- InvitéInvité
Shajar a écrit:Dites, vous vous énervez pour une situation que vous ne rencontrerez en vrai que dans un mois. Un mois, à l'échelle du coronavirus, c'est hyper-long, et connaissant notre bien aimée institution chérie, il est plus que probable que les conditions réelles ne nous soient dévoilées que le 30 juillet au soir sur BFM.
C'est peut-être pas la peine de vous exciter dès maintenant. C'est les vacances ! :flower:
Oui voilà c'est ce que je me dit.
(bon après, si l'épidémie reprend autant qu'on le dit aux infos, le mieux se serait encore de prolonger l'enseignement à distance..)
- Clecle78Bon génie
Le 31 août plutôt Shajar...
- Pontorson50Fidèle du forum
Verdurette a écrit:Ce qui me fait halluciner, c'est de voir parler du masque comme d'un bonnet de laine pour l'hiver, en ignorant souverainement la règle de base du port du masque : une fois mis, on n'y touche plus, et quand on l'enlève, c'est pour le jeter ou le mettre en machine, en le tenant soigneusement par les élastiques. Donc toutes ces élucubrations sur je le mets dans le couloir, je l'enlève une fois à mon bureau, je le remets pour aller voir le cahier des élèves, je l'enlève en revenant au tableau, je le remets pour sortir etc ... c'est aberrant.
Il n'y a pas un "nuage" posé devant le tableau -je sais depuis Tchernobyl qu'en France les nuages sont immobiles, mais bon ...- le virus , si virus il y a, peut être partout dans l'air de la classe. D'où l'importance d'aérer, l'ennui, c'est qu'il y a beaucoup de salles "inaérables" ... et j'ai beaucoup de doutes sur le fait qu'on se soit préoccupé durant l'été de cet aspect des choses.
Justement c'est un peu le problème, ton analogie repose sur une fake new : jamais Pellerin n'a dit que le nuage s'était arrêté à la frontière, il a seulement dit que le passage du nuage, vu sa densité au survol de la France, n'aurait pas d'incidence sanitaire sur l'hexagone, et il a eu raison contre tous les ricaneurs faciles (cf les innombrables rapports de l'UNSCEAR qui fait foi dans ce domaine tout comme le GIEC sur le climat).
https://www.la-croix.com/Actualite/France/Deces-du-specialiste-en-medecine-nucleaire-Pierre-Pellerin-_NG_-2013-03-06-918129
« Le nuage de Tchernobyl s’est arrêté à la frontière »… Reprise d’un titre de presse publié quelques jours après le 26 avril 1986, date de l’explosion du réacteur n°4 de la centrale ukrainienne de Tchernobyl, cette phrase attribuée au docteur Pierre Pellerin n’a en fait jamais été prononcée par lui, contrairement à une tenace rumeur. Choqué par cette interprétation de ses propos, le médecin spécialiste du nucléaire qui s’est éteint dimanche 3 mars avait systématiquement porté plainte pour diffamation. Et gagné tous ces procès.
À la suite de la plainte en 2001 de l’Association française des malades de la thyroïde et de la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (Criirad), Pierre Pellerin est mis en examen pour « tromperie aggravée » sur l’impact du nuage de Tchernobyl en France.
Il avait notamment assuré qu’il n’y avait pas de danger particulier pour la France, alors que des pays voisins (Allemagne, Italie) avaient pris des mesures interdisant de consommer certains aliments susceptibles d’être contaminés (légumes verts, lait).
En 2006, soit vingt ans après la catastrophe, un rapport de l’IRSN précisa qu’en certains lieux de l’Hexagone (Est de la France, Corse), les retombées du panache radioactif avaient pu être jusqu’à 1000 fois supérieures à celles diffusées par le SCPRI. C’est-à-dire des valeurs du même ordre de grandeur que celles mesurées par la Criirad.
Toutefois, en 2011, l’enquête conclua à un non-lieu, la Cour d’appel de Paris estimant que la catastrophe nucléaire n’avait pas eu de conséquence sanitaire mesurable en France. La chambre de l’instruction de la Cour d’appel a, en particulier, mis hors de cause l’ancien patron du SCPRI. En novembre dernier, la Cour de cassation, confirmant le non-lieu de 2011, innocenta définitivement Pierre Pellerin.
Or si personne ne nie que le nuage viral existe, le niveau, la dose, c'est toute la différence entre une info anecdotique et un fait de gravité sanitaire réelle. Et là dessus, les toubibs avancent, mais l'incertain est encore là. Même si je suis inquiet car l'école est un mauvais lieu pour aérer.
Sur le mauvais port du masque plus que son non-port, je te rejoins, je pense même que cela explique les réticences du gouvernement français ou danois sur les masques autant que la pénurie. Lorsque nous portons le masque en l'enlevant et en le remettant sans arrêt, il est probable que nous ne soyons pas très efficaces tout en croyant l'être et en nous rapprochant à tort trop près les uns des autres...Mais à quel point, je n'en sais rien.
Il arrive que le scénario majoritairement diffusé dans les médias soit faux (ou se révèle faux bien plus tard). Et c'est malgré tout aussi avec ce réseau d'informations nécessairement imparfait que les décideurs décident, et que nous les enseignants enseignons. Ce pourquoi nous sommes parfois obligés d'aller sourcer très loin : en l'occurrence, sur les effets de Tchernobyl les rapports de l'UNSCEAR qui sont aux radiations ce que les rapports du GIEC sont sur le climat. La presse, cela est utile mais ne suffit pas.
Toutefois, en temps réel, en 2020, la vérité sur la pandémie en cours étant en construction provisoire, nous ne pouvons que réaffirmer notre obéissance de principe aux ordres légaux reçus. J'ajoute que ce n'est pas à géométrie variable, contrairement à ce que ne voit pas Aurélien Barrau cité plus haut : la désobéissance civique (encore une fois je ne parle que de celle à des ordres légaux en démocratie), pose toujours un problème car la sincérité des militants ne suffit jamais à la justifier, on peut se tromper et tromper avec la plus grande sincérité du monde.
Pour le moment, attendons un mois : nous saurons, et pas avant, si le nombre de morts autour de 10/15 par jour est un plancher ou un minimum provisoire. Mais au bout de deux mois, le déphasage entre hausse de la circulation virale et stabilité des décès ne pourrait plus s'expliquer par un effet de stock/flux. Il signifierait que la létalité du virus recule fortement en Europe. Si en revanche la mortalité repart, nous sommes dans une situation extrêmement grave car un fonctionnement scolaire ou national partiel n'est plus économiquement possible, nous avons utilisé à un fusil à un coup. J'espère comme tout le monde que nos dirigeants ne soient pas confrontés à cette hypothèse sinon je recevrais leurs instructions quelles qu'elles soient avec, je l'espère, assez d'humilité.
- LDRNiveau 6
Pontorson50 a écrit:Pour le moment, attendons un mois : nous saurons, et pas avant, si le nombre de morts autour de 10/15 par jour est un plancher ou un minimum provisoire. Mais au bout de deux mois, le déphasage entre hausse de la circulation virale et stabilité des décès ne pourrait plus s'expliquer par un effet de stock/flux. Il signifierait que la létalité du virus recule fortement en Europe. Si en revanche la mortalité repart, nous sommes dans une situation extrêmement grave car un fonctionnement scolaire ou national partiel n'est plus économiquement possible, nous avons utilisé à un fusil à un coup. J'espère comme tout le monde que nos dirigeants ne soient pas confrontés à cette hypothèse sinon je recevrais leurs instructions quelles qu'elles soient avec, je l'espère, assez d'humilité.
- User20401Vénérable
J'adore la citation d'Aurélien Barrau !
Je suis tout à fait d'accord qu'il est hallucinant de refuser le masque comme un grand geste de résistance. De même que j'hallucine de voir tant de gens persister à faire la bise (aujourd'hui, on s'est moqué de moi parce que je refusais de la faire, parce que "Ouais, le COVID, c'tun complot des labos pharmaceutiques"… Ooooouuuui ! Nos dirigeants ont sacrifié l'économie pour 4 labos phramaceutiques ). Bref, en effet, quelques gestes qui relèvent en fait du bon sens, ce n'est pas la mer à boire.
Cependant, si le masque est obligatoire en classe tout le temps, une difficulté pédagogique m'apparaît. A titre personnel, face aux CP pour la lecture. Les collègues PE ont peut être des astuces, ou d'autres façons de faire mais quand j'évoque un son, je décris et je montre, les mouvements de ma bouche. Impossible si je dois rester masquée même au tableau. Et, il me semble (même si ça n'est pas ma matière donc je peux me tromper) que les collègues de langues doivent avoir le même problème… Je n'ai pas de réponse à ce problème. En juin, sur mes deux semaines de classe, j'ai enlevé le masque uniquement pour ces moments de lecture avec les CP (et je n'ai pas fait d'anglais).
Je suis tout à fait d'accord qu'il est hallucinant de refuser le masque comme un grand geste de résistance. De même que j'hallucine de voir tant de gens persister à faire la bise (aujourd'hui, on s'est moqué de moi parce que je refusais de la faire, parce que "Ouais, le COVID, c'tun complot des labos pharmaceutiques"… Ooooouuuui ! Nos dirigeants ont sacrifié l'économie pour 4 labos phramaceutiques ). Bref, en effet, quelques gestes qui relèvent en fait du bon sens, ce n'est pas la mer à boire.
Cependant, si le masque est obligatoire en classe tout le temps, une difficulté pédagogique m'apparaît. A titre personnel, face aux CP pour la lecture. Les collègues PE ont peut être des astuces, ou d'autres façons de faire mais quand j'évoque un son, je décris et je montre, les mouvements de ma bouche. Impossible si je dois rester masquée même au tableau. Et, il me semble (même si ça n'est pas ma matière donc je peux me tromper) que les collègues de langues doivent avoir le même problème… Je n'ai pas de réponse à ce problème. En juin, sur mes deux semaines de classe, j'ai enlevé le masque uniquement pour ces moments de lecture avec les CP (et je n'ai pas fait d'anglais).
- LDRNiveau 6
Cicyle a écrit:
Cependant, si le masque est obligatoire en classe tout le temps, une difficulté pédagogique m'apparaît. A titre personnel, face aux CP pour la lecture. Les collègues PE ont peut être des astuces, ou d'autres façons de faire mais quand j'évoque un son, je décris et je montre, les mouvements de ma bouche. Impossible si je dois rester masquée même au tableau. Et, il me semble (même si ça n'est pas ma matière donc je peux me tromper) que les collègues de langues doivent avoir le même problème… Je n'ai pas de réponse à ce problème. En juin, sur mes deux semaines de classe, j'ai enlevé le masque uniquement pour ces moments de lecture avec les CP (et je n'ai pas fait d'anglais).
Comme dit plus haut, tu as le droit de le retirer si tu es à un mètre de distance, comme tu l'as fait en Juin.
Nous avons le même problème en Théâtre: comment travailler sur les expressions, le corps et la sensualité sur le plateau avec un masque?
- User20401Vénérable
Pour l'instant. Rien ne dit que ça sera toujours le cas en septembre. Et plusieurs ici semblent souhaiter que cette permission soit retirée. Sur le principe et du point de vue sanitaire, je suis d'accord. Mais des questions pédagogiques me semblent en suspens. Ceci dit, si certains ont des pistes de réponse, je prends ! (c'est une vraie question, pas de la provocation).LDR a écrit:Cicyle a écrit:
Cependant, si le masque est obligatoire en classe tout le temps, une difficulté pédagogique m'apparaît. A titre personnel, face aux CP pour la lecture. Les collègues PE ont peut être des astuces, ou d'autres façons de faire mais quand j'évoque un son, je décris et je montre, les mouvements de ma bouche. Impossible si je dois rester masquée même au tableau. Et, il me semble (même si ça n'est pas ma matière donc je peux me tromper) que les collègues de langues doivent avoir le même problème… Je n'ai pas de réponse à ce problème. En juin, sur mes deux semaines de classe, j'ai enlevé le masque uniquement pour ces moments de lecture avec les CP (et je n'ai pas fait d'anglais).
Comme dit plus haut, tu as le droit de le retirer si tu es à un mètre de distance, comme tu l'as fait en Juin.
Nous avons le même problème en Théâtre: comment travailler sur les expressions, le corps et la sensualité sur le plateau avec un masque?
- Madame_ProfEsprit sacré
Oui enfin cette histoire de 1 m de distance, c'est totalement contradictoire avec les aérosols et les problématiques d'aération.
Je ne me sens pas protégée face à 30 gamins non masqués. De toute façon, si ils sont en classe entière, ils seront masqués (car serrés). Et, je les protège, en portant mon masque.
Je ne me sens pas protégée face à 30 gamins non masqués. De toute façon, si ils sont en classe entière, ils seront masqués (car serrés). Et, je les protège, en portant mon masque.
_________________
2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- User20401Vénérable
Tout à fait d'accord.Madame_Prof a écrit:Oui enfin cette histoire de 1 m de distance, c'est totalement contradictoire avec les aérosols et les problématiques d'aération.
Je ne me sens pas protégée face à 30 gamins non masqués. De toute façon, si ils sont en classe entière, ils seront masqués (car serrés). Et, je les protège, en portant mon masque.
Pour la partie en gras, pas en primaire… Donc effectivement, lorsque je retire mon masque, il y a absolument 0 protection. D'où mon questionnement pour essayer de ne pas le retirer, si possible.
- Madame_ProfEsprit sacré
Cicyle a écrit:Tout à fait d'accord.Madame_Prof a écrit:Oui enfin cette histoire de 1 m de distance, c'est totalement contradictoire avec les aérosols et les problématiques d'aération.
Je ne me sens pas protégée face à 30 gamins non masqués. De toute façon, si ils sont en classe entière, ils seront masqués (car serrés). Et, je les protège, en portant mon masque.
Pour la partie en gras, pas en primaire… Donc effectivement, lorsque je retire mon masque, il y a absolument 0 protection. D'où mon questionnement pour essayer de ne pas le retirer, si possible.
Non, pas en primaire, les enfants n'étant pas contagieux
D'ailleurs, ce serait bien que les enfants de primaire apprennent à le porter petit à petit. Beaucoup en portent dans les espaces publics. Ils apprécient sûrement d'imiter les adultes.
Pour les questionnements pédagogiques, effectivement, il y en a, il y en aura...
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- arcencielGrand Maître
Tu peux enlever ton masque pour la séance lecture que tu remplaces par une visière tout en restant à 1m50 des élèves et puis hop tu remets ton masque dès que tu as fini. Certes , c'est du bricolage mais bon on fait avec les moyens du bord....C'est ce que je faisais en juin.Cicyle a écrit:Tout à fait d'accord.Madame_Prof a écrit:Oui enfin cette histoire de 1 m de distance, c'est totalement contradictoire avec les aérosols et les problématiques d'aération.
Je ne me sens pas protégée face à 30 gamins non masqués. De toute façon, si ils sont en classe entière, ils seront masqués (car serrés). Et, je les protège, en portant mon masque.
Pour la partie en gras, pas en primaire… Donc effectivement, lorsque je retire mon masque, il y a absolument 0 protection. D'où mon questionnement pour essayer de ne pas le retirer, si possible.
- chmarmottineGuide spirituel
Cicyle a écrit:J'adore la citation d'Aurélien Barrau !
Je suis tout à fait d'accord qu'il est hallucinant de refuser le masque comme un grand geste de résistance. De même que j'hallucine de voir tant de gens persister à faire la bise (aujourd'hui, on s'est moqué de moi parce que je refusais de la faire, parce que "Ouais, le COVID, c'tun complot des labos pharmaceutiques"… Ooooouuuui ! Nos dirigeants ont sacrifié l'économie pour 4 labos phramaceutiques ). Bref, en effet, quelques gestes qui relèvent en fait du bon sens, ce n'est pas la mer à boire.
Cependant, si le masque est obligatoire en classe tout le temps, une difficulté pédagogique m'apparaît. A titre personnel, face aux CP pour la lecture. Les collègues PE ont peut être des astuces, ou d'autres façons de faire mais quand j'évoque un son, je décris et je montre, les mouvements de ma bouche. Impossible si je dois rester masquée même au tableau. Et, il me semble (même si ça n'est pas ma matière donc je peux me tromper) que les collègues de langues doivent avoir le même problème… Je n'ai pas de réponse à ce problème. En juin, sur mes deux semaines de classe, j'ai enlevé le masque uniquement pour ces moments de lecture avec les CP (et je n'ai pas fait d'anglais).
En effet, c'est problématique pour les petits CP cette histoire.
Avec des grands de lycée, on a moins ce genre de problèmes pédagogiques.
- ditaNeoprof expérimenté
Suis-je le seul à envisager de me balader avec un metre-ruban pour mesurer les distances ? Ah, au fait, c'est pas un mètre de distance, mais au moins 1m50.
- ditaNeoprof expérimenté
Toi comprendre aerosolisation ?LDR a écrit:
Personnellement, je suivrai la même ligne qu'en Juin. Je ne le porterai pas quand je serai devant le tableau, et donc à distance, et le remettrai en cas de déplacement dans la salle, puisque la loi m'y autorise. Je ne vois d'ailleurs que ça à dire pour le moment.
Si j'ai des collègues comme toi, j'aererai soigneusement la classe après le passage du collègue qui sera un mix de pestiféré et de porc qui ne tire pas la chasse.
- User20401Vénérable
@arcenciel : Oui, c'est ce que je faisais en juin (sans visière : elle ne sert pas à grand chose à mon avis, en particulier quand les postillons viennent d'en bas). Mais je posais la question pour les néos qui disent que le masque devrait être obligatoire sur tout le temps de classe.
- AudreyOracle
dita a écrit:Suis-je le seul à envisager de me balader avec un metre-ruban pour mesurer les distances ? Ah, au fait, c'est pas un mètre de distance, mais au moins 1m50.
Et encore, quand on voit la distance parcourue par un simple postillon, 1m50 c'est souvent bien peu. Franchement, moi, en lieu clos, avec la ventilation qu'on connaît dans nos classes, je n'enlèverai jamais mon masque. Et les élèves n'ont pas intérêt à l'enlever non plus.
Ça me sidère de voir que tout le monde ou presque pense tranquillou qu'il suffit de se tenir à plus d'un mètre des élèves dans une salle de classe pour ne rien risquer ou ne rien causer. Pensez à toutes les fois où un élève met du déo ou du parfum (je sais pas vous mais moi j'ai des champions dans ce domaine) ou fait un autre truc odorant, même à 4 mètres de vous, et au temps que l'odeur met à se dissiper. Ça vous donnera une idée de la permanence du risque dans une classe. Et pour ce qui est du masque, si on en porte tous, si si, c'est proche de 100% de protection pour tout le monde réuni au même endroit. Il ne reste plus ensuite qu'à avoir une hygiène des mains impeccable.
Si tout le monde faisait ça, franchement, je serais rassurée et tranquille... mais bon, quand on voit que des adultes éduqués, même des enseignants rechignent à faire ce qui protégerait tout le monde, y compris eux,.. je trouve ça désespérant. Sur ce je me tais, j'ai dit ce que j'avais à dire, et je vais retourner à mon silence habituel sur ces fils covid...
- ditaNeoprof expérimenté
Non, Audrey, c'est masque et 1 m 50.
- LadyOlennaModérateur
Je suis totalement d'accord sur la nécessité de garder le masque en permanence (je suis en collège) par contre je suis inquiète pour nos élèves qui ont un trouble du spectre autistique : ils ne supportent pas le masque plus de 30mn. En mai juin on a fait en sorte qu'ils viennent à la carte, mais sur une année entière je vois pas comment faire.
- JennyMédiateur
Audrey : en parlant fort, la distance d’un mètre, un mètre 50, ne suffit pas.
Je ne sais plus où je l’avais lu, mais plus on parle fort, plus on laisse des gouttelettes.
Je ne sais plus où je l’avais lu, mais plus on parle fort, plus on laisse des gouttelettes.
- AudreyOracle
Jenny a écrit:Audrey : en parlant fort, la distance d’un mètre, un mètre 50, ne suffit pas.
Je ne sais plus où je l’avais lu, mais plus on parle fort, plus on laisse des gouttelettes.
C'est exactement le sens de mon message... ;-)
- VerduretteModérateur
Ce n'est pas vraiment une alternative à la lecture labiale (je ne vois pas ce qui pourrait la remplacer, lorsque nous sommes masquées) mais la gestuelle Borel-Maisonny peut compenser cette absence. Il y a un certain nombre de sites qui associent en image le geste et la position de la bouche (tu auras l'image d'une autre bouche que la tienne). Mais si certaines lettres sont assez bien représentées, comme le u :
d'autres sont très moyennes.
d'autres sont très moyennes.
- JennyMédiateur
Oui, je confirmais juste. C’est d’ailleurs le même souci avec le chant.Audrey a écrit:Jenny a écrit:Audrey : en parlant fort, la distance d’un mètre, un mètre 50, ne suffit pas.
Je ne sais plus où je l’avais lu, mais plus on parle fort, plus on laisse des gouttelettes.
C'est exactement le sens de mon message... ;-)
- chmarmottineGuide spirituel
dita a écrit:Non, Audrey, c'est masque et 1 m 50.
masque + 2m + masque
- chmarmottineGuide spirituel
Audrey a écrit:dita a écrit:Suis-je le seul à envisager de me balader avec un metre-ruban pour mesurer les distances ? Ah, au fait, c'est pas un mètre de distance, mais au moins 1m50.
Et encore, quand on voit la distance parcourue par un simple postillon, 1m50 c'est souvent bien peu. Franchement, moi, en lieu clos, avec la ventilation qu'on connaît dans nos classes, je n'enlèverai jamais mon masque. Et les élèves n'ont pas intérêt à l'enlever non plus.
Ça me sidère de voir que tout le monde ou presque pense tranquillou qu'il suffit de se tenir à plus d'un mètre des élèves dans une salle de classe pour ne rien risquer ou ne rien causer. Pensez à toutes les fois où un élève met du déo ou du parfum (je sais pas vous mais moi j'ai des champions dans ce domaine) ou fait un autre truc odorant, même à 4 mètres de vous, et au temps que l'odeur met à se dissiper. Ça vous donnera une idée de la permanence du risque dans une classe. Et pour ce qui est du masque, si on en porte tous, si si, c'est proche de 100% de protection pour tout le monde réuni au même endroit. Il ne reste plus ensuite qu'à avoir une hygiène des mains impeccable.
Si tout le monde faisait ça, franchement, je serais rassurée et tranquille... mais bon, quand on voit que des adultes éduqués, même des enseignants rechignent à faire ce qui protégerait tout le monde, y compris eux,.. je trouve ça désespérant. Sur ce je me tais, j'ai dit ce que j'avais à dire, et je vais retourner à mon silence habituel sur ces fils covid...
Tout pareil.
- MesonMixingNiveau 10
Pour @Verdurette et @Cicyle (et les autres PE qui s'inquiètent pour les petites classes), il y a le "masque inclusif" qui a été imaginé pour les malentendants. Réutilisable plusieurs fois. Ça peut être une alternative pour les élèves qui ont besoin de voir le mouvement de vos lèvres ?
Je ne sais pas vraiment ce que ça vaut mais j'avais vu un ministre espagnol le porter.
Évidemment l'EN ne vous les fournira pas hein... Mais bon, je propose quand même.
Disponible ici :
https://masqueinclusif.com/collections/frontpage
Je ne sais pas vraiment ce que ça vaut mais j'avais vu un ministre espagnol le porter.
Évidemment l'EN ne vous les fournira pas hein... Mais bon, je propose quand même.
Disponible ici :
https://masqueinclusif.com/collections/frontpage
- EnaecoVénérable
Audrey a écrit: Pensez à toutes les fois où un élève met du déo ou du parfum (je sais pas vous mais moi j'ai des champions dans ce domaine) ou fait un autre truc odorant, même à 4 mètres de vous, et au temps que l'odeur met à se dissiper. Ça vous donnera une idée de la permanence du risque dans une classe.
Pardon mais la comparaison avec un déodorant a ses limites.
La taille des particules n'est pas comparable et par conséquent le mode de diffusion non plus.
Le masque en tissu ne t'empêchera d'ailleurs pas d'éviter ces odeurs...
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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