- CazolieJe viens de m'inscrire !
Bonjour à tous,
je suis pour le moment étudiante, mais en train de passer les concours de l'enseignement du second degré. Je passe l'agreg d'histoire cette année (si on nous laisse la passer un jour). Pas trop renseignée au début, j'ai fini par capter en cours d'année que les mutations, c'était pas facile à obtenir.
Voilà le problème : je suis en couple avec un officier de l'armée de l'air, qui sera amené à déménager tous les deux ou trois ans, maximum. On devrait se marier, donc on pourra au moins essayer de faire marcher le rapprochement de conjoint, mais les mutations ont quand même l'air d'être une sacrée galère.
Après renseignement, j'ai l'impression que les mutations sont plus faciles à obtenir dans l'enseignement privé. Je souhaitais avoir vos retours d'expérience, à la fois dans le privé et le public, pour pouvoir me faire une idée avant de décider de lâcher l'agreg pour passer le cafep.
(je me doute bien qu'il n'y a pas de réponse absolue, et que c'est peut-être plus facile dans certaines matières/régions/académies, mais bon...)
En bref: êtes-vous dans le privé, dans le public ? Avez-vu pu obtenir une mutation sans trop de problème ?
Point bonus pour les conjoints de militaires qui auraient un retour d'expérience spécifique à me partager...
Merci d'avance pour vos réponses !
Cazolie
je suis pour le moment étudiante, mais en train de passer les concours de l'enseignement du second degré. Je passe l'agreg d'histoire cette année (si on nous laisse la passer un jour). Pas trop renseignée au début, j'ai fini par capter en cours d'année que les mutations, c'était pas facile à obtenir.
Voilà le problème : je suis en couple avec un officier de l'armée de l'air, qui sera amené à déménager tous les deux ou trois ans, maximum. On devrait se marier, donc on pourra au moins essayer de faire marcher le rapprochement de conjoint, mais les mutations ont quand même l'air d'être une sacrée galère.
Après renseignement, j'ai l'impression que les mutations sont plus faciles à obtenir dans l'enseignement privé. Je souhaitais avoir vos retours d'expérience, à la fois dans le privé et le public, pour pouvoir me faire une idée avant de décider de lâcher l'agreg pour passer le cafep.
(je me doute bien qu'il n'y a pas de réponse absolue, et que c'est peut-être plus facile dans certaines matières/régions/académies, mais bon...)
En bref: êtes-vous dans le privé, dans le public ? Avez-vu pu obtenir une mutation sans trop de problème ?
Point bonus pour les conjoints de militaires qui auraient un retour d'expérience spécifique à me partager...
Merci d'avance pour vos réponses !
Cazolie
- Clecle78Bon génie
En principe quand ton conjoint est militaire tu es aidée pour ta mutation . J'ai eu plusieurs collègues dans ce cas et elles ont toujours suivi sans problème. En tout cas dans le public. Ma soeur est chef d'établissement dans le privé et ça bouge très peu.
- pseudo-intelloSage
Avec un conjoint militaire, normalement, c'est bon dans le public (je ne parle pas du privé, que je ne connais pas).
En attendant le mariage,tu peux te pacser. C'est vite fait, ça coûte rien, et au moins, tu peux faire jouer tes droits sur les mutations. Le mariage, généralement, on le prévoit à l'avance, a fortiori dans les années à venir, avec tous les reports dus à la Covid.
En attendant le mariage,tu peux te pacser. C'est vite fait, ça coûte rien, et au moins, tu peux faire jouer tes droits sur les mutations. Le mariage, généralement, on le prévoit à l'avance, a fortiori dans les années à venir, avec tous les reports dus à la Covid.
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- DaphnéDemi-dieu
Mariée à un officier de l'armée de l'air qui va bouger souvent tu ne pourras pas facilement muter "normalement", les demandes se font en décembre pour l'inter et en général leurs mutations n'ont pas encore eu lieu.
Par contre tu pourras faire une demande tardive ou bénéficier d'ATP sans problème, elles sont destinées aux collègues dans ta situation.
Je parle du public bien entendu, le privé je ne connais pas.
Par contre tu pourras faire une demande tardive ou bénéficier d'ATP sans problème, elles sont destinées aux collègues dans ta situation.
Je parle du public bien entendu, le privé je ne connais pas.
- CazolieJe viens de m'inscrire !
pseudo-intello a écrit:Avec un conjoint militaire, normalement, c'est bon dans le public (je ne parle pas du privé, que je ne connais pas).
En attendant le mariage,tu peux te pacser. C'est vite fait, ça coûte rien, et au moins, tu peux faire jouer tes droits sur les mutations. Le mariage, généralement, on le prévoit à l'avance, a fortiori dans les années à venir, avec tous les reports dus à la Covid.
Daphné a écrit: Mariée à un officier de l'armée de l'air qui va bouger souvent tu ne pourras pas facilement muter "normalement", les demandes se font en décembre pour l'inter et en général leurs mutations n'ont pas encore eu lieu.
Par contre tu pourras faire une demande tardive ou bénéficier d'ATP sans problème, elles sont destinées aux collègues dans ta situation.
Je parle du public bien entendu, le privé je ne connais pas.
Clecle78 a écrit:En principe quand ton conjoint est militaire tu es aidée pour ta mutation . J'ai eu plusieurs collègues dans ce cas et elles ont toujours suivi sans problème. En tout cas dans le public. Ma soeur est chef d'établissement dans le privé et ça bouge très peu.
Merci à tous pour vos réponses ! Ca m'éclaire pas mal. Cela dit, si d'autres passent par là et ont des choses à ajouter n'hésitez pas
- Pat BÉrudit
Pour ce qui est du privé, les mutations ne sont pas forcément plus faciles.... Enfin, elles sont peut-être moins "tordues" au niveau administratif, il n'y a pas de barème, de points à obtenir, juste des rangs de priorité selon les situations. Et en pratique, ça dépend des matières : dans une matière où on manque de monde, ça va tout seul, on peut facilement avoir l'académie voire la ville qu'on veut ; dans une matière plus "saturée", avec le jeu des priorités, je ne sais pas ce que ça donnerait.
Sinon, au niveau du calendrier, la demande se fait en janvier, et les entretiens éventuels avec des cde se font courant avril en général : ils servent avant tout à départager des personnes ayant le même niveau de priorité (ça c'est la théorie... en pratique, il arrive qu'un CDE dise "non" sans raison valable, il faut alors le signaler au rectorat, éventuellement se faire appuyer par un syndicat)
Sinon, au niveau du calendrier, la demande se fait en janvier, et les entretiens éventuels avec des cde se font courant avril en général : ils servent avant tout à départager des personnes ayant le même niveau de priorité (ça c'est la théorie... en pratique, il arrive qu'un CDE dise "non" sans raison valable, il faut alors le signaler au rectorat, éventuellement se faire appuyer par un syndicat)
- Lord StevenExpert
Il faut bien sûr que vous soyez consciente que les postes ne vous attendront pas et que le poste proposé peut ne pas vous combler. Après la chance existe aussi, une de mes collègues a été dzns votre cas, suivant son mari militaire elle s'est retrouvée dans notre lycée convoité de centre ville car le poste n'était pas au mouvement.
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- livieFidèle du forum
Cazolie a écrit:Bonjour à tous,
je suis pour le moment étudiante, mais en train de passer les concours de l'enseignement du second degré. Je passe l'agreg d'histoire cette année (si on nous laisse la passer un jour). Pas trop renseignée au début, j'ai fini par capter en cours d'année que les mutations, c'était pas facile à obtenir.
Voilà le problème : je suis en couple avec un officier de l'armée de l'air, qui sera amené à déménager tous les deux ou trois ans, maximum. On devrait se marier, donc on pourra au moins essayer de faire marcher le rapprochement de conjoint, mais les mutations ont quand même l'air d'être une sacrée galère.
Après renseignement, j'ai l'impression que les mutations sont plus faciles à obtenir dans l'enseignement privé. Je souhaitais avoir vos retours d'expérience, à la fois dans le privé et le public, pour pouvoir me faire une idée avant de décider de lâcher l'agreg pour passer le cafep.
(je me doute bien qu'il n'y a pas de réponse absolue, et que c'est peut-être plus facile dans certaines matières/régions/académies, mais bon...)
En bref: êtes-vous dans le privé, dans le public ? Avez-vu pu obtenir une mutation sans trop de problème ?
Point bonus pour les conjoints de militaires qui auraient un retour d'expérience spécifique à me partager...
Merci d'avance pour vos réponses !
Cazolie
Bonsoir.
Je suis prof dans le public et mariée depuis 6 ans avec un officier. Je vais être honnête, c'est la galère en ce qui concerne les mutations.
J'ai obtenu le CAFEP avant de démissionner un an plus tard quand j'ai compris que la région d'où je venais n'était pas la norme partout en France.Je m'explique: dans l'Ouest, un enfant sur deux est scolarisé dans le privé, je n'avais pas conscience que certaines académies n'offraient quasiment aucun poste dans le privé. Avec un conjoint qui mute tous les quatre ans, ce n'était plus envisageable. J'ai repassé en candidate libre le CAPES l'année suivante.
Pour les mutations dans le public, c'est "plus facile" à condition d'exercer dans des académies peu demandées et difficiles. Pour le reste, tu te heurtas tous les 3 ans à des situations stressantes si tu décides de suivre ton mari. Les points du mariage ne t'aideront pas beaucoup car le problème est ailleurs.Comme expliqué plus haut, les périodes de mutations de l'éducation nationale et de l'armée ne coïncident pas. Nous devons faire des vœux en décembre à l'inter alors que les officiers ont leur affectation officielle (l'officieuse tombe bien avant surtout si on est dans les petits papiers ) au mieux en février/mars. Il existe bien une phase de prolongation pour les mutations tardives pour les profs (jusqu'à février) mais tant que l'ordre de mutation n'est pas produit du côté de l'armée, impossible de faire valoir cela auprès de l'éducation nationale. L'ordre de mutation arrive en avril et c'est donc trop tard.
Trois solutions s'offrent alors à nous:
-un an de disponibilité pour suivre un conjoint et repartir au mouvement l'année suivante.
-Demande d'ATP (soumise à l'acceptation du recteur de l'académie d'origine et celle d'arrivée, peu accordée (mais plus facile à obtenir pour les femmes d'officiers), solution qui pour moi n'en est pas une car valable un an).
-Célibat géographique: tu fais un an seule avant de le rejoindre sur le lieu de sa nouvelle affectation.
édité
Bon courage!
Livie
- Clecle78Bon génie
J'imagine que ça dépend beaucoup de la matière. Mes collègues étaient en lettres, mathématiques et anglais et elles étaient mutées tout près de leur mari. Je pense que l'ATP a dû être utilisée par la collègue de maths qui a rejoint son mari dans un dom tardivement. Ça dépend aussi du lieu de lieu de mutation. Effectivement plus simple en RP qu'en Aquitaine ... Ceci dit une de mes collègues actuelles bénéficie d'une ATP depuis 5 ans.
- livieFidèle du forum
Je pense que dans les matières déficitaires et dans les académies peu demandées il est bien plus facile d'obtenir une ATP effectivement.
Elle a bien de la chance d'avoir obtenu une ATP cinq ans de suite. Pour avoir échangé avec des femmes de militaires sur notre situation, la plupart l'obtient une année car les postes bloqués pour les ATP repartent bien souvent à leur propriétaire ou au mouvement (arrêt pour longue maladie le plus souvent, mise en dispo pour préparer un concours ou autre, abandon de poste, congé parental). Elles sont donc souvent contraintes d'obtenir trois à quatre postes différents sur le temps de la mutation de leur mari. Alors oui, c'est génial de pouvoir travailler, ce qui compte c'est d'obtenir un poste mais tout cela ce sont des choses qu'on peut accepter quand on est jeune mais dès lors qu'on arrive à 35-40 ans avec bébés et enfants sur les bras, cela devient vite très très lassant.
C'est vrai qu'on peut obtenir de très beaux établissements avec une ATP mais c'est difficile de s'y investir (auprès des élèves, lier avec les collègues) car on se sait toujours sur le départ. On peut également tomber de haut. Ma voisine de pallier était agrégée en ANGLAIS et avec une ATP elle s'est retrouvée avec une affectation en lycée pro Anglais/Français dans les quartiers Nord d'Amiens dans une section très très difficile. Elle a préféré démissionner.
édité
Elle a bien de la chance d'avoir obtenu une ATP cinq ans de suite. Pour avoir échangé avec des femmes de militaires sur notre situation, la plupart l'obtient une année car les postes bloqués pour les ATP repartent bien souvent à leur propriétaire ou au mouvement (arrêt pour longue maladie le plus souvent, mise en dispo pour préparer un concours ou autre, abandon de poste, congé parental). Elles sont donc souvent contraintes d'obtenir trois à quatre postes différents sur le temps de la mutation de leur mari. Alors oui, c'est génial de pouvoir travailler, ce qui compte c'est d'obtenir un poste mais tout cela ce sont des choses qu'on peut accepter quand on est jeune mais dès lors qu'on arrive à 35-40 ans avec bébés et enfants sur les bras, cela devient vite très très lassant.
C'est vrai qu'on peut obtenir de très beaux établissements avec une ATP mais c'est difficile de s'y investir (auprès des élèves, lier avec les collègues) car on se sait toujours sur le départ. On peut également tomber de haut. Ma voisine de pallier était agrégée en ANGLAIS et avec une ATP elle s'est retrouvée avec une affectation en lycée pro Anglais/Français dans les quartiers Nord d'Amiens dans une section très très difficile. Elle a préféré démissionner.
édité
- EdithWGrand sage
Les mut du privé sont plus simples mais très soumises aux CE. Avec du bagout, le soutien du rectorat et de l’enseignement catholique, un directeur peut très bien refuser l’arrivée d’un candidat, même prioritaire et dans son droit. Il est très fortement conseillé de se syndiquer pour avoir un soutien (et un oeil) sur ce qui se passe en commission de l’emploi. Une collègue à moi, en perte d’heures (donc ultra prioritaire), n’a pas été positionnée sur le poste qu’elle voulait (le seul possible à proximité de chez elle et sur lequel personne d’autre n’a candidaté), parce que la CE, présente à la réunion, la déteste (et souhaite garder sa prof actuelle, non titulaire). Ça ne tiendra pas deux minutes au rectorat, mais ils essayent! Ça a été pareil quand je suis arrivée : on a essayé de m’intimider (y compris au rectorat)pour me faire renoncer au poste, préférence locale assumée même pour protéger un suppléant ! Le syndrome Cosette dans toute sa splendeur « vous comprenez, cette dame qui fait cours de français avec une licence de bio, son mari est au chômage alors même si c’est pas génial, que les parents se plaignent, que les élèves partent, on ne peut pas lui dire d'aller ailleurs, qu’est-ce qu’elle deviendrait ? ». Vécu ! Pas par moi (je suis en doc), mais par un proche. Celle dont j’ai « volé » le poste était suppléante en HG et ne fichait absolument rien au CDI, mais elle était du coin, donc forcément mieux qu’une titulaire avec 15 ans d'ancienneté arrivant d’ailleurs.
Donc la facilité à trouver un poste est relative et dépend beaucoup de la zone géographique et de la discipline. Par contre, une demande hors délai a plus de chance de passer, avec justificatif. J’en ai soutenu deux récemment auprès de la commission 1er degré pour mon syndicat, justifiées, acceptées sans problème.
Donc la facilité à trouver un poste est relative et dépend beaucoup de la zone géographique et de la discipline. Par contre, une demande hors délai a plus de chance de passer, avec justificatif. J’en ai soutenu deux récemment auprès de la commission 1er degré pour mon syndicat, justifiées, acceptées sans problème.
- Clecle78Bon génie
Oui Livie tu as tout à fait raison. J'étais dans l'académie de Versailles donc les postes ne posent pas de problème mais il est certain que ça ne fonctionne peut être pas aussi bien partout. Par contre les facilités de logement existent pour toutes les armées sans que ce soit forcément des logements de fonction
Mon mari est civil de la défense et a pu bénéficier d'une chambre en attendant que j'obtienne ma mutation pour le rejoindre, ça a réduit nos frais . Mais bien sûr un civil mute très peu par rapport à un militaire.
Mon mari est civil de la défense et a pu bénéficier d'une chambre en attendant que j'obtienne ma mutation pour le rejoindre, ça a réduit nos frais . Mais bien sûr un civil mute très peu par rapport à un militaire.
- CazolieJe viens de m'inscrire !
livie a écrit:Je pense que dans les matières déficitaires et dans les académies peu demandées il est bien plus facile d'obtenir une ATP effectivement. Seulement, cela n'enlève en rien l'angoisse cyclique des 4 ans avec cette incertitude qui pèse de ne pas pouvoir travailler l'année suivante, de ne pas pouvoir rembourser votre prêt immobilier s'il y a une rupture de salaire ou de devoir engager des frais pour payer deux logements (surtout que dans l'armée de l'air, il me semble qu' il n'y a pas de logement de fonction contrairement à l'armée de mon mari).(...)
C'est vrai, il y a toujours des solutions mais je préfère être honnête, cela pèse beaucoup et cela pourrait être réglé très très facilement avec un simple mouvement tardif et/ou une bonification compte tenu de la particularité des métiers de nos maris (et pas seulement les militaires, j'ai discuté avec des conjoints de magistrats, de préfets et sous-préfets et c'est le même chantier).
EdithW a écrit:Les mut du privé sont plus simples mais très soumises aux CE. Avec du bagout, le soutien du rectorat et de l’enseignement catholique, un directeur peut très bien refuser l’arrivée d’un candidat, même prioritaire et dans son droit. Il est très fortement conseillé de se syndiquer pour avoir un soutien (et un oeil) sur ce qui se passe en commission de l’emploi. Une collègue à moi, en perte d’heures (donc ultra prioritaire), n’a pas été positionnée sur le poste qu’elle voulait (le seul possible à proximité de chez elle et sur lequel personne d’autre n’a candidaté), parce que la CE, présente à la réunion, la déteste (et souhaite garder sa prof actuelle, non titulaire). Ça ne tiendra pas deux minutes au rectorat, mais ils essayent! Ça a été pareil quand je suis arrivée : on a essayé de m’intimider (y compris au rectorat)pour me faire renoncer au poste, préférence locale assumée même pour protéger un suppléant ! Le syndrome Cosette dans toute sa splendeur « vous comprenez, cette dame qui fait cours de français avec une licence de bio, son mari est au chômage alors même si c’est pas génial, que les parents se plaignent, que les élèves partent, on ne peut pas lui dire d'aller ailleurs, qu’est-ce qu’elle deviendrait ? ». Vécu ! Pas par moi (je suis en doc), mais par un proche. Celle dont j’ai « volé » le poste était suppléante en HG et ne fichait absolument rien au CDI, mais elle était du coin, donc forcément mieux qu’une titulaire avec 15 ans d'ancienneté arrivant d’ailleurs.
Donc la facilité à trouver un poste est relative et dépend beaucoup de la zone géographique et de la discipline. Par contre, une demande hors délai a plus de chance de passer, avec justificatif. J’en ai soutenu deux récemment auprès de la commission 1er degré pour mon syndicat, justifiées, acceptées sans problème.
Clecle78 a écrit:Oui Livie tu as tout à fait raison. J'étais dans l'académie de Versailles donc les postes ne posent pas de problème mais il est certain que ça ne fonctionne peut être pas aussi bien partout. Par contre les facilités de logement existent pour toutes les armées sans que ce soit forcément des logements de fonction
Mon mari est civil de la défense et a pu bénéficier d'une chambre en attendant que j'obtienne ma mutation pour le rejoindre, ça a réduit nos frais . Mais bien sûr un civil mute très peu par rapport à un militaire.
Merci à toutes les trois ! Ce ne sont évidemment pas forcément les réponses que j'avais envie d'entendre, mais au moins je me rends mieux compte de la situation. Ce que j'en conclus, c'est que j'ai intérêt à intégrer le public et que de toute façon ça risque d'être compliqué. Advienne que pourra alors ! Mais oui, c'est assez aberrant qu'il n'y ait pas plus de facilités pour des cas comme le tien, Livie....
- EdithWGrand sage
Il faut rajouter qu'un établissement du privé qui a besoin de toi peut te prendre, si tu es titulaire dans le public ce qui n'est pas réciproque (sauf bidouillage entre CDE et recteur, ça arrive mais c'est rare, et ce n'est jamais que pour des heures de vacation).
Donc, si ton mari est muté à Trifouillis les trois oies, tu peux très bien regarder les postes vacants au moment du mouvement et appeler les bahuts privés du coin, pour voir si par hasard, ils n'auraient pas un poste pour toi. Le CE demande l'autorisation au recteur de ton académie de rattachement et si tu n'es pas dans une matière en tension (par exemple, prof de maths sur Créteil, on ne te laisse pas partir), c'est relativement simple. Mon conjoint, Lettres Classiques, l'a fait, il est revenu dans le public depuis, mais il a demandé et obtenu son détachement dans le privé sous contrat pendant 7 ans. Il y a un formulaire spécifique. Selon les académies, ça fonctionne plus ou moins bien, les directives viennent des rectorats mais le dernier mot reste au CE de l'établissement souhaité. S'il veut de toi, c'est jouable, sinon, oublie, même le rectorat ne peut pas imposer un fonctionnaire du public sur un poste. Avant de retourner dans le public en province, mon conjoint a essayé dans la ville à côté, le CE lui a préféré une proche d'un élu local, non titulaire, et malgré l'insistance du rectorat, il n'y a rien eu à faire.
je confirme, suite à des incidents très pénibles récemment dans les commissions du privé dans mon académie, que c'est vraiment du clientélisme et du grand n'importe quoi. Donc un fonctionnement plus simple, ok , mais il y a des chefs d'établissement qui se croient au Far West et essaient (voire réussissent parfois) de constituer leurs équipes à leur goût (c'est à dire avec de gentils profs, le moins titulaire possible, et le plus malléables possible), en s'asseyant sur la loi, le droit et les gens qui ont le malheur de ne pas se laisser faire (les syndiqués par exemple). Message très chrétien
Donc, si ton mari est muté à Trifouillis les trois oies, tu peux très bien regarder les postes vacants au moment du mouvement et appeler les bahuts privés du coin, pour voir si par hasard, ils n'auraient pas un poste pour toi. Le CE demande l'autorisation au recteur de ton académie de rattachement et si tu n'es pas dans une matière en tension (par exemple, prof de maths sur Créteil, on ne te laisse pas partir), c'est relativement simple. Mon conjoint, Lettres Classiques, l'a fait, il est revenu dans le public depuis, mais il a demandé et obtenu son détachement dans le privé sous contrat pendant 7 ans. Il y a un formulaire spécifique. Selon les académies, ça fonctionne plus ou moins bien, les directives viennent des rectorats mais le dernier mot reste au CE de l'établissement souhaité. S'il veut de toi, c'est jouable, sinon, oublie, même le rectorat ne peut pas imposer un fonctionnaire du public sur un poste. Avant de retourner dans le public en province, mon conjoint a essayé dans la ville à côté, le CE lui a préféré une proche d'un élu local, non titulaire, et malgré l'insistance du rectorat, il n'y a rien eu à faire.
je confirme, suite à des incidents très pénibles récemment dans les commissions du privé dans mon académie, que c'est vraiment du clientélisme et du grand n'importe quoi. Donc un fonctionnement plus simple, ok , mais il y a des chefs d'établissement qui se croient au Far West et essaient (voire réussissent parfois) de constituer leurs équipes à leur goût (c'est à dire avec de gentils profs, le moins titulaire possible, et le plus malléables possible), en s'asseyant sur la loi, le droit et les gens qui ont le malheur de ne pas se laisser faire (les syndiqués par exemple). Message très chrétien
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