- RuthvenGuide spirituel
Bonsoir,
D'après ce que je comprends, depuis que le dépôt des pièces est dématérialisé, le nombre de travaux présentés n'est plus limité à trois ?
Combien faut-il en mettre idéalement ? (oui, je sais, je pose le même type de question que les élèves qui me demandent combien doit faire de pages une dissertation :sourit: )
D'après ce que je comprends, depuis que le dépôt des pièces est dématérialisé, le nombre de travaux présentés n'est plus limité à trois ?
Combien faut-il en mettre idéalement ? (oui, je sais, je pose le même type de question que les élèves qui me demandent combien doit faire de pages une dissertation :sourit: )
- DhatturaHabitué du forum
Coucou Ruthven,
As-tu eu une réponse à ta question?
Je me pose la même :-)
Quelqu'un pour nous répondre?
As-tu eu une réponse à ta question?
Je me pose la même :-)
Quelqu'un pour nous répondre?
- RuthvenGuide spirituel
Une amie m'a dit qu'il fallait montrer qu'il n'y avait pas eu interruption de la recherche, donc de mettre presque tout. J'en ai mis 7 (sur 10 possibles).
- ElleDriverNiveau 6
Pour mon expérience des CoS côté membres: n'y a pas que la continuité de la recherche, qui est d'ailleurs saillante sur le CV analytique, il y a aussi la nature des travaux (vulgarisation, articles, chapitres de monographie, contributions à collectifs etc.) et le fait que les publications choisies correspondent au profil scientifique (mais aussi parfois pédagogique) du poste.
En outre, plus il y a de publications, moins les rapporteurs peuvent les lire sérieusement (quoique, cette année... ). Et il est sage de préciser sur le CV analytique quels seront les travaux présentés en vue d'une éventuelle audition.
En outre, plus il y a de publications, moins les rapporteurs peuvent les lire sérieusement (quoique, cette année... ). Et il est sage de préciser sur le CV analytique quels seront les travaux présentés en vue d'une éventuelle audition.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Même expérience. Il y a, certes, la continuité de la recherche, mais il y a aussi sa “qualité” et son adéquation.
Sa “qualité”, ça veut dire le fait que les articles, par ex., soient publiés dans une revue “classée” (avec comité scientifique et expertise en règle). Ça peut paraître stupide (d'ailleurs, d'un certain point de vue, ça l'est), mais la concurrence est rude sur ce point. Il est très difficile, là dessus, de “prescrire une dose”: dans certains cas, les exigences sont très élevées. J'ai connu 2 COS dans lesquels il y avait 120/130 dossiers présentés, dont plus de 80 parfaitement justifiés (!): là, le “tri des dossiers” devient quelque chose de critique. De plus, selon les sections, les usages et les habitudes varient un peu.
La présentation du CV joue alors un rôle certain: en particulier dans le classement des différentes publications. Distinguer soigneusement les uns des autres les articles classés, les communications avec ou sans publication, les colloques nationaux et internationaux et les journées d'étude ainsi que les séminaires, permet de s'y retrouver facilement et efficacement. Et, de même, ajouter un lien pointant vers l'article ou autre (en vérifiant qu'il est cliquable) dans le pdf, par ex., facilite le travail des rapporteurs. J'ai même déjà vu des CV qui ajoutaient un lien vers un blog où l'on trouvait tout le parcours du candidat: j'aurais été incapable de faire ça quand je candidatais (d'ailleurs ça n'existait pas), mais les temps changent… J'ai souvent trouvé, surtout ces dernières années, des CV tellement bien faits et tellement bien structurés, que je pouvais avoir honte en repensant au point où j'en étais quand j'ai candidaté (les CV, ça n'est pas du tout mon fort!!).
Mais il y a aussi l'adéquation des travaux publiés et des travaux à venir avec le profil (recherche, voire aussi enseignement) du poste. Sur ce point, ça peut être tout à fait déterminant — c'est pourquoi se renseigner sur les lignes de force et les projets du labo de support du poste me paraît nécessaire. À la fois pour sélectionner les travaux fournis et pour préparer la partie de l'entretien portant sur cette question. Là dessus, encore, les usages varient d'une section à l'autre (mes fonctions font que j'ai aussi participé à des COS “pluri-disciplinaires”, relatifs à la configuration particulière des postes).
Quant à la question de savoir “combien”: il y a normalement la possibilité de contacter le président du COS pour se renseigner sur le poste et pour lui poser ces questions. Je sais que certains présidents de COS refusent (je n'en ai jamais croisé: c'est dommage, j'aurais des choses à leur dire!) — mais il n'y a pas à hésiter ou à avoir de fausses pudeurs. De même, il existe aussi un contact administratif: s'agissant d'une règle formelle liée au concours, il doit savoir.
D'autre part, il m'est même arrivé deux fois, quand je rapportais des dossiers, de demander au candidat s'il voulait bien me fournir copie de (ou m'indiquer où trouver sur cairn) tel ou tel article (après avoir vérifié que ça n'était pas interdit: il y a cinq ans, ça ne l'était pas, je n'ai pas vérifié depuis). Mais quoi qu'il en soit, il y a des documents “critiques”: par ex. le rapport de soutenance, par ex. le résumé de la thèse, par ex. les résumés d'articles (dans la présentation des travaux). Et surtout, à mon avis, la capacité à relier ses travaux (même des articles “soumis pour publication”/“acceptés pour publication”: une attestation à demander à la revue (par ex.) peut être jointe au dossier) au profil de recherche du poste, à l'axe du labo concerné ainsi qu'à ses projets.
Je pense, pour ma part, que c'est là qu'il convient de ne pas “bidonner”: j'ai déjà vu des candidats qui “tiraient” tel ou tel papier vers le poste, sous prétexte qu'il était plus récent, au lieu de mettre en avant d'autres travaux plus pertinents, ce qui est dommage (d'où la demande de me fournir un autre article). Et je ne parle même pas des dossiers “circulaires”, dont on devine dès la ligne 2 que c'est le même qui est envoyé pour tous les postes disponibles, sans souci de réfléchir aux adaptations nécessaire. Ça, à mon avis, il faut vraiment éviter car ça décourage de prendre la candidature en considération (cf. le motif: “non retenu en raison de l'inadéquation du dossier au profil du poste”).
Pour moi (et dans mon expérience: pour la plupart de mes collègues), le plus appréciable, c'est d'avoir affaire à des candidats et candidates lucides: quand le dossier propose une orientation qui va dans le sens du labo et du poste, et que l'on retrouve dans l'oral la même cohérence dans la présentation du travail accompli et du projet, c'est qu'on a affaire à quelqu'un qu'il convient, pour le moins, d'“écouter”. Je veux dire qu'à mon sens, on se pose au moins la question, après l'oral, quand il se passe bien, de classer le candidat (en fonction du nombre d'auditionnés et des possibilités relatives à la concurrence), ne serait-ce que pour encourager la personne à refaire un dossier (car oui: on se souvient de tel ou tel dossier et encore plus de tel ou tel personne auditionnée).
Sa “qualité”, ça veut dire le fait que les articles, par ex., soient publiés dans une revue “classée” (avec comité scientifique et expertise en règle). Ça peut paraître stupide (d'ailleurs, d'un certain point de vue, ça l'est), mais la concurrence est rude sur ce point. Il est très difficile, là dessus, de “prescrire une dose”: dans certains cas, les exigences sont très élevées. J'ai connu 2 COS dans lesquels il y avait 120/130 dossiers présentés, dont plus de 80 parfaitement justifiés (!): là, le “tri des dossiers” devient quelque chose de critique. De plus, selon les sections, les usages et les habitudes varient un peu.
La présentation du CV joue alors un rôle certain: en particulier dans le classement des différentes publications. Distinguer soigneusement les uns des autres les articles classés, les communications avec ou sans publication, les colloques nationaux et internationaux et les journées d'étude ainsi que les séminaires, permet de s'y retrouver facilement et efficacement. Et, de même, ajouter un lien pointant vers l'article ou autre (en vérifiant qu'il est cliquable) dans le pdf, par ex., facilite le travail des rapporteurs. J'ai même déjà vu des CV qui ajoutaient un lien vers un blog où l'on trouvait tout le parcours du candidat: j'aurais été incapable de faire ça quand je candidatais (d'ailleurs ça n'existait pas), mais les temps changent… J'ai souvent trouvé, surtout ces dernières années, des CV tellement bien faits et tellement bien structurés, que je pouvais avoir honte en repensant au point où j'en étais quand j'ai candidaté (les CV, ça n'est pas du tout mon fort!!).
Mais il y a aussi l'adéquation des travaux publiés et des travaux à venir avec le profil (recherche, voire aussi enseignement) du poste. Sur ce point, ça peut être tout à fait déterminant — c'est pourquoi se renseigner sur les lignes de force et les projets du labo de support du poste me paraît nécessaire. À la fois pour sélectionner les travaux fournis et pour préparer la partie de l'entretien portant sur cette question. Là dessus, encore, les usages varient d'une section à l'autre (mes fonctions font que j'ai aussi participé à des COS “pluri-disciplinaires”, relatifs à la configuration particulière des postes).
Quant à la question de savoir “combien”: il y a normalement la possibilité de contacter le président du COS pour se renseigner sur le poste et pour lui poser ces questions. Je sais que certains présidents de COS refusent (je n'en ai jamais croisé: c'est dommage, j'aurais des choses à leur dire!) — mais il n'y a pas à hésiter ou à avoir de fausses pudeurs. De même, il existe aussi un contact administratif: s'agissant d'une règle formelle liée au concours, il doit savoir.
D'autre part, il m'est même arrivé deux fois, quand je rapportais des dossiers, de demander au candidat s'il voulait bien me fournir copie de (ou m'indiquer où trouver sur cairn) tel ou tel article (après avoir vérifié que ça n'était pas interdit: il y a cinq ans, ça ne l'était pas, je n'ai pas vérifié depuis). Mais quoi qu'il en soit, il y a des documents “critiques”: par ex. le rapport de soutenance, par ex. le résumé de la thèse, par ex. les résumés d'articles (dans la présentation des travaux). Et surtout, à mon avis, la capacité à relier ses travaux (même des articles “soumis pour publication”/“acceptés pour publication”: une attestation à demander à la revue (par ex.) peut être jointe au dossier) au profil de recherche du poste, à l'axe du labo concerné ainsi qu'à ses projets.
Je pense, pour ma part, que c'est là qu'il convient de ne pas “bidonner”: j'ai déjà vu des candidats qui “tiraient” tel ou tel papier vers le poste, sous prétexte qu'il était plus récent, au lieu de mettre en avant d'autres travaux plus pertinents, ce qui est dommage (d'où la demande de me fournir un autre article). Et je ne parle même pas des dossiers “circulaires”, dont on devine dès la ligne 2 que c'est le même qui est envoyé pour tous les postes disponibles, sans souci de réfléchir aux adaptations nécessaire. Ça, à mon avis, il faut vraiment éviter car ça décourage de prendre la candidature en considération (cf. le motif: “non retenu en raison de l'inadéquation du dossier au profil du poste”).
Pour moi (et dans mon expérience: pour la plupart de mes collègues), le plus appréciable, c'est d'avoir affaire à des candidats et candidates lucides: quand le dossier propose une orientation qui va dans le sens du labo et du poste, et que l'on retrouve dans l'oral la même cohérence dans la présentation du travail accompli et du projet, c'est qu'on a affaire à quelqu'un qu'il convient, pour le moins, d'“écouter”. Je veux dire qu'à mon sens, on se pose au moins la question, après l'oral, quand il se passe bien, de classer le candidat (en fonction du nombre d'auditionnés et des possibilités relatives à la concurrence), ne serait-ce que pour encourager la personne à refaire un dossier (car oui: on se souvient de tel ou tel dossier et encore plus de tel ou tel personne auditionnée).
- DhatturaHabitué du forum
Merci pour vos réponses.
PS: C'est quoi une COS? J'imagine que c'est la commission chargée du recrutement, c'est ça?...
PS: C'est quoi une COS? J'imagine que c'est la commission chargée du recrutement, c'est ça?...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Dulcinea del Toboso a écrit:Merci pour vos réponses.
PS: C'est quoi une COS? J'imagine que c'est la commission chargée du recrutement, c'est ça?...
Je te prie de me pardonner: comité de sélection — c'est le groupe d'universitaires chargé de siéger en jury pour le concours de recrutement et de proposer un/des candidats classés à l'Université.
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