Au choix !
Rena, photographe connue, offre un séjour à Florence à son vieux pére et sa deuxième épouse. La contempation des merveilles de la ville incite Rena à replonger dans son passé. Elle s'adresse à une amie imaginaire dans de longs dialogues interieurs. J'ai apprécié le côté picaresque du voyage raté et des aventures tragi comiques de la petite famille ainsi que l'évocation de sa jeunesse et des relations conflictuelles avec son frère. Par contre les pérégrinations sexuelles de Rena m'ont moins intéressée et la combinaison de nationalités diverses de ses maris et amants m'a parue artificielle. La photographie et la peinture se font écho tout au long du roman. J'ai eu du mal à rentrer dedans mais j'ai fini par m'attacher aux personnages.
Rena, photographe connue, offre un séjour à Florence à son vieux pére et sa deuxième épouse. La contempation des merveilles de la ville incite Rena à replonger dans son passé. Elle s'adresse à une amie imaginaire dans de longs dialogues interieurs. J'ai apprécié le côté picaresque du voyage raté et des aventures tragi comiques de la petite famille ainsi que l'évocation de sa jeunesse et des relations conflictuelles avec son frère. Par contre les pérégrinations sexuelles de Rena m'ont moins intéressée et la combinaison de nationalités diverses de ses maris et amants m'a parue artificielle. La photographie et la peinture se font écho tout au long du roman. J'ai eu du mal à rentrer dedans mais j'ai fini par m'attacher aux personnages.
- EloahExpert spécialisé
ceciledeVolanges a écrit:Bonjour
Je n'ai jamais participé à un défi mais celui-ci m'intéresse, certaines rubriques me plaisent bien. Je peux prendre le train en marche ? Le but est simplement de "remplir" le plus de rubriques possible, et de venir ici partager en donnant son avis?
Bienvenue parmi nous !
AsarteLilith a écrit:J'ai fini en une demi-heure le tome 1 du manga Magus of the Library, par Mitsu Izumi, pour le défi "manga.
Je vous laisse découvrir quelques images et un résumé ici : https://www.bedetheque.com/serie-65005-BD-Magus-of-the-Library.html
Verdict : j'adore ! Si pour vous les livres sont précieux, c'est à lire d'urgence !
J'aime beaucoup ce manga, je te conseille de lire la suite !
- AsarteLilithEsprit sacré
J'ai immédiatement pris les tomes 2 et 3 au CDI !
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 49 (le titre contient un adverbe) et aussi le 22 (évoque la vie familiale) : Un garçon c’est presque rien de Lisa Balavoine (2020).
Coup de cœur pour ce roman pour adolescents écrit principalement en vers libres et qui dresse, de l’intérieur, le portrait d’un lycéen qui se sent inadapté au monde qui l’entoure et différent des autres garçons aux rires gras. Le premier chapitre nous présente une chambre d’hôpital où une fille attend « depuis longtemps » le réveil de ce garçon. Les chapitres qui suivent racontent l’avant, sa sensibilité, son amour pour cette fille rencontrée au lycée, les difficiles relations avec ses parents… Par petites touches, ce garçon nous émeut.
Ce qui m'amène à la moitié du défi (25/50).
Coup de cœur pour ce roman pour adolescents écrit principalement en vers libres et qui dresse, de l’intérieur, le portrait d’un lycéen qui se sent inadapté au monde qui l’entoure et différent des autres garçons aux rires gras. Le premier chapitre nous présente une chambre d’hôpital où une fille attend « depuis longtemps » le réveil de ce garçon. Les chapitres qui suivent racontent l’avant, sa sensibilité, son amour pour cette fille rencontrée au lycée, les difficiles relations avec ses parents… Par petites touches, ce garçon nous émeut.
Ce qui m'amène à la moitié du défi (25/50).
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
bienvenue ceciledevolanges, tu as tout à fait compris le principe du défi.
Comme prévu, mon défi est au point mort ou presque. Suite à un commentaire ici, j'ai eu envie de lire Le pays des autres de Leïla Slimani pour le défi sur l'empire colonial que j'avais déjà rempli. C'est une lecture que j'ai appréciée et c'est pour moi l'intérêt du défi. J'ai découvert aussi que j'avais dans ma bibliothèque Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Khadra qui aurait aussi parfaitement convenu, mais je l'ai vu trop tard.
Pensant valider l'item "années folles", j'ai lu avec grand plaisir Couleurs de l'incendie de Pierre Lemaître mais dont l'intrigue commence en 1927, ce qui est déjà presque trop tard pour la période concernée et ne convient pas à mon avis. Aucun regret cependant. Je garde le troisième volume pour le savourer plus tard. A la médiathèque, j'ai trouvé par hasard Deux amants, c'est beaucoup mieux de Benoît Duteurtre qui correspond parfaitement au thème mais dont la lecture est plus décevante. Le 12 novembre 1918, deux amis assistent à la répétition générale de la comédie musicale Phi-Phi. C'est le prétexte à une galerie de personnages célèbres ou non, un tableau de l'époque et de sa volonté de tourner la page de la "Der des ders" pour connaître des plaisirs esthétiques et sensuels. J'espère que vous trouverez d'autres titres et je lirai avec plaisir vos commentaires pour cet item.
bienvenue ceciledevolanges, tu as tout à fait compris le principe du défi.
Comme prévu, mon défi est au point mort ou presque. Suite à un commentaire ici, j'ai eu envie de lire Le pays des autres de Leïla Slimani pour le défi sur l'empire colonial que j'avais déjà rempli. C'est une lecture que j'ai appréciée et c'est pour moi l'intérêt du défi. J'ai découvert aussi que j'avais dans ma bibliothèque Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Khadra qui aurait aussi parfaitement convenu, mais je l'ai vu trop tard.
Pensant valider l'item "années folles", j'ai lu avec grand plaisir Couleurs de l'incendie de Pierre Lemaître mais dont l'intrigue commence en 1927, ce qui est déjà presque trop tard pour la période concernée et ne convient pas à mon avis. Aucun regret cependant. Je garde le troisième volume pour le savourer plus tard. A la médiathèque, j'ai trouvé par hasard Deux amants, c'est beaucoup mieux de Benoît Duteurtre qui correspond parfaitement au thème mais dont la lecture est plus décevante. Le 12 novembre 1918, deux amis assistent à la répétition générale de la comédie musicale Phi-Phi. C'est le prétexte à une galerie de personnages célèbres ou non, un tableau de l'époque et de sa volonté de tourner la page de la "Der des ders" pour connaître des plaisirs esthétiques et sensuels. J'espère que vous trouverez d'autres titres et je lirai avec plaisir vos commentaires pour cet item.
- EloahExpert spécialisé
miss sophie a écrit:Pour le défi 49 (le titre contient un adverbe) et aussi le 22 (évoque la vie familiale) : Un garçon c’est presque rien de Lisa Balavoine (2020).
Coup de cœur pour ce roman pour adolescents écrit principalement en vers libres et qui dresse, de l’intérieur, le portrait d’un lycéen qui se sent inadapté au monde qui l’entoure et différent des autres garçons aux rires gras. Le premier chapitre nous présente une chambre d’hôpital où une fille attend « depuis longtemps » le réveil de ce garçon. Les chapitres qui suivent racontent l’avant, sa sensibilité, son amour pour cette fille rencontrée au lycée, les difficiles relations avec ses parents… Par petites touches, ce garçon nous émeut.
J'ai adoré ce roman de ma collègue prof doc Lisa Balavoine ! J'ai adoré que ce roman s'attache à montrer aux jeunes lecteurs qu'être un garçon ce n'est pas forcément être le plus fort ni le plus dominant, mais qu'au contraire on peut être un garçon émotif, sensible, poète.
- ShajarVénérable
Plus on est de fous, plus on lit ! Bienvenue !ceciledeVolanges a écrit:Merci beaucoup pour la réponse super rapide et l'accueil sympa J'ai hâte de vous rejoindre.
Défi 6. Un livre dont l'auteur est un immigré : Kouamé, Revenu des ténèbres, 2018
Le titre m'a sauté aux yeux car j'utilise une vidéo de ce jeune homme en cours sur les migrations ( https://www.youtube.com/watch?v=Ai73ODU2Dpc ). Récit autobiographique d'un jeune homme qui, à 14 ans, a été obligé de fuir un pays d'Afrique occidentale après l'assassinat, sous ses yeux, de ses parents pour des raisons politiques, et le viol de sa soeur. Il raconte, dans une langue simple marquée par quelques traits dialectaux (un coup de chapeau à Lionel Duroy, le journaliste qui l'a aidé à mettre en forme et a su garder la fraîcheur de la langue tout en la rendant limpide), son périple du Ghana en Libye, puis vers le Maroc, et jusqu'en Espagne puis en France. Les mafias de passeurs, les conditions abominables des voyages, l'illusion du travail facile, le racisme, la corruption, les violences, la place des femmes... beaucoup de sujets abordés avec la force du témoignage et le regard d'un tout jeune homme à la fois traumatisé et plein d'espoir, à la recherche d'une place dans une société qui voudra bien de lui. Lecture rapide, instructive et vraiment marquante. Je recommande chaudement.
Défi 35. Une pièce du théâtre élisabéthain : Shakespeare, Hamlet, v. 1599-1601
Je n'avais jamais lu de Shakespeare que Roméo et Juliette et le Songe d'une nuit d'été, deux pièces qui m'avaient un peu échaudée dans mes années de lycéenne (lues trop tôt sans doute). J'ai donc découvert avec grand plaisir toute la complexité du texte d'Hamlet. Outre la question de la folie, dont il est évidemment une matrice, j'en retiens aussi une certaine marque de la Réforme, entre Wittemberg et la prépondérance d'une pensée religieuse et de la relation au divin. On découvre aussi, au détour de l'acte V, un "Adam était-il gentilhomme" qui évoque furieusement certains 'slogans' de la Révolution française. C'est parti pour Othello
- JennyMédiateur
Ça donne envie de lire son témoignage, Shajar. Je te pique la vidéo.
- ShajarVénérable
Elle est géniale, cette vidéo, sans pathos excessif, sans images choquantes, mais disant tout. Ca marque beaucoup les élèves, d'autant que je la mets en rapport avec un sujet de JT sur deux expats français partis surfer en Australie ou travailler à la City.Jenny a écrit:Ça donne envie de lire son témoignage, Shajar. Je te pique la vidéo.
- *Ombre*Grand sage
Mes dernières lectures...
Pour l'item personnage principal de plus de 60 ans, j'ai choisi de lire Le Crime de Sylvestre Bonnard, d'A. France, recommandé par Lulu. Et je n'ai pas regretté. Difficile de résumer ce roman. Sur les quatrième de couverture, on lit en substance ceci : Sylvestre Bonnard, vieux philologue, se lance dans la quête d'un manuscrit fort rare". Mais ceci n'est qu'une toute petite partie de l'histoire, dont il n'est quasiment plus question par la suite. Je pourrais vous demander d'imaginer comment un vénérable membre de l'Institut se retrouve à commettre un crime. Mais ce serait encore une mauvaise piste. En fait, l'intrigue importe moins que le regard perpétuellement tendre et caustique que le narrateur porte sur toute chose, l'enchaînement des situations cocasses, la générosité des personnages et ce ton d'ironie qui émaille tout le récit et a fait mes délices. Une petite pépite. Merci, Lulu, pour cette découverte.
Pour l'item "seconds couteaux", je me suis tournée vers Jules Renard. De lui, je ne connaissais que Poil de Carotte, qui ne m'emballe guère. Je ne connaissais pas du tout son théâtre, j'étais curieuse. J'ai lu les pièces disponibles sur internet :
Le Pain de ménage : https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Pain_de_m%C3%A9nage
Le Plaisir de rompre : https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Plaisir_de_rompre
et Le Cousin de Rose : https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Cousin_de_Rose
Toutes ces histoires tournent autour des relations de couple et de l'adultère. J'ai lu qu'on les rapproche du vaudeville. Pourtant, je n'y ai pas tant retrouvé l'esprit du vaudeville, avec son côté parfois un peu bouffon, que celui du marivaudage : des discussions pleines de finesses à travers lesquelles les protagonistes se jaugent, se mentent, se séduisent... Mais un marivaudage qui aurait perdu en légèreté, qui touche à une forme de gravité.
C'est contre toute attente, une découverte charmante. J'ai vraiment beaucoup aimé le ton de ces petites pièces délicates (avec une préférence pour Le Pain de ménage).
Enfin, j'ai lu Le Bal de Sceaux, de Balzac, qui met en scène une descendante de la vieille noblesse qui a, en matière de mariage, des prétentions extravagantes. Saura-t-elle, avec cela, trouver le véritable amour ? Un Balzac court, pour une fois, et très sympathique, mordant à souhait, qui m'a consolée du Lys dans la Vallée.
Je le place dans l'item Livre qui comporte un secret, puisqu'un des personnages principaux garde son identité secrète.
Pour le défi "Livre dont le titre comporte un verbe à l'infinitif", je vais commencer Être un chêne, de Laurent Tillon, que Monsieur m'a offert.
édit : J'avais oublié que j'avais déjà lu Asta de Stefansson, pour le personnage de plus de 60 ans. Je pense que je vais déplacer ce titre dans le défi Grand Nord, puisqu'une bonne partie de l'histoire se déroule dans les régions les plus reculées et les plus sauvages de l'Islande. Il me semble que cela convient. Des avis contraires ?
Pour l'item personnage principal de plus de 60 ans, j'ai choisi de lire Le Crime de Sylvestre Bonnard, d'A. France, recommandé par Lulu. Et je n'ai pas regretté. Difficile de résumer ce roman. Sur les quatrième de couverture, on lit en substance ceci : Sylvestre Bonnard, vieux philologue, se lance dans la quête d'un manuscrit fort rare". Mais ceci n'est qu'une toute petite partie de l'histoire, dont il n'est quasiment plus question par la suite. Je pourrais vous demander d'imaginer comment un vénérable membre de l'Institut se retrouve à commettre un crime. Mais ce serait encore une mauvaise piste. En fait, l'intrigue importe moins que le regard perpétuellement tendre et caustique que le narrateur porte sur toute chose, l'enchaînement des situations cocasses, la générosité des personnages et ce ton d'ironie qui émaille tout le récit et a fait mes délices. Une petite pépite. Merci, Lulu, pour cette découverte.
Pour l'item "seconds couteaux", je me suis tournée vers Jules Renard. De lui, je ne connaissais que Poil de Carotte, qui ne m'emballe guère. Je ne connaissais pas du tout son théâtre, j'étais curieuse. J'ai lu les pièces disponibles sur internet :
Le Pain de ménage : https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Pain_de_m%C3%A9nage
Le Plaisir de rompre : https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Plaisir_de_rompre
et Le Cousin de Rose : https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Cousin_de_Rose
Toutes ces histoires tournent autour des relations de couple et de l'adultère. J'ai lu qu'on les rapproche du vaudeville. Pourtant, je n'y ai pas tant retrouvé l'esprit du vaudeville, avec son côté parfois un peu bouffon, que celui du marivaudage : des discussions pleines de finesses à travers lesquelles les protagonistes se jaugent, se mentent, se séduisent... Mais un marivaudage qui aurait perdu en légèreté, qui touche à une forme de gravité.
PIERRE
Ainsi, dans ce rustique chalet, où nous vous offrons, pour quelques semaines d’automne, une hospitalité amicale, il y a réunies quatre personnes mariées, et, par un hasard extraordinaire, ces quatre personnes sont toutes les quatre d’une fidélité à l’abri des coups de foudre. Vous aimez bien votre mari, votre mari vous aime bien, ma femme m’aime bien et j’aime bien ma femme. Sous le même toit, sur deux ménages, il y a deux ménages modèles. Deux sur deux ! Nous réalisons le maximum… sauf erreur.
C'est contre toute attente, une découverte charmante. J'ai vraiment beaucoup aimé le ton de ces petites pièces délicates (avec une préférence pour Le Pain de ménage).
Enfin, j'ai lu Le Bal de Sceaux, de Balzac, qui met en scène une descendante de la vieille noblesse qui a, en matière de mariage, des prétentions extravagantes. Saura-t-elle, avec cela, trouver le véritable amour ? Un Balzac court, pour une fois, et très sympathique, mordant à souhait, qui m'a consolée du Lys dans la Vallée.
Je le place dans l'item Livre qui comporte un secret, puisqu'un des personnages principaux garde son identité secrète.
Pour le défi "Livre dont le titre comporte un verbe à l'infinitif", je vais commencer Être un chêne, de Laurent Tillon, que Monsieur m'a offert.
édit : J'avais oublié que j'avais déjà lu Asta de Stefansson, pour le personnage de plus de 60 ans. Je pense que je vais déplacer ce titre dans le défi Grand Nord, puisqu'une bonne partie de l'histoire se déroule dans les régions les plus reculées et les plus sauvages de l'Islande. Il me semble que cela convient. Des avis contraires ?
- Cléopatra2Guide spirituel
Ah ah j'ai chanté dans une reprise écourtée de Phi-Phi il y a quelques années, je vais peut-être me laisser tenter par ton titre. Je n'aime pas tellement les années folles, personnellement, je suis trop sage et planplan!Adren a écrit:Bonjour à tous,
bienvenue ceciledevolanges, tu as tout à fait compris le principe du défi.
Comme prévu, mon défi est au point mort ou presque. Suite à un commentaire ici, j'ai eu envie de lire Le pays des autres de Leïla Slimani pour le défi sur l'empire colonial que j'avais déjà rempli. C'est une lecture que j'ai appréciée et c'est pour moi l'intérêt du défi. J'ai découvert aussi que j'avais dans ma bibliothèque Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Khadra qui aurait aussi parfaitement convenu, mais je l'ai vu trop tard.
Pensant valider l'item "années folles", j'ai lu avec grand plaisir Couleurs de l'incendie de Pierre Lemaître mais dont l'intrigue commence en 1927, ce qui est déjà presque trop tard pour la période concernée et ne convient pas à mon avis. Aucun regret cependant. Je garde le troisième volume pour le savourer plus tard. A la médiathèque, j'ai trouvé par hasard Deux amants, c'est beaucoup mieux de Benoît Duteurtre qui correspond parfaitement au thème mais dont la lecture est plus décevante. Le 12 novembre 1918, deux amis assistent à la répétition générale de la comédie musicale Phi-Phi. C'est le prétexte à une galerie de personnages célèbres ou non, un tableau de l'époque et de sa volonté de tourner la page de la "Der des ders" pour connaître des plaisirs esthétiques et sensuels. J'espère que vous trouverez d'autres titres et je lirai avec plaisir vos commentaires pour cet item.
J'ai presque terminé l'Anomalie, j'aime bien mais je n'y vois pas du tout de la grande littérature. Il faudra que quelqu'un se dévoue pour m'expliquer les réécritures et les pastiches que je continue à ne pas voir (excepté peut-être le roman noir pour le premier personnage et la phrase tirée d'Anna Karénine).
- Cléopatra2Guide spirituel
Bon, pour intégrer le cycle de Fantasy que je viens de dévorer, je vais décaler quelques items.
Je passe Rétrograde de c'est la guerre! à Enfer ou paradis. Mars est en effet décrite de façon idyllique ou hostile.
Pour C'est la guerre, je vais donc mettre Le tombeau du roi suprême, tome 3 de Cavalier Vert de Kristen Britain.
Difficile de résumer, car il s'agit du tome 2. Karigan G'ladheon est devenue un vrai cavalier vert, messagers officiels des rois de Sacoridie. Après avoir chassé l'esprit d'un ancien mage qui s'était réveillé et recommençait à menacer le royaume, elle pense pouvoir retrouver sa vie. Mais les descendants de l'armée d'invasion étrangère menacent à nouveau le royaume de l'intérieur. Le royaume est en guerre. Le roman est très rythmé, il y a de la romance, de l'aventure, de la magie, des hasards invraisemblables... C'est de la bonne fantasy, pas prise de tête mais qui soulève aussi des questions intéressantes sur le patriotisme, l'identité, le rapport au passé.
Et je vais mettre le tome 5 Un éclat d'argent, dans Résister, se soumettre.
Karigan est expédiée dans un monde différent. Elle est aidée par des résistants à l'autorité suprême et cherche à retourner chez elle. Mais c'est plus compliqué que prévu.
Ce tome était une surprise. Il traite des voyages dans le futur (il y avait déjà des incursions dans le passé dans les autres tomes). La société tyrannique décrite est plutôt bien vue dans le monde créé, avec une ambiance steampunk assez sympa. Les choix de résistance (et comment résister, jusqu'où) sont bien évoqués également. La soumission aussi, avec plusieurs facettes possibles, qui font qu'il n'y a pas vraiment de jugement autour de ça.
Bien sûr, Karigan, elle, ne se soumet jamais, c'est l'héroïne, mais elle est en bien mauvaise posture. Le point faible de ce tome, selon moi, la romance, très peu crédible. Enfin, le personnage masculin ne me semble pas être un intérêt romantique crédible, mis à part le fait qu'il est là.
Donc si vous aimez la fantasy, je vous conseille grandement de lire le cycle Cavalier vert, même s'il n'est pas achevé (je viens de finir le dernier tome paru, je suis triste).
Je passe Rétrograde de c'est la guerre! à Enfer ou paradis. Mars est en effet décrite de façon idyllique ou hostile.
Pour C'est la guerre, je vais donc mettre Le tombeau du roi suprême, tome 3 de Cavalier Vert de Kristen Britain.
Difficile de résumer, car il s'agit du tome 2. Karigan G'ladheon est devenue un vrai cavalier vert, messagers officiels des rois de Sacoridie. Après avoir chassé l'esprit d'un ancien mage qui s'était réveillé et recommençait à menacer le royaume, elle pense pouvoir retrouver sa vie. Mais les descendants de l'armée d'invasion étrangère menacent à nouveau le royaume de l'intérieur. Le royaume est en guerre. Le roman est très rythmé, il y a de la romance, de l'aventure, de la magie, des hasards invraisemblables... C'est de la bonne fantasy, pas prise de tête mais qui soulève aussi des questions intéressantes sur le patriotisme, l'identité, le rapport au passé.
Et je vais mettre le tome 5 Un éclat d'argent, dans Résister, se soumettre.
Karigan est expédiée dans un monde différent. Elle est aidée par des résistants à l'autorité suprême et cherche à retourner chez elle. Mais c'est plus compliqué que prévu.
Ce tome était une surprise. Il traite des voyages dans le futur (il y avait déjà des incursions dans le passé dans les autres tomes). La société tyrannique décrite est plutôt bien vue dans le monde créé, avec une ambiance steampunk assez sympa. Les choix de résistance (et comment résister, jusqu'où) sont bien évoqués également. La soumission aussi, avec plusieurs facettes possibles, qui font qu'il n'y a pas vraiment de jugement autour de ça.
Bien sûr, Karigan, elle, ne se soumet jamais, c'est l'héroïne, mais elle est en bien mauvaise posture. Le point faible de ce tome, selon moi, la romance, très peu crédible. Enfin, le personnage masculin ne me semble pas être un intérêt romantique crédible, mis à part le fait qu'il est là.
Donc si vous aimez la fantasy, je vous conseille grandement de lire le cycle Cavalier vert, même s'il n'est pas achevé (je viens de finir le dernier tome paru, je suis triste).
- AphrodissiaMonarque
@Cléopatra2 Moi, si je n'ai pas le modèle sous les yeux, je ne reconnais pas forcément non plus les pastiches et les réécritures. Mais, je reconnais des citations, des détournements de citations, des auto-citations, des allusions... et je les trouve amusants. Je pense qu'on peut apprécier le roman même sans tout cela.
J'ai donc fini L'Anomalie il y a deux jours et j'ai trouvé que c'était un roman vraiment sympa à lire. Il m'a bien plu parce qu'il est bien écrit, qu'il est amusant et qu'il y a du suspense.
Je vais devoir faire des aménagements pour le placer dans la catégorie "secret" car j'ai du mal à y voir une dystopie: il me semble que pour une dystopie il faut une certaine noirceur, une désillusion, l'idée que le monde court à sa perte. Or je trouve qu'il y a une certaine gaité dans ce roman alors que, bien sûr, il n'est certes pas porteur d'un message d'espoir et de foi en l'humanité.
J'ai donc fini L'Anomalie il y a deux jours et j'ai trouvé que c'était un roman vraiment sympa à lire. Il m'a bien plu parce qu'il est bien écrit, qu'il est amusant et qu'il y a du suspense.
Je vais devoir faire des aménagements pour le placer dans la catégorie "secret" car j'ai du mal à y voir une dystopie: il me semble que pour une dystopie il faut une certaine noirceur, une désillusion, l'idée que le monde court à sa perte. Or je trouve qu'il y a une certaine gaité dans ce roman alors que, bien sûr, il n'est certes pas porteur d'un message d'espoir et de foi en l'humanité.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- AphrodissiaMonarque
Ah oui ! Mais comme justement, comme Cléopatra, je ne saurais dire à quel endroit il y a un pastiche de quoi... ça me gêne de le mettre dans cette catégorie, à moins de me livrer d'abord à une analyse précise du texte, ce que je n'ai pas forcément envie de faire.
Je le case dans Dystopie finalement, parce que mon roman de la catégorie secret ne va pas ailleurs. on va dire que c'est une dystopie humoristique. Peut-être que c'est un pastiche de dystopie?
Je le case dans Dystopie finalement, parce que mon roman de la catégorie secret ne va pas ailleurs. on va dire que c'est une dystopie humoristique. Peut-être que c'est un pastiche de dystopie?
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- RyuzakiNiveau 9
Défi 18, Œuvres d'art : Oreiller d'herbes, Natsumé Sôseki
Un homme marche dans les montagnes, en quête d'un tableau à peindre ou d'un poème à écrire. Dans une auberge, il fait connaissance avec une femme au passé mystérieux.
Pendant son périple, le narrateur médite sur la peinture et la poésie, sur les différences entre l'art occidental et l'art oriental (qui se détache de l'humain et cherche l'impassibilité), sur le rôle de l'art ("Tout artiste est précieux car il apaise le monde humain et enrichit le cœur des hommes", "on ne comprenait pas la beauté d'une locomotive, jusqu'à ce que Turner peignît des locomotives") et sur la beauté impassible de la nature.
Qualifié par son auteur de "roman-haïku", Oreiller d'herbes est un livre qui parle d'art et qui est lui-même une œuvre d'art. Son intérêt réside dans son style poétique, dans le charme et la finesse des descriptions de la nature ("Pendant que je contemplais ce spectacle, une fleur rouge est tombée à la surface de l'eau. Seule cette fleur a bougé dans le silence du printemps."). Vous l'aurez compris, c'est un livre à lire et à savourer.
Verdict : très réussi
Sôseki a écrit:Ou encore, ils se sont transformés en alouettes et, après avoir célébré de leurs chants la couleur dorée du colza, ils sont repartis vers l'endroit où, lorsque le crépuscule est avancé, les nuages de pourpre se superposent. Ou bien enfin, après avoir assumé la fonction du taon qui rallonge encore la longue durée du jour, et, faute de sucer le doux miel de l'étamine, ils se sont cachés sous les pétales tombants des camélias, pour y dormir, en humant le parfum du monde.
Un homme marche dans les montagnes, en quête d'un tableau à peindre ou d'un poème à écrire. Dans une auberge, il fait connaissance avec une femme au passé mystérieux.
Pendant son périple, le narrateur médite sur la peinture et la poésie, sur les différences entre l'art occidental et l'art oriental (qui se détache de l'humain et cherche l'impassibilité), sur le rôle de l'art ("Tout artiste est précieux car il apaise le monde humain et enrichit le cœur des hommes", "on ne comprenait pas la beauté d'une locomotive, jusqu'à ce que Turner peignît des locomotives") et sur la beauté impassible de la nature.
Qualifié par son auteur de "roman-haïku", Oreiller d'herbes est un livre qui parle d'art et qui est lui-même une œuvre d'art. Son intérêt réside dans son style poétique, dans le charme et la finesse des descriptions de la nature ("Pendant que je contemplais ce spectacle, une fleur rouge est tombée à la surface de l'eau. Seule cette fleur a bougé dans le silence du printemps."). Vous l'aurez compris, c'est un livre à lire et à savourer.
Verdict : très réussi
- Cléopatra2Guide spirituel
Je pense le finir ce soir ou demain, j'aurai peut-être une révélation???? :ergo:Du coup moi aussi ça me paraît tendu de le mettre dans réécriture puisque je n'ai pas vu la réécriture. Donc je l'enlèverai, à moins que je le mette aussi dans secret, mais mon Hate List devrait disparaître, alors... Ah la la que de doutes!!!!!Aphrodissia a écrit:Ah oui ! Mais comme justement, comme Cléopatra, je ne saurais dire à quel endroit il y a un pastiche de quoi... ça me gêne de le mettre dans cette catégorie, à moins de me livrer d'abord à une analyse précise du texte, ce que je n'ai pas forcément envie de faire.
Je le case dans Dystopie finalement, parce que mon roman de la catégorie secret ne va pas ailleurs. on va dire que c'est une dystopie humoristique. Peut-être que c'est un pastiche de dystopie?
Est-ce qu'un roman graphique comte comme roman? Je compte en utiliser un pour l'auteur immigré.
- Fleurette73Niveau 9
Bonsoir,
Je découvre avec joie ce défi lecture !
J'ai lu qu'il était possible de prendre le train en marche alors si vous le voulez bien, je me joins à vous.
5- Le livre d'un roi: j'ai commencé Sleeping beauties de Stephen King le mois dernier et j'ai bien du mal à finir.
16- Un livre qui comporte un secret: on m'a prêté L'Agneau carnivore. Il me semble qu'il contient un secret, quand j'aurai fini ma lecture du moment, je découvrirai ce secret.
33- Le personnage principal a plus de 60 ans. J'ai commencé l'année avec N. K. Jemisin. Belle découverte ! C'est sa trilogie des romans de la Terre fracturée qui m'a menée vers The city we became. L'un des personnages principaux, Bronca, a plus de 60 ans.
24- Une dystopie : Romans de la Terre fracturée de N. K. Jemisin.
Je découvre avec joie ce défi lecture !
J'ai lu qu'il était possible de prendre le train en marche alors si vous le voulez bien, je me joins à vous.
5- Le livre d'un roi: j'ai commencé Sleeping beauties de Stephen King le mois dernier et j'ai bien du mal à finir.
16- Un livre qui comporte un secret: on m'a prêté L'Agneau carnivore. Il me semble qu'il contient un secret, quand j'aurai fini ma lecture du moment, je découvrirai ce secret.
33- Le personnage principal a plus de 60 ans. J'ai commencé l'année avec N. K. Jemisin. Belle découverte ! C'est sa trilogie des romans de la Terre fracturée qui m'a menée vers The city we became. L'un des personnages principaux, Bronca, a plus de 60 ans.
24- Une dystopie : Romans de la Terre fracturée de N. K. Jemisin.
- AphrodissiaMonarque
Oui, bien sûr.Cléopatra2 a écrit:Je pense le finir ce soir ou demain, j'aurai peut-être une révélation???? Du coup moi aussi ça me paraît tendu de le mettre dans réécriture puisque je n'ai pas vu la réécriture. Donc je l'enlèverai, à moins que je le mette aussi dans secret, mais mon Hate List devrait disparaître, alors... Ah la la que de doutes!!!!!Aphrodissia a écrit:Ah oui ! Mais comme justement, comme Cléopatra, je ne saurais dire à quel endroit il y a un pastiche de quoi... ça me gêne de le mettre dans cette catégorie, à moins de me livrer d'abord à une analyse précise du texte, ce que je n'ai pas forcément envie de faire.
Je le case dans Dystopie finalement, parce que mon roman de la catégorie secret ne va pas ailleurs. on va dire que c'est une dystopie humoristique. Peut-être que c'est un pastiche de dystopie?
Est-ce qu'un roman graphique comte comme roman? Je compte en utiliser un pour l'auteur immigré.
@Fleurette73 liste des participants
Si tu participes, tu peux poster ta liste au lien suivant pour la tenir à jour plus facilement.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- gregforeverGrand sage
Fleurette73 a écrit:Bonsoir,
Je découvre avec joie de défi lecture !
J'ai lu qu'il était possible de prendre le train en marche alors si vous le voulez bien, je me joins à vous.
5- Le livre d'un roi: j'ai commencé Sleeping beauties de Stephen King le mois dernier et j'ai bien du mal à finir.
16- Un livre qui comporte un secret: on m'a prêté L'Agneau carnivore. Il me semble qu'il contient un secret, quand j'aurai fini ma lecture du moment, je découvrirai ce secret.
17- Personnage noir américain. 33- Le personnage principal a plus de 60 ans. J'ai commencé l'année avec N. K. Jemisin. Belle découverte ! C'est sa trilogie des romans de la Terre fracturée qui m'a menée vers The city we became. L'un des personnages principaux, Bronca, a plus de 60 ans.
24- Une dystopie : Romans de la Terre fracturée de N. K. Jemisin.
Normalement dans le défi 1 livre pour 1 défi.
- *Ombre*Grand sage
Ryuzaki a écrit:Défi 18, Œuvres d'art : Oreiller d'herbes, Natsumé SôsekiSôseki a écrit:Ou encore, ils se sont transformés en alouettes et, après avoir célébré de leurs chants la couleur dorée du colza, ils sont repartis vers l'endroit où, lorsque le crépuscule est avancé, les nuages de pourpre se superposent. Ou bien enfin, après avoir assumé la fonction du taon qui rallonge encore la longue durée du jour, et, faute de sucer le doux miel de l'étamine, ils se sont cachés sous les pétales tombants des camélias, pour y dormir, en humant le parfum du monde.
Un homme marche dans les montagnes, en quête d'un tableau à peindre ou d'un poème à écrire. Dans une auberge, il fait connaissance avec une femme au passé mystérieux.
Pendant son périple, le narrateur médite sur la peinture et la poésie, sur les différences entre l'art occidental et l'art oriental (qui se détache de l'humain et cherche l'impassibilité), sur le rôle de l'art ("Tout artiste est précieux car il apaise le monde humain et enrichit le cœur des hommes", "on ne comprenait pas la beauté d'une locomotive, jusqu'à ce que Turner peignît des locomotives") et sur la beauté impassible de la nature.
Qualifié par son auteur de "roman-haïku", Oreiller d'herbes est un livre qui parle d'art et qui est lui-même une œuvre d'art. Son intérêt réside dans son style poétique, dans le charme et la finesse des descriptions de la nature ("Pendant que je contemplais ce spectacle, une fleur rouge est tombée à la surface de l'eau. Seule cette fleur a bougé dans le silence du printemps."). Vous l'aurez compris, c'est un livre à lire et à savourer.
Verdict : très réussi
Voilà qui fait envie ! Merci, Ryuzaki. J'adore les haïkus, j'aime la délicatesse de Sôseki. J'ai commandé le livre.
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