- SeiGrand Maître
Nicole, j'aimerais beaucoup te prêter le livre de Francis Imbert ! Est-ce que cela te conviendrait ? Est-ce que ton pseudo donne un indice sur ton lieu de vie ? Qui sait... nous n'habitons peut-être pas très loin l'une de l'autre...?
Tremere, c'est super de lire un avis différent ! C'est réjouissant et tu n'as pas à te sentir bête, au contraire.
J'ai commandé à la librairie Croire aux fauves, et le mystère reste entier : vais-je aimer ? détester ? m'ennuyer ? rester perplexe ?
Bon, moi, j'assume ma part mystique (je suis fan de Terrence Malick, voyez-vous ), mais rien n'est joué.
Tremere, c'est super de lire un avis différent ! C'est réjouissant et tu n'as pas à te sentir bête, au contraire.
J'ai commandé à la librairie Croire aux fauves, et le mystère reste entier : vais-je aimer ? détester ? m'ennuyer ? rester perplexe ?
Bon, moi, j'assume ma part mystique (je suis fan de Terrence Malick, voyez-vous ), mais rien n'est joué.
- gregforeverGrand sage
Adren a écrit:Tremere, j'avais aussi beaucoup aimé La maison du sommeil, lu il y a bien des années et Le mystère Sherlock pendant le confinement. Série Z du même auteur est tout aussi drôle.
Je n'ai pas du tout aimé La Maison du sommeil; en revanche très bon souvenir du Mystère Sherlock qui m'avait fait beaucoup rire!
- celitianSage
Merci aux néos qui avaient parlé du livre Le Garçon de Marcus Malte, une lecture captivante.
- lulucastagnetteEmpereur
celitian a écrit:Merci aux néos qui avaient parlé du livre Le Garçon de Marcus Malte, une lecture captivante.
Je l'ai commencé hier soir !
- AmaliahEmpereur
Eloah a écrit:Vos retours donnent envie, merci !
Pour le défi 17 un livre d'un auteur iranien j'ai lu Désorientale de Négar Djavadi pour lequel j'ai eu un grand grand coup de cœur ! C'est l'histoire d'une jeune femme, Kimiâ, iranienne exilée politique en France, qui patiente dans la salle d'attente d'un centre de PMA d'un hôpital parisien. Elle profite de cette attente pour réfléchir à qui elle est, d’où elle vient, ce qui passe par le récit de l'histoire de sa famille sur trois générations, une famille iranienne à la fois traditionnelle et tournée vers l'émancipation. Son père notamment est un opposant au pouvoir corrompu, très actif dans la révolution qui verra la chute du Shah. Le roman retrace donc de manière un peu labyrinthique l'histoire de cette famille mais c’est aussi la quête de Kimiâ pour comprendre qui elle est et assumer sa singularité malgré la famille, les traditions, l'exil, l'incompréhension des siens. C'est passionnant, dépaysant, souvent drôle, émouvant ... J'ai adoré !! merci à ce défi car sans lui je ne serais sans doute jamais tombée sur ce livre ! Ce roman peut aussi convenir pour le défi "la petite histoire dans la grande Histoire" ou "un récit dont les héroïnes sont sœurs".
Super, je ne savais pas quoi lire sur ma Kindle après avoir fini La Tache de Philip Roth hors défi mais lu après Pastorale américaine (item du bonheur)! Ce sera ma prochaine lecture. Et je ne savais pas quoi lire pour le défi des deux sœurs. Je suis bien contente de t'avoir lue!
J'ai relu Hernani pour l’œuvre représentative du Romantisme et je me suis rendu compte que je n'avais pas de souvenir précis de toute la trame politique alors que c'est une oeuvre que j'ai lue plusieurs fois. Ça m'a redonné envie de relire Ruy Blas.
- cocktailFidèle du forum
Avec le confinement (et donc les enfants à la maison H24, 7/7...) je n'ai pratiquement rien lu ces dernières semaines : juste quelques nouvelles de Kenneth Cook pour l'item 46 (un livre dont l'action se situe en Australie), et une bonne partie des histoires des culottées de Pénélope Bagieu pour l'item 28 (femmes fortes) ! J'ajouterai ces lectures à ma liste après les avoir terminées.
Reste qu'hier j'ai profité d'un A/R contrait à Paris pour lire un livre de bout en bout : Mon désir le plus ardent de Pete Fromm.
La quatrième de couverture :
Je n'ai pas toujours aimé le style mais j'ai été emportée par les personnages, leur histoire, leur courage et la puissance de leur amour. Ok, ça fait nian-nian lu comme ça, mais franchement, le roman ne l'est pas.
Je l'ai classé dans la catégorie 13 (un livre qui évoque la chance ou la malchance) car "la veine" des héros est un leitmotiv. Mais il peut rentrer dans d'autres catégories, à commencer par la 48 (un roman d'amour), évidemment ! (+ 8, 11, 28 à minima).
Reste qu'hier j'ai profité d'un A/R contrait à Paris pour lire un livre de bout en bout : Mon désir le plus ardent de Pete Fromm.
La quatrième de couverture :
- Spoiler:
- Maddy s’était juré de ne jamais sortir avec un garçon du même âge qu’elle, encore moins avec un guide de rivière. Et puis elle rencontre Dalt, et plus rien ne compte. À vingt ans, Maddy et Dalt s’embarquent dans une histoire d’amour absolue et explosive. Mariés sur les berges de la Buffalo Fork, dans le Wyoming, ils vivent leur passion à cent à l’heure et partent créer leur entreprise de rafting dans l’Oregon. Très vite, ils décident de fonder une famille. Mais l’enfant qu’ils désirent de tout leur coeur tarde à venir. Un jour, alors que Dalt est en expédition en Mongolie, Maddy apprend une nouvelle qui bouleverse son existence.
Je n'ai pas toujours aimé le style mais j'ai été emportée par les personnages, leur histoire, leur courage et la puissance de leur amour. Ok, ça fait nian-nian lu comme ça, mais franchement, le roman ne l'est pas.
Je l'ai classé dans la catégorie 13 (un livre qui évoque la chance ou la malchance) car "la veine" des héros est un leitmotiv. Mais il peut rentrer dans d'autres catégories, à commencer par la 48 (un roman d'amour), évidemment ! (+ 8, 11, 28 à minima).
- EloahExpert spécialisé
Amaliah a écrit:Eloah a écrit:Vos retours donnent envie, merci !
Pour le défi 17 un livre d'un auteur iranien j'ai lu Désorientale de Négar Djavadi pour lequel j'ai eu un grand grand coup de cœur ! C'est l'histoire d'une jeune femme, Kimiâ, iranienne exilée politique en France, qui patiente dans la salle d'attente d'un centre de PMA d'un hôpital parisien. Elle profite de cette attente pour réfléchir à qui elle est, d’où elle vient, ce qui passe par le récit de l'histoire de sa famille sur trois générations, une famille iranienne à la fois traditionnelle et tournée vers l'émancipation. Son père notamment est un opposant au pouvoir corrompu, très actif dans la révolution qui verra la chute du Shah. Le roman retrace donc de manière un peu labyrinthique l'histoire de cette famille mais c’est aussi la quête de Kimiâ pour comprendre qui elle est et assumer sa singularité malgré la famille, les traditions, l'exil, l'incompréhension des siens. C'est passionnant, dépaysant, souvent drôle, émouvant ... J'ai adoré !! merci à ce défi car sans lui je ne serais sans doute jamais tombée sur ce livre ! Ce roman peut aussi convenir pour le défi "la petite histoire dans la grande Histoire" ou "un récit dont les héroïnes sont sœurs".
Super, je ne savais pas quoi lire sur ma Kindle après avoir fini La Tache de Philip Roth hors défi mais lu après Pastorale américaine (item du bonheur)! Ce sera ma prochaine lecture. Et je ne savais pas quoi lire pour le défi des deux sœurs. Je suis bien contente de t'avoir lue!
J'ai hâte de lire ton avis !
Moi aussi j'ai choisi Hugo pour l'oeuvre romantique, mais ce sera peut-être L'Homme qui rit car je ne l'ai encore jamais lu.
- cocktailFidèle du forum
*ombre*, je te pique l'idée du roman. Ce que tu en dis me fait très envie.
- lulucastagnetteEmpereur
Eloah a écrit:
Moi aussi j'ai choisi Hugo pour l'oeuvre romantique, mais ce sera peut-être L'Homme qui rit car je ne l'ai encore jamais lu.
Quel roman !
- *Ombre*Grand sage
Moi non plus, je ne l'ai jamais lu. Il faudra que je le fasse un jour : ça a l'air bien.
- JennyMédiateur
celitian a écrit:Merci aux néos qui avaient parlé du livre Le Garçon de Marcus Malte, une lecture captivante.
lulucastagnette a écrit:celitian a écrit:Merci aux néos qui avaient parlé du livre Le Garçon de Marcus Malte, une lecture captivante.
Je l'ai commencé hier soir !
Bonne lecture !
Tremere : Désolée qu'il ne t'ait pas plu. Il ne faut pas se sentir bête, je comprends ton avis, le livre est très mystique et forcément éloigné de nos conceptions d'Occidentaux. Je me suis laissée porter par le récit, le terme de "rencontre" ne m'a dérangée que sur les premières pages. Ensuite, je suis rentrée dans l'histoire... Mais je comprends que ça puisse laisser perplexe.
Sei, je pense que ça te dérangera moins. Tu me diras.
Ombre : Zora Pirzad vit toujours en Iran, elle ne parle donc pas de la situation du pays. (Et c'est pour ça qu'elle ne peut pas être traduite en hébreu par exemple). Effectivement, ses livres pourraient se dérouler ailleurs.
- AmaliahEmpereur
Eloah, j'ai lu 70 pages de Désorientale hier soir et j'ai adoré le début, l'histoire, l'écriture, tout. Merci pour le compte-rendu!
Je suis vraiment contente du défi de cette année qui me fait découvrir des romans marquants et captivants, loin des pensums que certains défis ont pu nous imposer d'autres années.
Je suis vraiment contente du défi de cette année qui me fait découvrir des romans marquants et captivants, loin des pensums que certains défis ont pu nous imposer d'autres années.
- AsarteLilithEsprit sacré
Je me débats depuis un bon mois avec Poe. Si j'aime ses titres les plus connus, je suis beaucoup moins fan du reste. J'aurais au moins eu le plaisir de découvrir et d'essayer ! Je préfère Gautier dans le registre fantastique. Je préfère éviter de commencer un autre livre en même temps, sinon, je n'en finirai jamais (pourtant, ma médiathèque va faire un "drive" pour retirer les réservations).
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- PointàlaligneExpert
Lecture du week end pour le roman qui se passe derrière le rideau de fer : Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre, de Ruta Sepetys. J'avais vaguement connaissance des populations de l'ex-URSS déportées en Sibérie ; ce roman les évoque de façon presque insoutenable et bien qu'édité dans une collection pour "jeunes" n'est pas à mettre entre toutes les mains. Les descriptions du froid polaire, de la faim, du scorbut, du typhus, hantent encore après la lecture. La famille dont l'histoire est racontée est Lithuanienne, mais des témoignages et récits de différents peuples commencent à être édités.
- *Ombre*Grand sage
Lu pour l'item femmes du Maghreb La Science des femmes et de l'amour, de Nora Aceval.
Ainsi débute le récit, initiation amoureuse d'un jeune prince construite sur le modèle des Mille et une Nuits, série de contes enchâssés qui célèbrent l'intelligence, parfois maligne, parfois salvatrice, des femmes et la puissance de leur amour. Le ton se fait tour à tour comique, grave, absurde, merveilleux, et c'est finalement un bel hommage au pouvoir des femmes, une invitation à leur donner la place qui leur est due.
Très plaisant à lire.
Autrefois, il y a bien longtemps de cela, vivait un jeune prince, fils unique d'un grand sultan. Pourvu d'innombrables talents, il reçut son enseignement de maîtres éminents venus des quatre coins du monde. Les mathématiques, la philosophie, la rhétorique, tout comme la médecine et l'astrologie, lui étaient d'un accès des plus aisés. Il maîtrisait aussi, et à la perfection, le maniement des armes, l'équitation et l'art de la chasse. Quand s'approcha le temps de la succession, son père lui dit :
- Mon fils, te voilà savant à présent, mais avant qu tu ne puisses gouverner notre royaume, il te reste une dernière science à laquelle t'initier.
- Majesté ! laquelle ? Il me faut vite trouver un maître pour me l'enseigner, rétorqua le prince enthousiasmé déjà à l'idée de découvrir une nouvelle discipline.
- Hélas ! pour cette science, les maîtres ne te seront d'aucune utilité. Je te parle de la science des femmes ! Voyage, rencontre les femmes et laisse le hasard te conduire. Seule l'expérience pourra te servir.
Ainsi débute le récit, initiation amoureuse d'un jeune prince construite sur le modèle des Mille et une Nuits, série de contes enchâssés qui célèbrent l'intelligence, parfois maligne, parfois salvatrice, des femmes et la puissance de leur amour. Le ton se fait tour à tour comique, grave, absurde, merveilleux, et c'est finalement un bel hommage au pouvoir des femmes, une invitation à leur donner la place qui leur est due.
Très plaisant à lire.
- JennyMédiateur
Pour le défi 14, un livre coréen : Kim Un-Su, Sang chaud
Sang chaud est un polar qui se déroule dans le port coréen de Busam. Le quartier de Guam est dominé par le vieux Père Sohn, qui gère ce quartier dominé par les voyous et les commerces illégaux et qui a la tête de l'hôtel Mallijang. Le tout appartient à quelques vieillards, qui se réunissent tous les matins à l'hôtel autour d'un bouillon de boeuf. Huisu, 40 ans et en pleine crise existentielle, est son bras droit. A 40 ans, il n'est pas marié et toujours amoureux de son amour de jeunesse, patronne d'un bar à hôtesse et ancienne prostituée, il vit à l'hôtel et se dit que l'hôtel Mallijang ne tardera pas à être légué au neveu un peu limité de Père Sohn. Il s'occupe des petits trafics du patriarche, qui a fait toute sa carrière dans l'illégalité et sans être emprisonné. Son secret est d'éviter les trafics trop dangereux. Evidemment, la contrebande de piment est beaucoup moins risqué que le trafic de drogue. Mais une nouvelle génération recherche de gros profits et a le goût du risque dont le fils adoptif de Huisu, Amy, qui sort de prison et qui prend tous les risques. Sang chaud est ainsi une histoire de succession dans la mafia coréenne mais aussi l'itinéraire d'un mafieux désabusé, qui cherche une certaine stabilité.
Sang chaud est un polar qui se déroule dans le port coréen de Busam. Le quartier de Guam est dominé par le vieux Père Sohn, qui gère ce quartier dominé par les voyous et les commerces illégaux et qui a la tête de l'hôtel Mallijang. Le tout appartient à quelques vieillards, qui se réunissent tous les matins à l'hôtel autour d'un bouillon de boeuf. Huisu, 40 ans et en pleine crise existentielle, est son bras droit. A 40 ans, il n'est pas marié et toujours amoureux de son amour de jeunesse, patronne d'un bar à hôtesse et ancienne prostituée, il vit à l'hôtel et se dit que l'hôtel Mallijang ne tardera pas à être légué au neveu un peu limité de Père Sohn. Il s'occupe des petits trafics du patriarche, qui a fait toute sa carrière dans l'illégalité et sans être emprisonné. Son secret est d'éviter les trafics trop dangereux. Evidemment, la contrebande de piment est beaucoup moins risqué que le trafic de drogue. Mais une nouvelle génération recherche de gros profits et a le goût du risque dont le fils adoptif de Huisu, Amy, qui sort de prison et qui prend tous les risques. Sang chaud est ainsi une histoire de succession dans la mafia coréenne mais aussi l'itinéraire d'un mafieux désabusé, qui cherche une certaine stabilité.
- EloahExpert spécialisé
Amaliah a écrit:Eloah, j'ai lu 70 pages de Désorientale hier soir et j'ai adoré le début, l'histoire, l'écriture, tout. Merci pour le compte-rendu!
Je suis vraiment contente du défi de cette année qui me fait découvrir des romans marquants et captivants, loin des pensums que certains défis ont pu nous imposer d'autres années.
Cela me fait très plaisir de lire cela car j'ai lu pas mal de critiques qui reprochent au roman d'être trop complexe, de perdre le lecteur dans les digressions. C'est vrai que c’est labyrinthique mais servi par un style très fluide et agréable. Pour moi aussi c'est une belle découverte que je dois à ce défi !
Lulu tu me donnes encore plus envie de lire L'Homme qui rit !
Pour le défi 30 Silence, j'ai lu L'Enterrement de François Bon : c'est un court roman dans lequel un narrateur dont on ne sait rien raconte l'enterrement d'un ami, Alain, dont la famille passe sous silence la cause de la mort. Le style est particulier, le récit avance par touches descriptives convoquant tous les sens, s'accrochant aux détails et aux impressions. J'ai aimé en particulier la réflexion sur les petits rituels parfois dépourvus de sens réels mais auxquels les gens s’accrochent en pareille circonstance.
- AmaliahEmpereur
Ce sont justement ces digressions, ces retours en arrière qui font le charme de la narration, je trouve. Mais ça n'a rien de complexe, l'écriture est tout à fait comme tu le dis, fluide et bien agréable. Je savoure pour ma part.
- RyuzakiNiveau 9
Défi 29, Pardonner (ou pas) : La lettre écarlate, Nathaniel Hawthorne
Dans une communauté puritaine des Etats-Unis se noue un drame entre trois personnages : la femme adultère, Hester Prynne, condamnée à porter un A rouge brodé sur sa robe et mise au ban de la bonne société ; l'amant, le pasteur mystique Arthur Dimmesdale, tourmenté par sa culpabilité ; et le mari, le sombre Roger Chillingworth, qui jure de se venger du pasteur et prend plaisir à le tourmenter, refusant obstinément de pardonner.
Ça faisait longtemps que je comptais lire ce classique de la littérature américaine. Le style (en VF) est très recherché, presque affecté, surtout dans les dialogues, avec des phrases comme : "Cette femme a attiré la honte sur nous toutes, et bien mériterait la mort." ou "Voici bien la plus âpre parole". C'est un peu déconcertant au début mais on s'y fait.
Le livre parle d'amour, de justice, de faute et de pardon, il nous amène à réfléchir sur ces sujets sans les simplifier. Il fait naître de l'empathie pour des personnages complexes et ambigus, dont on connaît les sentiments. Même s'il a aussi ses propres biais, l'auteur porte un regard critique sur une justice qui ne comprend pas les cœurs des coupables.
Verdict : A comme À lire
Hawthorne a écrit:Que les hommes tremblent de conquérir la main d'une femme sans conquérir du même coup son amour ! Ou ils risquent, si une étincelle plus puissante sait enflammer le coeur qu'ils ont laissé froid, de se voir reprocher, tel le vieux Roger Chillingworth, jusqu'au calme contentement, à la statue de marbre du bonheur qu'ils auront fait prendre à la femme pour la réalité vivante.
Dans une communauté puritaine des Etats-Unis se noue un drame entre trois personnages : la femme adultère, Hester Prynne, condamnée à porter un A rouge brodé sur sa robe et mise au ban de la bonne société ; l'amant, le pasteur mystique Arthur Dimmesdale, tourmenté par sa culpabilité ; et le mari, le sombre Roger Chillingworth, qui jure de se venger du pasteur et prend plaisir à le tourmenter, refusant obstinément de pardonner.
Ça faisait longtemps que je comptais lire ce classique de la littérature américaine. Le style (en VF) est très recherché, presque affecté, surtout dans les dialogues, avec des phrases comme : "Cette femme a attiré la honte sur nous toutes, et bien mériterait la mort." ou "Voici bien la plus âpre parole". C'est un peu déconcertant au début mais on s'y fait.
Le livre parle d'amour, de justice, de faute et de pardon, il nous amène à réfléchir sur ces sujets sans les simplifier. Il fait naître de l'empathie pour des personnages complexes et ambigus, dont on connaît les sentiments. Même s'il a aussi ses propres biais, l'auteur porte un regard critique sur une justice qui ne comprend pas les cœurs des coupables.
Verdict : A comme À lire
- celitianSage
Encore une très belle lecture, Les Années d'Annie Ernaux.
J'ai trouvé ce livre bouleversant, d'autant plus que mes parents sont de la même génération qu'Annie Ernaux, la dernière phrase de ce magnifique livre :
Au travers de photos et de souvenirs laissés par les événements, les mots et les choses, Annie Ernaux donne à ressentir le passage des années, de l'après-guerre à aujourd'hui. En même temps, elle inscrit l'existence dans une forme nouvelle d'autobiographie, impersonnelle et collective.
J'ai trouvé ce livre bouleversant, d'autant plus que mes parents sont de la même génération qu'Annie Ernaux, la dernière phrase de ce magnifique livre :
«Sauver quelque chose du temps où l'on ne sera plus jamais.»
- TremereNiveau 9
Jenny a écrit:
Tremere : Désolée qu'il ne t'ait pas plu. Il ne faut pas se sentir bête, je comprends ton avis, le livre est très mystique et forcément éloigné de nos conceptions d'Occidentaux. Je me suis laissée porter par le récit, le terme de "rencontre" ne m'a dérangée que sur les premières pages. Ensuite, je suis rentrée dans l'histoire... Mais je comprends que ça puisse laisser perplexe.
Ne t'inquiète pas, je ne l'ai pas lu suite à ton message, c'est un livre qu'on m'avait prêté et que je devais rendre, de toute façon.
Pour le défi 14 : un livre coréen j'ai lu Ma Vie palpitante de Ae-ran Kim.
Atteint d'une maladie dégénérative, Areum a 16 ans mais le corps d'un vieillard. Il paraît bien plus vieux que ses parents qui n'ont que 32 ans. Condamné à la solitude, ne pouvant envisager aucun avenir, il décide d'offrir à ses parents un cadeau : un roman qui racontera leur histoire. Aussi, il s'intéresse à leur enfance, aux circonstances de leur rencontre et à leurs premiers pas de parents.
Contrairement à ce à quoi on peut s'attendre en découvrant le thème du roman, rien de tire-larmes dans cette histoire. L'écriture est plutôt mesurée, elle épouse le regard un peu enfantin du protagoniste, un personnage attachant par son courage, son intelligence, son empathie et son humour. De beaux passages sur la beauté de la nature : le vent, la neige. Mais je n'ai pas été vraiment touchée. Je crois que, malgré une poésie certaine, l'écriture était un peu "froide" pour moi. Et je n'ai pas appris grand chose sur la Corée
Je suis en train de lire Le Voile de Téhéran pour le roman iranien et, là, par contre, j'ai un coup de cœur. On suit la vie d'une jeune fille qui arrive de sa campagne avec ses parents plutôt traditionalistes dans une capitale où souffle un vent de liberté. Ça se passe dans les années qui précède la révolution iranienne. Je reviens en dire plus très bientôt.
- lulucastagnetteEmpereur
Ryuzaki a écrit:Défi 29, Pardonner (ou pas) : La lettre écarlate, Nathaniel HawthorneHawthorne a écrit:Que les hommes tremblent de conquérir la main d'une femme sans conquérir du même coup son amour ! Ou ils risquent, si une étincelle plus puissante sait enflammer le coeur qu'ils ont laissé froid, de se voir reprocher, tel le vieux Roger Chillingworth, jusqu'au calme contentement, à la statue de marbre du bonheur qu'ils auront fait prendre à la femme pour la réalité vivante.
Dans une communauté puritaine des Etats-Unis se noue un drame entre trois personnages : la femme adultère, Hester Prynne, condamnée à porter un A rouge brodé sur sa robe et mise au ban de la bonne société ; l'amant, le pasteur mystique Arthur Dimmesdale, tourmenté par sa culpabilité ; et le mari, le sombre Roger Chillingworth, qui jure de se venger du pasteur et prend plaisir à le tourmenter, refusant obstinément de pardonner.
Ça faisait longtemps que je comptais lire ce classique de la littérature américaine. Le style (en VF) est très recherché, presque affecté, surtout dans les dialogues, avec des phrases comme : "Cette femme a attiré la honte sur nous toutes, et bien mériterait la mort." ou "Voici bien la plus âpre parole". C'est un peu déconcertant au début mais on s'y fait.
Le livre parle d'amour, de justice, de faute et de pardon, il nous amène à réfléchir sur ces sujets sans les simplifier. Il fait naître de l'empathie pour des personnages complexes et ambigus, dont on connaît les sentiments. Même s'il a aussi ses propres biais, l'auteur porte un regard critique sur une justice qui ne comprend pas les cœurs des coupables.
Verdict : A comme À lire
Ah oui, j'avais adoré ce roman !
- RyuzakiNiveau 9
Défi 6, Un livre dont le titre est à la forme négative : Allah n'est pas obligé, Ahmadou Kourouma
L'histoire de Birahima, un enfant parti à la recherche de sa tante et qui devient enfant-soldat, passant d'un camp à un autre au gré de son errance au Libéria et en Sierra Leone.
Bon. J'avais entendu du bien de ce livre, et j'étais curieux de le découvrir. En le lisant, j'étais sceptique. À la fin je peux le dire : j'ai pas aimé.
J'ai pas accroché au style, lassant et répétitif, avec cette façon de définir sans arrêt les mots employés.
Malgré la violence de ce qui est raconté, je n'ai pas ressenti d'émotion, sans doute à cause du ton désinvolte du narrateur. Je comprends l'idée de ne pas vouloir être larmoyant, mais à force de vouloir éviter le pathos, on en vient à tomber dans l'excès inverse.
J'ai trouvé les passages informatifs mal reliés à la narration, le narrateur nous balance assez artificiellement une tonne d'infos sur la situation politique et les causes des guerres. Il est supposé être un enfant, mais il a parfois les connaissances et les réflexions d'un adulte.
D'autres peuvent accrocher à ce style, et tant mieux s'il y en a qui aiment, mais pour moi ce fut une expérience ratée.
Verdict : Vous n'êtes pas obligés de le lire
Kourouma a écrit:Je décide le titre définitif et complet de mon blablabla est Allah n'est pas obligé d'être juste dans toutes ses choses ici-bas. Voilà. Je commence à raconter mes salades.
L'histoire de Birahima, un enfant parti à la recherche de sa tante et qui devient enfant-soldat, passant d'un camp à un autre au gré de son errance au Libéria et en Sierra Leone.
Bon. J'avais entendu du bien de ce livre, et j'étais curieux de le découvrir. En le lisant, j'étais sceptique. À la fin je peux le dire : j'ai pas aimé.
J'ai pas accroché au style, lassant et répétitif, avec cette façon de définir sans arrêt les mots employés.
Malgré la violence de ce qui est raconté, je n'ai pas ressenti d'émotion, sans doute à cause du ton désinvolte du narrateur. Je comprends l'idée de ne pas vouloir être larmoyant, mais à force de vouloir éviter le pathos, on en vient à tomber dans l'excès inverse.
J'ai trouvé les passages informatifs mal reliés à la narration, le narrateur nous balance assez artificiellement une tonne d'infos sur la situation politique et les causes des guerres. Il est supposé être un enfant, mais il a parfois les connaissances et les réflexions d'un adulte.
D'autres peuvent accrocher à ce style, et tant mieux s'il y en a qui aiment, mais pour moi ce fut une expérience ratée.
Verdict : Vous n'êtes pas obligés de le lire
- meevadeborahNiveau 8
Pour le défi 26. Un livre qui fait rire ou sourire, je propose Je ne suis pas seul à être seul de Jean-Louis Fournier.
Il convient aussi pour le défi 6. Un livre dont le titre est à la forme négative, ou le défi 37. Un livre qui évoque l'idée de bonheur.
(*) "Critiques" Babelio -> je n'ai aucune prétention à écrire de vrais critiques, j'aurais préféré qu'ils choisissent le terme "avis"...
Il convient aussi pour le défi 6. Un livre dont le titre est à la forme négative, ou le défi 37. Un livre qui évoque l'idée de bonheur.
Avec un gros décalage dans mes critiques(*), je sèche un peu, je cherche et après quelques hésitations je pose quelques mots, quelques phrases et même quelques paragraphes sur ce livre. Puis, voulant vérifier le nom d’un personnage, je vais chercher le livre dans ma bibliothèque, je l’ouvre et parcourt deux lignes, pour m’apercevoir que ce n’est ce livre auquel je pensais.
Je ne crois pas que ce soit particulièrement bon signe. Je ne sais pas s’il s’agit du livre, ou de mon état… passons.
Donc. Maintenant je le remets ce livre, dans ma tête. Oui, mais que puis-je écrire dessus ? Blanc, triturage d’esprit et hésitations...
Dire que ce sont de courts chapitres, voire de longs paragraphes qui nous donnent à lire les réflexions du narrateur-auteur. Réflexions autour de sa solitude, pour ceux qui ne sont pas assez subtils pour faire le rapprochement avec le titre.
La plume est mélancolique, doucement dérangeante parfois, puis elle s’allège, rentre dans le rang.
Le paradoxe du titre invite à un cynisme doux et léger, quelques notes plus souriantes aussi.
Il a manqué une profondeur, un but à ce livre pour qu’il me marque suffisamment.
Sans grande conviction donc.
Au suivant…
(*) "Critiques" Babelio -> je n'ai aucune prétention à écrire de vrais critiques, j'aurais préféré qu'ils choisissent le terme "avis"...
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 21 "un livre dont l'auteur a été ou est emprisonné", que pensez-vous d'un livre dont l'auteur chinois a passé 6 ans dans un camp de rééducation pendant la révolution culturelle ?
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