- glucheNiveau 10
Je vous lis avec intérêt, retrouvant au fil des pages des auteurs que j'aime beaucoup comme Carole Martinez ou Hélène Gestern, ou d'autres à découvrir.
A mon tour, je voudrais partager avec vous une découverte littéraire.
Pour le défi 36, de la poésie en prose, je viens de terminer Près du Rouge-Gorge de Marguerite Burnat-Provins. Je l'ai découverte il y a quelques mois avec son recueil de poèmes le plus connu Le Livre de Toi, cent poèmes d'amour, empreints d'une sensualité vibrante et d'une beauté qui m'a subjuguée. C'est vraiment une poétesse qui mérite d'être connue (elle a aussi écrit des récits mais je n'en ai lu aucun pour l'instant), je vous la recommande vraiment. Elle est également peintre et c'est à ce titre qu'elle est la plus connue.
Je n'ai pas retrouvé dans Près du Rouge-Gorge le lyrisme amoureux qui m'avait tant charmée, mais l'écriture reste magnifique, chatoyante et le texte mêle descriptions de la nature, des oiseaux, d'objets ou de moments quotidiens, réflexions personnelles, c'est très riche, très diversifié à tel point que j'ai eu du mal à choisir un extrait. Je vous offre d'abord sa description d'une prune:
Elle parle aussi de la poésie avec beaucoup de justesse à mes yeux:
A mon tour, je voudrais partager avec vous une découverte littéraire.
Pour le défi 36, de la poésie en prose, je viens de terminer Près du Rouge-Gorge de Marguerite Burnat-Provins. Je l'ai découverte il y a quelques mois avec son recueil de poèmes le plus connu Le Livre de Toi, cent poèmes d'amour, empreints d'une sensualité vibrante et d'une beauté qui m'a subjuguée. C'est vraiment une poétesse qui mérite d'être connue (elle a aussi écrit des récits mais je n'en ai lu aucun pour l'instant), je vous la recommande vraiment. Elle est également peintre et c'est à ce titre qu'elle est la plus connue.
Je n'ai pas retrouvé dans Près du Rouge-Gorge le lyrisme amoureux qui m'avait tant charmée, mais l'écriture reste magnifique, chatoyante et le texte mêle descriptions de la nature, des oiseaux, d'objets ou de moments quotidiens, réflexions personnelles, c'est très riche, très diversifié à tel point que j'ai eu du mal à choisir un extrait. Je vous offre d'abord sa description d'une prune:
Cette prune fut verte avec des points d'un or qu'on ne trouve pas au Klondyke. Le soleil l'a empourprée d'une passion superbe, sur sa tunique cramoisie, la nature a tendu un voile azuré, qu'on ne pourrait pas acheter même en Chine, le crêpe le plus fin, ouvré par les tisseuses d'Eté et, sous la soie rouge divine, sous le crêpe givré, l'or apparaît encore, cette sourde richesse.
Sur aucun bijou je n'ai vu ces reflets et j'admire. Ah! La bienfaisante folie que de longuement admirer cette impassible rareté, qui mûrit comme nous pour succomber. Dieu la tend à nos yeux tout autant qu'à nos lèvres.
Que l'ironie du raisonnable me reproche l'hommage à la princesse du verger, comblée de joyaux sous sa robe, qu'importe, je le lui devais.
Elle parle aussi de la poésie avec beaucoup de justesse à mes yeux:
J'ignore si je suis poète... mais j'aime me sentir toute seule derrière cette porte fermée.
[...]
Il me faut des cloisons très épaisses, très sourdes, des murs très hauts, pour protéger la poésie, l'inquiète, la peureuse dont la voix ne psalmodie que dans la paix.
[...]
Ne plus avoir de souliers, de boîte aux lettres, d'encrier; goûter le grand bonheur d'être enfin misérable. Le raisonnable est dans l'humilité.
Sans témoin, sans le souci de la durée, en ton honneur, ô puissance cachée, improviser des strophes qui s'envolent et, sur la page assombrie, ne puissent jamais retomber.
Comme le Japonais Tushitsu, brûler tout ce qui fut murmure du passé, garder trois mots en mon cœur dégrisé.
Et le soir, face à l'insondable, allongée sous la couverture d'étoiles, pouvoir songer, indéfiniment songer.
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 7 un livre publié lors de ma première année devant élèves (2001 pour moi !), j'ai dévoré ce week end Ne le dis à personne d'Harlan Coben. C'est mon premier roman de cet auteur.
Je connaissais déjà l'histoire pour avoir vu plusieurs fois le film que Guillaume Canet a réalisé à partir de ce livre et justement j'avais un peu peur d'être déçue par le livre ou de m'ennuyer puisque je connaissais la résolution de l'intrigue. Eh bien pas du tout, je n'ai pas réussi à le lâcher !
En quelques mots : Elisabeth et David s'aiment depuis qu'ils ont 7 ans. Alors qu'ils sont jeunes adultes, Elisabeth est enlevée et assassinée. 8 ans plus tard, David est incapable de vivre sans penser à elle ... Un jour il reçoit un étrange e mail lui demandant de cliquer sur un lien internet "à l'heure du baiser". Or seuls Elisabeth et David savent / savaient ce qu'est l'heure du baiser ... L'heure venue, David clique sur le lien qui le mène vers une caméra de vidéo surveillance devant laquelle passe un flot de passants jusqu'à ce qu'une femme s'arrête, se tourne, fixe la caméra et articule "pardon". C'est Elisabeth ... David est alors embarqué dans une histoire palpitante qui flirte avec la folie puisque le cadavre d'Elisabeth a été formellement identifié et que son assassin dort en prison.
Ce que j'aime dans ce récit est que même si la violence monte crescendo et que l'intrigue est assez complexe, le roman reste très émouvant grâce à ce bel amour sur lequel tout repose. Le film est très fidèle au roman (sauf que l'un se passe en France, l'autre aux Etats unis, les prénoms sont changés ...).
Je connaissais déjà l'histoire pour avoir vu plusieurs fois le film que Guillaume Canet a réalisé à partir de ce livre et justement j'avais un peu peur d'être déçue par le livre ou de m'ennuyer puisque je connaissais la résolution de l'intrigue. Eh bien pas du tout, je n'ai pas réussi à le lâcher !
En quelques mots : Elisabeth et David s'aiment depuis qu'ils ont 7 ans. Alors qu'ils sont jeunes adultes, Elisabeth est enlevée et assassinée. 8 ans plus tard, David est incapable de vivre sans penser à elle ... Un jour il reçoit un étrange e mail lui demandant de cliquer sur un lien internet "à l'heure du baiser". Or seuls Elisabeth et David savent / savaient ce qu'est l'heure du baiser ... L'heure venue, David clique sur le lien qui le mène vers une caméra de vidéo surveillance devant laquelle passe un flot de passants jusqu'à ce qu'une femme s'arrête, se tourne, fixe la caméra et articule "pardon". C'est Elisabeth ... David est alors embarqué dans une histoire palpitante qui flirte avec la folie puisque le cadavre d'Elisabeth a été formellement identifié et que son assassin dort en prison.
Ce que j'aime dans ce récit est que même si la violence monte crescendo et que l'intrigue est assez complexe, le roman reste très émouvant grâce à ce bel amour sur lequel tout repose. Le film est très fidèle au roman (sauf que l'un se passe en France, l'autre aux Etats unis, les prénoms sont changés ...).
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai lu pas mal de romans d'Harlan Coben, dont celui-là, il y a longtemps. Il fait partie des bons crus!
- sioleNiveau 1
Bonjour ! Mes premiers pas dans ce défi.
29. Un livre d'un auteur d'Europe de l'est. La 25e heure, Virgil Gheorghiu - Lu dans le cadre d'un club de lecture, m'a fait une très forte impression, troublante car d'une part je ne pensais plus pouvoir être surprise par une oeuvre abordant les camps de concentration et d'autre part je ne parvenais pas à situer l'auteur dans le temps pendant ma lecture. J'ai attendu de l'avoir terminé pour vérifier (1949). Très sombre, ce qui ne surprendra pas. Deux personnages sortent du lot, un paysan hongrois déporté comme juif - ce qu'il n'est pas - et pris ensuite dans un engrenage à la Kafka, être placide (borné? benêt? allégorie de l'innocence?), balloté d'un camp à l'autre et un écrivain issu du même village que lui, possédé par son écriture visionnaire, par cette 25e heure, l'heure après la dernière heure, qu'il sent venir. Ce livre est très particulier, mais je n'ai pas encore bien saisi pourquoi il m'a autant marquée. Je serais très curieuse d'avoir un autre avis, si quelqu'un l'a lu ou compte le lire.
21. Peuple autochtone opprimé. Condor, Caryl Ferey - Chili contemporain, trame policière en lien avec la dictature de Pinochet. Une mine d'information pour moi qui suis nulle en histoire. D'ailleurs je l'avais prévu pour polar historique (mais c'est peut être un passé trop proche pour la qualification "polar historique"?). Reclassé donc, car l'héroïne est une mapuche, peuple opprimé et que ça occupe une place, mince mais indéniable, dans le récit. Pas un gros coup de coeur cependant, ce n'est pas un genre que j'affectionne, l'écriture était quelconque et l'intrigue sans grand relief.
29. Un livre d'un auteur d'Europe de l'est. La 25e heure, Virgil Gheorghiu - Lu dans le cadre d'un club de lecture, m'a fait une très forte impression, troublante car d'une part je ne pensais plus pouvoir être surprise par une oeuvre abordant les camps de concentration et d'autre part je ne parvenais pas à situer l'auteur dans le temps pendant ma lecture. J'ai attendu de l'avoir terminé pour vérifier (1949). Très sombre, ce qui ne surprendra pas. Deux personnages sortent du lot, un paysan hongrois déporté comme juif - ce qu'il n'est pas - et pris ensuite dans un engrenage à la Kafka, être placide (borné? benêt? allégorie de l'innocence?), balloté d'un camp à l'autre et un écrivain issu du même village que lui, possédé par son écriture visionnaire, par cette 25e heure, l'heure après la dernière heure, qu'il sent venir. Ce livre est très particulier, mais je n'ai pas encore bien saisi pourquoi il m'a autant marquée. Je serais très curieuse d'avoir un autre avis, si quelqu'un l'a lu ou compte le lire.
21. Peuple autochtone opprimé. Condor, Caryl Ferey - Chili contemporain, trame policière en lien avec la dictature de Pinochet. Une mine d'information pour moi qui suis nulle en histoire. D'ailleurs je l'avais prévu pour polar historique (mais c'est peut être un passé trop proche pour la qualification "polar historique"?). Reclassé donc, car l'héroïne est une mapuche, peuple opprimé et que ça occupe une place, mince mais indéniable, dans le récit. Pas un gros coup de coeur cependant, ce n'est pas un genre que j'affectionne, l'écriture était quelconque et l'intrigue sans grand relief.
- AmaliahEmpereur
J'aime toujours autant lire vos comptes-rendus de lecture!
J'ai lu le livre que mon fils en 4e devait lire pour son carnet de lecture, Les Autodafeurs, tome 1, de Marine Carteron et j'ai été agréablement surprise. Je dois dire que je déteste les livres de litté jeunesse dont l'expression est aussi relâchée que celle des jeunes dans la vraie vie. Là, j'ai trouvé que c'était prenant et bien écrit tout en laissant une petite part à une certaine familiarité par moments. L'histoire commence par le décès accidentel du père d'Auguste, 14 ans, et de Césarine, sa petite soeur de 7 ans qui est autiste, "artiste", comme l'a dit Auguste quand il était plus jeune. Ils déménagent avec leur mère dans la propriété de leurs grands-parents qui s'appelle la Commanderie et petit à petit, Auguste apprend que sa famille appartient à la Confrérie, une société secrète chargée de préserver la connaissance et les livres menacés par les Autodafeurs.
C'était bien écrit, prenant et j'ai beaucoup aimé l'alternance du récit entre Auguste et le journal tenu par Césarine qui porte son regard si particulier sur la réalité.
Je ne pensais pas pouvoir le mettre dans le défi mais je vois que certains le classent dans la catégorie de la dystopie. Je ne demande qu'à être convaincue.
Il ne me reste que quelques pages du Patient anglais que je classerai dans la catégorie de l'auteur canadien et dans lequel j'ai eu beaucoup de mal à entrer, même si je suis tout de même contente d'en venir à bout. Je suis gênée par cette impression d'avoir lu plusieurs histoires distinctes : la présence dans cette villa italienne d'Hana, l'infirmière canadienne, du mystérieux patient anglais qui a oeuvré en tant qu'espion dans le désert pendant la Deuxième Guerre mondiale et qui gît sur son lit, gravement brûlé, de Kip, le sapeur indien démineur et de Caravaggio, l'ami de la famille d'Hana, semble complètement gratuite et leurs relations ne me semblent qu'ébauchées. Même si j'ai été touchée ponctuellement, notamment par la figure de Kip et le récit de ses actions héroïques, j'ai l'impression que la construction d'ensemble du récit est inaboutie, que les histoires de chacun se juxtaposent, presque sans lien.
Comme une Neo plus haut (Nicole? Oudemia?), je me demande bien comment ce récit a pu être adapté en film. J'imagine qu'il ne peut rendre compte de l'ensemble du livre et que le choix a été fait de mettre l'accent sur l'histoire d'amour.
Et enfin, je suis en train de lire Et toujours les Forêts de Sandrine Collette dont j'avais bien aimé l'an dernier Les Larmes noires sur la terre et que je classerai dans la catégorie "dystopie ou roman qui évoque les mutations écologiques à venir" ou si vous me confirmez que Les Autodafeurs rentrent dans la catégorie de la dystopie, dans la catégorie "titre contenant un adverbe". C'est une écriture que je trouve à la fois simple et percutante. Corentin, enfant mal aimé par sa mère, a grandi avec la vieille Augustine dans la vallée des Forêts. Devenu adulte, il échappe miraculeusement à une sorte d'explosion due à la chaleur toujours plus forte sur Terre et revenu à la surface dans un univers dévasté, il part à la recherche d'Augustine. Voilà pour mon résumé du premier tiers du livre.
J'ai lu le livre que mon fils en 4e devait lire pour son carnet de lecture, Les Autodafeurs, tome 1, de Marine Carteron et j'ai été agréablement surprise. Je dois dire que je déteste les livres de litté jeunesse dont l'expression est aussi relâchée que celle des jeunes dans la vraie vie. Là, j'ai trouvé que c'était prenant et bien écrit tout en laissant une petite part à une certaine familiarité par moments. L'histoire commence par le décès accidentel du père d'Auguste, 14 ans, et de Césarine, sa petite soeur de 7 ans qui est autiste, "artiste", comme l'a dit Auguste quand il était plus jeune. Ils déménagent avec leur mère dans la propriété de leurs grands-parents qui s'appelle la Commanderie et petit à petit, Auguste apprend que sa famille appartient à la Confrérie, une société secrète chargée de préserver la connaissance et les livres menacés par les Autodafeurs.
C'était bien écrit, prenant et j'ai beaucoup aimé l'alternance du récit entre Auguste et le journal tenu par Césarine qui porte son regard si particulier sur la réalité.
Je ne pensais pas pouvoir le mettre dans le défi mais je vois que certains le classent dans la catégorie de la dystopie. Je ne demande qu'à être convaincue.
Il ne me reste que quelques pages du Patient anglais que je classerai dans la catégorie de l'auteur canadien et dans lequel j'ai eu beaucoup de mal à entrer, même si je suis tout de même contente d'en venir à bout. Je suis gênée par cette impression d'avoir lu plusieurs histoires distinctes : la présence dans cette villa italienne d'Hana, l'infirmière canadienne, du mystérieux patient anglais qui a oeuvré en tant qu'espion dans le désert pendant la Deuxième Guerre mondiale et qui gît sur son lit, gravement brûlé, de Kip, le sapeur indien démineur et de Caravaggio, l'ami de la famille d'Hana, semble complètement gratuite et leurs relations ne me semblent qu'ébauchées. Même si j'ai été touchée ponctuellement, notamment par la figure de Kip et le récit de ses actions héroïques, j'ai l'impression que la construction d'ensemble du récit est inaboutie, que les histoires de chacun se juxtaposent, presque sans lien.
Comme une Neo plus haut (Nicole? Oudemia?), je me demande bien comment ce récit a pu être adapté en film. J'imagine qu'il ne peut rendre compte de l'ensemble du livre et que le choix a été fait de mettre l'accent sur l'histoire d'amour.
Et enfin, je suis en train de lire Et toujours les Forêts de Sandrine Collette dont j'avais bien aimé l'an dernier Les Larmes noires sur la terre et que je classerai dans la catégorie "dystopie ou roman qui évoque les mutations écologiques à venir" ou si vous me confirmez que Les Autodafeurs rentrent dans la catégorie de la dystopie, dans la catégorie "titre contenant un adverbe". C'est une écriture que je trouve à la fois simple et percutante. Corentin, enfant mal aimé par sa mère, a grandi avec la vieille Augustine dans la vallée des Forêts. Devenu adulte, il échappe miraculeusement à une sorte d'explosion due à la chaleur toujours plus forte sur Terre et revenu à la surface dans un univers dévasté, il part à la recherche d'Augustine. Voilà pour mon résumé du premier tiers du livre.
- *Ombre*Grand sage
Moi aussi je prends du retard dans les comptes-rendus.
Pour le défi Un titre tiré de la bibliothèque idéale de Télérama, j'ai lu Les Vies Minuscules de Pierre Michon. Difficile de résumer ce texte. L'auteur décide de narrer les vies de simples quidams, les vies "minuscules" d'individus sans importance. Sur la longueur, j'ai eu du mal à maintenir mon intérêt pour cette galerie de personnages effectivement sans rôle particulier. Mais alors quelle langue ! Une langue sculptée, ouvragée, à la syntaxe travaillée, au vocabulaire riche. Cette langue seule est un plaisir de lecture, même si le sujet est insignifiant. Je voulais découvrir Pierre Michon suite à un fil sur les auteurs contemporains qui nous semblaient de réelle valeur. Cet été, je suis tombée par hasard, dans une librairie de village, sur Rimbaud, le fils, que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire à cause de cette même langue, alors que je n'avais pas spécialement envie de relire un ouvrage sur Rimbaud. Les Vies minuscules est une vraie réussite stylistique. Je suis vraiment contente d'avoir découvert cet auteur. Je lirai d'autres de ses romans, assurément.
En ce moment, je lis en parallèle un ouvrage pour la jeunesse et un autre roman. L'an dernier, j'avais lu La Quête d'Ewilan de Bottero pour le défi-lecture 6e. J'avais été agréablement surprise par la langue maîtrisée de cet auteur. Au point que, quand il a fallu établir la liste du défi-lecture 5e de cette année, j'ai décidé de creuser le filon en proposant la saga Ellana, du même romancier. C'est une sorte de suite, dans la mesure où elle reprend les mêmes personnages, mais indépendante. On y suit Ellana, une jeune marchombre, c'est-à-dire une guerrière d'élite, qui allie combat et spiritualité, façon jedi, de sa formation à des aventures plus substantielles. C'est agréable à lire, à tous points de vue. Je verrai à la fin si je peux le caser dans un des défis.
Et pour moi, et pour l'item "le personnage est un dandy", je suis retournée à Jean Lorrain, auteur décadentiste que j'apprécie beaucoup, avec Les Noronsoff, dont a parlé Lulu. J'y reviendrai lorsque je l'aurai terminé.
Pour le défi Un titre tiré de la bibliothèque idéale de Télérama, j'ai lu Les Vies Minuscules de Pierre Michon. Difficile de résumer ce texte. L'auteur décide de narrer les vies de simples quidams, les vies "minuscules" d'individus sans importance. Sur la longueur, j'ai eu du mal à maintenir mon intérêt pour cette galerie de personnages effectivement sans rôle particulier. Mais alors quelle langue ! Une langue sculptée, ouvragée, à la syntaxe travaillée, au vocabulaire riche. Cette langue seule est un plaisir de lecture, même si le sujet est insignifiant. Je voulais découvrir Pierre Michon suite à un fil sur les auteurs contemporains qui nous semblaient de réelle valeur. Cet été, je suis tombée par hasard, dans une librairie de village, sur Rimbaud, le fils, que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire à cause de cette même langue, alors que je n'avais pas spécialement envie de relire un ouvrage sur Rimbaud. Les Vies minuscules est une vraie réussite stylistique. Je suis vraiment contente d'avoir découvert cet auteur. Je lirai d'autres de ses romans, assurément.
En ce moment, je lis en parallèle un ouvrage pour la jeunesse et un autre roman. L'an dernier, j'avais lu La Quête d'Ewilan de Bottero pour le défi-lecture 6e. J'avais été agréablement surprise par la langue maîtrisée de cet auteur. Au point que, quand il a fallu établir la liste du défi-lecture 5e de cette année, j'ai décidé de creuser le filon en proposant la saga Ellana, du même romancier. C'est une sorte de suite, dans la mesure où elle reprend les mêmes personnages, mais indépendante. On y suit Ellana, une jeune marchombre, c'est-à-dire une guerrière d'élite, qui allie combat et spiritualité, façon jedi, de sa formation à des aventures plus substantielles. C'est agréable à lire, à tous points de vue. Je verrai à la fin si je peux le caser dans un des défis.
Et pour moi, et pour l'item "le personnage est un dandy", je suis retournée à Jean Lorrain, auteur décadentiste que j'apprécie beaucoup, avec Les Noronsoff, dont a parlé Lulu. J'y reviendrai lorsque je l'aurai terminé.
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai pris sur un coup de tête à la médiathèque hier un roman ado : 8848 m de Silène Edgar. Bon, je ne peux le caser ni dans montagnes françaises, ni dans se passe en hiver (même si tout le monde a très froid!), peut-être dans Enfer ou paradis, voire le peuple autochtone, puisqu'il y est question du rôle et de la place des sherpas.
C'est une fiction autour de l'histoire de Mallory, qui, à 15 ans, est en passe de devenir la plus jeune française à escalader l'Everest.
Le roman est plutôt prenant, mais pas forcément très bien écrit (aaaah ces narrations au présent...). J'aime beaucoup l'Everest et les documentaires d'alpinisme, donc j'ai été plutôt bon public. A part ça, le titre part un peu trop dans tous les sens : l'écologie, les sherpas, le bouddhisme, les relations familiales, le dépassement de soi, l'amitié... Même si c'est relativement long, l'ensemble n'est pas vraiment approfondi. On n'a pas tellement d'information sur les motivations profondes de Mallory, bref, pour moi c'est un peu inabouti. A lire si on aime l'alpinisme!
C'est une fiction autour de l'histoire de Mallory, qui, à 15 ans, est en passe de devenir la plus jeune française à escalader l'Everest.
Le roman est plutôt prenant, mais pas forcément très bien écrit (aaaah ces narrations au présent...). J'aime beaucoup l'Everest et les documentaires d'alpinisme, donc j'ai été plutôt bon public. A part ça, le titre part un peu trop dans tous les sens : l'écologie, les sherpas, le bouddhisme, les relations familiales, le dépassement de soi, l'amitié... Même si c'est relativement long, l'ensemble n'est pas vraiment approfondi. On n'a pas tellement d'information sur les motivations profondes de Mallory, bref, pour moi c'est un peu inabouti. A lire si on aime l'alpinisme!
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
pour le défi n°33 j'ai lu Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson. Le personnage principal fête ses cent ans, il est donc suffisamment vieux pour valider le défi. C'est une lecture agréable, drôle, pleine rebondissements. Le jour de ses cent ans, en 2005, Allan Karlsson fugue de sa maison de retraite suédoise et se retrouve rapidement en possession d'une valise remplie de billets de cinq cents couronnes. Evidemment, le propriétaire de la valise, pas vraiment honnête, recherche activement son bien. Les chapitres alternent entre cette course poursuite (pas trop rapide quand même, vu l'âge du protagoniste) et l'histoire de Karl pendant ce siècle écoulé, où l'on découvre tout ce que lui doivent l'histoire du XXe siècle et les grands de ce monde. Un bon moment de divertissement.
pour le défi n°33 j'ai lu Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson. Le personnage principal fête ses cent ans, il est donc suffisamment vieux pour valider le défi. C'est une lecture agréable, drôle, pleine rebondissements. Le jour de ses cent ans, en 2005, Allan Karlsson fugue de sa maison de retraite suédoise et se retrouve rapidement en possession d'une valise remplie de billets de cinq cents couronnes. Evidemment, le propriétaire de la valise, pas vraiment honnête, recherche activement son bien. Les chapitres alternent entre cette course poursuite (pas trop rapide quand même, vu l'âge du protagoniste) et l'histoire de Karl pendant ce siècle écoulé, où l'on découvre tout ce que lui doivent l'histoire du XXe siècle et les grands de ce monde. Un bon moment de divertissement.
- lulucastagnetteEmpereur
Amaliah j'avais bien aimé les Autodafeurs aussi.
Ombre, j'ai lu pas mal de Bottero il y a une dizaine d'années, c'est en effet de très bonne facture et ça plaît aux élèves.
Ombre, j'ai lu pas mal de Bottero il y a une dizaine d'années, c'est en effet de très bonne facture et ça plaît aux élèves.
- lulucastagnetteEmpereur
De mon côté, pour le défi 29 (un livre d'un auteur d'Europe de l'est), j'ai lu Eugène Oniéguine de Pouchkine.
La vie d'un anti-héros en vers. Je ne suis jamais vraiment entrée dans l'oeuvre, trop déstabilisée que j'étais de lire un roman en vers. C'est l'oeuvre la plus étudiée à l'école en Russie, et tout Russe qui se respecte en connaît quelques vers, si je me fie à la préface.
La vie d'un anti-héros en vers. Je ne suis jamais vraiment entrée dans l'oeuvre, trop déstabilisée que j'étais de lire un roman en vers. C'est l'oeuvre la plus étudiée à l'école en Russie, et tout Russe qui se respecte en connaît quelques vers, si je me fie à la préface.
- Cléopatra2Guide spirituel
Ah on peut mettre Russie dans Europe de l'Est? Je vais essayer de lire Tourgueniev alors.
- JennyMédiateur
Evidemment.Cléopatra2 a écrit:Ah on peut mettre Russie dans Europe de l'Est? Je vais essayer de lire Tourgueniev alors.
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 26 (un manga) pour lequel j'ai beaucoup souffert, j'ai lu Les contes cruels de Yuki Kaori.
C'est le premier que je lis en entier, et clairement ça n'est pas pour moi. J'ai l'impression de ne jamais savoir quelle vignette regarder !
J'ai mis un temps fou à trouver une histoire "indépendante" car je n'avais pas envie de lire le premier tome d'une série de 20 mangas !
J'ai donc choisi ce titre qui regroupe 4/5 histoires entre fantastique et horreur. Je me suis forcée, heureusement que ça se lit assez vite.
C'est le premier que je lis en entier, et clairement ça n'est pas pour moi. J'ai l'impression de ne jamais savoir quelle vignette regarder !
J'ai mis un temps fou à trouver une histoire "indépendante" car je n'avais pas envie de lire le premier tome d'une série de 20 mangas !
J'ai donc choisi ce titre qui regroupe 4/5 histoires entre fantastique et horreur. Je me suis forcée, heureusement que ça se lit assez vite.
- Clecle78Bon génie
Est ce que Suède peut compter pour Europe de l'est ou ça doit être un pays de l'ancien bloc soviétique ?
- miss sophieExpert spécialisé
Pour moi, non, la Suède c'est l'Europe du nord, pas de l'est ; mais la Russie non plus : elle est à l'est de l'Europe, elle ne fait pas partie de cette zone qu'on peut appeler "Europe"...
- JennyMédiateur
Clecle78 a écrit:Est ce que Suède peut compter pour Europ de l'est ou ça doit être un pays de l'ancien bloc soviétique ?
Non, mais ça fonctionne pour le Grand Nord.
Pour la Russie, c'est plus ambigu, la Russie occidentale est fréquemment considérée comme européenne (évidemment pour le Kamchatka, on ne parlera pas d'Europe) et d'autre part, il y a le passé soviétique qui la relie aux pays d'Europe de l'Est.
- lulucastagnetteEmpereur
J'ai créé la polémique, on dirait ! Pour moi, la Russie est en partie européenne, non ? Enfin, j'envisageais cela comme ça mais si vous considérez que cela ne rentre pas dans le défi, je choisirai autre chose.
- AphrodissiaMonarque
Pour la Russie, je suis de l'avis de Jenny. Gogol ou Dostoïevski appartiennent à la littérature européenne, pas asiatique.
_________________
Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- EloahExpert spécialisé
Aphrodissia a écrit:Pour la Russie, je suis de l'avis de Jenny. Gogol ou Dostoïevski appartiennent à la littérature européenne, pas asiatique.
Idem pour moi. Et la Suède est un pays nordique, non ?
- Cléopatra2Guide spirituel
Ca ne me pose pas de problème car effectivement il s'agit d'une littérature "européenne" mais je ne parlerais pas personnellement de pays d'Europe de l'Est pour évoquer la Russie. Dans mon imaginaire mental elle est une catégorie à elle toute seule!
Mais pour le défi, je crois que ce n'est pas un souci .
Mais pour le défi, je crois que ce n'est pas un souci .
- OudemiaBon génie
Amaliah, c'est moi qui avais fait cette réflexion sur Le Patient anglais, ton impression conforte la mienne.
Je suis en retard dans mes comptes-rendus moi aussi, j'ai Jean Lorrain dans ma liste, et je viens de noter deux idées.
Je suis en retard dans mes comptes-rendus moi aussi, j'ai Jean Lorrain dans ma liste, et je viens de noter deux idées.
- RyuzakiNiveau 9
Pour savoir ce que recouvre l'Europe de l'Est, je me suis bêtement fondé sur la définition de Wikipédia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Europe_de_l%27Est). Si ça peut être utile...
- Cléopatra2Guide spirituel
Ah ah intéressant. C'est marrant, c'est une expression que je n'emploie jamais en comptant la Russie dedans, car, comme je l'ai dit, je catégorise la Russie à part. Or, cela pourrait n'être que la Russie ou presque . Bon cela dit, je crois que je ne l'emploie quasiment jamais, hormis dans le contexte de guerre froide.
- Clecle78Bon génie
Je vois que la Grèce peut y etre incluse !
- miss sophieExpert spécialisé
Ryuzaki a écrit:Pour savoir ce que recouvre l'Europe de l'Est, je me suis bêtement fondé sur la définition de Wikipédia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Europe_de_l%27Est). Si ça peut être utile...
Je me rends compte que ce à quoi je pense quand je dis "Europe de l'est" est appelé plutôt "Europe centrale". Je le précise parce que c'est moi qui avais proposé cet item pour le défi. Je ne vais donc pas pinailler sur les limites... :oups: (Mais la Suède, quand même, non.)
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