- Cauzart SatrapeNiveau 1
Bonjour à tous,
Je suis professeur stagiaire et j'ai encore quelques difficultés à préparer mes séquences, notamment les entrées de séquence.
Avec ma classe de 5e, pour la partie du programme "Territoires imaginaires", j'ai choisi une problématique assez courante il me semble mais toujours intéressante, "En quoi les récits imaginaires interrogent notre perception de la réalité ?". On travaillera principalement sur Alice au pays des merveilles. La classe est d'un assez bon niveau dans un établissement au niveau général plutôt moyen.
J'aimerais en première séance, sans forcément entrer directement dans l'univers d'Alice mais les interroger sur les récits imaginaires en général. L'objectif serait d'amener les élèves à se poser eux-mêmes cette question à partir d'un support, texte, image, etc.
La problématique interrogeant les relations entre l'imagination et la réalité pourrait être formulée autrement que ci-dessus, mais j'aimerais vraiment qu'ils en viennent à s'interroger eux-mêmes. Cela fait une semaine que je cherche et j'ai l'impression de piétiner dangereusement, tandis que l'ouverture de ma séquence approche (je les retiens avec de la grammaire en attendant). Je pensais essayer de partir du conte, mais je ne parviens pas à faire le lien, ni à trouver une méthode qui me permettrais d'accéder à ce résultat. Auriez-vous des idées ?
Aussi, plus généralement, comment vous y prenez vous pour parvenir à problématiser vos séquences avec vos classes au collège ? Y a t-il une méthode efficace ? Un genre de canevas que l'on peut adopter ?
Merci beaucoup pour vos conseils et vos réponses.
Je suis professeur stagiaire et j'ai encore quelques difficultés à préparer mes séquences, notamment les entrées de séquence.
Avec ma classe de 5e, pour la partie du programme "Territoires imaginaires", j'ai choisi une problématique assez courante il me semble mais toujours intéressante, "En quoi les récits imaginaires interrogent notre perception de la réalité ?". On travaillera principalement sur Alice au pays des merveilles. La classe est d'un assez bon niveau dans un établissement au niveau général plutôt moyen.
J'aimerais en première séance, sans forcément entrer directement dans l'univers d'Alice mais les interroger sur les récits imaginaires en général. L'objectif serait d'amener les élèves à se poser eux-mêmes cette question à partir d'un support, texte, image, etc.
La problématique interrogeant les relations entre l'imagination et la réalité pourrait être formulée autrement que ci-dessus, mais j'aimerais vraiment qu'ils en viennent à s'interroger eux-mêmes. Cela fait une semaine que je cherche et j'ai l'impression de piétiner dangereusement, tandis que l'ouverture de ma séquence approche (je les retiens avec de la grammaire en attendant). Je pensais essayer de partir du conte, mais je ne parviens pas à faire le lien, ni à trouver une méthode qui me permettrais d'accéder à ce résultat. Auriez-vous des idées ?
Aussi, plus généralement, comment vous y prenez vous pour parvenir à problématiser vos séquences avec vos classes au collège ? Y a t-il une méthode efficace ? Un genre de canevas que l'on peut adopter ?
Merci beaucoup pour vos conseils et vos réponses.
- adumbrateNiveau 10
Cauzart Satrape a écrit:
Aussi, plus généralement, comment vous y prenez vous pour parvenir à problématiser vos séquences avec vos classes au collège ?
Je peux juste répondre pour ceci, mais ça risque de ne guère t'aider. Je trouve peu d'intérêt à la problématique pour des collégiens. Je leur en fait noter une, très simple, mais c'est plus pour la forme qu'autre chose...
- AurevillyHabitué du forum
Pardon de ne pas être d'une grande aide, Cauzart Satrape, mais pour moi une problématique, au collège, c'est uniquement un interrogation sur la pertinence de faire travailler sur telle ou telle œuvre ou sur tel ou tel groupement. Donc, ici, ce serait "Pourquoi lire Alice...? ". En se posant cette question, la construction du déroulement des séances se fait facilement : un aspect du texte correspondant à un des objectifs recherchés. Par conséquent, on entre dans la séquence avec..l'incipit du texte ! La question "En quoi les récits imaginaires interrogent notre perception de la réalité?" (au passage, il ne semble qu'il faudrait rédiger "En quoi les récits imaginaires interrogent-ils notre perception de la réalité.") est certainement d'un grand intérêt mais elle est totalement inopérante pour construire une séquence au collège. Ce qui explique que vous ayez du mal...
- henrietteMédiateur
Même avis que les autres : cette "problématisation" a rarement grand intérêt au collège. Ou alors il faut qu'elle soit très simple.
A la limite, pose directement la question "Pourquoi aime-t-on lire des récits imaginaires ?" ou "Que nous apprennent les récits imaginaires ?" pour lancer le brainstorming, mais je ne suis pas certaine que cela doit si intéressant que cela à faire a priori.
A la limite, pose directement la question "Pourquoi aime-t-on lire des récits imaginaires ?" ou "Que nous apprennent les récits imaginaires ?" pour lancer le brainstorming, mais je ne suis pas certaine que cela doit si intéressant que cela à faire a priori.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Cauzart SatrapeNiveau 1
Humm... Merci pour vos avis et vos conseils, encore une fois, je constate l'écart entre la "formation" que je reçois et la réalité du métier. Pourtant mes formatrices sont loin d'être à critiquer, bien qu'elles soient un peu plus au courant du fonctionnement au niveau du lycée que du collège il me semble. Mais je trouve cela curieux car il me semblait tout de même intéressant de pouvoir problématiser la séquence avec les élèves.
- DeliaEsprit éclairé
Le dinosaure que je suis s'étonne toujours de voir qualifier de problématique une question telle que : En quoi les récits imaginaires interrogent-ils notre perception de la réalité ?
C'est une question qui contient sa réponse, ce n'est nullement un problème posé. J'avais appris et j'ai longtemps pratiqué la problématique comme une dynamique, une alternative dont les deux branches ne sont pas contradictoires : le zèbre est-il blanc avec des rayures noires ou noir avec des rayures blanches ? Conclusion : les deux, mon général !
Alice est-il un récit imaginaire teinté de réalisme, ou un récit réaliste teinté d'imaginaire ? Ou encore : est-ce un rêve, ou un cauchemar ?
C'est une question qui contient sa réponse, ce n'est nullement un problème posé. J'avais appris et j'ai longtemps pratiqué la problématique comme une dynamique, une alternative dont les deux branches ne sont pas contradictoires : le zèbre est-il blanc avec des rayures noires ou noir avec des rayures blanches ? Conclusion : les deux, mon général !
Alice est-il un récit imaginaire teinté de réalisme, ou un récit réaliste teinté d'imaginaire ? Ou encore : est-ce un rêve, ou un cauchemar ?
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- Shobian14Niveau 3
Je pense que tu t'en fais beaucoup. Les problématiques, jusqu'à la seconde, doivent rester très bateau car les élèves ont rarement la capacité académique de les comprendre. Ce n'est pas grave si elles ne font pas réellement état d'un problème, surtout pour des élèves de 5ème. Tu auras le temps de les enrichir à l'avenir avec des niveaux plus élevés notamment.
- AurevillyHabitué du forum
Nos collègues formatrices sont aussi là pour transmettre les "éléments de langage" qui te permettront de briller lors de l'inspection !Cauzart Satrape a écrit:Humm... Merci pour vos avis et vos conseils, encore une fois, je constate l'écart entre la "formation" que je reçois et la réalité du métier. Pourtant mes formatrices sont loin d'être à critiquer, bien qu'elles soient un peu plus au courant du fonctionnement au niveau du lycée que du collège il me semble. Mais je trouve cela curieux car il me semblait tout de même intéressant de pouvoir problématiser la séquence avec les élèves.
- Cauzart SatrapeNiveau 1
Delia a écrit:Le dinosaure que je suis s'étonne toujours de voir qualifier de problématique une question telle que : En quoi les récits imaginaires interrogent-ils notre perception de la réalité ?
C'est une question qui contient sa réponse, ce n'est nullement un problème posé. J'avais appris et j'ai longtemps pratiqué la problématique comme une dynamique, une alternative dont les deux branches ne sont pas contradictoires : le zèbre est-il blanc avec des rayures noires ou noir avec des rayures blanches ? Conclusion : les deux, mon général !
Alice est-il un récit imaginaire teinté de réalisme, ou un récit réaliste teinté d'imaginaire ? Ou encore : est-ce un rêve, ou un cauchemar ?
Oui, c'est pas complètement faux. En même temps avec ce genre de problématique, je me fais engueulé, on me dit que le réalisme on le voit pas en 5e, mais en 4e alors bon.... Je dois interroger la relation entre l'imaginaire et le monde réel.
Mais du coup vous faites comment ? Absolument pas de problématiques ? Une problématique donnée rapidement en début de séquence ?
Personnellement on m'a expliqué l'importance de la problématique, comment elle devait être construite avec les élèves et servir de fil rouge de la séquence. Je fais quoi moi ? C'est casse-tête.
- Theriakos96Habitué du forum
J'ose seulement conseiller cet ouvrage, académiquement très solide, qui peut nourrir la réflexion et l'enrichir quelque peu : Umberto Eco (2013), Histoire des lieux de légende, Flammarion, 478 p.
Et, éventuellement, J. R. R. Tolkien, Verlyn Flieger (éd.) et Douglas Anderson (éd.) (2008) Tolkien on Fairy-Stories, HarperCollins, 320 p. un ouvrage très éclairant d'un grand spécialiste souvent pris pour un romancier de peu de valeur.
Et, éventuellement, J. R. R. Tolkien, Verlyn Flieger (éd.) et Douglas Anderson (éd.) (2008) Tolkien on Fairy-Stories, HarperCollins, 320 p. un ouvrage très éclairant d'un grand spécialiste souvent pris pour un romancier de peu de valeur.
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Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- ernyaFidèle du forum
Perso, je ne fais pas de problématique. Si je dois présenter un truc pour une inspection et qu'il faut une problématique, je la mettrai dans le doc pour la forme mais je ne la donnerai pas aux élèves. Et la problématique sera alors une façon de présenter sous forme d'une question la grosse idée que je veux transmettre aux élèves à travers mon GT ou mon OI.
Il me semble plus pertinent de réfléchir aux objectifs que tu veux atteindre et aux compétences que tu veux faire acquérir aux élèves pour construire ta séquence.
Avec la problématique que tu donnes, je ne vois pas trop ce que tu vas faire dans ta séquence en fait...
Il me semble plus pertinent de réfléchir aux objectifs que tu veux atteindre et aux compétences que tu veux faire acquérir aux élèves pour construire ta séquence.
Avec la problématique que tu donnes, je ne vois pas trop ce que tu vas faire dans ta séquence en fait...
- henrietteMédiateur
C'est tout à fait ça : l'important est là. Le reste c'est un peu cosmétique, je trouve.ernya a écrit:
Il me semble plus pertinent de réfléchir aux objectifs que tu veux atteindre et aux compétences que tu veux faire acquérir aux élèves pour construire ta séquence.
Ce qui est dommage, c'est qu'il semble que cela te fasse perdre du temps et de l'énergie sur quelque chose de somme toute secondaire et souvent assez artificiel au collège : tu dis toi-même te retrouver à retarder le moment d'aborder l'oeuvre.
Expose-nous plutôt ton chapitre sur Alice : quels extraits, pourquoi tu les as choisis, et ce que tu veux, au final, que les élèves aient compris et appris. Voilà ce que tu dois avoir très clairement en tête pour guider tes élèves dans l'étude de l'oeuvre.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Thierry75Niveau 10
S'em... avec des problématiques en cinquième.
Henriette a raison. C'est une marotte de qui exactement ces "problématiques" ? (quel mot ignoble) Franchement, il y a plus important, non?
Henriette a raison. C'est une marotte de qui exactement ces "problématiques" ? (quel mot ignoble) Franchement, il y a plus important, non?
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Le moi est haïssable.
- IrulanHabitué du forum
Malheureusement, en stage on est obligé de problématiser la séquence ainsi que toutes les séances, y compris celles de grammaire.
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Ad augusta per angusta.
- AurevillyHabitué du forum
Si "problématiser" signifie réfléchir à ses objectifs généraux (pour la séquence) et précis (pour les séances), c'est certainement une démarche essentielle. Quant à la problématisation de la grammaire, c'est une absurdité liée à son intégration dans la séquence ce que nous sommes très nombreux (de plus en plus nombreux) à dénoncer.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour Cauzart,
si l'entrée du programme est "territoires imaginaires" et que le corpus choisi est Alice au pays de merveilles, il me paraît sensé de lier les deux dans la question qui sous-tend le chapitre et à laquelle tes séances apporteront des éléments de réponse, avec, en plus, pourquoi pas, la comparaison avec la réalité.
si l'entrée du programme est "territoires imaginaires" et que le corpus choisi est Alice au pays de merveilles, il me paraît sensé de lier les deux dans la question qui sous-tend le chapitre et à laquelle tes séances apporteront des éléments de réponse, avec, en plus, pourquoi pas, la comparaison avec la réalité.
- Cauzart SatrapeNiveau 1
Bonjour à tous,
Merci pour vos réponses et vos conseils.
Pour expliquer un peu plus clairement ce que je voulais faire, je me suis tout d'abord basé sur le programme expliqué dans les fichiers de eduscol : "« Découvrir des textes et des images de différents genres proposant la représentation de mondes imaginaires, merveilleux ou utopiques ou des récits d’anticipation exprimant les interrogations, les angoisses et les espoirs de l’humanité ; apprécier le pouvoir de reconfiguration de l’imagination et s’interroger sur ce que ces textes et images apportent à notre perception de la réalité. »
D'où mon idée de baser mon étude sur la façon dont Alice au pays des merveilles nous interroge sur la réalité. Les rapports que l’œuvre, et à travers elle l’œuvre d'imagination en général, entretient avec elle.
Je voulais donc commencer avec des images issus de contes, pour commencer faire une vérification des acquis pour leur rappeler ce qu'on appelle un conte en général. Puis faire un peu de lexique au sujet des termes comme "merveilleux", "extraordinaire" "incroyable".
Après dans l’œuvre, voici les chapitres plus précis que je voulais travailler :
Chapitre 1 --> S'interroger sur l'ouverture du texte ; comprendre la situation d'énonciation de l’œuvre (qui parle, quand, à qui...)
Chapitre 3 --> Comprendre les caractéristiques typographiques d’un dialogue et le fonctionnement de la proposition incise
Chapitre 1-5 (extraits indiqués par le professeur) --> (Sur les transformations d'Alice) Apprendre à chercher une information dans un texte, répondre à des questions sur un texte en justifiant ses réponses, s'interroger sur la façon dont le personnage d'Alice interroge l'identité
Chapitre 6 --> (Quand le langage perd son sens) --> Reconnaître des jeux de mots, répondre à des questions sur un texte en justifiant ses réponses, lexique, s'interroger sur le sens des mots
Chapitre 8 + 12 + biographie de Lewis Carroll--> Apprendre à situer une œuvre dans son contexte, reconnaître les liens entre l'imaginaire et la réalité
Je voulais aussi faire une séance pour interroger le genre de l’œuvre, conte merveilleux ou conte parodique ? Je pense d'ailleurs de plus en plus à utiliser plutôt cette question comme problématique et en faire un peu le fil rouge de ma séance
Pour finir, je voulais également insérer à l'intérieur de ces séances une ou deux séances d'étude d'autres textes, contes merveilleux probablement, pour servir de comparaison.
Bon... Voilà... En relisant tout ça je ne suis pas non plus pleinement satisfait de moi-même... Vous en pensez quoi ?
Merci beaucoup pour votre aide et vos réponses.
Merci pour vos réponses et vos conseils.
Pour expliquer un peu plus clairement ce que je voulais faire, je me suis tout d'abord basé sur le programme expliqué dans les fichiers de eduscol : "« Découvrir des textes et des images de différents genres proposant la représentation de mondes imaginaires, merveilleux ou utopiques ou des récits d’anticipation exprimant les interrogations, les angoisses et les espoirs de l’humanité ; apprécier le pouvoir de reconfiguration de l’imagination et s’interroger sur ce que ces textes et images apportent à notre perception de la réalité. »
D'où mon idée de baser mon étude sur la façon dont Alice au pays des merveilles nous interroge sur la réalité. Les rapports que l’œuvre, et à travers elle l’œuvre d'imagination en général, entretient avec elle.
Je voulais donc commencer avec des images issus de contes, pour commencer faire une vérification des acquis pour leur rappeler ce qu'on appelle un conte en général. Puis faire un peu de lexique au sujet des termes comme "merveilleux", "extraordinaire" "incroyable".
Après dans l’œuvre, voici les chapitres plus précis que je voulais travailler :
Chapitre 1 --> S'interroger sur l'ouverture du texte ; comprendre la situation d'énonciation de l’œuvre (qui parle, quand, à qui...)
Chapitre 3 --> Comprendre les caractéristiques typographiques d’un dialogue et le fonctionnement de la proposition incise
Chapitre 1-5 (extraits indiqués par le professeur) --> (Sur les transformations d'Alice) Apprendre à chercher une information dans un texte, répondre à des questions sur un texte en justifiant ses réponses, s'interroger sur la façon dont le personnage d'Alice interroge l'identité
Chapitre 6 --> (Quand le langage perd son sens) --> Reconnaître des jeux de mots, répondre à des questions sur un texte en justifiant ses réponses, lexique, s'interroger sur le sens des mots
Chapitre 8 + 12 + biographie de Lewis Carroll--> Apprendre à situer une œuvre dans son contexte, reconnaître les liens entre l'imaginaire et la réalité
Je voulais aussi faire une séance pour interroger le genre de l’œuvre, conte merveilleux ou conte parodique ? Je pense d'ailleurs de plus en plus à utiliser plutôt cette question comme problématique et en faire un peu le fil rouge de ma séance
Pour finir, je voulais également insérer à l'intérieur de ces séances une ou deux séances d'étude d'autres textes, contes merveilleux probablement, pour servir de comparaison.
Bon... Voilà... En relisant tout ça je ne suis pas non plus pleinement satisfait de moi-même... Vous en pensez quoi ?
Merci beaucoup pour votre aide et vos réponses.
- AurevillyHabitué du forum
A propos de l'angle d'approche du chap. 3, la question du dialogue est particulièrement intéressante puisque le texte commence par : "Alice, assise auprès de sa sœur sur le gazon, commençait à s’ennuyer de rester là à ne rien faire ; une ou deux fois elle avait jeté les yeux sur le livre que lisait sa sœur ; mais quoi ! pas d’images, pas de dialogues ! « La belle avance, » pensait Alice, « qu’un livre sans images, sans causeries ! »
La question serait peut-être (pour ce chapitre) : "A quoi servent les dialogues ?" La typographie du dialogue est un passage obligé mais, selon les éditions, et c'est le cas de celle que j'ai sous les yeux, il est parfois difficile de s'appuyer sur le texte comme d'un "modèle".
La question serait peut-être (pour ce chapitre) : "A quoi servent les dialogues ?" La typographie du dialogue est un passage obligé mais, selon les éditions, et c'est le cas de celle que j'ai sous les yeux, il est parfois difficile de s'appuyer sur le texte comme d'un "modèle".
- julilibulleNiveau 10
Bonjour,
titulaire depuis 2 ans (en reconversion), j'ai donc connu la demande de problématique en littérature au collège.
J'ai gardé cette habitude dans mes séquences, cela me permet d'y répondre lors d'une séance finale. J'ai tendance cependant à proposer une problématique en alternative ou en interrogation totale.
Je l'introduis soit avec un document, un texte, une chanson ou un tableau, puis j'amène à partir de là les élèves à réfléchir pour trouver la problématique en question.
Ex : avec les 3ème, sur visions poétiques du monde, je travaille sur la thématique des nuits lyriques. Pour ma première séance, j'ai fait écouter le slam de grand corps malade sur la nuit. Puis, nous avons travaillé sur la différence entre nuit et jour quant à l'appréhension de la réalité, ce qui nous a amené à la problématique suivante : La nuit offre-t-elle une perception différente de la réalité ?
Pour les 5ème, sur le merveilleux, je pars souvent d'un tableau offrant une vision irréaliste d'un monde réel (par exemple Dali, les montres molles). Avec les élèves, nous travaillons sur l'intérêt de produire une peinture qui mêle réalité et imaginaire. Et nous arrivons à la question suivante : Le merveilleux permet-il de mieux comprendre la réalité ?
La question est notée en début de séquence et j'y reviens à la fin. Nous y répondons à l'aide des textes vus en classe.
Je le fais pour le niveau 6ème aussi.
titulaire depuis 2 ans (en reconversion), j'ai donc connu la demande de problématique en littérature au collège.
J'ai gardé cette habitude dans mes séquences, cela me permet d'y répondre lors d'une séance finale. J'ai tendance cependant à proposer une problématique en alternative ou en interrogation totale.
Je l'introduis soit avec un document, un texte, une chanson ou un tableau, puis j'amène à partir de là les élèves à réfléchir pour trouver la problématique en question.
Ex : avec les 3ème, sur visions poétiques du monde, je travaille sur la thématique des nuits lyriques. Pour ma première séance, j'ai fait écouter le slam de grand corps malade sur la nuit. Puis, nous avons travaillé sur la différence entre nuit et jour quant à l'appréhension de la réalité, ce qui nous a amené à la problématique suivante : La nuit offre-t-elle une perception différente de la réalité ?
Pour les 5ème, sur le merveilleux, je pars souvent d'un tableau offrant une vision irréaliste d'un monde réel (par exemple Dali, les montres molles). Avec les élèves, nous travaillons sur l'intérêt de produire une peinture qui mêle réalité et imaginaire. Et nous arrivons à la question suivante : Le merveilleux permet-il de mieux comprendre la réalité ?
La question est notée en début de séquence et j'y reviens à la fin. Nous y répondons à l'aide des textes vus en classe.
Je le fais pour le niveau 6ème aussi.
- julilibulleNiveau 10
Cauzart Satrape a écrit:Bonjour à tous,
Merci pour vos réponses et vos conseils.
Je voulais aussi faire une séance pour interroger le genre de l’œuvre, conte merveilleux ou conte parodique ? Je pense d'ailleurs de plus en plus à utiliser plutôt cette question comme problématique et en faire un peu le fil rouge de ma séance
Pour finir, je voulais également insérer à l'intérieur de ces séances une ou deux séances d'étude d'autres textes, contes merveilleux probablement, pour servir de comparaison.
Bon... Voilà... En relisant tout ça je ne suis pas non plus pleinement satisfait de moi-même... Vous en pensez quoi ?
Merci beaucoup pour votre aide et vos réponses.
Cette question est intéressante, mais la parodie n'est pas simple à étudier en 5ème.
Je le fais mais avec le texte "Aucassin et Nicolette" sur la chevalerie, ce qui me permet d'utiliser Kaamelott, dont la parodie est assez frappante pour les élèves.
- Cauzart SatrapeNiveau 1
Merci pour ces indications julilibulle, j'aime bien de passer par "l'imaginaire permet-il de mieux comprendre la réalité ?" ainsi que l'utilisation de tableaux de Dali, je vais peut-être te piquer cette idée si tu n'y vois pas d’inconvénients. Cette problématique, tu arrives à faire en sorte que ce soit les élèves qui la formulent ou c'est toi qui finit par leur proposer la question ?
Oui, je voulais aussi parler de la parodie avec Kaamelott et la parodie du chevalier, mais j'étais en retard dans ma séquence, donc j'ai supprimé cette partie là.
Oui, je voulais aussi parler de la parodie avec Kaamelott et la parodie du chevalier, mais j'étais en retard dans ma séquence, donc j'ai supprimé cette partie là.
- julilibulleNiveau 10
Cauzart Satrape a écrit:Merci pour ces indications julilibulle, j'aime bien de passer par "l'imaginaire permet-il de mieux comprendre la réalité ?" ainsi que l'utilisation de tableaux de Dali, je vais peut-être te piquer cette idée si tu n'y vois pas d’inconvénients. Cette problématique, tu arrives à faire en sorte que ce soit les élèves qui la formulent ou c'est toi qui finit par leur proposer la question ?
Oui, je voulais aussi parler de la parodie avec Kaamelott et la parodie du chevalier, mais j'étais en retard dans ma séquence, donc j'ai supprimé cette partie là.
Je les mets beaucoup sur le chemin
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