- VinZTDoyen
VanGogh59 a écrit:J'ai fait quasiment la même réflexion à mon CDEDanska a écrit:
A titre d'exemple, et même si le débat a déjà eu lieu je ne sais combien de fois : mon conjoint, dans le privé, a économisé exactement les mêmes frais que nous (déplacement, essence, repas au resto d'entreprise) pendant la période du confinement. Ca n'a pas empêché son entreprise de lui fournir tout le matériel dont il a besoin pour travailler, et même plus que ça (il a deux écrans parce que c'est plus simple pour lui, mais techniquement ce n'est pas "indispensable" pour travailler). Et lui comme sa direction auraient trouvé profondément anormal que ce soit à lui de fournir un ordi perso, ce n'est même pas un objet de discussion dans sa boîte.
Réponse de mon CDE "oui mais nous ne sommes pas une entreprise" No comment...
Réponse d'autant plus stupide que, à ma connaissance, les bureaux de l'administration ne sont pas équipés en matériel personnel.
- PrezboGrand Maître
Moonchild a écrit:Fesseur Pro a écrit:Je ne vois pas pourquoi les médias ne se lâcheraient pas sur les enseignants vu le peu de réaction qui s'ensuit de notre part et de ceux qui sont censés nous représenter.
On n'a que ce qu'on mérite.
Et ce n'est pas fini...
Mais, concrètement, quelle devrait être notre réaction ? Un bon vieux mouvement de grève massif ne ferait que conforter les critiques.
Quant à ceux qui sont censés nous représenter, je trouve que Jean Rémi Girard monte quand même au front et fait plutôt bien le boulot ; mais on ne peut pas dire que le format médiatique soit très favorable et il se retrouve souvent jeté en pâture à des chroniqueurs déchaînés qui lui laissent peu de place pour dérouler ses arguments.
Le problème est qu'il est un peu seul. Culturellement, les syndicats historiques et une bonne partie des collègues ont du mal à réclamer "pour eux", et préfèrent pousser des revendications (recrutements, nombres d'élève par classe) que l'on peut plus directement présenter comme favorables aux élèves.
Effectivement, on imagine la réaction des syndicats des forces de l'ordre, des représentants des agriculteurs, des restaurateurs ou des transporteurs routiers, si les professions correspondantes étaient caricaturées de la sorte dans un "débat" télévisé.
Je ne suis pas forcément un sympathisant des associations professionnelles en question, d'ailleurs, mais je constate que les grosses organisations syndicales de l'EN ont "raté le train", et ne semblent plus avoir conscience qu'elles sont inaudibles.
C'est assez drôle d'ailleurs : un des lieux commun du prof-bashing est que tout est impossible dans l'EN car les organisations syndicales bloquent toute réforme, alors que ces organisations n'ont jamais été aussi faibles et laissent la profession avaler couleuvre sur couleuvre depuis des années. Mais il est sans doute pratique de disposer de l'excuses des syndicats-qui-ont-tout-fait-capoter pour expliquer l'echec des réformes successives.
meevadeborah a écrit:
Par rapport à ce que j'ai graissé : cesser ce qui ne relève pas de nos obligations, cesser l'excès de zèle, cesser de devancer les besoins de l'éducation nationale. Mais le niveau de la barre n'est pas facile à trouver, en accord avec les collègues qui n'ont pas la même vision du métier que moi, ou en accord avec moi qui n'est pas la même vision du métier qu'eux...
Je suis sûre qu'il y a des tas de moyens d'expression qui n'ont pas été tentés. Sans pour autant penser que c'est facile à organiser.
Je ne crois pas vraiment à l'efficacité de ce mode de lutte, que je vois souvent proposé par les collègues. Il y aura toujours des collègues prêts à compenser les manques du système, par peur de déplaire à leur hiérarchie, par volonté de se faire bien voir, par vision du métier...Il est de toute façon extrèmement difficile de résister individuellement aux pressions lorsqu'on est isolé et invisible. C'est justement sur le terrain médiatique que les syndicats de l'EN ont perdu la partie.
kensington a écrit:
Les Français sont en demande d'un système de santé de qualité et soutiennent les revendications des personnels soignants. Ils les soutenaient avant la crise sanitaire et les soutiennent encore plus maintenant. Cette crise a révélé encore davantage les problèmes qui existent et le gouvernement ne peut plus les minimiser ou les ignorer.
Est-ce qu'il y a une "demande d'école" aussi forte dans le pays? Est-ce que les Français se sentent autant concernés par la réussite scolaire de leurs enfants et des autres que par leur santé et celle de leurs proches? Le système marche mal, les gens en gros s'en fichent (ou se plaignent quand il y aurait trop de devoirs par ex.) et ceux qui s'en préoccupent trouvent d'autres solutions.
Les français sont je pense largement en demande d'un système éducatif de qualité...pour leur propres enfants. Ils y répondent donc par le consumérisme scolaire, via le choix du quartier où ils s'installent, le recours éventuel au privé selon la sensibilité de la famille, le choix des filières et des options, l'interventionnisme à l'intérieur de l'établissement...
Par contre, je doute qu'il y ait encore quelque part un soutien exprimé, en France, à l'idée d'un investissement collectif dans l'éducation et l'instruction de la population.
- Dame JouanneÉrudit
Je suis d'accord.Prezbo a écrit:Moonchild a écrit:Fesseur Pro a écrit:Je ne vois pas pourquoi les médias ne se lâcheraient pas sur les enseignants vu le peu de réaction qui s'ensuit de notre part et de ceux qui sont censés nous représenter.
On n'a que ce qu'on mérite.
Et ce n'est pas fini...
Mais, concrètement, quelle devrait être notre réaction ? Un bon vieux mouvement de grève massif ne ferait que conforter les critiques.
Quant à ceux qui sont censés nous représenter, je trouve que Jean Rémi Girard monte quand même au front et fait plutôt bien le boulot ; mais on ne peut pas dire que le format médiatique soit très favorable et il se retrouve souvent jeté en pâture à des chroniqueurs déchaînés qui lui laissent peu de place pour dérouler ses arguments.
Le problème est qu'il est un peu seul. Culturellement, les syndicats historiques et une bonne partie des collègues ont du mal à réclamer "pour eux", et préfèrent pousser des revendications (recrutements, nombres d'élève par classe) que l'on peut plus directement présenter comme favorables aux élèves.
Effectivement, on imagine la réaction des syndicats des forces de l'ordre, des représentants des agriculteurs, des restaurateurs ou des transporteurs routiers, si les professions correspondantes étaient caricaturées de la sorte dans un "débat" télévisé.
Je ne suis pas forcément un sympathisant des associations professionnelles en question, d'ailleurs, mais je constate que les grosses organisations syndicales de l'EN ont "raté le train", et ne semblent plus avoir conscience qu'elles sont inaudibles.
C'est assez drôle d'ailleurs : un des lieux commun du prof-bashing est que tout est impossible dans l'EN car les organisations syndicales bloquent toute réforme, alors que ces organisations n'ont jamais été aussi faibles et laissent la profession avaler couleuvre sur couleuvre depuis des années. Mais il est sans doute pratique de disposer de l'excuses des syndicats-qui-ont-tout-fait-capoter pour expliquer l'echec des réformes successives.meevadeborah a écrit:
Par rapport à ce que j'ai graissé : cesser ce qui ne relève pas de nos obligations, cesser l'excès de zèle, cesser de devancer les besoins de l'éducation nationale. Mais le niveau de la barre n'est pas facile à trouver, en accord avec les collègues qui n'ont pas la même vision du métier que moi, ou en accord avec moi qui n'est pas la même vision du métier qu'eux...
Je suis sûre qu'il y a des tas de moyens d'expression qui n'ont pas été tentés. Sans pour autant penser que c'est facile à organiser.
Je ne crois pas vraiment à l'efficacité de ce mode de lutte, que je vois souvent proposé par les collègues. Il y aura toujours des collègues prêts à compenser les manques du système, par peur de déplaire à leur hiérarchie, par volonté de se faire bien voir, par vision du métier...Il est de toute façon extrèmement difficile de résister individuellement aux pressions lorsqu'on est isolé et invisible. C'est justement sur le terrain médiatique que les syndicats de l'EN ont perdu la partie.kensington a écrit:
Les Français sont en demande d'un système de santé de qualité et soutiennent les revendications des personnels soignants. Ils les soutenaient avant la crise sanitaire et les soutiennent encore plus maintenant. Cette crise a révélé encore davantage les problèmes qui existent et le gouvernement ne peut plus les minimiser ou les ignorer.
Est-ce qu'il y a une "demande d'école" aussi forte dans le pays? Est-ce que les Français se sentent autant concernés par la réussite scolaire de leurs enfants et des autres que par leur santé et celle de leurs proches? Le système marche mal, les gens en gros s'en fichent (ou se plaignent quand il y aurait trop de devoirs par ex.) et ceux qui s'en préoccupent trouvent d'autres solutions.
Les français sont je pense largement en demande d'un système éducatif de qualité...pour leur propres enfants. Ils y répondent donc par le consumérisme scolaire, via le choix du quartier où ils s'installent, le recours éventuel au privé selon la sensibilité de la famille, le choix des filières et des options, l'interventionnisme à l'intérieur de l'établissement...
Par contre, je doute qu'il y ait encore quelque part un soutien exprimé, en France, à l'idée d'un investissement collectif dans l'éducation et l'instruction de la population.
Jean Rémi Girard est vraiment trop seul à s'exprimer pour que sa voix porte. Nos syndicats sont devenus faibles et inaudibles tout en gardant aux yeux du public l'image ancienne de syndicats puissants ce qu'ils ne sont plus. Et le prof-bashing est devenu un exercice facile et même encouragé dans les médias parce que c'est sans risque.
Améliorer les conditions de travail dans l'hôpital et le système de santé peuvent amener des résultats rapides.
Le problème de l'enseignement a été souligné avant, les efforts portés sur la qualité du système éducatif maintenant ne porteraient leurs fruits que bien plus tard. Or, on est dans monde de l'immédiat : les politiques veulent des résultats pendant leurs mandat, les français veulent mettre maintenant leurs enfants dans de bonnes écoles et se tournent vers le privé. Ni les uns ni les autres ne sont près à investir dans une éducation nationale.
- JacqGuide spirituel
VinZT a écrit:VanGogh59 a écrit:J'ai fait quasiment la même réflexion à mon CDEDanska a écrit:
A titre d'exemple, et même si le débat a déjà eu lieu je ne sais combien de fois : mon conjoint, dans le privé, a économisé exactement les mêmes frais que nous (déplacement, essence, repas au resto d'entreprise) pendant la période du confinement. Ca n'a pas empêché son entreprise de lui fournir tout le matériel dont il a besoin pour travailler, et même plus que ça (il a deux écrans parce que c'est plus simple pour lui, mais techniquement ce n'est pas "indispensable" pour travailler). Et lui comme sa direction auraient trouvé profondément anormal que ce soit à lui de fournir un ordi perso, ce n'est même pas un objet de discussion dans sa boîte.
Réponse de mon CDE "oui mais nous ne sommes pas une entreprise" No comment...
Réponse d'autant plus stupide que, à ma connaissance, les bureaux de l'administration ne sont pas équipés en matériel personnel.
Dans notre établissement des PC ont été prêtés à tous les personnels qui avaient du matériel obsolète ou pas de matériel.
De même pour les élèves.
Est-ce que cela tient au fait que nous sommes un LP largement tertiaire et que nous avons des réserves de PC ? Peut-être.
Je sais que certains salles informatiques ont été vidées des PC pour en fournir à qui le souhaitait.
Ceux qui ont fait la demande ont obtenu un PC "correct".
- SikeliaNiveau 10
VanGogh59 a écrit:On voit aussi de plus apparaître des exaltés qui pronostiquent voire souhaitent une amputation des vacances, une augmentation du temps de travail et une suppression des jours fériés. Il semble que le "monde d'après" ait réveillé les délires ultra libéraux d'une frange très minoritaire en nombre mais influente car manipulatrice d'une partie des médias. Il faudra être vigilant car ces prophètes des temps obscurs comptent bien jouer sur le catastrophisme économique ambiant pour encourager le gouvernement à détricoter au tractopelle les acquis sociaux douloureusement acquis lors des 2 siècles précédents...
Les mêmes exaltés qui veulent que le tourisme reparte pour relancer l'économie.
Ils sont tellement stupides qu'ils ne réalisent même pas que l'école 313 jours par an (si l'on laisse au moins le dimanche libre) serait une catastrophe pour le tourisme.
Bien sûr, le tourisme pour ceux qui peuvent se le permettre, mais je ne pense pas que ces exaltés pensent à la population très défavorisée...
_________________
Sikelia
Numquam est tam male Siculis, quin aliquid facete et commode dicant
(Marco Tullio Cicerone, Verrine, Actio Secundae - Liber Quartus - De praetura siciliensi)
- SikeliaNiveau 10
Rendash a écrit:Jacq a écrit:Et paf, la même chose sur France 2 : "'école, bonnet d'âne".
Mais y'a pas eu du tout commande d'en-haut, non non non.
Le titre devrait être, plus exactement : "l'école, bonnet d'âne pour JMB"
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Sikelia
Numquam est tam male Siculis, quin aliquid facete et commode dicant
(Marco Tullio Cicerone, Verrine, Actio Secundae - Liber Quartus - De praetura siciliensi)
- VanGogh59Expert spécialisé
Ils doivent penser que les étrangers suffiront à faire vivre le tourisme et en effet pour eux, le tourisme doit se concevoir pour eux en hôtel haut de gamme dans des lieux hors de prix. Le pékin moyen qui va au camping n'aura qu'à trimer dans l'usine en juillet et en août, ça lui fera des pieds et il pourra refiler à ces fainéants de profs remis au travail ses charmants bambins. Eux, en revanche, m'étonnerait qu'ils tirent un trait sur leur relais et châteaux...Sikelia a écrit:VanGogh59 a écrit:On voit aussi de plus apparaître des exaltés qui pronostiquent voire souhaitent une amputation des vacances, une augmentation du temps de travail et une suppression des jours fériés. Il semble que le "monde d'après" ait réveillé les délires ultra libéraux d'une frange très minoritaire en nombre mais influente car manipulatrice d'une partie des médias. Il faudra être vigilant car ces prophètes des temps obscurs comptent bien jouer sur le catastrophisme économique ambiant pour encourager le gouvernement à détricoter au tractopelle les acquis sociaux douloureusement acquis lors des 2 siècles précédents...
Les mêmes exaltés qui veulent que le tourisme reparte pour relancer l'économie.
Ils sont tellement stupides qu'ils ne réalisent même pas que l'école 313 jours par an (si l'on laisse au moins le dimanche libre) serait une catastrophe pour le tourisme.
Bien sûr, le tourisme pour ceux qui peuvent se le permettre, mais je ne pense pas que ces exaltés pensent à la population très défavorisée...
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- InvitéInvité
Je suis, comme beaucoup ici, de plus en plus consternée par les médias ces derniers temps : j'ai écrit plusieurs fois au Figaro pour dénoncer les propos ahurissants de M. E. Pech, je fais des saisines au CSA pour dénoncer les imbécillités proférées par LCI, etc... Ce qui ne sert évidemment à rien, à part à me défouler un peu. Donc : ne serait-il pas possible de déposer une plainte collective contre tous ces gens, soi-disant journalistes, qui racontent n'importe quoi sur notre métier et nos conditions de travail ?
- RendashBon génie
Le problème, c'est qu'une Marie-Estelle Pech, pour fainéante et malhonnête qu'elle soit, s'adresse à un lectorat précis. Beaucoup de gens qui lisent le Figaro le lisent pour y trouver ce genre de choses. On ne veut pas mécontenter le client, en somme.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- InvitéInvité
Rendash a écrit:Le problème, c'est qu'une Marie-Estelle Pech, pour fainéante et malhonnête qu'elle soit, s'adresse à un lectorat précis. Beaucoup de gens qui lisent le Figaro le lisent pour y trouver ce genre de choses. On ne veut pas mécontenter le client, en somme.
J'entends bien. Mais ce que je comprends pas, c'est qu'on laisse impunément les "journalistes" raconter n'importe quoi ! Je me sens insultée et diffamée quand je parcours certains articles ; c'est pour ça que je me demandais si une véritable action en justice était possible (je n'y connais rien). Les autres professions ne se laissent pas faire : pourquoi acceptons-nous l'inacceptable ??? En somme, je rêve du V pour Vendetta de l'EN...
- ProtonExpert
Quelqu'un pourrait-il me dire comment sera calculé la note du bac lorsqu'il y a une note tronc commun et une note spécialité ?
Par exemple, en TS, doit-on tenir compte des coefficients :
note tronc commun * 7 + note spécialité * 2 / 9 ?
ou tenir compte que le tronc commun représente 75% et la spécialité 25% de la note à l'épreuve finale?
note tronc commun * 3 + note spécialité / 4 ?
Merci
Par exemple, en TS, doit-on tenir compte des coefficients :
note tronc commun * 7 + note spécialité * 2 / 9 ?
ou tenir compte que le tronc commun représente 75% et la spécialité 25% de la note à l'épreuve finale?
note tronc commun * 3 + note spécialité / 4 ?
Merci
- DanskaProphète
On s'est posé la même question ici, je ne crois pas qu'il y ait un texte paru à ce sujet pour l'instant. En tout cas notre direction n'avait pas la réponse hier matin encore.
- EsméraldaGrand sage
maldoror1 a écrit:Rendash a écrit:Le problème, c'est qu'une Marie-Estelle Pech, pour fainéante et malhonnête qu'elle soit, s'adresse à un lectorat précis. Beaucoup de gens qui lisent le Figaro le lisent pour y trouver ce genre de choses. On ne veut pas mécontenter le client, en somme.
J'entends bien. Mais ce que je comprends pas, c'est qu'on laisse impunément les "journalistes" raconter n'importe quoi ! Je me sens insultée et diffamée quand je parcours certains articles ; c'est pour ça que je me demandais si une véritable action en justice était possible (je n'y connais rien). Les autres professions ne se laissent pas faire : pourquoi acceptons-nous l'inacceptable ??? En somme, je rêve du V pour Vendetta de l'EN...
Pareil ... J'ai même eu du mal à lire les messages qui se voulaient humoristiques hier soir à ce propos sur ce topic même. Je n'arrive pas à en plaisanter, niet, ça ne passe pas. Je modère donc mon accès à l'information sinon je suis en ébullition permanente ...
- EnaecoVénérable
Proton a écrit:Quelqu'un pourrait-il me dire comment sera calculé la note du bac lorsqu'il y a une note tronc commun et une note spécialité ?
Par exemple, en TS, doit-on tenir compte des coefficients :
note tronc commun * 7 + note spécialité * 2 / 9 ?
ou tenir compte que le tronc commun représente 75% et la spécialité 25% de la note à l'épreuve finale?
note tronc commun * 3 + note spécialité / 4 ?
Merci
On tient compte des coefficients.
La moyenne annuelle de spé, en TS, sera donc coefficientée 2.
- Miss MessyNiveau 7
Pareil, j'ai écrit à Pujadas ce matin (au lieu de préparer mes cours … ) pour lui faire remarquer que son émission d'hier tenait plutôt du café du commerce que d'une émission d'infos. Enfin, j'ai essayé de lui écrire : a priori ce n'est pas possible de lui écrire directement sur le site de la chaîne (contrairement à BFMTV / RMC par exemple). J'ai donc écrit à mediationinfo@tf1.fr avec comme objet " Erreurs / Contre-vérités dans l'émission de David Pujadas hier (2 juin)" (ai hésité à mettre "fake news"). Aucune utilité, sans doute, mais ça défoule un peu.Maldoror1 a écrit:Je suis, comme beaucoup ici, de plus en plus consternée par les médias ces derniers temps : j'ai écrit plusieurs fois au Figaro pour dénoncer les propos ahurissants de M. E. Pech, je fais des saisines au CSA pour dénoncer les imbécillités proférées par LCI, etc... Ce qui ne sert évidemment à rien, à part à me défouler un peu. Donc : ne serait-il pas possible de déposer une plainte collective contre tous ces gens, soi-disant journalistes, qui racontent n'importe quoi sur notre métier et nos conditions de travail ?
Et oui, Maldoror1, tu as raison : il faudrait par exemple que les syndicats créent un "recensement des fausses informations" et demande à chaque fois un rectificatif officiel.
- Clecle78Bon génie
Je te suivrais volontiers Maldoror. Ça fait un moment que je n'hésite pas à me fâcher même avec des proches sur la question . On s'est trop laissé tondre la laine sur le dos. C'est vrai que Jean Rémy Girard est très bien mais il est trop seul ! On le fait venir à titre de caution et il fait face à une meute assoifée de sang de profs !!!
- gnafron2004Grand sage
Je pense que nos syndicats ne sont pas bien armés pour le combat médiatique, et c'est trèèèèès dommageable dans la société actuelle...
- EnaecoVénérable
Danska a écrit:On s'est posé la même question ici, je ne crois pas qu'il y ait un texte paru à ce sujet pour l'instant. En tout cas notre direction n'avait pas la réponse hier matin encore.
Détails dans l'annexe de la note de service du 28 mai
https://snalc.fr/uploads/documents/national/00135407a6f2dd83cb32c6cec319cacfd03d1ec7.pdf
- InvitéInvité
Je suis d'accord. JR Girard, doit en effet se sentir bien seul. C'est pour cela que je n'évoquais pas le "combat médiatique" mais plutôt le combat judiciaire : il existe des lois sur la diffamation. Un des problèmes à mon avis, c'est que nous sommes absolument pas soutenus par notre ministre, bien au contraire. Lui devrait porter plainte en notre nom à tous lors de la parution d'articles ou démissions scandaleux. Nous semblons donc voués à devoir nous battre seuls. Mais vous imaginez, 900 000 professeurs portant plainte contre les Pech, Pujadas et consorts ? Cela aurait une certaine gueule !gnafron2004 a écrit:Je pense que nos syndicats ne sont pas bien armés pour le combat médiatique, et c'est trèèèèès dommageable dans la société actuelle...
- DanskaProphète
Enaeco a écrit:Danska a écrit:On s'est posé la même question ici, je ne crois pas qu'il y ait un texte paru à ce sujet pour l'instant. En tout cas notre direction n'avait pas la réponse hier matin encore.
Détails dans l'annexe de la note de service du 28 mai
https://snalc.fr/uploads/documents/national/00135407a6f2dd83cb32c6cec319cacfd03d1ec7.pdf
Merci !
- Manu7Expert spécialisé
A Niort, une polémique fait la une des journaux locaux. La mairie a annoncé qu'elle baissait de 20% les budgets pédagogiques des 19 groupes scolaires de la collectivité.
Voici un extrait du courrier envoyé aux écoles (paru dans le courrier de l'ouest 03/06/20) :
C'est un vrai scandale, comment une école aurait pu faire des économies de matériel pédagogique pendant le confinement ???
De plus des écoles font remarquer que beaucoup de matériel de désinfection a été fourni par l'éducation nationale !!!
La mairie répond que c'est "une mesure de bon sens", elle parle des pertes de recettes péri-scolaires de 400 000 €. Mais on parle ici d'une économie de 20 000 € et les directeurs d'écoles signalent que c'était déjà la galère chaque année avec une mairie "qui n'est pas ultra-généreuse".
Je trouve aussi très mesquin dans un courrier au vocabulaire assez soutenu pour éviter le terme "déconfinement" de remplacer "budgets pédagogiques" par "matériels de sports jeux et jouets..." comme si on voulait rappeler au passage à quel point on méprise ce budget !!! Sauf qu'au passage justement on peut les prendre au mot, comment on gagne de l'argent sur du matériel de sport non utilisé ? On demande au fournisseur une remise de 20% car finalement on ne l'a pas utilisé pendant 2 mois ??? C'est totalement stupide et méprisant.
Voici un extrait du courrier envoyé aux écoles (paru dans le courrier de l'ouest 03/06/20) :
"La mise en place de protocoles sanitaires extrêmement rigoureux, garants de la sécurité des enfants et de l'ensemble des adultes nous conduisent à réorienter les dépenses afin de pourvoir à l'acquisition en masse de produits d'entretien, matériels de nettoyage et de désinfection, équipement de protection individuel. De plus, le nombre restreint d'élèves accueillis au sortir du confinement, vous a permis de réduire vos consommations en matière de fournitures scolaires, matériel de sport, jeux et jouets... Dans ces conditions, les crédits qui vont ont été alloués au titre de l'année 2020 seront réduits de 20% pour tenir compte de ces deux mois de non-activité. Les nouveaux soldes disponibles seront portés à votre connaissance, de façon individuelle, via l'application directeurs."
C'est un vrai scandale, comment une école aurait pu faire des économies de matériel pédagogique pendant le confinement ???
De plus des écoles font remarquer que beaucoup de matériel de désinfection a été fourni par l'éducation nationale !!!
La mairie répond que c'est "une mesure de bon sens", elle parle des pertes de recettes péri-scolaires de 400 000 €. Mais on parle ici d'une économie de 20 000 € et les directeurs d'écoles signalent que c'était déjà la galère chaque année avec une mairie "qui n'est pas ultra-généreuse".
Je trouve aussi très mesquin dans un courrier au vocabulaire assez soutenu pour éviter le terme "déconfinement" de remplacer "budgets pédagogiques" par "matériels de sports jeux et jouets..." comme si on voulait rappeler au passage à quel point on méprise ce budget !!! Sauf qu'au passage justement on peut les prendre au mot, comment on gagne de l'argent sur du matériel de sport non utilisé ? On demande au fournisseur une remise de 20% car finalement on ne l'a pas utilisé pendant 2 mois ??? C'est totalement stupide et méprisant.
- VerduretteModérateur
maldoror1 a écrit:Je suis, comme beaucoup ici, de plus en plus consternée par les médias ces derniers temps : j'ai écrit plusieurs fois au Figaro pour dénoncer les propos ahurissants de M. E. Pech, je fais des saisines au CSA pour dénoncer les imbécillités proférées par LCI, etc... Ce qui ne sert évidemment à rien, à part à me défouler un peu. Donc : ne serait-il pas possible de déposer une plainte collective contre tous ces gens, soi-disant journalistes, qui racontent n'importe quoi sur notre métier et nos conditions de travail ?
Ce genre d'action m'intéresserait, car j'ai aussi envoyé des courriers qui sont restés bien évidemment sans réponse, et qui ont eu pour seule utilité de faire redescendre ma tension, et j'aimerais que ce soit une action représentative de la collectivité enseignante, mais démarquée des syndicats.
Sur LCI personne n'a écouté les explications de JR Girard, on (le nom m'échappe) s'est contenté de se gausser de ses étagères, un autre journaliste a levé les yeux au ciel quand il a été rappelé que les profs n'avaient jamais cessé de travailler ... Je cautionne les propos du SNALC (ce qui est assez logique , c'est le syndicat auquel je suis affiliée) mais je trouve que certains autres nourrissent le prof bashing en ce moment. Donc un class action ou une Néo lettre ouverte me plairait bien en ce moment.
- InvitéInvité
En fait il nous faudrait un juriste, un avocat, que sais-je, qui prendrait notre plainte collective. Figurez-vous que c'est un commentaire lu sur Le Figaro qui m'en a donné l'idée, lors d'un article de haut niveau de Mme Pech. A part les commentaires imbéciles des habitués, il y avait aussi pas mal de personnes qui se moquaient de la "journaliste" sus-citée ; l'un d'eux avait écrit en substance : "Madame Pech raconte n'importe quoi, c'est de la diffamation, elle encourt 4500 euros d'amende selon l'article machin, etc..." Bref, y-a-t-il un juriste sur Néo ?Verdurette a écrit:Ce genre d'action m'intéresserait, car j'ai aussi envoyé des courriers qui sont restés bien évidemment sans réponse, et qui ont eu pour seule utilité de faire redescendre ma tension, et j'aimerais que ce soit une action représentative de la collectivité enseignante, mais démarquée des syndicats.maldoror1 a écrit:Je suis, comme beaucoup ici, de plus en plus consternée par les médias ces derniers temps : j'ai écrit plusieurs fois au Figaro pour dénoncer les propos ahurissants de M. E. Pech, je fais des saisines au CSA pour dénoncer les imbécillités proférées par LCI, etc... Ce qui ne sert évidemment à rien, à part à me défouler un peu. Donc : ne serait-il pas possible de déposer une plainte collective contre tous ces gens, soi-disant journalistes, qui racontent n'importe quoi sur notre métier et nos conditions de travail ?
Sur LCI personne n'a écouté les explications de JR Girard, on (le nom m'échappe) s'est contenté de se gausser de ses étagères, un autre journaliste a levé les yeux au ciel quand il a été rappelé que les profs n'avaient jamais cessé de travailler ... Je cautionne les propos du SNALC (ce qui est assez logique , c'est le syndicat auquel je suis affiliée) mais je trouve que certains autres nourrissent le prof bashing en ce moment. Donc un class action ou une Néo lettre ouverte me plairait bien en ce moment.
Désolée par ailleurs de faire dévier le fil, je m'échauffe toute seule !
- JennyMédiateur
Même interrogation. Il m'arrive de me demander pourquoi les syndicats ne portent pas plainte pour diffamation quand c'est mensonger.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Quels sont les propos qui te semblent diffamatoires ?maldoror1 a écrit:Je suis d'accord. JR Girard, doit en effet se sentir bien seul. C'est pour cela que je n'évoquais pas le "combat médiatique" mais plutôt le combat judiciaire : il existe des lois sur la diffamation. Un des problèmes à mon avis, c'est que nous sommes absolument pas soutenus par notre ministre, bien au contraire. Lui devrait porter plainte en notre nom à tous lors de la parution d'articles ou démissions scandaleux. Nous semblons donc voués à devoir nous battre seuls. Mais vous imaginez, 900 000 professeurs portant plainte contre les Pech, Pujadas et consorts ? Cela aurait une certaine gueule !gnafron2004 a écrit:Je pense que nos syndicats ne sont pas bien armés pour le combat médiatique, et c'est trèèèèès dommageable dans la société actuelle...
- InvitéInvité
Un seul exemple parmi d'autres, de mémoire, dans un article du Figaro : affirmer que la moitié des professeurs a regagné les établissements parce que, je cite en substance, "le ministère affiche une grande bienveillance à l'égard des professeurs" (ah bon ? première nouvelle ), "un chiffre très modeste, si on le compare à l’importante mobilisation des personnels de santé et des forces de l’ordre." (comme si tout était comparable...) ,"il s'agit de ne pas froisser les syndicats et les professeurs, très éruptifs (!)", "seuls 9% des professeurs ont pourtant des problèmes de santé liés au covid" (ah bon ? d'où sort-elle ce chiffre ? )... Bref, tout ici n'est que mensonge selon moi. Le terme "diffamation" est peut-être un peu fort, certes.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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