[Maths] 1re STMG

J'aurai pour la première fois une classe de STMG à la rentrée.
Si vous avez des conseils de tout ordre, je suis preneuse ! Merci !

J'ai pas grand chose d'original à proposer mais bon.
Alterner les activités, être dans la répétition et faire beaucoup d'évaluations (ça va vite à corriger).
Jouer le jeu de la mode des automatismes/activité flash, je pense que ça correspond à un besoin, ça permet de donner un rythme et ça diversifie facilement le contenu de la séance.
Bien regarder les épreuves de bac pour comprendre à quel point ce qui est attendu d'eux aux épreuves est caricatural. Avoir aussi en tête que le programme de terminale reprendra beaucoup de chose.
Selon ce qu'ils font dans les autres disciplines, les séances avec le tableur peuvent être productives (ou cauchemardesques).
Bref du contenu adapté, et beaucoup d'évaluations.

Ne pas les avoir en fin de journée.

Simeon a écrit:J'ai pas grand chose d'original à proposer mais bon.
Alterner les activités, être dans la répétition et faire beaucoup d'évaluations (ça va vite à corriger).
Jouer le jeu de la mode des automatismes/activité flash, je pense que ça correspond à un besoin, ça permet de donner un rythme et ça diversifie facilement le contenu de la séance.
Bien regarder les épreuves de bac pour comprendre à quel point ce qui est attendu d'eux aux épreuves est caricatural. Avoir aussi en tête que le programme de terminale reprendra beaucoup de chose.
Selon ce qu'ils font dans les autres disciplines, les séances avec le tableur peuvent être productives (ou cauchemardesques).
Bref du contenu adapté, et beaucoup d'évaluations.

Ne pas les avoir en fin de journée.

Par delà les techniques purement pédagogiques, pour ce qui est des STMG  telles qu'elles sont dans pas mal d'établissements: se rappeler qu'une bonne partie d'entre eux est en échec en maths depuis la sixième/cinquième, a éventuellement des problèmes extra-scolaires, a une mauvaise image de sa propre filière, et/ou ne voit pas l'intérêt du cours de maths. Partant de là, ne pas essayer d'imposer l'impossible et ne pas prendre un éventuel comportement d'affrontement comme un échec personnel ou dû à de mauvaises qualités d'enseignants.

Merci pour ces conseils !

Je sens que ça ne va pas être triste à 35 sans dédoublement ...

Prezbo a écrit:telles qu'elles sont dans pas mal d'établissements: se rappeler qu'une bonne partie d'entre eux est en échec en maths depuis la sixième/cinquième, a éventuellement des problèmes extra-scolaires, a une mauvaise image de sa propre filière, et/ou ne voit pas l'intérêt du cours de maths.

Et paradoxalement, de l'expérience que j'ai pu avoir, ce sont des élèves qui aiment avoir un cadre scolaire "traditionnel" et sont plutôt rétifs a priori à "l'innovation pédagogique".

Simeon a écrit:

Prezbo a écrit:telles qu'elles sont dans pas mal d'établissements: se rappeler qu'une bonne partie d'entre eux est en échec en maths depuis la sixième/cinquième, a éventuellement des problèmes extra-scolaires, a une mauvaise image de sa propre filière, et/ou ne voit pas l'intérêt du cours de maths.

Et paradoxalement, de l'expérience que j'ai pu avoir, ce sont des élèves qui aiment avoir un cadre scolaire "traditionnel" et sont plutôt rétifs a priori à "l'innovation pédagogique".

Tout -à -fait d'accord . ils ont besoin de sécurité, ce que les pédagogies innovantes n'offrent pas...  Et de rituels.. Je ne suis pas prof de maths mais d'histoire-géo mais j'ai constater qu'ils ont besoin de savoir dans quelle direction tu vas, comment tu fonctionnes pour se sentir bien.

eleonore69 a écrit:
Tout -à -fait d'accord . ils ont besoin de sécurité, ce que les pédagogies innovantes n'offrent pas...  Et de rituels.. Je ne suis pas profs de maths mais d'histoire-géo mais j'ai constater qu'ils ont besoin de savoir dans quelle direction tu vas, comment tu fonctionnes pour se sentir bien.

Je ne sais pas si les pédagogies innovantes n'offrent pas de sécurité mais en tout cas, elles n'ont pas cette image là chez le profil d'élève qu'on retrouve en général en STMG.
Je crois qu'il y aussi la volonté de ne pas être "rabaissé". Le modèle de la réussite, c'est des classes à 48 en rang où personne ne bronche. Ce modèle est perçu comme celui des "bons", trop s'en éloigner, ferait donc d'eux des "mauvais".

La question de l'égo et de la mauvaise image de la filière est franchement palpable et très présent.

C'est vraiment très intéressant ce que vous décrivez.
J'enseigne de façon plutôt classique, je vais essayer de m'appuyer sur ça.

chmarmottine a écrit:C'est vraiment très intéressant ce que vous décrivez.
J'enseigne de façon plutôt classique, je vais essayer de m'appuyer sur ça.

Tant mieux ! Surtout donne des consignes très claires , il vaut sans doute mieux opter pour le cahier...

J'en ai eu, une année. Comme beaucoup d'élèves en difficulté, il me semble qu'ils sont plus à l'aise sur des activités scolaires et répétitives, qui les rassurent et leur permettent de se sentir en réussite. Bref, comme l'ont dit les collègues... Et il faut être conscient qu'en réalité, ils vont souvent appliquer scrupuleusement des techniques apprises par cœur sans comprendre les notions derrière (ce qui donne parfois des stratégies étranges puisqu'ils ne voient pas les "raccourcis" possibles).
Il faut avoir en tête qu'il faudra reprendre des bases de collège (pourcentages, équations, vocabulaire des fonctions, calcul littéral et même numérique ne sont pas acquis par tous) et qu'ils auront une mémoire de poisson rouge : ils oublient très vite les notions qu'ils auront comprises.
Mais ils sont finalement heureux de voir les exigences baisser par rapport à la classe de seconde, et le fait de se sentir moins en échec permet de les rebooster et de leur redonner confiance.