- Clecle78Bon génie
@ Eloah
Pour ceux qui aiment Lovecraft, son œuvre vient d'être adaptée en mangas par un maître du genre : Gou Tanabe. Les dessins sont incroyables (un nombre incalculable de traits sur chacun, des visages très expressifs). Mes filles m'en ont offert un coffret pour Noël mais je n'ai pas encore tout lu.
Oui ! Je viens juste d'en parler un peu plus haut mais je n'avais pas cite le nom de Gou Tanabe.
Pour ceux qui aiment Lovecraft, son œuvre vient d'être adaptée en mangas par un maître du genre : Gou Tanabe. Les dessins sont incroyables (un nombre incalculable de traits sur chacun, des visages très expressifs). Mes filles m'en ont offert un coffret pour Noël mais je n'ai pas encore tout lu.
Oui ! Je viens juste d'en parler un peu plus haut mais je n'avais pas cite le nom de Gou Tanabe.
- EloahExpert spécialisé
CleCle, je ne comprends pas ce que tu as voulu écrire.
Pour le défi 13 quelle cuisine ! j'ai lu La Curée de Zola. Honnêtement, j'ai prévu de (re)lire tous les Rougon-Macquart mais en pensant ne pas les inclure dans le défi sauf le 1er mais à la lecture de La Curée je n'ai cessé de penser à ce défi "quelle cuisine !" tant les manigances financières et sexuelles sont le thème central du roman !
J'édite pour Clecle : pardon, je n'avais pas vu ta phrase en bas du message !
Pour le défi 13 quelle cuisine ! j'ai lu La Curée de Zola. Honnêtement, j'ai prévu de (re)lire tous les Rougon-Macquart mais en pensant ne pas les inclure dans le défi sauf le 1er mais à la lecture de La Curée je n'ai cessé de penser à ce défi "quelle cuisine !" tant les manigances financières et sexuelles sont le thème central du roman !
J'édite pour Clecle : pardon, je n'avais pas vu ta phrase en bas du message !
- JennyMédiateur
Je voulais tenter un Taniguchi depuis un moment. Je note donc pour Quartier lointain, merci.
- Cle73Niveau 4
Jenny a écrit:Je voulais tenter un Taniguchi depuis un moment. Je note donc pour Quartier lointain, merci.
J'avais bien aimé aussi L'Homme qui marche et, dans un mode moins contemplatif, la série du Sommet des Dieux. Dans la catégorie manga, je confirme la qualité des Montagnes hallucinées, cité par d'autres contributeurs. Et une lecture qui me revient, du temps où j'étais étudiante: toute la série des Twenties Century Boys, assez magistralement construite.
- *Ombre*Grand sage
Bon, j'ai fini Les Norronsof de Jean Lorrain pour l'item le personnage est un dandy, et l'écriture, les personnages et les ambiances de Lorrain me plaisent toujours autant, même si j'ai trouvé ce volume un peu en-dessous de Monsieur Bougrelon. Un médecin fait le récit de la lente et sulfureuse agonie du prince Norronsof, descendant d'une lignée maudite (au sens propre : un aïeul a été maudit par un gitan dont il avait violé la compagne, condamné à voir toutes les femmes de la famille sombrer dans la débauche), qui meurt dans un stupre et un luxe néroniens. Le seu problème de la débauche, c'est que c'est parfois un peu monotone. Mais cela reste savoureux : c'est décadent, on vous dit.
J'ai aussi lu pour un autre défi (deux à la fois, c'est plus rigolo) Tsubaki d'Aki Shimazaki. Je pense le mettre dans livre qui contient un secret, mais il convient aussi pour l'auteur est immigré, roman sur la vie familiale ou c'est la guerre. La narratrice vient de perdre sa mère, survivante de la bombe atomique qui a frappé Nagasaki où vivait sa famille. Son grand-père est mort tué par la bombe. Enfin, c'est ce que l'on croyait. C'est une toute autre version que livre la mère dans son testament, un secret terrible derrière une journée terrible. Le (très court) roman mêle le récit de cette révélation, une réflexion sur la guerre, l'emploi de l'arme nucléaire, et sur le destin. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, la langue est très simple, pudique, mais j'y ai retrouvé cette retenue et cette délicatesse toute japonaises que j'apprécie beaucoup. L'ensemble est agréable à lire.
J'ai aussi lu pour un autre défi (deux à la fois, c'est plus rigolo) Tsubaki d'Aki Shimazaki. Je pense le mettre dans livre qui contient un secret, mais il convient aussi pour l'auteur est immigré, roman sur la vie familiale ou c'est la guerre. La narratrice vient de perdre sa mère, survivante de la bombe atomique qui a frappé Nagasaki où vivait sa famille. Son grand-père est mort tué par la bombe. Enfin, c'est ce que l'on croyait. C'est une toute autre version que livre la mère dans son testament, un secret terrible derrière une journée terrible. Le (très court) roman mêle le récit de cette révélation, une réflexion sur la guerre, l'emploi de l'arme nucléaire, et sur le destin. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, la langue est très simple, pudique, mais j'y ai retrouvé cette retenue et cette délicatesse toute japonaises que j'apprécie beaucoup. L'ensemble est agréable à lire.
- nicole 86Expert spécialisé
*Ombre* a écrit:
J'ai aussi lu pour un autre défi (deux à la fois, c'est plus rigolo) Tsubaki d'Aki Shimazaki. Je pense le mettre dans livre qui contient un secret, mais il convient aussi pour l'auteur est immigré, roman sur la vie familiale ou c'est la guerre. La narratrice vient de perdre sa mère, survivante de la bombe atomique qui a frappé Nagasaki où vivait sa famille. Son grand-père est mort tué par la bombe. Enfin, c'est ce que l'on croyait. C'est une toute autre version que livre la mère dans son testament, un secret terrible derrière une journée terrible. Le (très court) roman mêle le récit de cette révélation, une réflexion sur la guerre, l'emploi de l'arme nucléaire, et sur le destin. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, la langue est très simple, pudique, mais j'y ai retrouvé cette retenue et cette délicatesse toute japonaises que j'apprécie beaucoup. L'ensemble est agréable à lire.
Je partage pleinement ton appréciation et en profite pour préciser que l'auteure, née au Japon, vit au Canada et écrit en français donc ses livres peuvent compléter plusieurs défis.
- Cle73Niveau 4
Vu la pluie qui s'abat sur la Savoie et le peu d'intérêt d'aller prendre l'air sur les pistes de ski de fond, je viens de finir ce soir un court roman de l'italien Erri De Luca: Impossible. Je le classe dans le défi "résister / se soumettre": il y est question d'un débat entre un vieil activiste italien (qu'on peut imaginer agé de plus de 60 ans), soupçonné d'avoir tué en montagne un de ses anciens camarades de lutte qui avait finalement trahi son camps, et le juge, qui cherche par tous les moyens à lui faire avouer un crime dont on ne saura, jusqu'à la fin, s'il l'a vraiment commis. Le vieil activiste finira-t-il par se soumettre au juge, c'est tout l'enjeu de ce livre, dans une tension tenue jusqu'au dernier mot du roman et à une scène finale de combat de chamois au bord du précipice.
Alors, comment dire... je classe en fait ce livre dans la catégorie des romans que j'aurais vraiment souhaité aimer mais qui me laisse en fin de compte une impression mitigée. J'aurais souhaité l'aimer pour son auteur, Erri De Luca, dont j'apprécie toute la personne, de son physique taillé à la serpe, à sa conscience de gauche, à sa plume subtile et profonde. Sur le papier, il y avait tout pour que j'adhère: la forme dialoguée rare dans la littérature contemporaine; les constantes allusions à l'exercice de la marche en montagne (et jusqu'à la belle photo des Dolomites sur la couverture); le mélange de réflexion politique, de philosophie et d'intrigue qui constitue la trame cet ouvrage.
Peut-etre justement parce qu'il y avait trop de tout cela, je suis resté finalement assez étrangère à ce livre, où j'ai trouvé que de Luca ressassait, avec souvent pas mal de pesanteur, tous les thèmes que l'on retrouve par ailleurs dans ses autres livres. Le roman se centre de plus sur le personnage de l'accusé - un double de De Lucca par bien des aspects-, délaissant celui du juge - ce qui est dommage car le dialogue en perd en naturel et semble souvent assez factive.
Bref: un livre qui reste intéressant mais qui m'a quelque peu déçu, sans doute parce que j'attendais un peu trop de cette lecture.
Alors, comment dire... je classe en fait ce livre dans la catégorie des romans que j'aurais vraiment souhaité aimer mais qui me laisse en fin de compte une impression mitigée. J'aurais souhaité l'aimer pour son auteur, Erri De Luca, dont j'apprécie toute la personne, de son physique taillé à la serpe, à sa conscience de gauche, à sa plume subtile et profonde. Sur le papier, il y avait tout pour que j'adhère: la forme dialoguée rare dans la littérature contemporaine; les constantes allusions à l'exercice de la marche en montagne (et jusqu'à la belle photo des Dolomites sur la couverture); le mélange de réflexion politique, de philosophie et d'intrigue qui constitue la trame cet ouvrage.
Peut-etre justement parce qu'il y avait trop de tout cela, je suis resté finalement assez étrangère à ce livre, où j'ai trouvé que de Luca ressassait, avec souvent pas mal de pesanteur, tous les thèmes que l'on retrouve par ailleurs dans ses autres livres. Le roman se centre de plus sur le personnage de l'accusé - un double de De Lucca par bien des aspects-, délaissant celui du juge - ce qui est dommage car le dialogue en perd en naturel et semble souvent assez factive.
Bref: un livre qui reste intéressant mais qui m'a quelque peu déçu, sans doute parce que j'attendais un peu trop de cette lecture.
- Clecle78Bon génie
Oui je me suis plantée, j'ai essayé de rééditer. J'espère que c'est plus clair.Eloah a écrit:CleCle, je ne comprends pas ce que tu as voulu écrire.
Pour le défi 13 quelle cuisine ! j'ai lu La Curée de Zola. Honnêtement, j'ai prévu de (re)lire tous les Rougon-Macquart mais en pensant ne pas les inclure dans le défi sauf le 1er mais à la lecture de La Curée je n'ai cessé de penser à ce défi "quelle cuisine !" tant les manigances financières et sexuelles sont le thème central du roman !
J'édite pour Clecle : pardon, je n'avais pas vu ta phrase en bas du message !
- Clecle78Bon génie
J'ai adoré le Sommet des dieux ! Je vous le conseille. Malheureusement ca ne marche pas pour la Montagne en France !Cle73 a écrit:Jenny a écrit:Je voulais tenter un Taniguchi depuis un moment. Je note donc pour Quartier lointain, merci.
J'avais bien aimé aussi L'Homme qui marche et, dans un mode moins contemplatif, la série du Sommet des Dieux. Dans la catégorie manga, je confirme la qualité des Montagnes hallucinées, cité par d'autres contributeurs. Et une lecture qui me revient, du temps où j'étais étudiante: toute la série des Twenties Century Boys, assez magistralement construite.
- *Ombre*Grand sage
Ah ! Taniguchi, c'est magnifique. Je pensais à lui, pour le manga : c'est une valeur sûre.
- PointàlaligneExpert
Eloah a écrit:
Je me suis mise à la lecture de mangas car c'est essentiellement ce que lisent mes élèves et mes enfants. A force d'en lire de genres variés et surtout à piocher dans ceux qui sont moins voire peu connus, j'en trouve qui me plaisent vraiment, même que je m'offre à moi-même. Mais ce n'est clairement pas mon genre de prédilection. J'ai une copine collègue qui est une grande fan et qui m'en apporte régulièrement mais j'avoue qu'entre un roman et un manga je choisis toujours le roman. Par contre, après la lecture d'un long roman ou d'un roman qui m'a beaucoup plu ou émue, lire un manga m'aide souvent à passer ensuite à autre chose.
Pour ceux qui aiment Lovecraft, son œuvre vient d'être adaptée en mangas par un maître du genre : Gou Tanabe. Les dessins sont incroyables (un nombre incalculable de traits sur chacun, des visages très expressifs). Mes filles m'en ont offert un coffret pour Noël mais je n'ai pas encore tout lu.
Dans un tout autre genre, pour ceux qui aiment les chats, je recommande Le Chat aux sept vies de Gin Shirakawa (complet en trois tomes), beau et triste.
Merci pour ces idées, je vais re-tenter alors en suivant tes suggestions !
J'aimerais bien "entrer dedans", pour les mêmes raisons que toi. Mais j'ai du mal.
Comme certains, j'aime bien Jiro Taniguchi, mais effectivement il est publié en français dans notre sens de lecture ; et puis, il est assez proche des codes de la BD occidentale.
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai lu Première Neige par Byeong Byeong Jun et Eric Corbeyran. Apparemment, il n'est sorti qu'en France et l'histoire serait adaptée d'une nouvelle de Maupassant. Alors, je ne l'ai pas reconnue (mais j'ai lu tout Maupassant au lycée, ça commence à dater). J'ai absolument détesté... Je comptais le mettre dans manga, mais ça sera peut-être plutôt l'hiver, car je pense trouver des mangas qui me plairont davantage.
Une jeune femme tout juste mariée se retrouve seule dans la maison de vacances que la famille de son mari leur prête le temps qu'ils puissent s'installer ailleurs. Elle s'ennuie et son mari ne la comprend pas. Et surtout elle a froid.
Moi qui ai froid tout le temps je pensais m'identifier, mais j'ai trouvé les dessins moches, l'ambiance glauquissime, les personnages détestables. Bref... Ca se veut poétique pourtant, je pense.
Une jeune femme tout juste mariée se retrouve seule dans la maison de vacances que la famille de son mari leur prête le temps qu'ils puissent s'installer ailleurs. Elle s'ennuie et son mari ne la comprend pas. Et surtout elle a froid.
Moi qui ai froid tout le temps je pensais m'identifier, mais j'ai trouvé les dessins moches, l'ambiance glauquissime, les personnages détestables. Bref... Ca se veut poétique pourtant, je pense.
- SphinxProphète
Aphrodissia a écrit:
C'est de la série des Nicolas Le Floch, c'est ça? J'en ai lu quelques-uns que j'ai trouvés bavards et plus tournés vers les affaires de coeur assez peu vraisemblables du héros que vers la résolution de l'énigme.
Oui, c'est le premier. Je n'ai pas trouvé les affaires de coeur trop envahissantes dans celui-là, peut-être que ça tourne mal après C'est sûr que ça ne vaut pas Cadfael...
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- Clecle78Bon génie
Cadfael ! J'ai tellement aimé Le lépreux de Saint Gilles... J'ai bien aimé aussi les Nicolas le Floch. Les personnages sont typés mais l'énigme est souvent secondaire. Je me suis souvent perdue dans les intrigues
- OudemiaBon génie
Je suis en train de peiner sur Lumières d'été (ça va mieux, c'est le début qui était difficile à passer), et j'ai fini :
4. Un livre avec un journaliste ou qui se passe dans le milieu de la presse. Portrait d’après blessure Hélène Gestern
Lé début c’est un récit d’attentat dans le métro, j’en ai lu de meilleurs ; ça devient plus intéressant avec l’exploitation d’une photographie par les journaux (cela m’a rappelé l’explosion de la rue Raynouard, avec un corps exposé, la famille avait plaidé, je ne sais plus comment cela s’est terminé). L’angle est intéressant, du coup, mais je trouve que cela traine un peu.
Je me souviens que d’autres ont parlé de ce livre, mais plus de ce qui a été dit, que je vais rechercher maintenant.
27. Subordonnée dans le titre. Guy Montarien, l’homme qui plantait des âmes Jean-François Chemain
Je me suis aperçue que ce livre, que je ne pensais pas inclure dans le défi, répondait parfaitement à l’item 27.
C’est la biographie d’un prêtre parisien de la deuxième moitié du XXe s., vicaire de paroisse, aumônier de lycée, placardisé dans les années 70 à cause de son attachement au port de la soutane et à la célébration de la messe en latin (non, ce n’était pas du tout un intégriste, il est resté dans l’obéissance, mais sans rien céder aux ultraconciliaires).
Il a pu exercer son ministère auprès d’un groupe scout, ministère qui s’est élargi aux familles des garçons, et à ceux qui fréquentaient l’église où il célébrait, jusqu’à sa mort en 2005. C’est un des anciens du groupe qui a commandé cette biographie pour laquelle l’auteur, qui ne connaissait pas l’abbé, a collecté des témoignages qui, dit-il, l’ont profondément marqué.
On reste un peu sur sa faim pour ce qui est de l’enseignement de l’abbé, les dernières pages me semblent bâclées (la partie des chants aurait pu être réduite de moitié au moins, au profit des cantiques de Grignon de Montfort, dont l’auteur note pourtant qu’ils ne sont plus connus…), mais ne passez pas à côté de l’occasion de découvrir cette belle figure.
2. Un recueil de contes. Le Robinson de la gare Saint-Lazare Guillaume Apollinaire
Pépite trouvée chez mon libraire ! Ce sont des textes publiés dans divers journaux, quelques-uns très courts, parfois fantastiques, parfois inspirés par la guerre, mais comme décor, sans plus. Il y a même la suite de Cendrillon !
C’est une découverte pour moi, mais le livre est paru en 2018.
Ombre, je suis passée au-dessus de ce que tu as écris sur Jean Lorrain, je ne veux pas être influencée !
4. Un livre avec un journaliste ou qui se passe dans le milieu de la presse. Portrait d’après blessure Hélène Gestern
Lé début c’est un récit d’attentat dans le métro, j’en ai lu de meilleurs ; ça devient plus intéressant avec l’exploitation d’une photographie par les journaux (cela m’a rappelé l’explosion de la rue Raynouard, avec un corps exposé, la famille avait plaidé, je ne sais plus comment cela s’est terminé). L’angle est intéressant, du coup, mais je trouve que cela traine un peu.
Je me souviens que d’autres ont parlé de ce livre, mais plus de ce qui a été dit, que je vais rechercher maintenant.
27. Subordonnée dans le titre. Guy Montarien, l’homme qui plantait des âmes Jean-François Chemain
Je me suis aperçue que ce livre, que je ne pensais pas inclure dans le défi, répondait parfaitement à l’item 27.
C’est la biographie d’un prêtre parisien de la deuxième moitié du XXe s., vicaire de paroisse, aumônier de lycée, placardisé dans les années 70 à cause de son attachement au port de la soutane et à la célébration de la messe en latin (non, ce n’était pas du tout un intégriste, il est resté dans l’obéissance, mais sans rien céder aux ultraconciliaires).
Il a pu exercer son ministère auprès d’un groupe scout, ministère qui s’est élargi aux familles des garçons, et à ceux qui fréquentaient l’église où il célébrait, jusqu’à sa mort en 2005. C’est un des anciens du groupe qui a commandé cette biographie pour laquelle l’auteur, qui ne connaissait pas l’abbé, a collecté des témoignages qui, dit-il, l’ont profondément marqué.
On reste un peu sur sa faim pour ce qui est de l’enseignement de l’abbé, les dernières pages me semblent bâclées (la partie des chants aurait pu être réduite de moitié au moins, au profit des cantiques de Grignon de Montfort, dont l’auteur note pourtant qu’ils ne sont plus connus…), mais ne passez pas à côté de l’occasion de découvrir cette belle figure.
2. Un recueil de contes. Le Robinson de la gare Saint-Lazare Guillaume Apollinaire
Pépite trouvée chez mon libraire ! Ce sont des textes publiés dans divers journaux, quelques-uns très courts, parfois fantastiques, parfois inspirés par la guerre, mais comme décor, sans plus. Il y a même la suite de Cendrillon !
C’est une découverte pour moi, mais le livre est paru en 2018.
Ombre, je suis passée au-dessus de ce que tu as écris sur Jean Lorrain, je ne veux pas être influencée !
- gregforeverGrand sage
Pour le défi "polar historique" j'ai lu Peter Tremayne Une lune de sang de la série soeur Fidelma, qui se passe au Moyen Age, au moment de l'implantation du christianisme (celui de son mari frère Eadulf) ; ce tome irait aussi dans "secret" car Fidelma est tenue par le "geis" (sorte de "serment inviolable" pour les fans d'HP!) et ne peut révéler sa mission à son mari. J'ai moins aimé ce récit que d'autres aventures. Moins de rebondissement, moins d'enquêtes sur meurtre (il y en a bien un mais elle part en le laissant à la charge d'autrui pour poursuivre sa mission secrète). Bref moins divertissant que d'habitude pour moi.
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 5 (le livre d'un roi), j'ai lu Le Diable emporte le fils rebelle de Gilles Leroy.
L'histoire de Lorraine, jeune trentenaire mère usée par la vie qui vivote dans un mobilhome avec son mari et ses quatre enfants. Pour tenir, elle n'a que les cachets... et Dieu ! Confite en dévotion, elle se bat pour "sauver" sa famille de son aîné qu'elle appelle "l'escroc".
Je n'en dis pas plus pour ne pas éventer l'histoire. J'ai bien aimé le personnage de Lorraine que j'ai trouvé crédible dans le genre "vie de merde" ( ). Sa logique est implacable et fait froid dans le dos... Je m'attendais à une révélation finale et puis finalement non mais c'est un petit roman qui vaut le coup.
L'histoire de Lorraine, jeune trentenaire mère usée par la vie qui vivote dans un mobilhome avec son mari et ses quatre enfants. Pour tenir, elle n'a que les cachets... et Dieu ! Confite en dévotion, elle se bat pour "sauver" sa famille de son aîné qu'elle appelle "l'escroc".
Je n'en dis pas plus pour ne pas éventer l'histoire. J'ai bien aimé le personnage de Lorraine que j'ai trouvé crédible dans le genre "vie de merde" ( ). Sa logique est implacable et fait froid dans le dos... Je m'attendais à une révélation finale et puis finalement non mais c'est un petit roman qui vaut le coup.
- chtitenonoNiveau 1
Bonjour à tous. Je viens de finir FRERE DE SANG, défi 31. Une enquête policière sur fond de pierre philosophale, de meurtres et des AR avec Nicolas Flamel.
Je suis sur le point de finir MARIA de Pierre Pelot, défis 48 et 39. Histoire se passant dans les Vosges, pendant l'Occupation et après. Court, facile à lire.
Je suis sur le point de finir MARIA de Pierre Pelot, défis 48 et 39. Histoire se passant dans les Vosges, pendant l'Occupation et après. Court, facile à lire.
- RyuzakiNiveau 9
Âge d'or oui et non : les années 60, c'était merveilleux...si vous étiez un homme blanc. King est très lucide sur les défauts du passé, il ne l'idéalise pas du tout.Aphrodissia a écrit:C'est vraiment frappant dans le roman, ce retour vers l'âge d'or; et c'est aussi très bien restitué dans la série qui en a été adaptée.Ryuzaki a écrit:
Un autre aspect qui a influencé mon jugement, ce sont les différences culturelles : King écrit pour des Etatsuniens, et les Etats-Unis sont un élément majeur (j'ai presque envie de dire un personnage) de toute son oeuvre. Son livre doit faire vibrer ceux qui ont vécu ce qu'il décrit, qui écoutent les mêmes musiques, qui se souviennent des Etats-Unis tels qu'il en parle. Des gens pour qui l'assassinat de Kennedy n'a pas seulement été un événement historique, mais un moment vraiment marquant émotionnellement. Mais pour moi qui vit très loin de tout cela, l'effet n'est pas le même.
Défi 6, Un roman dont l'auteur est immigré : Vers l'âge d'homme, John Maxwell Coetzee
Coetzee a écrit:Après les pauvres vies qu'ont vécues ses ancêtres, à suer avec acharnement à la tâche dans leurs vêtements sombres, dans la chaleur et la poussière du Karoo, en arriver là : un jeune homme qui traîne dans une ville à l'étranger, à bouffer ses économies, à aller voir les putes, et à faire semblant d'être un artiste ! Comment peut-il les trahir avec pareille désinvolture et espérer échapper à la vengeance de leurs fantômes ? Ce n'était pas dans la nature de ces hommes et de ces femmes de prendre du plaisir, et ce n'est pas dans la sienne non plus. Il est dans leur lignée, condamné depuis sa naissance à souffrir tristement. Et de toute façon, d'où naît la poésie, si ce n'est de la souffrance, comme du sang que l'on fait sortir d'une pierre ?
Il porte en lui l'Afrique du Sud comme une blessure. Combien de temps faudra-t-il pour que cette blessure cesse de saigner ?
Coetzee a émigré vers l'Angleterre puis vers l'Australie. Avec Vers l'âge d'homme, il écrit un livre au présent, avec des phrases détachées les unes des autres. Il raconte les états d'âme d'un jeune homme venu d'Afrique du Sud en Angleterre. Son héros rêve d'être un poète mais il ne peut rien produire et ne sait pas quoi faire de sa vie. En réalité, c'est son autoportrait qu'il fait.
J'ai fini par y trouver de l'intérêt, mais j'ai eu du mal à entrer dans le livre. Coetzee a certainement fait plus intéressant que cet autoportrait déprimant de l'artiste en écrivain raté et indécis. Le livre ne va nulle part, tout cela semble assez vain et je me suis un peu ennuyé malgré quelques passages intéressants.
Verdict : pas terrible
- PointàlaligneExpert
Ryuzaki, c'est toujours un régal de te lire.
J'ai lu Batouala de René Maran pour l'item "roman colonial". On le trouve facilement en CDI de lycée, il a été édité chez Magnard lycée et est présenté comme texte précurseur du courant de la négritude. Il a obtenu en son temps le prix Goncourt et créé le scandale. Conformément sans doute à une certaine esthétique de cette époque, il s'agit de l'aveu même de l'auteur plutôt d'une série de tableaux que d'un roman à intrigue. Avec le recul, le prix Goncourt étonne pour un texte qui semble d'un exotisme facile et paraît accumuler les clichés ethnologiques. Comparé à Senghor ou à Laye, il n'y a pas grand chose d'un point de vue littéraire. Le texte vaut surtout pour la prise de conscience qu'il a pu déclencher et par les critiques formulées sur la colonisation ; d'ailleurs la préface est en ce sens plus forte que le roman lui-même. Je suis contente de l'avoir lu, mais je n'aurai sans doute pas envie de le relire.
J'ai lu Batouala de René Maran pour l'item "roman colonial". On le trouve facilement en CDI de lycée, il a été édité chez Magnard lycée et est présenté comme texte précurseur du courant de la négritude. Il a obtenu en son temps le prix Goncourt et créé le scandale. Conformément sans doute à une certaine esthétique de cette époque, il s'agit de l'aveu même de l'auteur plutôt d'une série de tableaux que d'un roman à intrigue. Avec le recul, le prix Goncourt étonne pour un texte qui semble d'un exotisme facile et paraît accumuler les clichés ethnologiques. Comparé à Senghor ou à Laye, il n'y a pas grand chose d'un point de vue littéraire. Le texte vaut surtout pour la prise de conscience qu'il a pu déclencher et par les critiques formulées sur la colonisation ; d'ailleurs la préface est en ce sens plus forte que le roman lui-même. Je suis contente de l'avoir lu, mais je n'aurai sans doute pas envie de le relire.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Très peu lectrice de mangas, je conseille celui-ci
https://www.bedetheque.com/serie-6871-BD-Gen-d-Hiroshima.html
Qui a peut-être été évoqué déjà mais je ne crois pas.
C'est Hiroshima à hauteur d'enfant...
Pas joyeux et même bouleversant, mais superbe.
https://www.bedetheque.com/serie-6871-BD-Gen-d-Hiroshima.html
Qui a peut-être été évoqué déjà mais je ne crois pas.
C'est Hiroshima à hauteur d'enfant...
Pas joyeux et même bouleversant, mais superbe.
_________________
" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir à tous,
pour l'auteur libanais, mais aussi pour le personnage de plus de 60 ans, voire pourquoi pas, les sorcières, j'ai lu Les vies de papier de Rabih Alameddine, titre choisi sur babelio et trouvé à la médiathèque. La première et les dernières pages sont excellentes, mais entre les deux, j'ai moins été séduite. La narratrice est une femme de 72 ans qui vient de se teindre les cheveux en bleu par erreur (ça commence fort). Elle vit à Beyrouth et a comme passe-temps la traduction en arabe à partir de traductions en français et en anglais. Elle vient d'en terminer une et se demande laquelle viendra ensuite (elle commence toujours au premier janvier). Pendant cette période de fin d'année, elle revient sur son passé (de manière assez décousue), son mariage raté (heureusement, son mari l'a répudiée), sa meilleure amie (décédée), sa mère qui vieillit (mal), ses voisines (surnommées les sorcières). Ce qui a trait aux lectures, aux traductions et à ses choix m'a beaucoup plu, ce qui concerne sa vie aussi, mais dans une moindre mesure. Le style m'a moins séduite, je l'ai trouvé assez répétitif et surtout décousu, sans réussir à créer d'attente de la suite. Edit pour ajouter aussi qu'il reste des fautes de frappe dans le texte ainsi qu'au moins une énorme faut de langue (je frémis encore du *elle s'asseya) qui ont en partie dégradé l'ensemble à mes yeux.
pour l'auteur libanais, mais aussi pour le personnage de plus de 60 ans, voire pourquoi pas, les sorcières, j'ai lu Les vies de papier de Rabih Alameddine, titre choisi sur babelio et trouvé à la médiathèque. La première et les dernières pages sont excellentes, mais entre les deux, j'ai moins été séduite. La narratrice est une femme de 72 ans qui vient de se teindre les cheveux en bleu par erreur (ça commence fort). Elle vit à Beyrouth et a comme passe-temps la traduction en arabe à partir de traductions en français et en anglais. Elle vient d'en terminer une et se demande laquelle viendra ensuite (elle commence toujours au premier janvier). Pendant cette période de fin d'année, elle revient sur son passé (de manière assez décousue), son mariage raté (heureusement, son mari l'a répudiée), sa meilleure amie (décédée), sa mère qui vieillit (mal), ses voisines (surnommées les sorcières). Ce qui a trait aux lectures, aux traductions et à ses choix m'a beaucoup plu, ce qui concerne sa vie aussi, mais dans une moindre mesure. Le style m'a moins séduite, je l'ai trouvé assez répétitif et surtout décousu, sans réussir à créer d'attente de la suite. Edit pour ajouter aussi qu'il reste des fautes de frappe dans le texte ainsi qu'au moins une énorme faut de langue (je frémis encore du *elle s'asseya) qui ont en partie dégradé l'ensemble à mes yeux.
- *Ombre*Grand sage
On va faire une liste des livres dont la première page est excellente. Une idée pour un prochain défi ?
- AdrenFidèle du forum
Idée intéressante, mais difficile à concrétiser, il faut avoir le livre sous la main pour vérifier. Au moins, c'est rapide à réaliser
Edit : "Un livre dont la première phrase m'a plu" ?
Edit : "Un livre dont la première phrase m'a plu" ?
- AmaliahEmpereur
J'ai ce livre dans ma PAL depuis au moins deux ans! Je le classerai pour le défi des sorcières qui ne m'inspire que moyennement et je pense que je trouverai un autre livre d'un auteur libanais.
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