- CésarionNiveau 6
A lire dans Le Figaro d’aujourd’hui, article réservé aux abonnés dont voici le début, avec quelques statistiques :
« Bientôt libérés, délivrés? Le décret du 1er janvier, instaurant pour les fonctionnaires la «rupture conventionnelle » pourrait bien faciliter et accélérer, donc, les démissions de professeurs. Si ces divorces avec l’éducation nationale restent proportionnellement marginaux au regard des effectifs, ils progressent de manière fulgurante, notamment chez les jeunes qui entrent dans le métier et viennent alimenter les rangs des académies peu attractives, car difficiles, de Créteil et Versailles et de l’éducation prioritaire. Entre 2012 et 2016, les démissions de stagiaires ont augmenté de 209 % (pour atteindre un taux de 3,18% dans le premier degré, contre 1,08% trois ans auparavant), selon le dernier bilan social de l’éducation national publié en juin 2019. Chez les professeurs titulaires, elles ont augmenté de 54%. Preuve du désamour des enseignants non pour l’essence même du métier, mais de ses conditions d’exercice. Et d’un rejet profond du carcan administraif dans lequel ils se retrouvent. »
« Bientôt libérés, délivrés? Le décret du 1er janvier, instaurant pour les fonctionnaires la «rupture conventionnelle » pourrait bien faciliter et accélérer, donc, les démissions de professeurs. Si ces divorces avec l’éducation nationale restent proportionnellement marginaux au regard des effectifs, ils progressent de manière fulgurante, notamment chez les jeunes qui entrent dans le métier et viennent alimenter les rangs des académies peu attractives, car difficiles, de Créteil et Versailles et de l’éducation prioritaire. Entre 2012 et 2016, les démissions de stagiaires ont augmenté de 209 % (pour atteindre un taux de 3,18% dans le premier degré, contre 1,08% trois ans auparavant), selon le dernier bilan social de l’éducation national publié en juin 2019. Chez les professeurs titulaires, elles ont augmenté de 54%. Preuve du désamour des enseignants non pour l’essence même du métier, mais de ses conditions d’exercice. Et d’un rejet profond du carcan administraif dans lequel ils se retrouvent. »
- SimeonNiveau 10
L'auteure est capable d'articles tels que:
A ce stade, on est plus dans la propagande que dans le journalisme, et je conseille d'éviter cette source pour être informé correctement sur le système scolaire.
J'imagine que l'article doit dire qu'il y a trop d'administratif et que les jeunes des banlieues sont méchants mais que le gel du point d'indice ces dernières années ne doit pas être abordé.
Pourquoi les enseignants seront les grands gagnants de la réforme des retraites
A ce stade, on est plus dans la propagande que dans le journalisme, et je conseille d'éviter cette source pour être informé correctement sur le système scolaire.
J'imagine que l'article doit dire qu'il y a trop d'administratif et que les jeunes des banlieues sont méchants mais que le gel du point d'indice ces dernières années ne doit pas être abordé.
- CleroliDoyen
Je ne sais pas trop où poster ce tweet et je pense qu'il a sa place dans ce fil (moins personnel que d'autres sur le même thème).
Le nombre de démissions d'enseignants continue d'augmenter. Non-stop depuis 2013-2014.
— Erwin Canard (@ErwinCanard) December 21, 2020
En 2017-2018, 1 417 démissions (soit 0,20 % ; contre 399 en 2012-2013, 0,06 %).
Taux plus élevé chez les stagiaires (2,1 %).
(source : bilan social du ministère) pic.twitter.com/IQM0uplTdT
- KilmenyEmpereur
C'est effrayant ! Mais c'était hélas prévisible ! Et il manque les deux dernières années. Les chiffres doivent exploser.
_________________
Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- EdithWGrand sage
Chiffre en passant (pas représentatif mais parlant) parmi la poignée d'adhérents que je gère pour ma section départementale, si on enlève les retraités, il y en a 1 sur 5 qui s’est renseigné pour quitter l’éducation nationale (notamment depuis quelques semaines que c’est élargi à l’enseignement privé). Ça ne veut pas dire que ça se fera mais au moins deux sont vraiment au bout du rouleau. Et pourtant nous sommes dans un coin super tranquille, les élèves sont assez peu nombreux et les conditions de travail sont plutôt moins pénibles qu’ailleurs. Donc ces chiffres de démission semblent en dessous de la réalité.
- InvitéInvité
Le problème c'est que pour pouvoir facilement démissionner il faut être certain de retrouver du travail derrière. C'est faisable pour les très jeunes titulaires mais pour les autres ce n'est pas évident et la crise ne va rien arranger.
- EdithWGrand sage
Bien d’accord. Les collègues de maths devraient pouvoir se débrouiller (une que je connais compte, si la RC est acceptée, suivre une formation basique de compta (rémunérée) et prendre le premier job même au smic, qui se présente), pour les autres, c’est plus compliqué de valoriser son expérience (pourtant réelle et utile).
- neige30Niveau 1
Bonjour c'est vrai qu'en ce moment avec une famille au quotidien à gérer et un potentiel emprunt...difficile de prendre des risques !
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