changer d'académie, travailler comme contractuelle ou dans l'enseignement privé, flexibilité

Bonjour,

je suis professeure certifiée en 1re année en tant que titulaire. Je ne me vois plus de rester en région parisienne pendant 5 ans de plus. Aussi pour des raisons personnelles je voudrais être plus flexible et de pouvoir décider de faire une pause pendant une année (et peut-être plusieurs fois dans ma carrière) pour pouvoir me consacrer à un autre projet. Je sais que c'est compliqué de demander une disponibilité pour des convenances personnelles, sutout au début.

Je me demande alors de démissioner et d'essayer d'être embauché en tant que contractuelle (soit dans le public ou le privé) dans une académie du sud (Toulouse, Bordeaux, Montpeiller).
Est-ce que les académies moins déficitaires cherchent quand même des contractuels? Et est-ce que c'est une situation vivable à long terme? Et est-ce que les académies vont reembaucher des contractuels qui ont arrêtes leur travail pendant un moment?
Et si je réussis à passer le CAFEP, est-ce que c'est facile de choisir une académie plus demandée? Et est-ce qu'en tant que titulaire de CAFEP on est obligé de travailler tous les ans et on doit demander une disponibilité comme dans le public si on ne veut pas travailler pendant une année? Ou est-ce qu'on est plutôt comme un contractuel?

Je sais que ce que je voudrais n'est peut-être pas très réaliste et en tout cas cela va être moins sûre que d'être fonctionnaire, mais je vous remercie d'avance de toute réponse pour m'aider à savoir plus sur les conditions dans ces académies et dans le privé.

Bonjour,

Je ne peux répondre qu'aux questions qui concernent le CAFEP.

Après la titularisation qui suit l'obtention du CAFEP, le néo-titulaire est prioritaire pour obtenir un poste dans l'académie de son stage. Ce n'est cependant pas garanti, il arrive que des néo-titulaires doivent quitter l'académie.
A savoir également, s'il n'y a pas de temps complet disponible, on peut être affecté sur un temps partiel (le rectorat nous doit au minimum un mi-temps, pas plus, et nous sommes payés en fonction du nombre d'heures du service). C'est un risque, mais concrètement je n'ai pas connaissance de temps partiel imposé à un titulaire dans mon secteur (qui n'est pas celui que tu vises) ; il faut parfois deux ou trois établissements pour faire un temps plein. Il arrive que des non-titulaires soient sur des temps incomplets.
Il peut donc y avoir un choix à faire : privilégier une académie quitte à se retrouver à temps partiel, ou accepter de partir pour trouver un temps plein.

Pour ne pas travailler une année, il faut demander une disponibilité, comme dans le public.

Voilà une réponse fort incomplète, qui permettra au fil de remonter et d'attirer d'autres réponses