- gregforeverGrand sage
Je ne fais pas le défi désolée.Écusette de Noireuil a écrit:Oui, c'est ça, il faut s'y faire. Ensuite, ça devient de plus en plus ingénieux je trouve !
Tu l'avais mis dans quelle catégorie ?
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Ah, d'accord, pas grave!
C'était au cas où d'autres néos auraient voulu le caser dans une autre catégorie.
C'était au cas où d'autres néos auraient voulu le caser dans une autre catégorie.
_________________
" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- EloahExpert spécialisé
Écusette de Noireuil a écrit:Je valide aujourd'hui:
47. Un livre choisi pour son titre intrigant. The seven deaths of Evelyn Hardcastle, Stuart Turton
Les sept morts d'Evelyn Hardcaslte (titre français) est un roman pas seulement intrigant pour son titre. J'avais lu sur la 4e de couverture (je crois) que c'était un croisement entre Agatha Christie, Un jour sans fin et Downtown Abbey, et ce n'est pas mal vu!
En effet ici, l'enquêteur revit la même journée, dans des "hôtes" différents, et il est obligé de résoudre le meurtre commis dans la journée pour pouvoir être libre... C'est un peu alambiqué par moments mais vraiment original, et on finit par avoir toutes les explications (je déteste les intrigues qui se terminent en eau de boudin... certains livres promettent beaucoup, mais on termine guère plus avancés qu'au début).
Un peu tiré par les cheveux, mais très distrayant pour qui aime les policiers, à condition d'accepter une bonne dose de fantastique avec.
La description des sensations éprouvées à l'intérieur des différents "hôtes" est aussi très réussie.
Lu aussi en juillet et beaucoup aimé surtout toute la première partie, tant qu'on ne comprend pas bien ce que vit le personnage. Je ne l'ai en revanche pas intégré non plus à notre défi mais je pense qu'il conviendrait aussi pour le défi 27 "un livre dans lequel se produit une métamorphose".
- *Ombre*Grand sage
Pour l'item "livre dont le titre comporte un nom de vêtement ou d'accessoire", j'ai choisi Le Collier rouge, de Ruffin. Un récit court (150 pages), bien mené, qui, sans être inoubliable, sait ménager l'intérêt en retraçant le parcours d'un soldat, décoré pour actes héroïques, et puis soudain condamné, à la fin de la grande guerre, pour outrage à la Nation.
Lu aussi Femmes d'Alger dans leur appartement, d'Assia Djebar. J'ai découvert cette autrice lorsque j'ai fait des recherches pour le défi "femmes du Maghreb" et, si j'ai finalement jeté mon dévolu sur Nora Aceval, je m'étais promis de lire aussi cette dame : c'est chose faite. Mais j'ai été déçue. Il s'agit d'un recueil de nouvelles qui explorent l'histoire de l'Algérie du début du XXe siècle à nos jours, et la place des femmes dans la société. A priori, le sujet m'intéressait. Mais la forme m'a rebutée. Les personnages se succèdent très vite, une génération après l'autre à l'intérieur d'une simple nouvelle, ne laissant pas le temps de s'y attacher ; je finissais même par les confondre. L'écriture assez elliptique, si elle a une forme de poésie assez âpre (qui m'a rappelé celle de Chédid) est parfois nébuleuse. J'ai le sentiment d'avoir glissé à la surface de ces récits sans parvenir à me laisser toucher par eux (ce qui est terrible quand on pense qu'ils évoquent des événements comme la torture pendant la guerre d'Algérie). Une rencontre manquée.
Je pense que l'écriture de cette dame, qui brasse les personnages et l'Histoire, s'accordera mieux de la forme du roman. Comme elle est très reconnue, je lui laisse encore une chance. Je vais essayer Loin de Médine qui évoque les années qui suivent la mort du Prophète et le rôle des femmes, plus important, semble-t-il, qu'on ne veut le dire, dans la transmission de sa doctrine.
Lu aussi Femmes d'Alger dans leur appartement, d'Assia Djebar. J'ai découvert cette autrice lorsque j'ai fait des recherches pour le défi "femmes du Maghreb" et, si j'ai finalement jeté mon dévolu sur Nora Aceval, je m'étais promis de lire aussi cette dame : c'est chose faite. Mais j'ai été déçue. Il s'agit d'un recueil de nouvelles qui explorent l'histoire de l'Algérie du début du XXe siècle à nos jours, et la place des femmes dans la société. A priori, le sujet m'intéressait. Mais la forme m'a rebutée. Les personnages se succèdent très vite, une génération après l'autre à l'intérieur d'une simple nouvelle, ne laissant pas le temps de s'y attacher ; je finissais même par les confondre. L'écriture assez elliptique, si elle a une forme de poésie assez âpre (qui m'a rappelé celle de Chédid) est parfois nébuleuse. J'ai le sentiment d'avoir glissé à la surface de ces récits sans parvenir à me laisser toucher par eux (ce qui est terrible quand on pense qu'ils évoquent des événements comme la torture pendant la guerre d'Algérie). Une rencontre manquée.
Je pense que l'écriture de cette dame, qui brasse les personnages et l'Histoire, s'accordera mieux de la forme du roman. Comme elle est très reconnue, je lui laisse encore une chance. Je vais essayer Loin de Médine qui évoque les années qui suivent la mort du Prophète et le rôle des femmes, plus important, semble-t-il, qu'on ne veut le dire, dans la transmission de sa doctrine.
- piescoModérateur
Pour le défi n°41, Un livre dont le titre contient un nom de pays ou de continent, j'ai lu 150 idées reçues sur la France, de Michel Musolino.
Pendant sa lecture, je comptais valider le défi n° 26 (Un livre qui fait rire ou sourire), car même si ce n'est pas toujours le cas il est très drôle par moments.
Il s'agit d'une lecture d'été, comprenons-nous bien : en vacances loin de la maison et pensant que j'allais lire tous les livres emmenés avec moi*, j'ai demandé à Chéri de m'acheter de quoi lire dans le supermarché du coin. Il m'a ramené deux livres, dont celui-ci. Malgré ma stupeur initiale, j'ai bien aimé. Comme son titre l'indique, l'auteur passe en revue 150 idées reçues sur la France et s'attache à démontrer ou infirmer sa véracité. Le livre date de 2012 et la plupart des données sont donc dépassées mais il est très instructif et divertissant.
* N.D.A. : la canicule est passée par là, je n'ai pas tout lu.
Pendant sa lecture, je comptais valider le défi n° 26 (Un livre qui fait rire ou sourire), car même si ce n'est pas toujours le cas il est très drôle par moments.
Il s'agit d'une lecture d'été, comprenons-nous bien : en vacances loin de la maison et pensant que j'allais lire tous les livres emmenés avec moi*, j'ai demandé à Chéri de m'acheter de quoi lire dans le supermarché du coin. Il m'a ramené deux livres, dont celui-ci. Malgré ma stupeur initiale, j'ai bien aimé. Comme son titre l'indique, l'auteur passe en revue 150 idées reçues sur la France et s'attache à démontrer ou infirmer sa véracité. Le livre date de 2012 et la plupart des données sont donc dépassées mais il est très instructif et divertissant.
* N.D.A. : la canicule est passée par là, je n'ai pas tout lu.
- miss sophieExpert spécialisé
41e défi sur 50 réalisé avec Les salauds devront payer d’Emmanuel Grand (2016) pour l'item 29 "Pardonner (ou pas)" (il convient aussi bien sûr pour le 39 : "livre dont le titre comporte un terme familier ou un gros mot", et pour le 8 "roman dont la trame se déroule sur plusieurs années"). Le titre n’est pas terrible mais le livre est un roman policier d’honnête facture dont l’action se passe dans une petite ville du Nord de la France ; l’environnement économique et social dégradé joue un grand rôle dans les drames vécus là.
Pour le défi 49 (le titre mentionne une partie du corps) : Les cœurs déchiquetés d’Hervé Le Corre (2009).Derrière le polar, déjà très sombre, c’est un terrible roman sur le deuil, la perte. Les chapitres se focalisent en alternance sur Victor, 12 ans, dont la mère a été assassinée chez elle avec une grande brutalité, et sur l’inspecteur Vilar chargé de l’enquête, dont le fils de 6 ans a disparu il y a plusieurs années sur le chemin de l’école sans que l’on sache ce qui lui est arrivé, incertitude pire encore que la mort. L’auteur nous fait pénétrer de manière poignante ces deux douleurs inconsolables ; par moments on partage la sensation d’étouffement de Vilar quand il pense à son petit garçon. C’est très noir et très bien écrit.
- AmaliahEmpereur
lulucastagnette a écrit:Amaliah toi qui es une lectrice assez sensible et impressionnable, je te déconseille "My absolute darling" qui est bien bien glauque.
Je l'ai emprunté à la mediathèque, je verrai bien. Merci pour l'avertissement.
J'ai fini le défi il y a quelques jours avec Into the wild pour le défi Nature writing.
- piescoModérateur
Félicitations, Amaliah (et bravo à toi et à celles/ceux qui ont déjà fini !).
Pour le défi n° 21, Un livre dont l'auteur est / a été emprisonné, j'ai choisi La planète des singes, de Pierre Boulle.
Il s'agit du deuxième livre choisi par Chéri lors de nos vacances, et je dois reconnaitre ma grande ignorance : je ne savais pas que l'auteur était français ! Et en plus il est également l'auteur du fameux Le Pont de la rivière Kwaï re
J'ai beaucoup aimé le roman, qui critique bien des travers des humains. Je pensais valider le défi n° 31, Fin d'un monde, mais en lisant l'article Wikipédia sur l'auteur j'ai découvert qu'il avait été emprisonné pendant la II Guerre Mondiale, je salue très modestement son courage en validant le défi n° 21.
Coup de cœur pour ce classique !
- Spoiler:
- Moi je viens de valider mon 10e défi. :oups:
Pour le défi n° 21, Un livre dont l'auteur est / a été emprisonné, j'ai choisi La planète des singes, de Pierre Boulle.
Il s'agit du deuxième livre choisi par Chéri lors de nos vacances, et je dois reconnaitre ma grande ignorance : je ne savais pas que l'auteur était français ! Et en plus il est également l'auteur du fameux Le Pont de la rivière Kwaï re
J'ai beaucoup aimé le roman, qui critique bien des travers des humains. Je pensais valider le défi n° 31, Fin d'un monde, mais en lisant l'article Wikipédia sur l'auteur j'ai découvert qu'il avait été emprisonné pendant la II Guerre Mondiale, je salue très modestement son courage en validant le défi n° 21.
Coup de cœur pour ce classique !
- adumbrateNiveau 10
Même si j'ai continué - tant bien que mal -à remplir le défi, je m'aperçois que je n'ai pas posté les compte-rendus. Je me rattrape (en spoiler, pour éviter de vampiriser la page).
- Spoiler:
20. Un livre qui parle d'écriture(s). Finders Keepers, Stephen King
Lu parce que j'étais décidée à lire tous les livres où apparait le personnage d'Holly Gibney. Le moins bon volume de la trilogie à mes yeux, même si ça se lit. Un jeune garçon découvre un "trésor", qui s'avère en fait être le butin d'un vol accompagné d'un meurtre. Il récupère en particulier le manuscrit qui clôt une saga à succès que le monde entier attend et qu'il est le seul à connaître. Cela va changer sa vie et le mettre en danger (le voleur cherchant à remettre la main sur son butin).
15. Un livre à la couverture multicolore, bariolée. End of watch, Stephen King
Dernier tome de la trilogie, plus réussi. On retrouve le méchant du premier volume, mais il ne s'agit plus d'un simple thriller - l'intrigue est cette fois-ci fantastique. J'ai apprécié le fait de retrouver les personnages pour un dernier tour de piste.
28. Femmes fortes. Mémoires d'une jeune fille rangée, Simone de Beauvoir
Je projetais de le lire depuis longtemps. C'est désormais chose faite. J'ai beaucoup apprécié ce roman de formation (même s'il est vrai que je me demandais avec impatience quand la rencontre avec Sartre aurait enfin lieu).
18. Un roman du XVIIIe siècle. La Vie de Marianne, Marivaux
Un grand roman, pour lequel il est inutile que je développe. J'ai beaucoup aimé.
48. Un roman d’amour. Gone with the wind, Margaret Mitchell
Lu avant la polémique autour du film - ça remonte à un certain temps, de fait - que je ne comprends guère : il est évident que la vision de l'esclavage qu'on y trouve est grossièrement idéalisée et historiquement à côté de la plaque. L'intérêt du livre, que j'ai adoré, réside de toute manière pour moi dans le personnage de peste imbuvable de Scarlett, que j'ai adoré détester (et à laquelle j'avais même fini par m'attacher).
34. Nourriture(s). Satiricon, Pétrone
Je ne connaissais que l'épisode de la matrone d'Ephèse. J'avoue que les récits picaresques ont tendance à me fatiguer assez vite (sans parler des descriptions des banquets, que j'ai trouvées plutôt interminables). Pas mon livre préféré, donc, mais je suis contente de l'avoir lu.
29. Pardonner (ou pas). Dolores Claiborne, Stephen King
Encore du King, donc. Une femme raconte face à des policiers ce qui l'a amenée à tuer son mari, et comment elle s'y est prise. C'est un récit assez réussi (la façon dont on plonge dans la conscience de l'héroïne, qui est le seul personnage aux paroles duquel on a accès, est intéressante), mais je préfère personnellement les textes fantastiques de King.
9. Un roman sur le thème de l'abandon. L'aveuglement, José Saramago
Une "épidémie d'aveuglement" frappe peu à peu toute la population, jusqu'à révéler ce que l'être humain a de plus noir en lui - au moins dans un premier temps. J'ai beaucoup aimé ce livre, très rude, en particulier à cause de la fin, prévisible, mais qui donne une conclusion magnifique au livre. Je ne peux pas dire que j'ai adoré, parce que le style d'écriture (phrases sans points), bien que parfaitement adapté au contenu, n'est vraiment pas ma tasse de thé.
42. Un livre dont le thème est le / un sport. Autoportrait de l'auteur en coureur de fond, Haruki Murakami
L'auteur nous parle de sa pratique de la course de fond et de l'importance qu'elle revêt pour lui, notamment pour lui permettre d'écrire. Ça m'a intéressée (davantage pour ce qui avait trait à l'écriture qu'à la course en elle-même, je dois l'avouer).
21. Un livre dont l'auteur est / a été emprisonné. La Peste écarlate, Jack London
Dans un futur où les quelques êtres humains qui peuplent la terre sont revenus à des mœurs primitives, un vieillard, accompagné de quelques enfants, leur raconte "la peste écarlate" qui a tué la quasi-totalité de la population et a détruit le monde moderne. C'est un court récit intéressant, très sombre, qui reste très actuel.
43. Une histoire dans l'histoire / l’Histoire. Les Mille et une Nuits, traduction d'Antoine Galland (premier des trois volumes)
J'ai beaucoup aimé, même si au bout d'un certain temps, les contes présentent des similitudes qui rendent l'ensemble un peu répétitif.
23. Un livre évoquant un épisode biblique (réécriture ou simple clin d'œil). Au Château d'Argol, Julien Gracq
La Bible est en particulier évoquée au travers du péché originel. Ça raconte un triangle amoureux qui tourne mal, mais une fois qu'on a dit ça, on n'a rien dit. L'intérêt est dans l'écriture (certaines phrases sont tout bonnement magnifiques), l'atmosphère mise en place, le travail sur les paysages... Ce n'est pas une histoire qui m'a intéressée plus que ça à la lecture, mais ça fait quelques jours qu'elle me trotte dans la tête, dans toute sa "vénéneuse beauté". Un bon livre, vraiment.
51. Joker : Échanger un défi pour lequel on n'a vraiment aucune idée ni envie contre un livre inspiré par l'une des autres lectures du défi 2020. Les Furtifs, Alain Damasio (inspiré par La Horde du Contrevent, du même auteur) - et le thème de la métamorphose y est d'ailleurs encore davantage à l'honneur.
Même si l'intrigue ne m'a pas passionnée, j'étais en tout cas curieuse de lire la suite. J'avoue que si je partage le diagnostic de l'auteur sur le monde moderne, je suis beaucoup moins convaincue par la capacité de l'être humain à mettre en place un monde meilleur basé sur la communauté et l'autogestion.
- nicole 86Expert spécialisé
Félicitations Amaliah !
Ici pas trop l'esprit à lire en ce moment :decu:
Ici pas trop l'esprit à lire en ce moment :decu:
- piescoModérateur
adumbrate a écrit:Même si j'ai continué - tant bien que mal -à remplir le défi, je m'aperçois que je n'ai pas posté les compte-rendus. Je me rattrape (en spoiler, pour éviter de vampiriser la page).
- Spoiler:
20. Un livre qui parle d'écriture(s). Finders Keepers, Stephen King
Lu parce que j'étais décidée à lire tous les livres où apparait le personnage d'Holly Gibney. Le moins bon volume de la trilogie à mes yeux, même si ça se lit. Un jeune garçon découvre un "trésor", qui s'avère en fait être le butin d'un vol accompagné d'un meurtre. Il récupère en particulier le manuscrit qui clôt une saga à succès que le monde entier attend et qu'il est le seul à connaître. Cela va changer sa vie et le mettre en danger (le voleur cherchant à remettre la main sur son butin).
15. Un livre à la couverture multicolore, bariolée. End of watch, Stephen King
Dernier tome de la trilogie, plus réussi. On retrouve le méchant du premier volume, mais il ne s'agit plus d'un simple thriller - l'intrigue est cette fois-ci fantastique. J'ai apprécié le fait de retrouver les personnages pour un dernier tour de piste.
28. Femmes fortes. Mémoires d'une jeune fille rangée, Simone de Beauvoir
Je projetais de le lire depuis longtemps. C'est désormais chose faite. J'ai beaucoup apprécié ce roman de formation (même s'il est vrai que je me demandais avec impatience quand la rencontre avec Sartre aurait enfin lieu).
18. Un roman du XVIIIe siècle. La Vie de Marianne, Marivaux
Un grand roman, pour lequel il est inutile que je développe. J'ai beaucoup aimé.
48. Un roman d’amour. Gone with the wind, Margaret Mitchell
Lu avant la polémique autour du film - ça remonte à un certain temps, de fait - que je ne comprends guère : il est évident que la vision de l'esclavage qu'on y trouve est grossièrement idéalisée et historiquement à côté de la plaque. L'intérêt du livre, que j'ai adoré, réside de toute manière pour moi dans le personnage de peste imbuvable de Scarlett, que j'ai adoré détester (et à laquelle j'avais même fini par m'attacher).
34. Nourriture(s). Satiricon, Pétrone
Je ne connaissais que l'épisode de la matrone d'Ephèse. J'avoue que les récits picaresques ont tendance à me fatiguer assez vite (sans parler des descriptions des banquets, que j'ai trouvées plutôt interminables). Pas mon livre préféré, donc, mais je suis contente de l'avoir lu.
29. Pardonner (ou pas). Dolores Claiborne, Stephen King
Encore du King, donc. Une femme raconte face à des policiers ce qui l'a amenée à tuer son mari, et comment elle s'y est prise. C'est un récit assez réussi (la façon dont on plonge dans la conscience de l'héroïne, qui est le seul personnage aux paroles duquel on a accès, est intéressante), mais je préfère personnellement les textes fantastiques de King.
9. Un roman sur le thème de l'abandon. L'aveuglement, José Saramago
Une "épidémie d'aveuglement" frappe peu à peu toute la population, jusqu'à révéler ce que l'être humain a de plus noir en lui - au moins dans un premier temps. J'ai beaucoup aimé ce livre, très rude, en particulier à cause de la fin, prévisible, mais qui donne une conclusion magnifique au livre. Je ne peux pas dire que j'ai adoré, parce que le style d'écriture (phrases sans points), bien que parfaitement adapté au contenu, n'est vraiment pas ma tasse de thé.
42. Un livre dont le thème est le / un sport. Autoportrait de l'auteur en coureur de fond, Haruki Murakami
L'auteur nous parle de sa pratique de la course de fond et de l'importance qu'elle revêt pour lui, notamment pour lui permettre d'écrire. Ça m'a intéressée (davantage pour ce qui avait trait à l'écriture qu'à la course en elle-même, je dois l'avouer).
21. Un livre dont l'auteur est / a été emprisonné. La Peste écarlate, Jack London
Dans un futur où les quelques êtres humains qui peuplent la terre sont revenus à des mœurs primitives, un vieillard, accompagné de quelques enfants, leur raconte "la peste écarlate" qui a tué la quasi-totalité de la population et a détruit le monde moderne. C'est un court récit intéressant, très sombre, qui reste très actuel.
43. Une histoire dans l'histoire / l’Histoire. Les Mille et une Nuits, traduction d'Antoine Galland (premier des trois volumes)
J'ai beaucoup aimé, même si au bout d'un certain temps, les contes présentent des similitudes qui rendent l'ensemble un peu répétitif.
23. Un livre évoquant un épisode biblique (réécriture ou simple clin d'œil). Au Château d'Argol, Julien Gracq
La Bible est en particulier évoquée au travers du péché originel. Ça raconte un triangle amoureux qui tourne mal, mais une fois qu'on a dit ça, on n'a rien dit. L'intérêt est dans l'écriture (certaines phrases sont tout bonnement magnifiques), l'atmosphère mise en place, le travail sur les paysages... Ce n'est pas une histoire qui m'a intéressée plus que ça à la lecture, mais ça fait quelques jours qu'elle me trotte dans la tête, dans toute sa "vénéneuse beauté". Un bon livre, vraiment.
51. Joker : Échanger un défi pour lequel on n'a vraiment aucune idée ni envie contre un livre inspiré par l'une des autres lectures du défi 2020. Les Furtifs, Alain Damasio (inspiré par La Horde du Contrevent, du même auteur) - et le thème de la métamorphose y est d'ailleurs encore davantage à l'honneur.
Même si l'intrigue ne m'a pas passionnée, j'étais en tout cas curieuse de lire la suite. J'avoue que si je partage le diagnostic de l'auteur sur le monde moderne, je suis beaucoup moins convaincue par la capacité de l'être humain à mettre en place un monde meilleur basé sur la communauté et l'autogestion.
Punaise, total respect !
nicole 86 a écrit:Félicitations Amaliah !
Ici pas trop l'esprit à lire en ce moment :decu:
- JennyMédiateur
adumbrate a écrit:Même si j'ai continué - tant bien que mal -à remplir le défi, je m'aperçois que je n'ai pas posté les compte-rendus. Je me rattrape (en spoiler, pour éviter de vampiriser la page).
Belle avancée !
- adumbrateNiveau 10
Jenny a écrit:adumbrate a écrit:Même si j'ai continué - tant bien que mal -à remplir le défi, je m'aperçois que je n'ai pas posté les compte-rendus. Je me rattrape (en spoiler, pour éviter de vampiriser la page).
Belle avancée !
Oui... Enfin, à mesure qu'on avance, je trouve ça moins facile : les items restants m'inspirent de moins en moins.
C'est le jeu, en même temps !
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai arrêté de compter le nombre de compte-rendus que j'ai en retard. J'avance le défi plutôt pas mal mais je n'écris rien. Ca va piquer le jour où je vais me lancer.
- TremereNiveau 9
Bravo Amaliah ! Comme Adumbrate, je fais les (mini) comptes rendus de mes lectures d'été.
44. Un livre dont le titre comporte un nom de membre de la famille. Les Frères corses d'Alexandre Dumas. Deux frères jumeaux vivent l'un à Paris, l'autre en Corse. Même si Lucien ne comprend pas que Louis se soit éloigné à ce point de ses racines, ils restent très unis. Il faut dire qu'un lien surnaturel existe entre eux. Mais en Corse comme à Paris, l'honneur ne se monnaie pas et la vengeance fera couler bien du sang. Une lecture tout à fait agréable mais qui ne vaut pas les Monte Cristo et les Mousquetaires.
50. Un roman dont les héroïnes sont sœurs. Les derniers jours de Rabbit Hayes d'Anna McPartlin. Rabbit est en phase terminale d'un cancer et sa famille se réunit à son chevet. Ses souvenirs l'accompagnent tandis qu'elle sombre inexorablement vers la mort, ses proches passent de l'espoir à la résignation. Ça pourrait être déprimant et sinistre, c'est inspirant et solaire grâce à des personnages bruts de décoffrage et mus par un amour indéfectible.
28. Femmes fortes. La Fille sauvage de Jim Fergus. En 1932, un chasseur de pumas capture, non sans mal, une jeune fille farouche, appartenant à une des dernières tribus apaches vivant librement. Ne pouvant accepter son sort (le shérif mexicain fait payer les touristes pour voir la sauvage dans sa cellule) la jeune fille se résigne à mourir jusqu'à ce qu'un groupe propose de la ramener dans sa tribu. Comme Mille femmes blanches du même auteur, ce roman m'a captivée.
29. Pardonner (ou pas). La química del odio de Carme Chaparro. Une inspectrice de police revient au travail après un long congé et se retrouve plongée dans une affaire pas banale. Une duchesse a été assassinée à son domicile, pourtant parfaitement gardé. Selon les caméras et le personnel, personne n'est entré et personne n'est sorti. Non, ce n'est pas le mystère de la chambre jaune, c'est plus compliqué. Parce que quelques jours plus tard, quatre personnes meurent en empruntant un monte-charge à l'hôpital (ils entrent dans le monte-charge mais y a pas de monte-charge ! ils s'effondrent donc tous en bas) (les criminels sont de plus en plus inventifs...) et non seulement ce n'est pas un accident mais ce meurtre est lié à celui de la duchesse. Une lecture bien divertissante.
Je déplace Walden dans la catégorie "auteur emprisonné" et je mets My absolute darling de Gabriel Tallent dans le défi 11. Nature writing
Une claque ce livre, et un gros coup de cœur. Julia alias Turtle arpente les bois de sa campagne californienne, un fusil, un pistolet ou un couteau à la main. Elle a du mal à retenir les listes de vocabulaire qu'on lui donne en classe mais connaît la nature et les armes comme personne. Elle vit seule avec son père que tous pressentent comme un père abusif, ce qu'elle nie énergiquement. Une rencontre fortuite avec deux garçons, drôles, solaires, choyés, va faire peu à peu basculer sa vie. Il y a tant à dire sur ce roman. Je me contenterai d'ajouter que les descriptions de la nature sont sublimes, qu'elle soit un refuge, une profusion de divertissements, de nourriture, une protection ou qu'elle se montre traître et impitoyable, un monstre tout-puissant et insatiable.
Pour le défi 40. Un livre qui se passe derrière le rideau de fer. ou 42. Un livre dont le thème est le / un sport. La petite communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon, une biographie romancée de Nadia Comaneci. Qu'y a-t-il derrière celle qui dérégla les ordinateurs olympiques, pas conçus pour mettre la note de 10 ? Sans surprise, un entraînement de fer, une diète draconienne, une enfance volée. Mais pour autant, aurait-elle préféré vivre une vie ordinaire, dans cette Roumanie où au fil des années, il est de plus en plus dur de manger à sa faim ? Était-elle plus heureuse instrumentalisée par le régime, portée aux nues quand elle charmait le monde, porte-drapeau du régime qui lui avait permis d'éclore, puis ignorée dès qu'elle ne fut plus une fée, un elfe, bref, dès qu'elle devint une femme et qu'elle cessa de faire rêver ?
J'ai lu aussi Chagrin d'école de Pennac mais je ne vois pas trop où le caser dans le défi...
44. Un livre dont le titre comporte un nom de membre de la famille. Les Frères corses d'Alexandre Dumas. Deux frères jumeaux vivent l'un à Paris, l'autre en Corse. Même si Lucien ne comprend pas que Louis se soit éloigné à ce point de ses racines, ils restent très unis. Il faut dire qu'un lien surnaturel existe entre eux. Mais en Corse comme à Paris, l'honneur ne se monnaie pas et la vengeance fera couler bien du sang. Une lecture tout à fait agréable mais qui ne vaut pas les Monte Cristo et les Mousquetaires.
50. Un roman dont les héroïnes sont sœurs. Les derniers jours de Rabbit Hayes d'Anna McPartlin. Rabbit est en phase terminale d'un cancer et sa famille se réunit à son chevet. Ses souvenirs l'accompagnent tandis qu'elle sombre inexorablement vers la mort, ses proches passent de l'espoir à la résignation. Ça pourrait être déprimant et sinistre, c'est inspirant et solaire grâce à des personnages bruts de décoffrage et mus par un amour indéfectible.
28. Femmes fortes. La Fille sauvage de Jim Fergus. En 1932, un chasseur de pumas capture, non sans mal, une jeune fille farouche, appartenant à une des dernières tribus apaches vivant librement. Ne pouvant accepter son sort (le shérif mexicain fait payer les touristes pour voir la sauvage dans sa cellule) la jeune fille se résigne à mourir jusqu'à ce qu'un groupe propose de la ramener dans sa tribu. Comme Mille femmes blanches du même auteur, ce roman m'a captivée.
29. Pardonner (ou pas). La química del odio de Carme Chaparro. Une inspectrice de police revient au travail après un long congé et se retrouve plongée dans une affaire pas banale. Une duchesse a été assassinée à son domicile, pourtant parfaitement gardé. Selon les caméras et le personnel, personne n'est entré et personne n'est sorti. Non, ce n'est pas le mystère de la chambre jaune, c'est plus compliqué. Parce que quelques jours plus tard, quatre personnes meurent en empruntant un monte-charge à l'hôpital (ils entrent dans le monte-charge mais y a pas de monte-charge ! ils s'effondrent donc tous en bas) (les criminels sont de plus en plus inventifs...) et non seulement ce n'est pas un accident mais ce meurtre est lié à celui de la duchesse. Une lecture bien divertissante.
Je déplace Walden dans la catégorie "auteur emprisonné" et je mets My absolute darling de Gabriel Tallent dans le défi 11. Nature writing
Une claque ce livre, et un gros coup de cœur. Julia alias Turtle arpente les bois de sa campagne californienne, un fusil, un pistolet ou un couteau à la main. Elle a du mal à retenir les listes de vocabulaire qu'on lui donne en classe mais connaît la nature et les armes comme personne. Elle vit seule avec son père que tous pressentent comme un père abusif, ce qu'elle nie énergiquement. Une rencontre fortuite avec deux garçons, drôles, solaires, choyés, va faire peu à peu basculer sa vie. Il y a tant à dire sur ce roman. Je me contenterai d'ajouter que les descriptions de la nature sont sublimes, qu'elle soit un refuge, une profusion de divertissements, de nourriture, une protection ou qu'elle se montre traître et impitoyable, un monstre tout-puissant et insatiable.
Pour le défi 40. Un livre qui se passe derrière le rideau de fer. ou 42. Un livre dont le thème est le / un sport. La petite communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon, une biographie romancée de Nadia Comaneci. Qu'y a-t-il derrière celle qui dérégla les ordinateurs olympiques, pas conçus pour mettre la note de 10 ? Sans surprise, un entraînement de fer, une diète draconienne, une enfance volée. Mais pour autant, aurait-elle préféré vivre une vie ordinaire, dans cette Roumanie où au fil des années, il est de plus en plus dur de manger à sa faim ? Était-elle plus heureuse instrumentalisée par le régime, portée aux nues quand elle charmait le monde, porte-drapeau du régime qui lui avait permis d'éclore, puis ignorée dès qu'elle ne fut plus une fée, un elfe, bref, dès qu'elle devint une femme et qu'elle cessa de faire rêver ?
J'ai lu aussi Chagrin d'école de Pennac mais je ne vois pas trop où le caser dans le défi...
- piescoModérateur
Je valide le défi n° 20, Un livre qui parle d'écriture(s), avec le sublime Une chambre à soi, de Virginia Woolf.
"Je sais, vous m'avez demandé de parler des femmes et du roman. Quel rapport, allez-vous me dire, existe-t-il entre ce sujet et une "chambre à soi"? Je vais tenter de vous l'indiquer."
Et comment, qu'elle le fait ! Un gros coup de cœur pour cet essai à lire absolument.
@Tremere, Chagrin d'école a reçu le prix Renaudot, peut-être que tu pourrais valider un autre défi avec le livre que tu avais choisi initialement.
"Je sais, vous m'avez demandé de parler des femmes et du roman. Quel rapport, allez-vous me dire, existe-t-il entre ce sujet et une "chambre à soi"? Je vais tenter de vous l'indiquer."
Et comment, qu'elle le fait ! Un gros coup de cœur pour cet essai à lire absolument.
- Spoiler:
- Trois comptes-rendus dans la même page, je suis lancée !
@Tremere, Chagrin d'école a reçu le prix Renaudot, peut-être que tu pourrais valider un autre défi avec le livre que tu avais choisi initialement.
- RyuzakiNiveau 9
Défi 11, Nature writing : Walden ou la vie dans les bois, Henri David Thoreau
Le livre est le compte-rendu d'une année passée dans une cabane dans les bois de Walden. Thoreau raconte sa vie quotidienne (la construction de son habitation, son mode de vie, son alimentation), observe et décrit la nature qui l'environne et développe des pensées morales et philosophiques sur ses contemporains et sur l'humanité en général.
J'ai un peu décroché par moment, mais ça reste un livre intéressant, souvent poétique. Je ne suis pas forcément d'accord avec les idées de Thoreau, qui ne sont pas toujours très claires, mais je crois qu'il vaut la peine d'être découvert, ne serait-ce qu'à cause de l'importance qu'il a eue dans la culture américaine.
Verdict : à découvrir
Et bravo Amaliah !
Thoreau a écrit:Je m'en allai dans les bois parce que je voulais vivre sans hâte, faire face seulement aux faits essentiels de la vie, découvrir ce qu'elle avait à m'enseigner, afin de ne pas m'apercevoir, à l'heure de ma mort, que je n'avais pas vécu. Je ne voulais pas non plus apprendre à me résigner à moins que cela ne fut absolument nécessaire. Je désirais vivre profondément, sucer toute la moelle de la vie, vivre assez vigoureusement, à la façon spartiate, pour mettre en déroute tout ce qui n'était pas la vie, couper un large andain, et tondre ras, acculer la vie dans un coin, et en avoir raison, jusqu'au bout, et si elle se révélait mesquine, eh bien, alors lui enlever toute sa mesquinerie foncière, et avertir le monde entier qu'elle était cela ; ou, si elle était sublime, l'apprendre, par l'expérience que j'en ferais et être capable d'en rendre compte avec exactitude dans l'entreprise qui suivrait. Car la plupart des hommes, me semblait-il, sont plongés dans une étrange incertitude là-dessus, ne sachant si elle vient du diable ou de Dieu, et ils ont un peu vite conclu que le but de l'homme ici-bas est de "glorifier Dieu et de trouver en Lui leur bonheur à jamais".
Le livre est le compte-rendu d'une année passée dans une cabane dans les bois de Walden. Thoreau raconte sa vie quotidienne (la construction de son habitation, son mode de vie, son alimentation), observe et décrit la nature qui l'environne et développe des pensées morales et philosophiques sur ses contemporains et sur l'humanité en général.
J'ai un peu décroché par moment, mais ça reste un livre intéressant, souvent poétique. Je ne suis pas forcément d'accord avec les idées de Thoreau, qui ne sont pas toujours très claires, mais je crois qu'il vaut la peine d'être découvert, ne serait-ce qu'à cause de l'importance qu'il a eue dans la culture américaine.
Verdict : à découvrir
Et bravo Amaliah !
- HermionyGuide spirituel
Bon, j'ai pas mal lu cet été, mais évidemment, pas fait de compte-rendu de ces lectures...Je ne sais plus ce que j'avais fait ou pas, le bon boulet, quoi !
Item 47 : titre intrigant
L'opération Sweet Tooth (Ian Mc Ewan)
Angleterre, en pleine guerre froide et montée de l'IRA. Serena, jeune et jolie étudiante, se voit proposer une mission au sein du très secret MI5 : recruter un auteur de fiction pour en faire un porte-parole des idées du gouvernement. Elle réussit sa mission bien au-delà des espérances en tombant amoureuse de sa proie. Mais peut-on jouer ainsi avec les services secrets ? Peut-on mentir à celui qu'on aime sans risques ? Et à force de manier les mensonges et les faux-semblants, qui sait où finit la vérité et où commence la fiction ?
C'est le second livre que je lis de cet auteur (après l'Enfant volé, qui m'a émue aux larmes), et j'adore vraiment son style d'écriture et ses analyses fines des motivations de ses personnages. Un roman très bien documenté historiquement (la bibliographie à la fin de l'ouvrage est impressionnante ! ) et qui ménage un "twist" final au lecteur.
Item 25 : Un livre qui fait peur : Roadmaster (Stephen King)
Une Roadmaster abandonnée dans une station service dans les années 70,son conducteur s'étant volatilisé dans la nature, voilà le point de départ de ce récit. La patrouille qui la récupère va vite comprendre qu'il ne s'agit pas d'une voiture comme les autres...
Pas le meilleur King que j'ai lu, mais mieux que Joyland, car le suspense y est tout de même plus présent (et certaines descriptions sont vraiment terribles !). Les allers-retours temporels ainsi que les changements de narrateur à chaque chapitre sont parfois un peu perturbants, mais j'ai passé un "bon" moment.
Pour le reste, je poursuis en parallèle Les Aventuriers de la mer de Robin Hobb, tome 7 sur 9. J'ai donc casé en item 13 (un livre qui évoque la chance ou la malchance) le tome 6, car il y est beaucoup question de Kennit, le pirate à l'amulette magique, qui compte sur sa chance légendaire pour parvenir à devenir "roi des pirates". Le destin croisé des personnages permet de réfléchir à ce que sont la chance et la malchance : question de point de vue, en réalité.
Item 47 : titre intrigant
L'opération Sweet Tooth (Ian Mc Ewan)
Angleterre, en pleine guerre froide et montée de l'IRA. Serena, jeune et jolie étudiante, se voit proposer une mission au sein du très secret MI5 : recruter un auteur de fiction pour en faire un porte-parole des idées du gouvernement. Elle réussit sa mission bien au-delà des espérances en tombant amoureuse de sa proie. Mais peut-on jouer ainsi avec les services secrets ? Peut-on mentir à celui qu'on aime sans risques ? Et à force de manier les mensonges et les faux-semblants, qui sait où finit la vérité et où commence la fiction ?
C'est le second livre que je lis de cet auteur (après l'Enfant volé, qui m'a émue aux larmes), et j'adore vraiment son style d'écriture et ses analyses fines des motivations de ses personnages. Un roman très bien documenté historiquement (la bibliographie à la fin de l'ouvrage est impressionnante ! ) et qui ménage un "twist" final au lecteur.
Item 25 : Un livre qui fait peur : Roadmaster (Stephen King)
Une Roadmaster abandonnée dans une station service dans les années 70,son conducteur s'étant volatilisé dans la nature, voilà le point de départ de ce récit. La patrouille qui la récupère va vite comprendre qu'il ne s'agit pas d'une voiture comme les autres...
Pas le meilleur King que j'ai lu, mais mieux que Joyland, car le suspense y est tout de même plus présent (et certaines descriptions sont vraiment terribles !). Les allers-retours temporels ainsi que les changements de narrateur à chaque chapitre sont parfois un peu perturbants, mais j'ai passé un "bon" moment.
Pour le reste, je poursuis en parallèle Les Aventuriers de la mer de Robin Hobb, tome 7 sur 9. J'ai donc casé en item 13 (un livre qui évoque la chance ou la malchance) le tome 6, car il y est beaucoup question de Kennit, le pirate à l'amulette magique, qui compte sur sa chance légendaire pour parvenir à devenir "roi des pirates". Le destin croisé des personnages permet de réfléchir à ce que sont la chance et la malchance : question de point de vue, en réalité.
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- DorineHabitué du forum
Pour le défi 29 (convient aussi pour le 31 ou le 33), j'ai lu L' Attentat de Yasmina Khadra. Un livre très bien écrit et captivant dont j'avais repoussé la lecture. C'est un véritable coup de coeur et je le recommande vivement.
Voici la quatrième de couverture :
[size=400]Dans un restaurant de Tel-Aviv, une jeune femme se fait exploser au milieu de dizaines de clients. À l'hôpital, le docteur Amine, chirurgien israélien d'origine arabe, opère à la chaîne les survivants de l'attentat. Dans la nuit qui suit le carnage, on le rappelle d'urgence pour examiner le corps déchiqueté de la kamikaze. Le sol se dérobe alors sous ses pieds : il s'agit de sa propre femme.[/size]
Voici la quatrième de couverture :
[size=400]Dans un restaurant de Tel-Aviv, une jeune femme se fait exploser au milieu de dizaines de clients. À l'hôpital, le docteur Amine, chirurgien israélien d'origine arabe, opère à la chaîne les survivants de l'attentat. Dans la nuit qui suit le carnage, on le rappelle d'urgence pour examiner le corps déchiqueté de la kamikaze. Le sol se dérobe alors sous ses pieds : il s'agit de sa propre femme.[/size]
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 21 (un livre dont l'auteur est / a été emprisonné) : Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas d’Imre Kertész (1990).
Le kaddish est la prière des morts dans la religion juive. L’écrivain hongrois, rescapé des camps d’Auschwitz et Buchenwald, évoque son refus d’avoir un enfant, ce « thème qui balaie tout le reste : mon existence considérée comme la possibilité de ton être, puis : ton inexistence considérée comme la liquidation radicale et nécessaire de mon existence ». Je ne sais pas si c’est lié à la forme du kaddish ou à l’écriture habituelle de l’auteur, mais la lecture demande une attention particulière car les phrases sont longues et entrecoupées d’incises, de parenthèses ; il y a aussi des formules que l’on retrouve d’une page à l’autre, échos là sûrement voulus par le genre de l’oraison funèbre. C’est un texte dense dans lequel Kertész porte un regard très sombre sur le monde et sur lui-même ; mais j’avoue qu’à la moitié je me suis lassée de cette litanie parfois confuse.
Lu aussi, pour le défi 40 (un livre qui se passe derrière le rideau de fer) ainsi que les 42 (livre dont le thème est le / un sport), 6 (le titre est à la forme négative), 8 (roman dont la trame se déroule sur plusieurs années) et 10 (roman dont l'histoire se déroule sur plusieurs continents) : La petite communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon (2014), biographie romancée de Nadia Comaneci, l’extraordinaire jeune gymnaste roumaine. Tremere en a parlé plus haut sur cette page :
J'ai trouvé surprenant mais intéressant le parti-pris de l'auteur qui insère des échanges fictifs entre elle-même et Nadia concernant l'écriture de cet ouvrage. Le livre nous interroge surtout sur la façon dont nous avons reçu/perçu ce personnage de très jeune fille aux performances parfaites.
Le kaddish est la prière des morts dans la religion juive. L’écrivain hongrois, rescapé des camps d’Auschwitz et Buchenwald, évoque son refus d’avoir un enfant, ce « thème qui balaie tout le reste : mon existence considérée comme la possibilité de ton être, puis : ton inexistence considérée comme la liquidation radicale et nécessaire de mon existence ». Je ne sais pas si c’est lié à la forme du kaddish ou à l’écriture habituelle de l’auteur, mais la lecture demande une attention particulière car les phrases sont longues et entrecoupées d’incises, de parenthèses ; il y a aussi des formules que l’on retrouve d’une page à l’autre, échos là sûrement voulus par le genre de l’oraison funèbre. C’est un texte dense dans lequel Kertész porte un regard très sombre sur le monde et sur lui-même ; mais j’avoue qu’à la moitié je me suis lassée de cette litanie parfois confuse.
Lu aussi, pour le défi 40 (un livre qui se passe derrière le rideau de fer) ainsi que les 42 (livre dont le thème est le / un sport), 6 (le titre est à la forme négative), 8 (roman dont la trame se déroule sur plusieurs années) et 10 (roman dont l'histoire se déroule sur plusieurs continents) : La petite communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon (2014), biographie romancée de Nadia Comaneci, l’extraordinaire jeune gymnaste roumaine. Tremere en a parlé plus haut sur cette page :
Tremere a écrit:Qu'y a-t-il derrière celle qui dérégla les ordinateurs olympiques, pas conçus pour mettre la note de 10 ? Sans surprise, un entraînement de fer, une diète draconienne, une enfance volée. Mais pour autant, aurait-elle préféré vivre une vie ordinaire, dans cette Roumanie où au fil des années, il est de plus en plus dur de manger à sa faim ? Était-elle plus heureuse instrumentalisée par le régime, portée aux nues quand elle charmait le monde, porte-drapeau du régime qui lui avait permis d'éclore, puis ignorée dès qu'elle ne fut plus une fée, un elfe, bref, dès qu'elle devint une femme et qu'elle cessa de faire rêver ?
J'ai trouvé surprenant mais intéressant le parti-pris de l'auteur qui insère des échanges fictifs entre elle-même et Nadia concernant l'écriture de cet ouvrage. Le livre nous interroge surtout sur la façon dont nous avons reçu/perçu ce personnage de très jeune fille aux performances parfaites.
- adumbrateNiveau 10
37. Un livre qui évoque l'idée de bonheur. L'Art d'être heureux, Schopenhauer
Le livre réunit 50 règles (rassemblées après la mort de l'auteur, qui avait laissé ça à l'état de projet), l'idée principale étant qu'il est illusoire de rechercher le bonheur, il faut se contenter d'échapper, autant que cela est possible, à la souffrance.
J'ai personnellement du mal à lire les philosophes (leurs livres me tombent très souvent des mains), mais celui-ci se lit vite et facilement ; les idées développées, quant à elles, sont fort intéressantes.
17. Un livre d’un auteur iranien. Persepolis, Marjane Satrapi
Je dois avouer que même si les dessins m'avaient toujours suffisamment rebutée pour éviter que je me lance dans ces BD, c'est une lecture qui m'a beaucoup intéressée : on suit le parcours de l'héroïne, de l'enfance à l'âge adulte dans un Iran en pleine mutation (avec un passage à l'étranger). J'ai une idée plus claire, à présent, de ce qu'est au juste la révolution iranienne.
22. Un livre en français dont le titre est écrit dans une autre langue. Miserere, Jean-Christophe Grangé
Livre lu parce que je ne trouvais rien qui m'inspirait pour cet item (je connaissais le film Les Rivières pourpres, que j'avais trouvé très mauvais, mais je n'avais jamais lu cet auteur). C'est un thriller glauque qui coche toutes les cases (les néo-nazis, la torture, la secte, le passage dans un club sado-maso...) avec une intrigue passablement invraisemblable. Le genre de truc facile à lire qui permet de passer le temps à la plage, en bref, mais qu'on oublie très vite.
11. Nature writing. Into the wild, John Krakauer
Je connaissais le film : l'histoire n'était donc guère une nouveauté. La deuxième partie de l'ouvrage m'a davantage intéressée parce qu'elle approfondissait la réflexion sur la démarche de Christopher McCandless, notamment au travers des parallèles effectués par l'auteur avec d'autres "aventuriers" du même type et sa propre expérience. Somme toute, j'ai davantage apprécié que je ne pensais le faire, même si le "nature writing" n'est définitivement pas mon truc (la description des grands espaces et la fascination pour ceux-ci n'éveille que peu d'échos en moi).
Le livre réunit 50 règles (rassemblées après la mort de l'auteur, qui avait laissé ça à l'état de projet), l'idée principale étant qu'il est illusoire de rechercher le bonheur, il faut se contenter d'échapper, autant que cela est possible, à la souffrance.
J'ai personnellement du mal à lire les philosophes (leurs livres me tombent très souvent des mains), mais celui-ci se lit vite et facilement ; les idées développées, quant à elles, sont fort intéressantes.
17. Un livre d’un auteur iranien. Persepolis, Marjane Satrapi
Je dois avouer que même si les dessins m'avaient toujours suffisamment rebutée pour éviter que je me lance dans ces BD, c'est une lecture qui m'a beaucoup intéressée : on suit le parcours de l'héroïne, de l'enfance à l'âge adulte dans un Iran en pleine mutation (avec un passage à l'étranger). J'ai une idée plus claire, à présent, de ce qu'est au juste la révolution iranienne.
22. Un livre en français dont le titre est écrit dans une autre langue. Miserere, Jean-Christophe Grangé
Livre lu parce que je ne trouvais rien qui m'inspirait pour cet item (je connaissais le film Les Rivières pourpres, que j'avais trouvé très mauvais, mais je n'avais jamais lu cet auteur). C'est un thriller glauque qui coche toutes les cases (les néo-nazis, la torture, la secte, le passage dans un club sado-maso...) avec une intrigue passablement invraisemblable. Le genre de truc facile à lire qui permet de passer le temps à la plage, en bref, mais qu'on oublie très vite.
11. Nature writing. Into the wild, John Krakauer
Je connaissais le film : l'histoire n'était donc guère une nouveauté. La deuxième partie de l'ouvrage m'a davantage intéressée parce qu'elle approfondissait la réflexion sur la démarche de Christopher McCandless, notamment au travers des parallèles effectués par l'auteur avec d'autres "aventuriers" du même type et sa propre expérience. Somme toute, j'ai davantage apprécié que je ne pensais le faire, même si le "nature writing" n'est définitivement pas mon truc (la description des grands espaces et la fascination pour ceux-ci n'éveille que peu d'échos en moi).
- PointàlaligneExpert
Bravo Amaliah ! Et peut-être à d'autres ? j'ai des pages en retard...
Je reviens doucement dans le défi avec le n° 28. Femmes fortes: K. Blixen, Lettres d'Afrique. Karen Blixen arpente sa fameuse ferme africaine en tenue de safari, tue des lions, met des mois à guérir après être tombée de sa mule (l'opération qui s'ensuit relève de la boucherie), et écrit à sa mère restée au Danemark. Le recueil contient d'ailleurs une des lettres de cette dernière, qui semble également une "femme forte" !
Je reviens doucement dans le défi avec le n° 28. Femmes fortes: K. Blixen, Lettres d'Afrique. Karen Blixen arpente sa fameuse ferme africaine en tenue de safari, tue des lions, met des mois à guérir après être tombée de sa mule (l'opération qui s'ensuit relève de la boucherie), et écrit à sa mère restée au Danemark. Le recueil contient d'ailleurs une des lettres de cette dernière, qui semble également une "femme forte" !
- liskayaNeoprof expérimenté
J'arrive à la moitié du défi (ça doit être mon record...). Pas fait de compte rendu depuis fort longtemps...
6. Y a pas de héros dans ma famille, Jo WitekRoman jeunesse vraiment très chouette.
8. Rien ne s'oppose à la nuit, Delphine de ViganJ'ai beaucoup aimé. Je pense que beaucoup d'entre vous connaissent déjà. Livre autobiographique, dont le sujet principal est la maladie de la mère bipolaire. Je trouve que c'est mené avec finesse, même si peut-être un peu long par moments...
21. Un cœur faible, DostoïevskiNouvelle qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Je pense que la traduction était particulièrement mauvaise...
27. La Passe-Miroir, les fiancés de l'hiverC'est ici que m'est venue l'envie de découvrir cette série jeunesse. Je ne l'ai que le 1er tome mais j'ai été très vite emporté par l'histoire. Je lirai la suite, c'est sûr...
30. Les Loyautés, Delphine de ViganSe lit très vite, assez efficace. La fin est vraiment frustrante...
31. Fin d'un monde. L'Art de perdre, d'Alice ZeniterUn beau roman. La 1re partie m'a particulièrement parlée.
33. Né d'aucune femme, de Franck BouysseLecture pénible par le sujet abordé, mais là encore c'est un roman efficace... Quel beau titre !
35.Le démon de la mémoire, de Yishaï Sarid Je ne sais quoi en dire. Dur, trop sombre pour moi... j'ai eu l'impression de me perdre avec le narrateur... Mais il y a quelques bonnes pages sur le déroulement d'un voyage scolaire à Auschwitz.
37. La Vie ordinaire, Adèle van Reeth Ce n'est pas une lecture indispensable. Je suis assez déçue. Le sujet m’intéressait vraiment, mais j'ai finalement trouvé le livre assez brouillon. Peut-être cela tient-il au fait que je suis habituée aux romans et qu'on est là plus proche de l'essai...
41. . Dans les geôles de Sibérie, de Yoan Barbereau Très bon moment de lecture.
42.Autoportrait de l'auteur en coureur de fond, de Murakami Lu pendant que je me remettais à la course à pied - à des années lumière du marathon hein !! J'ai beaucoup aimé.
44. Deux sœurs, de David Foenkinos Mon souvenir s'est déjà estompé...
45. . Frère d'âme, de Diop Je n'ai pas aimé l'écriture.
48. Blankets, de Craig Thompson J'ai adoré ! Chaudement recommandé !
6. Y a pas de héros dans ma famille, Jo WitekRoman jeunesse vraiment très chouette.
8. Rien ne s'oppose à la nuit, Delphine de ViganJ'ai beaucoup aimé. Je pense que beaucoup d'entre vous connaissent déjà. Livre autobiographique, dont le sujet principal est la maladie de la mère bipolaire. Je trouve que c'est mené avec finesse, même si peut-être un peu long par moments...
21. Un cœur faible, DostoïevskiNouvelle qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Je pense que la traduction était particulièrement mauvaise...
27. La Passe-Miroir, les fiancés de l'hiverC'est ici que m'est venue l'envie de découvrir cette série jeunesse. Je ne l'ai que le 1er tome mais j'ai été très vite emporté par l'histoire. Je lirai la suite, c'est sûr...
30. Les Loyautés, Delphine de ViganSe lit très vite, assez efficace. La fin est vraiment frustrante...
31. Fin d'un monde. L'Art de perdre, d'Alice ZeniterUn beau roman. La 1re partie m'a particulièrement parlée.
33. Né d'aucune femme, de Franck BouysseLecture pénible par le sujet abordé, mais là encore c'est un roman efficace... Quel beau titre !
35.Le démon de la mémoire, de Yishaï Sarid Je ne sais quoi en dire. Dur, trop sombre pour moi... j'ai eu l'impression de me perdre avec le narrateur... Mais il y a quelques bonnes pages sur le déroulement d'un voyage scolaire à Auschwitz.
37. La Vie ordinaire, Adèle van Reeth Ce n'est pas une lecture indispensable. Je suis assez déçue. Le sujet m’intéressait vraiment, mais j'ai finalement trouvé le livre assez brouillon. Peut-être cela tient-il au fait que je suis habituée aux romans et qu'on est là plus proche de l'essai...
41. . Dans les geôles de Sibérie, de Yoan Barbereau Très bon moment de lecture.
42.Autoportrait de l'auteur en coureur de fond, de Murakami Lu pendant que je me remettais à la course à pied - à des années lumière du marathon hein !! J'ai beaucoup aimé.
44. Deux sœurs, de David Foenkinos Mon souvenir s'est déjà estompé...
45. . Frère d'âme, de Diop Je n'ai pas aimé l'écriture.
48. Blankets, de Craig Thompson J'ai adoré ! Chaudement recommandé !
- RyuzakiNiveau 9
Défi 2, Un livre d'entretiens : Violence et Islam, Adonis et Houria Abdelouahed
On l'aura compris, le regard porté sur l'Islam est très sévère et sans complaisance. C'est un livre extrêmement intéressant et enrichissant sur un sujet sensible et complexe, et qui peut être amené à tous nous toucher de près ou de loin.
Subjectivement, je suis d'accord avec les idées exposées ici. Objectivement, il s'agit d'un certain point de vue sur l'Islam, qui ne représente pas l'unique vérité possible et qui mériterait sans doute d'être confronté à d'autres interprétations. Quoi qu'il en soit, le livre vaut la peine d'être lu, que vous soyez ou non d'accord avec ce qui y est dit.
Mon seul regret est que certaines affirmations, comme "La femme préislamique était libre, certainement plus libre que la femme en islam" ne soient pas plus développées, mais j'imagine que le genre du livre ne le permettait pas.
Verdict : à lire absolument
Un poète arabe et une psychanalyste parlent de la violence de et dans l'Islam, aussi bien celle contenue dans le Coran que celle qui a été exercée au fil des siècles dans les sociétés musulmanes. Ils abordent l'échec des printemps arabes, la montée des fondamentalismes, la place de la femme, la possibilité d'une poésie et d'une philosophie musulmane, parlent de psychanalyse, de linguistique etc.
A. Historiquement, scientifiquement et humainement parlant, la vérité ne peut être une. Elle est plurielle et complexe. Et si l'on s'accorde pour dire que Dieu est Un dans un ciel un, les croyants sont multiples et différents dans l'exercice de leurs croyances. Chacun a sa propre vérité. C'est dans la pluralité des religions, des cultures et des idées que demeurent le sens de l'humain et le sens de l'univers. Enfermer les cultures et les religions dans une seule religion et une seule culture sous prétexte de leur achèvement est un enfermement qui agresse l'humain et la vérité.
H. Le châtiment atteint quiconque appelle à s'affranchir du côté totalitaire de la religion. Au nom du Coran, on n'accepte pas le dialogue avec l'autre différent.
A. On oublie que Dieu a dialogué lui-même avec Satan. Mais aujourd'hui, le dialogue est refusé. Or, refuser de discuter est une sorte d'enfermement, un enfermement qui constitue une véritable violence. L'individu doit rester à l'intérieur du cercle dessiné par les préceptes. Celui qui a une autre croyance se trouve menacé ici-bas et dans l'au-delà.
On l'aura compris, le regard porté sur l'Islam est très sévère et sans complaisance. C'est un livre extrêmement intéressant et enrichissant sur un sujet sensible et complexe, et qui peut être amené à tous nous toucher de près ou de loin.
Subjectivement, je suis d'accord avec les idées exposées ici. Objectivement, il s'agit d'un certain point de vue sur l'Islam, qui ne représente pas l'unique vérité possible et qui mériterait sans doute d'être confronté à d'autres interprétations. Quoi qu'il en soit, le livre vaut la peine d'être lu, que vous soyez ou non d'accord avec ce qui y est dit.
Mon seul regret est que certaines affirmations, comme "La femme préislamique était libre, certainement plus libre que la femme en islam" ne soient pas plus développées, mais j'imagine que le genre du livre ne le permettait pas.
Verdict : à lire absolument
- DorineHabitué du forum
Alors moi, j'ai bien aimé Deux soeurs. Il n'y a que les notes de bas de pages que j'ai trouvées sans intérêt. C'était censé être original mais je n'ai pas du tout été sensible à ce procédé. Je sais que Foenkinos ne fait pas l'unanimité...liskaya a écrit:
44. Deux sœurs, de David Foenkinos Mon souvenir s'est déjà estompé...
45. . Frère d'âme, de Diop Je n'ai pas aimé l'écriture.
Concernant Frère d'âme, l'écriture est particulière mais c'est surtout la fin que je n'ai pas aimée.
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