- Pourquoi 3,14159Expert
Il suffit de postuler dans les facultés/IUT/Centres de formations de ta régions. Quand je vois le nb d'heures perdues par manque d'intervenants, tu as tes chances d'avoir des vacations facilement.Jeancel a écrit:Merci pour la rapidité et le contenu de vos réponses
Bon .. le verdict est sans appel ... : si je résume, je fais une bêtise, trop risqué sur tous les plans
Je retiens que donner quelques cours dans le supérieur ou en cfa peut être une alternative intéressante
Je suis un peu déçu mais le renvoi d’image de votre part est hyper précieux
- LordAnthonyNiveau 6
Bonjour,
J'ai franchi le pas à plus de 40 ans et j'ai passé le concours l'an dernier après une carrière de 20 ans de cadre dans l'industrie. Certes ce n'est pas 52 ans, mais quand même.
Oui j'ai perdu plus de la moitié de mon salaire, oui je risque d'être muté loin de chez moi pendant quelques années, oui c'est difficile de repartir à zéro, oui c'est un choc après avoir passé 20 ans à manager des adultes de se retrouver devant 30 ados en furie.
Mais tous bien considéré, je ne rentrais chez moi jamais avant 19h30 / 20h, 45 semaines par an (sans compter les déplacements). Et finalement même loin je serai plus dispo pour ma famille. Pour l'instant je suis stagiaire et je n'ai donc fait qu'effleurer le métier mais je ne regrette rien. Et si jamais je devais regretter dans les années à venir, libre à moi de faire autre chose.
Dans notre promo d'inspe nous sommes plus de la moitié à avoir plus de 40 ans avec des situations assez similaires à la mienne et mon avis est assez bien partagé (pour ce que cela vaut). Maintenant ce n'est bien sur pas la même matière mais je me dis que mon témoignage pourrait t'intéresser.
J'ai franchi le pas à plus de 40 ans et j'ai passé le concours l'an dernier après une carrière de 20 ans de cadre dans l'industrie. Certes ce n'est pas 52 ans, mais quand même.
Oui j'ai perdu plus de la moitié de mon salaire, oui je risque d'être muté loin de chez moi pendant quelques années, oui c'est difficile de repartir à zéro, oui c'est un choc après avoir passé 20 ans à manager des adultes de se retrouver devant 30 ados en furie.
Mais tous bien considéré, je ne rentrais chez moi jamais avant 19h30 / 20h, 45 semaines par an (sans compter les déplacements). Et finalement même loin je serai plus dispo pour ma famille. Pour l'instant je suis stagiaire et je n'ai donc fait qu'effleurer le métier mais je ne regrette rien. Et si jamais je devais regretter dans les années à venir, libre à moi de faire autre chose.
Dans notre promo d'inspe nous sommes plus de la moitié à avoir plus de 40 ans avec des situations assez similaires à la mienne et mon avis est assez bien partagé (pour ce que cela vaut). Maintenant ce n'est bien sur pas la même matière mais je me dis que mon témoignage pourrait t'intéresser.
- JeancelNiveau 3
En effet merci beaucoup pour ce témoignage, merci également pour ceux qui précèdent
Cela fait réfléchir....
Cela fait réfléchir....
- PofekkoNiveau 7
Vous avez parlé de rêve, c'est donc important. Après une longue carrière dans l'industrie, vous avez le droit de vous faire plaisir. Alors si le crédit de la maison est terminé (ou presque), si les études des enfants sont payées (ou si elles ont été prévues), et si madame est d'accord, lancez-vous!
On a le droit d'avoir plusieurs vies professionnelles. Vous avez fait vos preuves dans votre première carrière, vous pouvez lui donner un second souffle en lui donnant à présent du sens.
C'est ce que j'ai fait (j'avais 35 ans, 2 enfants, et je gagnais environ 4000€ nets par mois avec en plus une voiture de fonction, une carte affaire, primes d'intéressement et de participation).
J'ai pu rester dans mon académie (sud) en SES. Cette matière permet un accès peut-être plus aisé car le nombre de candidats s'est effondré en 2020 (-25% de mémoire). Peut-être un coup à jouer de ce côté là.
Bref, l'argent est une chose, et une carrière n'est pas que verticale. Enfin, c'est ma vision des choses.
Aujourd'hui je suis certifié, je fais des heures supplémentaires, corrige pour le CNED quelques copies et globalement, je ne reviendrais pas en arrière.
Bon courage pour la suite.
On a le droit d'avoir plusieurs vies professionnelles. Vous avez fait vos preuves dans votre première carrière, vous pouvez lui donner un second souffle en lui donnant à présent du sens.
C'est ce que j'ai fait (j'avais 35 ans, 2 enfants, et je gagnais environ 4000€ nets par mois avec en plus une voiture de fonction, une carte affaire, primes d'intéressement et de participation).
J'ai pu rester dans mon académie (sud) en SES. Cette matière permet un accès peut-être plus aisé car le nombre de candidats s'est effondré en 2020 (-25% de mémoire). Peut-être un coup à jouer de ce côté là.
Bref, l'argent est une chose, et une carrière n'est pas que verticale. Enfin, c'est ma vision des choses.
Aujourd'hui je suis certifié, je fais des heures supplémentaires, corrige pour le CNED quelques copies et globalement, je ne reviendrais pas en arrière.
Bon courage pour la suite.
- EdithWGrand sage
De moins en moins vrai... Cette année sur Clermont, une dizaine de néotit du privé ont dû partir dans une autre académie faute de postes localement (et encore, il y en a qui ont eu des postes à 2h de chez eux, 5 jours par semaine, c'est grand, une académie...)Firefly a écrit:Jeancel a écrit:Bonjour à toutes et tous
Je suis cadre dans l’industrie et j’aimerais accomplir un rêve de 25 ans d’âge , à savoir devenir prof. J’ai lu beaucoup de posts ici même et j’ai bien conscience que ce n’est pas un métier de tout repos , exigeant, manquant de reconnaissance... malgré tout j’aimerais le faire..
Je suis conscient également de la dégringolade salariale que cela implique.. même en obtenant dans le meilleur des cas l’agrégation.. je reste motivée et me dit que peut être avec quelques vacations par ci par là, il y a peut-être moyen de ne pas trop perdre...
Un point m’interpelle cependant. Celui de l’affectation à la titularisation. Je vise la discipline éco gestion finances, je veux tenter capet et agrégation, je vis dans la région de Metz , marié et 3 enfants, bien installé dans le coin on va dire... est-ce que je risque de me retrouver dans une autre région.. j’ai déjà beaucoup bougé dans ma carrière, sans ma famille, et j’aspire à plus de stabilité sur ce plan. Je sais que l’on signe pour une mutation nationale j’en ai bien conscience, mais voilà... qu’en pensez-vous..
Merci de votre aide
Je te conseille de passer les concours des établissements privé sous contrat, par contre dans cette discipline il y en a peu...
Les affectations sont académiques dans le privé sous contrat.
- PofekkoNiveau 7
pas faux Cath. Mais je ne verrai pas la hors-classe par exemple. J'ai perdu beaucoup de revenus et certainement des perspectives. Les enfants étaient petits. Le crédit loin d'être payé. Ma situation n'était pas plus facile.
- FelicieNiveau 9
Après un licenciement économique et une carrière dans l'informatique, j'ai passé et obtenu un CAPET à 50 ans.
J'habite le sud ouest de la France, mais finalement pas si loin de la frontière espagnole. Ma première affectation aurait dû être dans le Grand Est. J'ai pu heureusement cette année là obtenir une disponibilité.
Aujourd'hui, après plusieurs changements d'établissement je suis affectée "près" de chez moi : 2h45 de route ! J'ai donc un 2ème logement, et passe la semaine loin de ma famille.
Côté salaire : j'ai obtenu une "reprise d'ancienneté" à raison des 2/3 de mes années cadre.
Côté retraite : Ma retraite sera basée sur environ 3/4 de cotisations du privé, et 1/4 cotisations fonction publique. Mais je ne pourrai pas atteindre la hors classe. Merci PPCR !
Côté sérénité : aucun bénéfice. Avant je pouvais faire un break au moins pendant mes vacances, aujourd'hui je gamberge en permanence ...
Maintenant je me dis que si j'avais 10 ans de moins, je partirai en courant. Et pourtant, je suis en lycée, dans un coin tranquille, avec des élèves plutôt sympas.
J'habite le sud ouest de la France, mais finalement pas si loin de la frontière espagnole. Ma première affectation aurait dû être dans le Grand Est. J'ai pu heureusement cette année là obtenir une disponibilité.
Aujourd'hui, après plusieurs changements d'établissement je suis affectée "près" de chez moi : 2h45 de route ! J'ai donc un 2ème logement, et passe la semaine loin de ma famille.
Côté salaire : j'ai obtenu une "reprise d'ancienneté" à raison des 2/3 de mes années cadre.
Côté retraite : Ma retraite sera basée sur environ 3/4 de cotisations du privé, et 1/4 cotisations fonction publique. Mais je ne pourrai pas atteindre la hors classe. Merci PPCR !
Côté sérénité : aucun bénéfice. Avant je pouvais faire un break au moins pendant mes vacances, aujourd'hui je gamberge en permanence ...
Maintenant je me dis que si j'avais 10 ans de moins, je partirai en courant. Et pourtant, je suis en lycée, dans un coin tranquille, avec des élèves plutôt sympas.
- celitianSage
+1 obtenir un poste dans le supérieur (beaucoup mieux que d'avoir des stmg) risque d'être plus difficile en étant titulaire car tu n'auras aucune expérience dans l'enseignement, alors que pour des vacations, on ne regardera que ton expérience dans le privé.Pourquoi 3,14159 a écrit:Il suffit de postuler dans les facultés/IUT/Centres de formations de ta régions. Quand je vois le nb d'heures perdues par manque d'intervenants, tu as tes chances d'avoir des vacations facilement.Jeancel a écrit:Merci pour la rapidité et le contenu de vos réponses
Bon .. le verdict est sans appel ... : si je résume, je fais une bêtise, trop risqué sur tous les plans
Je retiens que donner quelques cours dans le supérieur ou en cfa peut être une alternative intéressante
Je suis un peu déçu mais le renvoi d’image de votre part est hyper précieux
- PofekkoNiveau 7
@cath: tu as raison, je verrai le début de la HC. Mais globalement, sans HSA et en étant PP je flirterai à peine avec les 2000€. Donc à 65 ans, j'atteindrai hors extra les 2600-700?
Mais, sur les 2 lycées que j'ai connu, j'ai pu avoir des HSA qui ont mis du beurre dans mes fades épinards.
Mais sur le boulot de prof, je n'ai pas de regret. J'ai eu l'appel quoi
Mais, sur les 2 lycées que j'ai connu, j'ai pu avoir des HSA qui ont mis du beurre dans mes fades épinards.
Mais sur le boulot de prof, je n'ai pas de regret. J'ai eu l'appel quoi
- JeancelNiveau 3
Repartir de 0.. y suis je prêt.. vos éléments vont m’aider à répondre à cette question...
- HildeNiveau 6
Idéaliste que je suis, je ne dirais pas "mauvaise idée, surtout pas, ton rêve est un leurre !". Si ça te titille depuis longtemps, c'est que ça dit quelque chose d'important sur toi-même et ce n'est pas à écarter. Essaye de tester le métier d'abord dans un cadre où tu pourras éventuellement faire machine arrière ; tu verras bien, et si ça te plaît, lance-toi.
- tt1724Niveau 5
Jeancel a écrit:Bonjour à toutes et tous
Je suis cadre dans l’industrie et j’aimerais accomplir un rêve de 25 ans d’âge , à savoir devenir prof. J’ai lu beaucoup de posts ici même et j’ai bien conscience que ce n’est pas un métier de tout repos , exigeant, manquant de reconnaissance... malgré tout j’aimerais le faire..
Je suis conscient également de la dégringolade salariale que cela implique.. même en obtenant dans le meilleur des cas l’agrégation.. je reste motivée et me dit que peut être avec quelques vacations par ci par là, il y a peut-être moyen de ne pas trop perdre...
Un point m’interpelle cependant. Celui de l’affectation à la titularisation. Je vise la discipline éco gestion finances, je veux tenter capet et agrégation, je vis dans la région de Metz , marié et 3 enfants, bien installé dans le coin on va dire... est-ce que je risque de me retrouver dans une autre région.. j’ai déjà beaucoup bougé dans ma carrière, sans ma famille, et j’aspire à plus de stabilité sur ce plan. Je sais que l’on signe pour une mutation nationale j’en ai bien conscience, mais voilà... qu’en pensez-vous..
Merci de votre aide
L'enseignement privé de ta région peut selon ses besoins t'embaucher pour des remplacements et te permettre de voir si déjà le métier concret te convient.
Sinon venant de l'industrie, il se peut aussi que ton profil pour des vacations intéresse des grandes écoles, n'hésite pas à les contacter pour connaître leur besoin où rencontrer (virtuellement comme ici) des collègues de ta matière.
- JeancelNiveau 3
Anne en Bretagne a écrit:Idéaliste que je suis, je ne dirais pas "mauvaise idée, surtout pas, ton rêve est un leurre !". Si ça te titille depuis longtemps, c'est que ça dit quelque chose d'important sur toi-même et ce n'est pas à écarter. Essaye de tester le métier d'abord dans un cadre où tu pourras éventuellement faire machine arrière ; tu verras bien, et si ça te plaît, lance-toi.
Merci pour ce conseil !
- JeancelNiveau 3
tt1724 a écrit:Jeancel a écrit:Bonjour à toutes et tous
Je suis cadre dans l’industrie et j’aimerais accomplir un rêve de 25 ans d’âge , à savoir devenir prof. J’ai lu beaucoup de posts ici même et j’ai bien conscience que ce n’est pas un métier de tout repos , exigeant, manquant de reconnaissance... malgré tout j’aimerais le faire..
Je suis conscient également de la dégringolade salariale que cela implique.. même en obtenant dans le meilleur des cas l’agrégation.. je reste motivée et me dit que peut être avec quelques vacations par ci par là, il y a peut-être moyen de ne pas trop perdre...
Un point m’interpelle cependant. Celui de l’affectation à la titularisation. Je vise la discipline éco gestion finances, je veux tenter capet et agrégation, je vis dans la région de Metz , marié et 3 enfants, bien installé dans le coin on va dire... est-ce que je risque de me retrouver dans une autre région.. j’ai déjà beaucoup bougé dans ma carrière, sans ma famille, et j’aspire à plus de stabilité sur ce plan. Je sais que l’on signe pour une mutation nationale j’en ai bien conscience, mais voilà... qu’en pensez-vous..
Merci de votre aide
L'enseignement privé de ta région peut selon ses besoins t'embaucher pour des remplacements et te permettre de voir si déjà le métier concret te convient.
Sinon venant de l'industrie, il se peut aussi que ton profil pour des vacations intéresse des grandes écoles, n'hésite pas à les contacter pour connaître leur besoin où rencontrer (virtuellement comme ici) des collègues de ta matière.
Oui piste intéressante également, merci!
- Lord StevenExpert
Jeancel a écrit:tt1724 a écrit:Jeancel a écrit:Bonjour à toutes et tous
Je suis cadre dans l’industrie et j’aimerais accomplir un rêve de 25 ans d’âge , à savoir devenir prof. J’ai lu beaucoup de posts ici même et j’ai bien conscience que ce n’est pas un métier de tout repos , exigeant, manquant de reconnaissance... malgré tout j’aimerais le faire..
Je suis conscient également de la dégringolade salariale que cela implique.. même en obtenant dans le meilleur des cas l’agrégation.. je reste motivée et me dit que peut être avec quelques vacations par ci par là, il y a peut-être moyen de ne pas trop perdre...
Un point m’interpelle cependant. Celui de l’affectation à la titularisation. Je vise la discipline éco gestion finances, je veux tenter capet et agrégation, je vis dans la région de Metz , marié et 3 enfants, bien installé dans le coin on va dire... est-ce que je risque de me retrouver dans une autre région.. j’ai déjà beaucoup bougé dans ma carrière, sans ma famille, et j’aspire à plus de stabilité sur ce plan. Je sais que l’on signe pour une mutation nationale j’en ai bien conscience, mais voilà... qu’en pensez-vous..
Merci de votre aide
L'enseignement privé de ta région peut selon ses besoins t'embaucher pour des remplacements et te permettre de voir si déjà le métier concret te convient.
Sinon venant de l'industrie, il se peut aussi que ton profil pour des vacations intéresse des grandes écoles, n'hésite pas à les contacter pour connaître leur besoin où rencontrer (virtuellement comme ici) des collègues de ta matière.
Oui piste intéressante également, merci!
Vous devez connaître la situation de l'enseignement privé dans l'agglomération messine, au mieux n'espérez pas mieux qy'un remplacement au pied levé. Mais bien sûr on n'est jamais à l'abri d'une surprise.
_________________
If you play with a cat, you should mind his scratch
- EmeraldiaÉrudit
Oui contacte les centres de formation. Tu verras.Jeancel a écrit:Merci pour la rapidité et le contenu de vos réponses
Bon .. le verdict est sans appel ... : si je résume, je fais une bêtise, trop risqué sur tous les plans
Je retiens que donner quelques cours dans le supérieur ou en cfa peut être une alternative intéressante
Je suis un peu déçu mais le renvoi d’image de votre part est hyper précieux
Mais comme l’ont dit les collègues, tu vas perdre bcp question salaire, la matière que tu veux enseigner compte peu de postes et c’est un métier difficile. Tu risques fort d’être déçu face à certains publics.
- BalthazaardVénérable
Vous dites que "vous avez conscience"...je suis désolé mais non, personne d'extérieur ne peut avoir conscience de ce qu'est la situation dans l'EN et du niveau des élèves...personne ne peut avoir conscience de ce qu'est ce métier sans y être lié (désolé pour les contractuels mais je ne les considère pas comme liés)
Vous le dites bien c'est un rêve, je dirai un fantasme et ce serait bien pour vous que cela en reste un...il y a de belles histoires sur l'EN , de beaux films, ils sont là pour faire rêver, regardez les , la réalité est morne, désespérante, sans issue...
Vous le dites bien c'est un rêve, je dirai un fantasme et ce serait bien pour vous que cela en reste un...il y a de belles histoires sur l'EN , de beaux films, ils sont là pour faire rêver, regardez les , la réalité est morne, désespérante, sans issue...
- EmeraldiaÉrudit
Les contractuels sont liés désolée, c’est même plus difficile d’être contractuel avec la précarité, l’instabilité et le salaire qui n’évolue pas (quand ce n’est pas le chômage). J’ai été contractuel 5 ans. J’enseignais réellement. C’est bcp plus facile d’être titulaire, qui plus est en poste fixe, croyez-moi.
- JennyMédiateur
Anne en Bretagne a écrit:Idéaliste que je suis, je ne dirais pas "mauvaise idée, surtout pas, ton rêve est un leurre !". Si ça te titille depuis longtemps, c'est que ça dit quelque chose d'important sur toi-même et ce n'est pas à écarter. Essaye de tester le métier d'abord dans un cadre où tu pourras éventuellement faire machine arrière ; tu verras bien, et si ça te plaît, lance-toi.
+1.
Il faut juste être conscient du salaire, de la charge de travail et des mutations.
- IrulanHabitué du forum
Je suis d'accord avec Emeraldia. Pourquoi mettre les contractuels à part ? Ils sont les moins bien payés, les plus fragiles (un simple avis du chef d'établissement et le téléphone ne sonne plus), les moins protégés. Ils vont en salle des profs, enseignent avec les moyens du bord, sont en première ligne comme les titulaires. Dès lundi, ils auront le privilège d'attraper le covid ou de se faire trucider comme nous. Cela, pour quelques centaines d'euros de moins qu'un titulaire et, en prime, le manque de considération de certains collègues, pour lesquels ils ne sont pas "liés". Mais si, je t'assure qu'ils sont liés à toute cette ..... Balhazaard.
_________________
Ad augusta per angusta.
- MariekeNiveau 7
J'ai sauté le pas à la faveur d'un licenciement économique après de très nombreuses années dans le privé. J'ai commencé par l'université, puis le BTS, et je suis actuellement en PLP en Seine-Saint-Denis. Je suis de ta tranche d'âge.
Je ne regrette pas une seule seconde mon choix. Le seul point négatif est en effet le salaire qui a été divisé par deux. Pour moi, ce n'est pas l'essentiel. J'y ai gagné en qualité de vie. Je peux prendre du temps pour moi. Je rêvais de faire plein de trucs, en vrac : des cours de cuisine, apprendre à coudre, faire un potager, apprendre la musique, partir en vacances plus souvent, ne rien faire, profiter, souffler, me vautrer avec un bouquin sur mon canapé, sortir boire un verre avec les potes en semaine...
J'ai un peu galéré les deux premières années, préparer les cours (je partais de rien), la gestion de classe...etc.
Avant, je ne rentrais pas chez moi avant 20h30, en partant le matin vers 6h30. J'étais tellement crevée que parfois je ne prenais pas de dîner. 5 pauvres semaines de CP, des RTT qu'il fallait mendier, ne parlons pas des HS jamais payées. Une fois, j'ai été obligée d'annuler mes vacances parce que mon boss avait finalement décidé de partir en même temps que moi. Pendant 2 ans, je ne suis pas partie en vacances avec mon mari qui, lui, ne pouvait prendre ses vacances qu'en août. Pourtant, j'étais cadre supérieure. Le seul avantage était le salaire, certes élevé.
En fonction des établissements, la salle des profs peut être un wild wild word. Ça tape tout azimut. Ça surprend au début.
Il faut aller jusqu'au bout et au moins essayer sans quitter ton job.
Je ne regrette pas une seule seconde mon choix. Le seul point négatif est en effet le salaire qui a été divisé par deux. Pour moi, ce n'est pas l'essentiel. J'y ai gagné en qualité de vie. Je peux prendre du temps pour moi. Je rêvais de faire plein de trucs, en vrac : des cours de cuisine, apprendre à coudre, faire un potager, apprendre la musique, partir en vacances plus souvent, ne rien faire, profiter, souffler, me vautrer avec un bouquin sur mon canapé, sortir boire un verre avec les potes en semaine...
J'ai un peu galéré les deux premières années, préparer les cours (je partais de rien), la gestion de classe...etc.
Avant, je ne rentrais pas chez moi avant 20h30, en partant le matin vers 6h30. J'étais tellement crevée que parfois je ne prenais pas de dîner. 5 pauvres semaines de CP, des RTT qu'il fallait mendier, ne parlons pas des HS jamais payées. Une fois, j'ai été obligée d'annuler mes vacances parce que mon boss avait finalement décidé de partir en même temps que moi. Pendant 2 ans, je ne suis pas partie en vacances avec mon mari qui, lui, ne pouvait prendre ses vacances qu'en août. Pourtant, j'étais cadre supérieure. Le seul avantage était le salaire, certes élevé.
En fonction des établissements, la salle des profs peut être un wild wild word. Ça tape tout azimut. Ça surprend au début.
Il faut aller jusqu'au bout et au moins essayer sans quitter ton job.
- Madame-de-PierreHabitué du forum
Il faut avoir en tête également que les élèves d'aujourd'hui n'ont absolument rien à voir avec celui que vous étiez et les camarades que vous aviez quand vous étiez à l'école-collège-lycée. Pour vous donner une idée je n'ai pas encore 30 ans et je trouve un fossé énorme entre mes années en tant que collégienne et mes collégiens et je n'étais pas une élève brillante dans un établissement favorisé alors à 52 ans j'imagine ce que ça peut donner.
- VoltaireNiveau 10
Je déconseille pour plusieurs raisons :
- perte probable de revenus
- perte probable du lieu de travail, cela dépend de la discipline
- pas plus de disponibilité pour la famille, même si la présence à la maison est plus importante (et encore cela dépend de la mutation premier poste), la quantité de travail à fournir reste importante. Sauf vacances scolaires (qui restent partiellement occupées par copies, préparations ...), et surtout vacances d'été.
- et surtout l'école que vous avez quittée il y a 25 ans n'a absolument plus rien, mais alors rien, à voir avec celle que vous allez trouver, et vous n'aurez aucun repère.
D'où gros risque de désillusion.
- perte probable de revenus
- perte probable du lieu de travail, cela dépend de la discipline
- pas plus de disponibilité pour la famille, même si la présence à la maison est plus importante (et encore cela dépend de la mutation premier poste), la quantité de travail à fournir reste importante. Sauf vacances scolaires (qui restent partiellement occupées par copies, préparations ...), et surtout vacances d'été.
- et surtout l'école que vous avez quittée il y a 25 ans n'a absolument plus rien, mais alors rien, à voir avec celle que vous allez trouver, et vous n'aurez aucun repère.
D'où gros risque de désillusion.
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