- LawlinessNiveau 2
Bonjour, je suis actuellement stagiaire dans un collège doté du dispositif ULIS et mon contact avec ces élèves (quelques inclusions dans mes classes) étant très positif, je m'intéresse à la formation au CAPPEI et à la possibilité de coordonner une ULIS dans ma naissante carrière.
J'enseigne les niveaux 6ème à 4ème en arts plastiques, et ai dans la quasi totalité des classes une grande diversité de profils (PAI, PAP/dys, PPS, ULIS, UPE2A). Les élèves ULIS me "parlent" beaucoup, nous avons de bons échanges interindividuels, et je constate une amélioration dans leur confiance en soi et leur intégration avec les camarades de classe ordinaire. J'ai à cœur les enjeux de l'inclusion et tout particulièrement les questionnements posés par la neurodiversité/atypicité (TSA, TDA/H, HPI...), donc la découverte de l'enseignement spécialisé m'attire et suscite beaucoup d'interrogations !
1) Est-il possible, ou judicieux selon vous, de se lancer dans ce projet en étant PLC arts plastiques ? En quoi consistent concrètement les enseignements disciplinaires donnés en ULIS ? Je n'ai pu observer qu'un seul cours de mon collègue référent, en Français - une dictée progressive de niveau CP à CE2 pour des élèves de 6ème à 3ème - et nous comptons co-organiser une séance de pratique artistique au sein du dispositif. Je compte m'entretenir avec ledit collègue et ai conscience de l'importance de l'individualisation des apprentissages, mais du reste, c'est le flou artistique sur ce qui est attendu en termes d'enseignement pour ces élèves. Ne connaissant que des PE convertis en profs spécialisés dans le primaire ou en centre médico-social, difficile de trouver des informations pour les "mono-disciplines" comme moi...
2) J'ai cru également comprendre que le rôle de coordonnateur·ice ou référent·e ULIS est aussi envisagé sous l'angle d'une communication régulière et parfois difficile entre la MDPH, les familles, les personnels éducatifs et médicaux, bref tout ce qui relève du contact et de l'administration (ESS etc.). Peut-on envisager, avec toutes ces charges, de conserver un enseignement spécifique en arts plastiques (qui est l'objet de ma formation depuis le lycée), ou est-ce utopique ? Une publication faite par un membre avait été laissée à l'abandon concernant la possibilité d'un service partiel en ULIS et partiel en classe ordinaire...
Merci pour vos éclaircissements !
J'enseigne les niveaux 6ème à 4ème en arts plastiques, et ai dans la quasi totalité des classes une grande diversité de profils (PAI, PAP/dys, PPS, ULIS, UPE2A). Les élèves ULIS me "parlent" beaucoup, nous avons de bons échanges interindividuels, et je constate une amélioration dans leur confiance en soi et leur intégration avec les camarades de classe ordinaire. J'ai à cœur les enjeux de l'inclusion et tout particulièrement les questionnements posés par la neurodiversité/atypicité (TSA, TDA/H, HPI...), donc la découverte de l'enseignement spécialisé m'attire et suscite beaucoup d'interrogations !
1) Est-il possible, ou judicieux selon vous, de se lancer dans ce projet en étant PLC arts plastiques ? En quoi consistent concrètement les enseignements disciplinaires donnés en ULIS ? Je n'ai pu observer qu'un seul cours de mon collègue référent, en Français - une dictée progressive de niveau CP à CE2 pour des élèves de 6ème à 3ème - et nous comptons co-organiser une séance de pratique artistique au sein du dispositif. Je compte m'entretenir avec ledit collègue et ai conscience de l'importance de l'individualisation des apprentissages, mais du reste, c'est le flou artistique sur ce qui est attendu en termes d'enseignement pour ces élèves. Ne connaissant que des PE convertis en profs spécialisés dans le primaire ou en centre médico-social, difficile de trouver des informations pour les "mono-disciplines" comme moi...
2) J'ai cru également comprendre que le rôle de coordonnateur·ice ou référent·e ULIS est aussi envisagé sous l'angle d'une communication régulière et parfois difficile entre la MDPH, les familles, les personnels éducatifs et médicaux, bref tout ce qui relève du contact et de l'administration (ESS etc.). Peut-on envisager, avec toutes ces charges, de conserver un enseignement spécifique en arts plastiques (qui est l'objet de ma formation depuis le lycée), ou est-ce utopique ? Une publication faite par un membre avait été laissée à l'abandon concernant la possibilité d'un service partiel en ULIS et partiel en classe ordinaire...
Merci pour vos éclaircissements !
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2022-XXXX : Poste fixe 93 | Collège.
2020-2022 : TZR 93 | Collège et lycée pro.
2019-2020 : M2 MEEF | Collège en Ille-et-Vilaine.
2017-2019 : M1 MEEF | CAPES réussi | ESPE Bretagne.
2016-2017 : M1 Recherche | Conv. bilatérale | Calgary.
Queer. Végane. Bodmodé·e. Détestable, délectable.
- olive-in-oilSage
1/ Les postes sont pourvus par des PE qui ont passé des certifications complémentaires spécifiques à ce genre de poste. Les affectations se font ensuite selon les barèmes. Tu n'es donc pour l'instant pas dans le bon "parcours". Il te faut des certifications pour assurer le suivi de ces élèves en situation de handicap. De plus, le "gros" du travail porte sur l'enseignement général (maths, français, histoire...) les inclusions se font sur les enseignements spécifiques comme les arts plastiques justement.
2/ La coordination des ULIS est un boulot à part entière, tu ne seras plus professeur d'arts plastiques, c'est à mon sens impossible de part le changement de corps et de poste.
Attention tout de même car avec toute la bonne volonté du monde, nous sommes bien peu conscients du travail que représente la coordo des ULIS et les quelques gamins qui sont inclus (en arts ou en sport) ne sont pas les cas les plus délicats. Ils sont attachants (j'en ai 5 dans différentes classes) mais le boulot à faire avec des ULIS (et leur familles) est vraiment à part.
Va voir le coordo actuel, il te renseignera sur son parcours et les possibilités qui te sont offertes. Après tu verras !
Bonne recherches
2/ La coordination des ULIS est un boulot à part entière, tu ne seras plus professeur d'arts plastiques, c'est à mon sens impossible de part le changement de corps et de poste.
Attention tout de même car avec toute la bonne volonté du monde, nous sommes bien peu conscients du travail que représente la coordo des ULIS et les quelques gamins qui sont inclus (en arts ou en sport) ne sont pas les cas les plus délicats. Ils sont attachants (j'en ai 5 dans différentes classes) mais le boulot à faire avec des ULIS (et leur familles) est vraiment à part.
Va voir le coordo actuel, il te renseignera sur son parcours et les possibilités qui te sont offertes. Après tu verras !
Bonne recherches
- sweety47330Je viens de m'inscrire !
Bonjour,
Cela dépend des académies mais dans la mienne (Bordeaux), les postes ULIS collège sont désormais ouverts en priorité aux PLC. A tel point que les PE (c'est mon cas) ne peuvent plus quitter leurs postes, ni muter. Les postes non pourvus par les PLC ne sont même pas proposés aux PE. L'administration met dessus des contractuels.
Après, pour les contenus d'apprentissage, c'est autre chose... Mais je pense que quelqu'un de motivé, prêt à bosser intensément doit pouvoir s'en sortir. Il faut prioritairement maîtriser maths, français et HGEMC, cycle 2, cycle 3, cycle 4, CAP. Clairement, cela va "d'apprendre à lire, à écrire, à compter" à des contenus cycle 4. J'ai une amie prof d'Arts P qui a fait ce choix il y a quelques années dans l'académie d'Aix Marseille et elle y est très bien. Bon, elle avait été un peu PE il y a longtemps...
En dehors des contenus, il faut connaître le secteur du médico-social, les textes ASH, se faire un réseau d'IME, d'éduc, de psy... Mais, ça , ça se construit avec le temps. Il faut aussi être consensuel, avancer à pas de velours avec les collègues, les accompagner, les encourager... Et ça se construit aussi avec le temps.
Bref, il faut avoir envie, y croire, avoir du temps pour bosser. Moi, ça fait ma 4ème rentrée en ULIS (Avant, SEGPA) et tous les ans, entre septembre et octobre, je frôle le burn out. Pourtant, je bosse, je prépare énormément pendant juillet août mais malgré cela, le travail de construction des EDT est toujours titanesque et la mise en route compliquée. J'adore ce que je fais, c'est presque toujours un challenge et ça me va.
Voilà, techniquement, c'est possible. J'espère que ces quelques éléments t'aideront à réfléchir...
Christelle
Cela dépend des académies mais dans la mienne (Bordeaux), les postes ULIS collège sont désormais ouverts en priorité aux PLC. A tel point que les PE (c'est mon cas) ne peuvent plus quitter leurs postes, ni muter. Les postes non pourvus par les PLC ne sont même pas proposés aux PE. L'administration met dessus des contractuels.
Après, pour les contenus d'apprentissage, c'est autre chose... Mais je pense que quelqu'un de motivé, prêt à bosser intensément doit pouvoir s'en sortir. Il faut prioritairement maîtriser maths, français et HGEMC, cycle 2, cycle 3, cycle 4, CAP. Clairement, cela va "d'apprendre à lire, à écrire, à compter" à des contenus cycle 4. J'ai une amie prof d'Arts P qui a fait ce choix il y a quelques années dans l'académie d'Aix Marseille et elle y est très bien. Bon, elle avait été un peu PE il y a longtemps...
En dehors des contenus, il faut connaître le secteur du médico-social, les textes ASH, se faire un réseau d'IME, d'éduc, de psy... Mais, ça , ça se construit avec le temps. Il faut aussi être consensuel, avancer à pas de velours avec les collègues, les accompagner, les encourager... Et ça se construit aussi avec le temps.
Bref, il faut avoir envie, y croire, avoir du temps pour bosser. Moi, ça fait ma 4ème rentrée en ULIS (Avant, SEGPA) et tous les ans, entre septembre et octobre, je frôle le burn out. Pourtant, je bosse, je prépare énormément pendant juillet août mais malgré cela, le travail de construction des EDT est toujours titanesque et la mise en route compliquée. J'adore ce que je fais, c'est presque toujours un challenge et ça me va.
Voilà, techniquement, c'est possible. J'espère que ces quelques éléments t'aideront à réfléchir...
Christelle
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