Les "Open Badges"

amethyste a écrit:Encore (Je ne crois pas les avoir vus, ceux-là) :

henriette a écrit:

amethyste a écrit:Encore (Je ne crois pas les avoir vus, ceux-là) :

Punaise, le 2e il va être super balèze à avoir...

kai002 a écrit:Il n'y a pas le badge "cueilleur de fraises" ????

Je crois que cette polémique sur les badges pour enseignants repose sur un très léger désaccord quant à la forme géométrique et à l'illustration. Je me permets donc de faire une proposition. Il est même possible de les envoyer par Internet via l’interface "Bulletin de Paye". pic.twitter.com/2VDY1gyNa3

— Bruce Demaugé-Bost (@classedebruce) June 27, 2020

VinZT a écrit:Le CV de la rectrice de Poitiers vaut son pesant de cacahuètes :

Spécialiste des politiques d'éducation et de formation, Bénédicte Robert est titulaire d'un master et d'un doctorat de Sciences Po, sur l'éducation, la formation et la conduite du changement.

En 2008, elle rejoint l’Education nationale en tant qu’inspectrice d’académie-inspectrice pédagogique régionale de classe normale, dans l’académie de Créteil. Elle contribue ensuite à l’émergence d’une dynamique nationale pour l’innovation et la recherche au service des pratiques pédagogiques efficaces et met notamment en place le réseau des Centres académiques pour la recherche et le développement en innovation et expérimentation (Cardie). En 2014, Bénédicte Robert devient experte nationale à la Commission européenne où elle assure la coordination du groupe d’experts pour l’éducation à la citoyenneté et la prévention de la radicalisation et du cadre européen de coopération en éducation "Education and Training 2020".

Elle pilote ensuite la création de l’Institut des hautes études de l'éducation et de la formation (IH2EF) avant d’être nommée directrice de l’institut, en janvier 2018.

Lauréate du programme Fulbright, Bénédicte Robert a également reçu un prix national pour l'innovation dans la fonction publique et réalisé plusieurs séjours d'étude dans des universités américaines.  

Parmi les choses qui m'interpellent, elle a donc été IA-IPR, puis rectrice et spécialiste de l'éducation innovante sans avoir jamais enseigné de sa vie, c'est bien ça ou c'est le CV qui élude des choses ?

Prezbo a écrit:Bon, visiblement, l'EN s'apparente de plus en plus à l'armée mexicaine. Il n'est donc pas étonnant qu'elle se découvre une brusque passion pour les décorations et les médailles.

Prezbo a écrit:

VinZT a écrit:Le CV de la rectrice de Poitiers vaut son pesant de cacahuètes :

Spécialiste des politiques d'éducation et de formation, Bénédicte Robert est titulaire d'un master et d'un doctorat de Sciences Po, sur l'éducation, la formation et la conduite du changement.

En 2008, elle rejoint l’Education nationale en tant qu’inspectrice d’académie-inspectrice pédagogique régionale de classe normale, dans l’académie de Créteil. Elle contribue ensuite à l’émergence d’une dynamique nationale pour l’innovation et la recherche au service des pratiques pédagogiques efficaces et met notamment en place le réseau des Centres académiques pour la recherche et le développement en innovation et expérimentation (Cardie). En 2014, Bénédicte Robert devient experte nationale à la Commission européenne où elle assure la coordination du groupe d’experts pour l’éducation à la citoyenneté et la prévention de la radicalisation et du cadre européen de coopération en éducation "Education and Training 2020".

Elle pilote ensuite la création de l’Institut des hautes études de l'éducation et de la formation (IH2EF) avant d’être nommée directrice de l’institut, en janvier 2018.

Lauréate du programme Fulbright, Bénédicte Robert a également reçu un prix national pour l'innovation dans la fonction publique et réalisé plusieurs séjours d'étude dans des universités américaines.  

Parmi les choses qui m'interpellent, elle a donc été IA-IPR, puis rectrice et spécialiste de l'éducation innovante sans avoir jamais enseigné de sa vie, c'est bien ça ou c'est le CV qui élude des choses ?

Oui, mais elle a mis en place le réseau des Cardie (j'ai vérifié, aucun lien avec la rappeuse américaine un peu vulgaire) et piloté la création de l'IH2EF. Ton quotidien professionnel n'a-t-il pas été transfiguré grâce aux Cardies et à l'IH2EF ?

yseult a écrit:On ne mélange pas les choses. Quand on sort d'une grande école, on n'a pas besoin de partir de la base. On décolle direct! L'ancienne rectrice d'Occitanie avait été prof de lettres en banlieue à Créteil. Curieuse de comprendre comment elle a fait pour décoller, j'ai lu son parcours et j'ai lu qu'après quelques années à Créteil, elle a fait l ENA. Elle est  ressortie  rectrice. Elle a connu les deux extrêmes.

Prezbo a écrit:

VinZT a écrit:Le CV de la rectrice de Poitiers vaut son pesant de cacahuètes :

Spécialiste des politiques d'éducation et de formation, Bénédicte Robert est titulaire d'un master et d'un doctorat de Sciences Po, sur l'éducation, la formation et la conduite du changement.

En 2008, elle rejoint l’Education nationale en tant qu’inspectrice d’académie-inspectrice pédagogique régionale de classe normale, dans l’académie de Créteil. Elle contribue ensuite à l’émergence d’une dynamique nationale pour l’innovation et la recherche au service des pratiques pédagogiques efficaces et met notamment en place le réseau des Centres académiques pour la recherche et le développement en innovation et expérimentation (Cardie). En 2014, Bénédicte Robert devient experte nationale à la Commission européenne où elle assure la coordination du groupe d’experts pour l’éducation à la citoyenneté et la prévention de la radicalisation et du cadre européen de coopération en éducation "Education and Training 2020".

Elle pilote ensuite la création de l’Institut des hautes études de l'éducation et de la formation (IH2EF) avant d’être nommée directrice de l’institut, en janvier 2018.

Lauréate du programme Fulbright, Bénédicte Robert a également reçu un prix national pour l'innovation dans la fonction publique et réalisé plusieurs séjours d'étude dans des universités américaines.  

Parmi les choses qui m'interpellent, elle a donc été IA-IPR, puis rectrice et spécialiste de l'éducation innovante sans avoir jamais enseigné de sa vie, c'est bien ça ou c'est le CV qui élude des choses ?

Oui, mais elle a mis en place le réseau des Cardie (j'ai vérifié, aucun lien avec la rappeuse américaine un peu vulgaire) et piloté la création de l'IH2EF. Ton quotidien professionnel n'a-t-il pas été transfiguré grâce aux Cardies et à l'IH2EF ?

acsyle a écrit:Ces badges me font penser à pokémon. Comme en plus j'ai le grade de "maître" sur mon diplôme de master et que j'ai déjà battu la ligue, c'est tout bon, je peux mettre sur mon CV I-prof : "maître pokémon".
J'ai normalement le rendez vous de carrière qui doit arriver dans l'année 2020-2021, je suis fin prêt pour mon évaluation. Il manquerait plus que mon nouveau chef s'appelle "Sacha" ou "Régis".

Shajar a écrit:
J'ai regardé par curiosité le CV de tous les recteurs actuels. Deux seulement viennent de l'éducation primaire ou secondaire. Tous les autres sont des universitaires (juristes en majorité), à part quelques hauts fonctionnaires arrivés là par volonté du ministre peu après leur sortie des grandes écoles. La plupart n'ont aucun lien avec le monde de l'éducation (hors supérieur) avant leur nomination.

Recrutement des recteurs, round 2. Un nouveau projet de décret élargit le vivier de recrutement des recteurs. Présenté demain jeudi 20 septembre 2018 en CSE (Conseil supérieur de l'éducation), ce texte dont EducPros a eu copie, porte de 20 % à 40 % le pourcentage de l’effectif des emplois de recteurs pouvant être occupés par des personnes non titulaires d'une HDR (habilitation à diriger des recherches).

Cet examen intervient six mois après le vote d'un précédent projet de décret, jamais publié. "Le Conseil des ministres a été consulté le 11 avril 2018 et le précédent texte, qui portait le pourcentage à 30 %, a été retoqué car jugé insuffisant", décrypte Bernard Toulemonde, ancien recteur et inspecteur général honoraire de l'Éducation nationale.

Voilà donc un nouveau texte sur la table du CSE. Comme le précédent, il supprime la nécessité pour le recteur de justifier d'une expérience professionnelle de dix ans au moins dans les domaines de l'éducation, de l'enseignement, de la formation ou de la recherche.

Une nouveauté, cependant : les recteurs nommés dans ce cadre n'auraient pas besoin non plus d'avoir exercé les fonctions de secrétaire général de ministère ou de directeur d'administration centrale pendant au moins trois ans. C'est une commission qui sera chargée de donner son avis – qui ne sera pas rendu public – sur l’aptitude des intéressés à exercer cette fonction, après les avoir auditionnés.

Pour les ministères de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, ce texte est ainsi l'occasion de revoir le champ d’intervention de cette commission, "devenu, au fil du temps, illisible". Présidée par l'ancien recteur de Paris François Weil, celle-ci examinait jusqu'alors uniquement les candidatures des postulants non titulaires d'un doctorat.

"Un candidat ayant un parcours d'excellence sur des fonctions administratives à très haut niveau de responsabilité devait passer devant la commission alors qu’un titulaire d'un doctorat n’ayant exercé aucune responsabilité particulière, n'y était pas soumis", détaille-t-on Rue de Grenelle, tout en concédant qu'il s'agit là, "d'un sujet sensible", suscitant certaines crispations dans le lanterneau éducatif.

sifi a écrit:
Alors j'ai demandé à mon fils (10 ans, maître Pokemon): il a déclaré que ces badges, c'était de "l'arnaque" parce qu'ils ne progressent pas vraiment, contrairement aux vrais (Pokemon, donc). Donc, voilà, on ne peut même pas se targuer d'être aussi intéressants que des Pokemon.

Prezbo a écrit:
Et sinon, l'idée qu'on pourrait valoriser des compétences internes à l'EN, c'est complètement dingue ?

Une armée où les généraux n'ont aucune idée du quotidien au front, c'est un bon moyen de perdre une guerre, fût-elle éducative.

Ajonc35 a écrit:Même le numéro 2 de Toyota a occupé  pendant 2 ans un emploi d'ouvrier ( si je me référe à un article récent paru sur lui) et bien que n'ayant que 62 ans il se retire progressivement.

Café pédagogique a écrit:L'Education nationale recrutera des chefs d'établissement dans le privé
Un projet de décret, présenté en comité technique ministériel le 12 juin, crée un nouveau concours de recrutement des chefs d'établissement. Il sera ouvert à tout manager du privé qui serait tenté par l'entrée dans l'éducation nationale. Un nouveau petit pas vers la privatisation de l'éducation nationale ?

Isis39 a écrit:Ce n'est pas étonnant puisque ça va bientôt être la même chose pour les chefs d'établissement.

Café pédagogique a écrit:L'Education nationale recrutera des chefs d'établissement dans le privé
Un projet de décret, présenté en comité technique ministériel le 12 juin, crée un nouveau concours de recrutement des chefs d'établissement. Il sera ouvert à tout manager du privé qui serait tenté par l'entrée dans l'éducation nationale. Un nouveau petit pas vers la privatisation de l'éducation nationale ?

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/06/15062020Article637278012590250406.aspx

Dame Jouanne a écrit:

Isis39 a écrit:Ce n'est pas étonnant puisque ça va bientôt être la même chose pour les chefs d'établissement.

Café pédagogique a écrit:L'Education nationale recrutera des chefs d'établissement dans le privé
Un projet de décret, présenté en comité technique ministériel le 12 juin, crée un nouveau concours de recrutement des chefs d'établissement. Il sera ouvert à tout manager du privé qui serait tenté par l'entrée dans l'éducation nationale. Un nouveau petit pas vers la privatisation de l'éducation nationale ?

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/06/15062020Article637278012590250406.aspx

Franchement, vous pensez que beaucoup voudront se lancer? Un an de confrontation avec notre administration et hiérarchie kafkaïenne et ils s'enfuiront en courant. Ou ceux qui resteront ne seront pas les meilleurs : ceux qui ont coulé trois boîtes, les petits chefs, ...