Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale

Le professeur Cohen, sur BFM, a donné quelques précisions sur le patient. « Il a été malade 15 jours et il a contaminé ses deux enfants, mais pas sa femme. Il était étonné, il ne comprenait pas comment il avait été contaminé. Il n'avait pas fait de voyages. » Le docteur Bouchaud ajoute : « Cela ne veut pas forcément dire qu'il s'agit du patient zéro en France. Mais cela suggère qu'il faut faire d'autres recherches pour le savoir. »

henriette a écrit:Les bras m'en tombent ! Et la CNIL a donné son accord ?

Sinon, on vient de découvrir que le premier cas connu de Covid19 en France date en fait du 27 décembre dernier, et n'est d'ailleurs pas forcément le patient zéro :

Le professeur Cohen, sur BFM, a donné quelques précisions sur le patient. « Il a été malade 15 jours et il a contaminé ses deux enfants, mais pas sa femme. Il était étonné, il ne comprenait pas comment il avait été contaminé. Il n'avait pas fait de voyages. » Le docteur Bouchaud ajoute : « Cela ne veut pas forcément dire qu'il s'agit du patient zéro en France. Mais cela suggère qu'il faut faire d'autres recherches pour le savoir. »

www.leparisien.fr/amp/societe/sante/coronavirus-un-premier-cas-en-france-des-le-27-decembre-03-05-2020-8310117.php

Visionnaire, le rapport de l’IGA anticipait, par exemple, « l’insuffisance vraisemblable, à court terme, des équipements de protection », et recommandait aux services étatiques « de constituer sans tarder » des stocks de masques

Car le rapport de l’IGA avait tout prévu, ou presque. Evoquant l’apparition d’un « nouveau virus humain particulièrement virulent », il pronostiquait le déclenchement d’une « crise d’une exceptionnelle gravité », « par son ampleur, la rapidité de sa propagation, la perturbation généralisée qu’elle engendrerait ». « Cette perturbation, avertissait l’IGA, serait sans doute accrue par les mesures mêmes de lutte contre la pandémie, qui tendent à modifier les comportements individuels et les habitudes, et qui seraient, sans aucun doute, surprenantes pour beaucoup de nos concitoyens " (...)

M. Fangeat signe un protocole d’accord avec le ministère de la santé, le 26 décembre 2005. Le texte rappelle que « l’approvisionnement en quantité massive de masques FFP2 doit être assuré, cela exclut de dépendre exclusivement d’importations ». L’article 11 du protocole, s’il tient en une ligne, est tout sauf anecdotique : « L’Etat assurera le renouvellement de son stock de masques arrivé à péremption. »

« On s’engageait à produire 180 millions de masques FFP2 par an, vendus 35 centimes l’unité, se souvient Roland Fangeat. On achetait des machines, on investissait 6 millions à 7 millions d’euros dans les bâtiments… Le pays pouvait espérer avoir une autonomie, car quatre autres industriels étaient dans le projet. » (...)

Doté d’énormes moyens, l’Eprus, directement inspiré du modèle américain cher à Didier Houssin, constitue des stocks considérables, parmi lesquels 81,5 millions d’antibiotiques (en cas d’attaque bioterroriste ou de peste), 70 millions de vaccins antivarioliques, 11,7 millions de traitements antiviraux… Et des masques, beaucoup de masques : 1 milliard de « chir’» (masques chirurgicaux, dans le jargon médical) et 285 millions de FFP2.

Xavier Bertrand peut se rengorger : « Nous serions, d’après certains observateurs, parmi les pays les mieux préparés au monde », assure-t-il alors. Il n’a pas tort. La France a érigé un véritable « mur » face au risque pandémique. Pourtant, insidieusement, les premières lézardes vont bientôt apparaître…

Suivi de la diffusion #COVID19 en France depuis mars 2020... une illustration intéressante de la dynamique de l’épidémie, et surtout, des indicateurs sanitaires utilisés pour la sortie de confinement pic.twitter.com/3M7BVM45XT

— Pr Antoine Tesniere (@AntoineTesniere) May 4, 2020

Un autre chiffre aura pris beaucoup d’importance en ces semaines, celui de l’âge des malades. Jusqu’à quand convient-il de les réanimer et de les soigner ? 70, 75, 80 ans ? Cela dépend, apparem­ment, de la région du monde où l’on vit ; mais jamais en tout cas on n’avait exprimé avec une aussi tranquille impudeur le fait que la vie de tous n’a pas la même valeur ; qu’à partir d’un certain âge (70, 75, 80 ans ?), c’est un peu comme si l’on était déjà mort.

Toutes ces tendances, je l’ai dit, existaient déjà avant le coronavirus ; elles n’ont fait que se manifes­ter avec une évidence nouvelle. Nous ne nous réveillerons pas, après le confinement, dans un nouveau monde ; ce sera le même, en un peu pire.

barèges a écrit:Un téléphone sonne plutôt revigorant sur l'état d'urgence, l'épidémie et la démocratie :
https://www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-telephone-sonne-02-mai-2020
Revigorant parce qu'implacable dans la critique faite par les invités de la situation actuelle en France (en termes d'acceptation d'entorses aux libertés fondamentales)... Je commençais à me sentir gravement anormale dans mon malaise, ça soulage :-D
Apparemment même en Italie il n'y avait pas de petit papier pour aller faire ses courses  (?? je croyais que si, qu'on les avait bêtement imités)... l'attitude de l'Etat témoigne selon l'invité (M. Foessel, je crois) d'une défiance extraordinaire du gouvernement par rapport à la population.

Comme en France, on peut télécharger un modèle de cette « autodichiarazione »

Guermantes729 a écrit:

barèges a écrit:Un téléphone sonne plutôt revigorant sur l'état d'urgence, l'épidémie et la démocratie :
https://www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-telephone-sonne-02-mai-2020
Revigorant parce qu'implacable dans la critique faite par les invités de la situation actuelle en France (en termes d'acceptation d'entorses aux libertés fondamentales)... Je commençais à me sentir gravement anormale dans mon malaise, ça soulage :-D
Apparemment même en Italie il n'y avait pas de petit papier pour aller faire ses courses  (?? je croyais que si, qu'on les avait bêtement imités)... l'attitude de l'Etat témoigne selon l'invité (M. Foessel, je crois) d'une défiance extraordinaire du gouvernement par rapport à la population.

Ben pourtant si, il y en avait une... https://www.google.fr/amp/www.leparisien.fr/amp/societe/coronavirus-le-confinement-est-il-aussi-strict-chez-nos-voisins-03-04-2020-8293602.php

  Comme en France, on peut télécharger un modèle de cette « autodichiarazione »  

Tu as même une copie de la dite attestation en italien...

Très vite, la ministre de la santé essuie une contrariété dont elle mesurera l’importance bien plus tard : le processus gouvernemental alors en vigueur lui enlève de fait toute autorité ! « Il y avait, dans le plan pandémie de 2007, un virus sournois !, observe-t-elle malicieusement. En effet, il était précisé que, à partir du moment où une pandémie atteignait le niveau 4 – pour l’OMS, il y a sept niveaux dans l’échelle de gravité –, le pilotage de la crise revenait au ministère de l’intérieur. Quand, à l’annonce du niveau 4, début mai 2009, j’ai demandé qu’on laisse le leadership au ministère de la santé, il m’a été répondu que ce n’était pas ce qui était prévu dans le plan ! Et l’intérieur a donc pris les commandes. » A en croire Bachelot, « ce virus sournois préparait insidieusement la prédominance des préoccupations d’ordre public sur les exigences sanitaires… ». Qui lui intima l’ordre de s’effacer ainsi derrière Michèle Alliot-Marie, alors en fonction place Beauvau ? « C’était François Fillon, dans le Salon vert de l’Elysée, après une interministérielle autour de Nicolas Sarkozy », affirme-t-elle. (...)

Alors député socialiste, Gérard Bapt avait lui aussi focalisé ses critiques sur les vaccins. « Je n’avais pas mis en cause le fait qu’il y ait beaucoup de masques, car les masques, ça se conserve, pas comme les vaccins, qu’on avait commandés outre mesure et sans aucune garantie d’arrêter la commande si des fois les besoins se tarissaient, raconte ce cardiologue de formation. C’était une folie de Bachelot, mais, en fait, j’ai découvert que c’était le directeur de son cabinet qui avait signé les commandes de vaccins, ce qui est contestable… » Surtout, l’ex-député de Haute-Garonne (1997-2017) a découvert récemment que l’entreprise Paul Boyé Technologies, un fabricant de masques basé dans sa circonscription, « avait arrêté d’en fabriquer pendant le mandat de Sarkozy », l’exécutif ayant alors privilégié, selon lui, des commandes en Chine. L’entreprise Boyé a remis en route sa chaîne de production en urgence ces dernières semaines, à l’occasion de la crise due au Covid-19… (...)
« Le problème, argumente donc Le Guen, c’est que ce n’est pas Bachelot qui a géré la crise épidémique, elle a été mise en avant parce que ministre de la santé, mais la décision qui a été prise par Sarkozy a été de faire le choix du SGDSN, c’est-à-dire de l’Etat préfectoral, donc une culture de l’autorité, plutôt qu’une approche de santé publique. Ce n’était d’ailleurs pas trop un problème pour Bachelot dont le directeur de cabinet était un préfet. » Selon Le Guen, l’approche du SGDSN se distinguerait par « une vision de protection de l’Etat, une psychologie qui s’inspire de la problématique bioterroriste et non pas pandémique. Et c’est toute la classe politique qui n’a pas compris alors ce qui se passait, d’ailleurs Bachelot a raison de dire que la gauche l’a critiquée sur la débauche de moyens, alors que ce n’était pas le sujet. Le sujet, c’est “l’Etat-profond”… ».

Cédric O a indiqué ce mardi sur BFMTV que l'application StopCovid, qui a pris du retard, pourrait être déployée à partir du 2 juin, y compris sur iPhone

en même temps (comme dirait l'autre) si la France avait travaillé avec le méchant Apple et le méchant Google , "on" aurait hurlé à la soumission aux GAFA...donc bon ....
(...)
ne pas confier le développement aux GAFA