- Volo'Neoprof expérimenté
24. Un livre dont le titre ne contient aucun E - Colette,Sido
Premier ouvrage que je lis de Colette et je reconnais avoir eu du mal sur les premières pages. Finalement, j’ai beaucoup accroché et ce qui m’a donné du mal au départ est ce que j’ai le plus apprécié : le style très brut et direct de Colette. Si l’histoire ne paie pas de mine, j’ai trouvé l’ensemble absolument poétique dans la manière de conter ces bribes de souvenirs. Je pense lire d’autres ouvrages de Colette.
32. Un livre avec des cartes - Georges Minois, Histoire du Moyen Âge
Somme assez édifiante de l’histoire, principalement européenne, entre le Ve siècle et le XVe. Les cartes sont à la fin de l’ouvrage. Si les parties sur l’Europe de l’Ouest sont très bien documentées, notamment sur la partie française, l’ouvrage souffre d’un énorme déficit en ce qui concerne la civilisation arabo-musulmane. Pire qu’un déficit, ce sont des jugements de valeur assez négatifs qui sont mis en avant, tant sur la civilisation arabo-musulmane que sur l’empire byzantin ou le Saint Siège. J’ai trouvé cela très dommageable et particulièrement rebutant pour ce qui est de la civilisation arabo-musulmane parce qu’en plus de jugements de valeurs il y a un réel manque de fond sur ces côtés de la Méditerranée. Il n’en reste pas moins que pour tout ce qui concerne la partie continentale de l’Europe, le propos est intéressant et permet de remettre les cadres. (Je suis peut-être aussi critique sur la civilisation arabo-musulmane parce que j’ai étudié, pour les concours cette question).
Pour les prochaines lectures, j’ai bien entamé Le Petit joueur d’échecs qui avait été proposé par Nicole86, si je me souviens bien. Et moi aussi le Kessel m’intéresse ! Premier ouvrage que je lis de Colette et je reconnais avoir eu du mal sur les premières pages. Finalement, j’ai beaucoup accroché et ce qui m’a donné du mal au départ est ce que j’ai le plus apprécié : le style très brut et direct de Colette. Si l’histoire ne paie pas de mine, j’ai trouvé l’ensemble absolument poétique dans la manière de conter ces bribes de souvenirs. Je pense lire d’autres ouvrages de Colette.
32. Un livre avec des cartes - Georges Minois, Histoire du Moyen Âge
Somme assez édifiante de l’histoire, principalement européenne, entre le Ve siècle et le XVe. Les cartes sont à la fin de l’ouvrage. Si les parties sur l’Europe de l’Ouest sont très bien documentées, notamment sur la partie française, l’ouvrage souffre d’un énorme déficit en ce qui concerne la civilisation arabo-musulmane. Pire qu’un déficit, ce sont des jugements de valeur assez négatifs qui sont mis en avant, tant sur la civilisation arabo-musulmane que sur l’empire byzantin ou le Saint Siège. J’ai trouvé cela très dommageable et particulièrement rebutant pour ce qui est de la civilisation arabo-musulmane parce qu’en plus de jugements de valeurs il y a un réel manque de fond sur ces côtés de la Méditerranée. Il n’en reste pas moins que pour tout ce qui concerne la partie continentale de l’Europe, le propos est intéressant et permet de remettre les cadres. (Je suis peut-être aussi critique sur la civilisation arabo-musulmane parce que j’ai étudié, pour les concours cette question).
- *Ombre*Grand sage
Il est vrai que Colette a un style bien à elle, simple en apparence, mais d'une grande poésie. Je suis convaincue qu'on se rendra compte avec la distance que ce n'est pas un auteur mineur.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
toujours en pause faute de médiathèque, je lis encore, bien sûr, mais plus pour le défi. Je voulais seulement confirmer que L'Equipage peut plaire à des 3e. Je le propose tous les ans parmi plusieurs titres pour une lecture cursive sur le thème de la première guerre mondiale et s'il est peu choisi (1 à 3 élèves par classe), ceux qui le lisent m'en font de bons retours.
toujours en pause faute de médiathèque, je lis encore, bien sûr, mais plus pour le défi. Je voulais seulement confirmer que L'Equipage peut plaire à des 3e. Je le propose tous les ans parmi plusieurs titres pour une lecture cursive sur le thème de la première guerre mondiale et s'il est peu choisi (1 à 3 élèves par classe), ceux qui le lisent m'en font de bons retours.
- MalagaModérateur
Pour le défi 48 Un roman d’amour, j'ai lu Les cœurs autonomes de David Foenkinos.
Ce roman raconte la folle et meurtrière histoire d'amour entre deux jeunes gens. Ce roman est librement inspiré de l'affaire Florence Rey-Audry Maupin.
Mon avis: un roman court mais percutant. On suit pas à pas l'amour fou d'elle envers lui, on sait qu'ils se dirigent vers un drame. Les pages consacrées aux meurtres qu'ils ont commis sont saisissantes. J'ai beaucoup aimé.
Ce roman raconte la folle et meurtrière histoire d'amour entre deux jeunes gens. Ce roman est librement inspiré de l'affaire Florence Rey-Audry Maupin.
Mon avis: un roman court mais percutant. On suit pas à pas l'amour fou d'elle envers lui, on sait qu'ils se dirigent vers un drame. Les pages consacrées aux meurtres qu'ils ont commis sont saisissantes. J'ai beaucoup aimé.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- AdrenFidèle du forum
Bonjour Malaga, est-ce que c'est un livre qui fait peur ? Ton message me donne envie de le lire et je cherche toujours à remplir le défin n°25 avec plusieurs tentatives insatisfaisantes. Cet item m'aura donné du mal, j'ai écumé les polars de mes ètagères !
- AsarteLilithBon génie
Pour l'item de la peur, je lis Poe. Certains textes sont effrayants....
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Sei, je viens de commencer la trilogie Madaddam dont tu avais parlé plus tôt, pour le moment, j'adore! Je ne sais pas encore ou classer les romans en fonction de ce que j'ai déjà validé, mais je trouverai bien... je suis ravie en tous cas.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- PointàlaligneExpert
+1000 ! :lecteur:*Ombre* a écrit:Il est vrai que Colette a un style bien à elle, simple en apparence, mais d'une grande poésie. Je suis convaincue qu'on se rendra compte avec la distance que ce n'est pas un auteur mineur.
- *Ombre*Grand sage
Lu pour le défi Roman dont l'histoire se déroule sur plusieurs continents Black Out, de Marc Elsberg, présenté ici par Sophie. J'ai passé un très chouette moment plongée dans cette enquête haletante et cette ambiance d'apocalypse, troublante de réalisme. (L'auteur explique d'ailleurs dans la post-face que, depuis la parution de son roman, des experts en sécurité informatique se sont intéressés à son scénario, jugé vraisemblable, pour traquer les failles de sécurité dans les systèmes essentiels.)
Merci Sophie pour cette décuverte.
Merci Sophie pour cette décuverte.
- MalagaModérateur
Adren a écrit:Bonjour Malaga, est-ce que c'est un livre qui fait peur ? Ton message me donne envie de le lire et je cherche toujours à remplir le défin n°25 avec plusieurs tentatives insatisfaisantes. Cet item m'aura donné du mal, j'ai écumé les polars de mes ètagères !
Non, le façon dont le livre est construit ne fait pas peur. Désolée.
Sinon, je viens de lire pour le défi 42 Un livre qui parle de sport 42km195 de Bernard Thomasson. Le titre du livre est très évocateur, ce roman parle de marathon. On suit un homme qui fait le marathon de Paris pour la 1ère fois. Au fil des 42 chapitres, il décrit ce marathon kilomètre par kilomètre mais évoque aussi ce que courir veut dire pour lui. Enfin, le roman contient de larges extraits d'un autre livre, écrit par Benedict Maverick qui a couru 42 marathons dans 42 villes différentes.
Un roman bien construit, intéressant, agréable à lire.
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- AdrenFidèle du forum
Pas grave, merci. Je garde quand même la rėfėrence, j'ai bien envie de le lire.
Black out, dont j'ai aussi retenu le titre conviendrait peut-être pour ce défi ?
Black out, dont j'ai aussi retenu le titre conviendrait peut-être pour ce défi ?
- *Ombre*Grand sage
Adren, Black out est classé dans les thrillers, donc oui, ça peut entrer dans cette catégorie, même si c'est pas du Stephen King ou du Somoza.
- miss sophieExpert spécialisé
*Ombre* a écrit:Lu pour le défi Roman dont l'histoire se déroule sur plusieurs continents Black Out, de Marc Elsberg, présenté ici par Sophie. J'ai passé un très chouette moment plongée dans cette enquête haletante et cette ambiance d'apocalypse, troublante de réalisme. (L'auteur explique d'ailleurs dans la post-face que, depuis la parution de son roman, des experts en sécurité informatique se sont intéressés à son scénario, jugé vraisemblable, pour traquer les failles de sécurité dans les systèmes essentiels.)
Merci Sophie pour cette décuverte.
De rien !
Et oui, Adren, j'ai trouvé la vraisemblance du scénario de Black out assez flippante, donc pour moi il convient pour un livre qui fait peur.
- Volo'Neoprof expérimenté
20. Un livre qui parle d'écriture(s) - Yôko Ogawa, Le Petit Joueur d'échecs
Lecture de nicole86 qui m'avait intrigué dans son compte rendu. Je l'ai dévoré en deux fois. C'est une écriture très simple et très poétique; en tout cas chargée d'une légèreté certaine. C'est l'histoire d'un garçon qui découvre le monde des échecs et qui ne se met pas à jouer mais à composer des poèmes avec les pièces. Ce qui est vraiment beau dans ce livre c'est que l'auteure ne porte pas de jugement sur les différents lieux du roman, ni sur les personnages alors même qu'il y a des lieux et des personnages que je me suis imaginés comme glauques.
Je recommande cet ouvrage fortement. Pour les défis qui conviennent, 3, 20, 34 comme le disait nicole86. Le 42 également pour les échecs.
Je recommande cet ouvrage fortement. Pour les défis qui conviennent, 3, 20, 34 comme le disait nicole86. Le 42 également pour les échecs.
- MalagaModérateur
Pour le défi 4 : Un roman traduit du néerlandais, j'ai lu D'excellents voisins de Saskia Noort.
L'histoire : Peter et Eva viennent d'emménager dans un lotissement après avoir vécu un drame, la perte de leur bébé. Ils rencontrent rapidement leurs voisins, un couple, Rebecca et Steef. Ils sont beaux, sympathiques, très ouverts, pratiquement un amour libre. Une amitié, et même plus, se noue mais des jalousies naissent bien vite.
Mon avis : c'est le premier livre que je lis de cette autrice. J'avoue avoir été moyennement emballée. On sait, on sent qu'un drame va arriver et une tension est rapidement présente dans le livre. A chaque chapitre, on passe du point de vue de Peter à celui d'Eva et cela nous permet de comprendre les motivations de chacun. Il y a quelques scènes assez chaudes.
Mais l'ensemble du livre m'a paru un peu décousu et quand le drame arrive, bizarrement, on s'en moque un peu. Peut-être est-ce lié au fait que les deux héros m'ont passablement agacée par leur mollesse, leur incapacité à prendre des décisions.
L'histoire : Peter et Eva viennent d'emménager dans un lotissement après avoir vécu un drame, la perte de leur bébé. Ils rencontrent rapidement leurs voisins, un couple, Rebecca et Steef. Ils sont beaux, sympathiques, très ouverts, pratiquement un amour libre. Une amitié, et même plus, se noue mais des jalousies naissent bien vite.
Mon avis : c'est le premier livre que je lis de cette autrice. J'avoue avoir été moyennement emballée. On sait, on sent qu'un drame va arriver et une tension est rapidement présente dans le livre. A chaque chapitre, on passe du point de vue de Peter à celui d'Eva et cela nous permet de comprendre les motivations de chacun. Il y a quelques scènes assez chaudes.
Mais l'ensemble du livre m'a paru un peu décousu et quand le drame arrive, bizarrement, on s'en moque un peu. Peut-être est-ce lié au fait que les deux héros m'ont passablement agacée par leur mollesse, leur incapacité à prendre des décisions.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- meevadeborahNiveau 8
Pour le défi 47. Un livre choisi pour son titre intrigant : Le théorème du parapluie de Mickaël Launay.
Un livre qui a pour objet les maths pourrait en rebuter plus d’un. Mais ce serait franchement dommage de passer à côté de cette pépite à cause de bêtes préjugés. Ou plutôt, pour ne heurter personne, de passer bêtement à côté de cette pépite à cause de préjugés.
Il y a cinq parties aux titres intrigants et poétiques (La loi des supermarchés, Des pommes et des lunes, Les méandres de l’infini, L’art du flou, Les abysses de l’espace du temps), grâce auxquelles nous nous promenons d’interrogations en découvertes, de constations étonnées en décryptages satisfaisants.
Les thèmes abordés semblent très variés, des prix dans les supermarchés à la relativité restreinte, en passant par la numération au temps des scribes, la hauteur des plus hauts sommets, les températures, la longueur des frontières (qui nous mènera donc aux fractales), la géométrie sphérique ou les pavages.
Contrairement à l’impression que j’en donne peut-être avec ma liste précédente, il ne s’agit pas là du tout d’un catalogue d’idées. Les notions sont reliées les unes aux autres, elles sont d’ailleurs presque racontées comme on le ferait d’une histoire, et sont contextualisées historiquement. C’est quelque chose de remarquable, cette impression de maîtrise totale de son sujet qui permet de faire suivre le fil de son idée à n’importe qui (on veut le croire du moins, même si ensuite, on peut se trouver incapable de retranscrire sa lecture, parce que finalement on n’avait pas les connaissances nécessaires pour repasser à une vue plus globale du sujet qui nous aurait permis de mémoriser ce que nous venions de lire).
Au cours du livre, les calculs, les formules, les nombres restent très clairs et abordables. Ce n’est qu’après la dernière partie, dans une sorte de « bonus » que sont données à lire des notions bien plus complexes.
Ah, et n’oublions pas de signaler que le texte est accompagné d’illustrations, dessins en noir et blanc que j’ai trouvé très esthétiques et qui donnent un charme fou à l’ensemble.
Un livre à ne pas manquer !
Et quand on sait que le même auteur avait déjà produit un texte sur les mathématiques, on se dit : au suivant !
- *Ombre*Grand sage
Pour le défi Un roman coréen, lu La Mort à demi-mots de Y. Kim.
C'est un roman étrange, un peu déjanté, un peu poétique, et mélancolique. Il est décrit comme l'emblème d'une génération, celle de l'éveil des petits dragons, la Corée des années 90 qui connaît soudain opulence et liberté. On suit quelques personnages dont la jeunesse dorée cache mal les manques, l'angoisse à laquelle les livrent cette profusion et l'éclatement des cadres : une jeune femme immature qui couche indifféremment avec différents jeunes hommes ; deux frères que tout semble opposer ; une artiste performeuse ; et le narrateur qui pense que le plus beau cadeau à offrir à son prochain, c'est de mettre à jour le désir de mort qui dort au fond de lui et le permettre de le réaliser.
Le ton m'a rappelé ces romans japonais des années 2000, de Banana Yoshimoto, ou Bleu presque transparent.
C'est pas mal, assez joli, mais je ne suis pas sûre que cela me parle beaucoup. Les questions existentielles de cette génération ne sont pas les miennes.
C'est un roman étrange, un peu déjanté, un peu poétique, et mélancolique. Il est décrit comme l'emblème d'une génération, celle de l'éveil des petits dragons, la Corée des années 90 qui connaît soudain opulence et liberté. On suit quelques personnages dont la jeunesse dorée cache mal les manques, l'angoisse à laquelle les livrent cette profusion et l'éclatement des cadres : une jeune femme immature qui couche indifféremment avec différents jeunes hommes ; deux frères que tout semble opposer ; une artiste performeuse ; et le narrateur qui pense que le plus beau cadeau à offrir à son prochain, c'est de mettre à jour le désir de mort qui dort au fond de lui et le permettre de le réaliser.
Le ton m'a rappelé ces romans japonais des années 2000, de Banana Yoshimoto, ou Bleu presque transparent.
C'est pas mal, assez joli, mais je ne suis pas sûre que cela me parle beaucoup. Les questions existentielles de cette génération ne sont pas les miennes.
- nicole 86Expert spécialisé
Volo' a écrit:20. Un livre qui parle d'écriture(s) - Yôko Ogawa, Le Petit Joueur d'échecsLecture de nicole86 qui m'avait intrigué dans son compte rendu. Je l'ai dévoré en deux fois. C'est une écriture très simple et très poétique; en tout cas chargée d'une légèreté certaine. C'est l'histoire d'un garçon qui découvre le monde des échecs et qui ne se met pas à jouer mais à composer des poèmes avec les pièces. Ce qui est vraiment beau dans ce livre c'est que l'auteure ne porte pas de jugement sur les différents lieux du roman, ni sur les personnages alors même qu'il y a des lieux et des personnages que je me suis imaginés comme glauques.
Je recommande cet ouvrage fortement. Pour les défis qui conviennent, 3, 20, 34 comme le disait nicole86. Le 42 également pour les échecs.
J'ai souri en lisant que tu as dévoré ce livre alors que j'avais noté : "je l'ai savouré lentement", deux façons opposées de vivre le bonheur de lire un même livre. Quant au caractère glauque des lieux, cela est récurrent chez cette auteure, je n'avais pas pensé que ce titre permet de compléter le défi 36 : l'or et la boue.
Edit : désolée, je n'arrive pas à écrire "autrice"
- AsarteLilithBon génie
Cela donne très envie tout ça ! Quel dommage que j'essaie d'éviter le tsundoku....et que la médiathèque reste fermée !
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- Volo'Neoprof expérimenté
nicole 86 a écrit:Volo' a écrit:20. Un livre qui parle d'écriture(s) - Yôko Ogawa, Le Petit Joueur d'échecsLecture de nicole86 qui m'avait intrigué dans son compte rendu. Je l'ai dévoré en deux fois. C'est une écriture très simple et très poétique; en tout cas chargée d'une légèreté certaine. C'est l'histoire d'un garçon qui découvre le monde des échecs et qui ne se met pas à jouer mais à composer des poèmes avec les pièces. Ce qui est vraiment beau dans ce livre c'est que l'auteure ne porte pas de jugement sur les différents lieux du roman, ni sur les personnages alors même qu'il y a des lieux et des personnages que je me suis imaginés comme glauques.
Je recommande cet ouvrage fortement. Pour les défis qui conviennent, 3, 20, 34 comme le disait nicole86. Le 42 également pour les échecs.
J'ai souri en lisant que tu as dévoré ce livre alors que j'avais noté : "je l'ai savouré lentement", deux façons opposées de vivre le bonheur de lire un même livre. Quant au caractère glauque des lieux, cela est récurrent chez cette auteure, je n'avais pas pensé que ce titre permet de compléter le défi 36 : l'or et la boue.
Edit : désolée, je n'arrive pas à écrire "autrice"
Oui, mais c'est régulier chez moi. Souvent je patine et une fois que je me suis accroché à un élément d'un livre, je lis d'une traite - ou presque. Je pense également que le livre peut convenir pour le défi 27, quant à la métamorphose.
- SeiGrand Maître
Écusette de Noireuil a écrit:Sei, je viens de commencer la trilogie Madaddam dont tu avais parlé plus tôt, pour le moment, j'adore! Je ne sais pas encore ou classer les romans en fonction de ce que j'ai déjà validé, mais je trouverai bien... je suis ravie en tous cas.
Super ! J'ai hâte d'avoir ton avis sur l'ensemble.
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 33, un livre primé par les lecteurs d'un journal ou d'une revue, j'ai lu Changer l'eau des Fleurs de Valérie Perrin que j'ai adoré. On y suit avec beaucoup d'émotions (parfois contradictoires) la vie d'une foultitude de personnages dont Violette, gardienne de cimetière et Philippe, son mari volage. J'ai adoré que ce roman nous parle de vie, de mort, d'amour, de doute, de colère, de déception, de séduction ... bref de la vie dans toute sa complexité, dans toute son horreur et toute sa beauté. J'ai également aimé que la longueur du roman (660 pages et quelques) permette de donner de la profondeur à chaque personnage, que le salaud ne soit pas que cela, que la femme discrète ne soit pas que cela non plus ...
- miss sophieExpert spécialisé
Trouvé grâce à ma super médiathèque pour le défi 4 (un roman traduit du néerlandais) et aussi les 13 (un livre qui évoque la chance ou la malchance), 26 (un livre qui fait rire ou sourire) et 34 (Nourriture) : Un été sans dormir de Bram Dehouck (2011).
Un court roman léger en apparence mais grinçant à souhait. Tout commence avec l’installation d’éoliennes dans le village flamand de Windhoek. Pour le boucher Herman, réputé pour son pâté (qui aura un rôle dans l’histoire) et obsédé par le bruit des pales, c’est le début d’insomnies qui vont avoir de terribles conséquences. Dans ce petit village où tout le monde s’observe, on suit sur quelques jours différents personnages dont la vie va être bouleversée... J'ai passé un très bon moment.
Une seconde lecture pour le défi 19 (un livre écrit par une femme du Maghreb) : Les petits de Décembre de Kaouther Adimi, Algérienne (2019).
C’est l’histoire d’un terrain vague au milieu de la cité du 11-Décembre-1960 à Dely-Brahim, terrain de jeu depuis des années pour les enfants du quartier habité majoritairement par d’anciens militaires. En ce début 2016, deux généraux décident de construire leurs villas sur cette parcelle qui, disent-ils, leur appartient. Mais dans cette Algérie marquée par l’injustice du pouvoir, où les adultes ont appris à se taire, les enfants refusent de se laisser déposséder.
Ce n’est pas un grand roman, mais l’air de rien, en retraçant notamment le passé de chaque personnage (enfants et adultes), l’auteur dresse un tableau critique mais sensible de l’Algérie. Derrière une histoire qui pourrait être anecdotique, elle aborde les aspirations de la nouvelle génération.
Un court roman léger en apparence mais grinçant à souhait. Tout commence avec l’installation d’éoliennes dans le village flamand de Windhoek. Pour le boucher Herman, réputé pour son pâté (qui aura un rôle dans l’histoire) et obsédé par le bruit des pales, c’est le début d’insomnies qui vont avoir de terribles conséquences. Dans ce petit village où tout le monde s’observe, on suit sur quelques jours différents personnages dont la vie va être bouleversée... J'ai passé un très bon moment.
Une seconde lecture pour le défi 19 (un livre écrit par une femme du Maghreb) : Les petits de Décembre de Kaouther Adimi, Algérienne (2019).
C’est l’histoire d’un terrain vague au milieu de la cité du 11-Décembre-1960 à Dely-Brahim, terrain de jeu depuis des années pour les enfants du quartier habité majoritairement par d’anciens militaires. En ce début 2016, deux généraux décident de construire leurs villas sur cette parcelle qui, disent-ils, leur appartient. Mais dans cette Algérie marquée par l’injustice du pouvoir, où les adultes ont appris à se taire, les enfants refusent de se laisser déposséder.
Ce n’est pas un grand roman, mais l’air de rien, en retraçant notamment le passé de chaque personnage (enfants et adultes), l’auteur dresse un tableau critique mais sensible de l’Algérie. Derrière une histoire qui pourrait être anecdotique, elle aborde les aspirations de la nouvelle génération.
- MalagaModérateur
Pour le défi 44 Un livre dont le titre comporte un nom de membre de la famille, j'ai lu Frère d'âme de David Diop.
Il s'agit d'une plongée dans les tranchées de la Première Guerre mondiale aux côtés d'Alfa Ndiaye qui voit mourir sous ses yeux son plus que frère Mademba. Le roman nous raconte comment ce soldat va vivre avec ce drame.
Mon avis : un roman particulier, qui ne laisse pas indifférent. La construction des phrase l'est, tout d'abord. L'auteur répète sans cesse les mêmes expressions et cela donne un vrai style à l'écriture (mais cela m'a semblé "lourd" par moment). Le roman mêle la violence des combats, l'effroi de la mort mais aussi des souvenirs de l'Afrique avant le départ au front. La fin est particulièrement surprenante.
Il s'agit d'une plongée dans les tranchées de la Première Guerre mondiale aux côtés d'Alfa Ndiaye qui voit mourir sous ses yeux son plus que frère Mademba. Le roman nous raconte comment ce soldat va vivre avec ce drame.
Mon avis : un roman particulier, qui ne laisse pas indifférent. La construction des phrase l'est, tout d'abord. L'auteur répète sans cesse les mêmes expressions et cela donne un vrai style à l'écriture (mais cela m'a semblé "lourd" par moment). Le roman mêle la violence des combats, l'effroi de la mort mais aussi des souvenirs de l'Afrique avant le départ au front. La fin est particulièrement surprenante.
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