- GadjiNiveau 3
Bonjour à tous,
Je m'interroge sur le rythme à adopter en classe, après des années à délaisser les meilleurs élèves pour m'adapter au rythme des plus faibles, je sature tout en culpabilisant.
Mes deux classes de 3ème sont très hétérogènes: plus d'1/3 des élèves n'a pas le niveau 6ème, adopte une attitude immature et ne se donne même pas la peine d'essayer! Lors d'un exercice par exemple, je passe dans les rangs réexpliquer à chaque élève la consigne (ils n'écoutaient pas au moment T...), je donne des conseils, on fait ensemble la première phrase, je leur donne vraiment les moyens de réussir. Bilan: les meilleurs et/ou les plus calmes ont largement terminé et patientent imperturbables pendant que certains zozos cherchent encore leur crayon à papier! -_- Vous voyez?
Et vous, à quel rythme avancez-vous?
Je m'interroge sur le rythme à adopter en classe, après des années à délaisser les meilleurs élèves pour m'adapter au rythme des plus faibles, je sature tout en culpabilisant.
Mes deux classes de 3ème sont très hétérogènes: plus d'1/3 des élèves n'a pas le niveau 6ème, adopte une attitude immature et ne se donne même pas la peine d'essayer! Lors d'un exercice par exemple, je passe dans les rangs réexpliquer à chaque élève la consigne (ils n'écoutaient pas au moment T...), je donne des conseils, on fait ensemble la première phrase, je leur donne vraiment les moyens de réussir. Bilan: les meilleurs et/ou les plus calmes ont largement terminé et patientent imperturbables pendant que certains zozos cherchent encore leur crayon à papier! -_- Vous voyez?
Et vous, à quel rythme avancez-vous?
- cléoNiveau 9
Peut-être pourrais-tu essayer de travailler avec des plans de travail. Ainsi, les élèves qui vont plus vite peuvent avancer dans l’apprentissage de la notion en abordant des exercices de plus en plus complexes, tandis que ceux qui ont besoin de plus de temps le prennent.
- MélisandeNeoprof expérimenté
Quand je donne les exercices, je donne toute la série d'exercices d'un coup. Les plus rapides ont le droit d'avancer à leur rythme. Je corrige un exercice quand les plus lents l'ont terminé. Ils savent que, de toute façon, ils feront tous les exercices en les finissant chez eux. Donc mes bons élèves n'attendent pas : ils ont juste moins de travail à faire à la maison que les autres. Et cela motive les paresseux à bosser en classe. Evidemment, les dys ont moins d'exercices que les autres (ce qui leur est défavorable, en fait, car souvent, ils auraient, au contraire, besoin de plus s'entrainer que les autres, et cela ne fait que creuser l'écart de niveau entre eux et les autres, mais la charge de travail est tellement important, pour eux, que je ne vois pas comment faire autrement que de leur en donner moins).
- AsarteLilithBon génie
Je fais un peu pareil que Mélisande. Au besoin, je ne fais pas avancer les meilleurs pour avoir un rythme à peu près homogène si je corrige ensemble. Je leur dis qu'ils peuvent lire (un livre à eux, du CDI, celui qu'on doit bosser, par exemple), ça reste du français !
Par contre, je serais intéressée par voir à quoi ressemble un plan de travail, cela fait un moment que je suis tentée, sans savoir par quel bout le prendre.
Par contre, je serais intéressée par voir à quoi ressemble un plan de travail, cela fait un moment que je suis tentée, sans savoir par quel bout le prendre.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- AmaliahEmpereur
Moi j'ai tendance à faire le contraire : il y a la norme pour les élèves moyens, les exercices à faire sont notés au tableau ou sur la leçon (de sorte que ceux qui vont vite peuvent s'avancer), les meilleurs ont souvent un exercice plus difficile à faire quand ils ont fini (qu'ils finiront à la maison et me rendront au cours suivant) et les plus faibles ne font que la moitié des phrases par exemple ou sont autorisés à ne pas recopier toute la phrase, selon l'exercice proposé. La correction se fait pour tout le monde en même temps, chacun pose son stylo pour suivre.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Si ton objectif est réduire ta culpabilité, peut-être devrais-tu mesurer la progression de tes élèves.
Imaginons que 5 de tes élèves aient un niveau sixième en début d'année de troisième et qu'ils atteignent un niveau de cinquième ou de quatrième à la fin de l'année. Cela veut dire que tu as très bien travaillé, tu as beaucoup fait progresser les élèves.
Note importante : comme un élève avec un niveau cinquième en fin de troisième est toujours en échec scolaire, on a souvent l'impression que les élèves en difficulté ne progressent pas, et c'est terrible pour le moral enseignant. D'où l'importance de faire une mesure objective du niveau des élèves.
Imaginons que 5 de tes élèves aient un niveau sixième en début d'année de troisième et qu'ils atteignent un niveau de cinquième ou de quatrième à la fin de l'année. Cela veut dire que tu as très bien travaillé, tu as beaucoup fait progresser les élèves.
Note importante : comme un élève avec un niveau cinquième en fin de troisième est toujours en échec scolaire, on a souvent l'impression que les élèves en difficulté ne progressent pas, et c'est terrible pour le moral enseignant. D'où l'importance de faire une mesure objective du niveau des élèves.
- GadjiNiveau 3
Pardonnez cette longue absence! :x
Je prends note de vos conseils et vais constituer un fichier d'exercices, qui sera en "libre service" pour les élèves en avance!
Très juste "beaverforever"! On a tendance à rester focaliser sur l'arrivée mais on oublie d'où ils partent!
Merci à tous, ça me remotive!
Je prends note de vos conseils et vais constituer un fichier d'exercices, qui sera en "libre service" pour les élèves en avance!
Très juste "beaverforever"! On a tendance à rester focaliser sur l'arrivée mais on oublie d'où ils partent!
Merci à tous, ça me remotive!
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